Cela faisait maintenant deux mois que j'habitais à Forks chez mon père. Ma mère et Phil voyageaient sans arrêt, et ils ne me prêtaient que peu d'attention.
J'avais quelques amis: Mike, Angela et Jessica. Je ne sortais pas beaucoup, ma vie se résumait à une phrase simple: "Travail, manger, dodo." Que dire d'autre? Mon père, Charlie, était un homme simple qui travail pour la police. Il passait sa vie entre son travail et la télévision. Un jour, pourtant, quelque chose changea. Des nouveaux élèves arrivaient.

Je rejoignais Jessica en maths, et lui demandais: "Alors? Tu les as vu les nouveaux? Ils sont comment?
-Oh. Tu verras à la récré" me dit-elle dans un sourire malicieux. J'attendis donc jusqu'à l'heure de déjeuner pour les voir. Et quand je les ai vues, mon cœur s'arrêta puis repartit à toute vitesse.
Ils étaient 5: deux filles et trois garçons. Quatre d'entre eux devaient être en couple et le cinquième était tout seul.
Il y avait une blonde et un musclor, une petite brune avec un grand blond, le dernier était moyen et avait des cheveux d'une couleur cuivrée. L'ensemble était spectaculaire.
"Alors? Tu en pense quoi?" me demanda Jess
-Eh ba...tu sais quoi sur eux?
-Pas grand chose.
-C'est à dire?
-J'ai entendu dire qu'ils vivent tous ensemble.
-Ils s'appellent comment?
-La blonde s'est Rosalie, elle est avec Emmett. La petite, je crois qu'elle s'appelle Alice et le blond à coté d'elle s'est Jasper.
-Et le dernier?
-Edward." J'ouvris la bouche et les observais. Puis Jess me dit: "Reste pas comme ça, tu as l'air d'une débile!" et à ce moment, le jeune aux cheveux cuivrés tourna la tête vers moi. Je me détournai.

Je pensai à eux toute la journée. Je posai une question à Jessica pendant un interclasse: «Tu as dit qu'ils vivaient ensemble, mais ils sont frères et sœur ou pas?
-Oui et non. Le docteur Cullen, Carlisle est leur père adoptif avec Esmée. Et en plus, ils ne portent pas tous le même nom de famille.
-Ah bon?
-Oui. Rosalie et Jasper portent le nom de Hale, alors que les autres s'appellent Cullen." On repartit en cours.
Pendant plusieurs semaines, je pensais à eux sans arrêt. Ils n'étaient pas normaux. Ils se ressemblaient mais sans se ressembler. Ils étaient pâles, beau mais ils n'avaient pas les mêmes traits. Si je devais choisir entre l'un des leurs, je choisirai la petite ou encore le musclé, pourquoi pas Edward?

J'avais eu une journée chargée, et j'étais fatiguée. Alors quand la sonnerie retentit, je me dépêchai de sortir de la classe. Malheureusement, je trébuchai et tombai sur quelqu'un. Edward. "Désolée, je suis désolée..." dis-je en ramassant mes affaires. "C'est pas grave" me rassura-t-il. Quand, en me relevant, il se figea. Ses yeux qui était d'une couleur miel sont devenus noir encre. Il a pris un air méchant. Puis il est partit à toute vitesse.
Que lui était-il arrivé? Qu'est-ce que j'avais fait?
J'allais au parking, retrouver ma Chevrolet rouge. Je le vis adossé à une Volvo grise avec les siens. Il me lança un regard froid, j'eus des frissons. Je me dépêchai de monter dans ma voiture et de rentrer chez moi.

Charlie n'était pas encore rentré. Je fis mes devoirs puis pris une bonne douche. Puis je prépara le dîner.
"Bella? Tu es là?" Evidemment que je suis là. "Oui, dans la cuisine" répondis-je à mon père. Il enleva son manteau et s'installa à la table. "Ca sent bon. Tu prépare quoi?
-Une quiche" Mon père était nul à la cuisine, c'était ma mère qui m'avait tout appris. Après avoir mis la table, je m'y installai et servis mon père puis moi. On mangea en silence et quand on eut finis, il alla s'asseoir sur le canapé. J'entendis de la cuisine, un match de foot. Je fis la vaisselle et allai dans ma chambre.

Le lendemain, dès que je passais près de lui, il se dépêchait de partir. J'avais même l'impression qu'il retenait sa respiration. Je puais tant que ça? Il n'aimait pas l'odeur de mon parfum? Tant pis pour lui. A la cantine, je les observais. Quand il tourna la tête vers moi, je me mis à fixer mon assiette.
Vers la fin de la journée, j'en avais marre qu'il me fixe quoi ça. Je voulais lui dire ce que j'en pensais mais je n'eus pas le courage. Sur le parking, il était déjà partit.

Dans mon lit, je me préparai à lui dire ce que je pensais de sa façon de me regarder. Je voulais le regarder méchamment, mais il était tellement beau que c'était impossible. Adonis serait un très beau surnom pour Edward. Je m'endormis et je rêvais de lui.