Coucou,

Avant toute chose, je remercie de tout mon cœur ma formidable et incroyable bêta-lectrice : Scorpion-chan23. Elle m'a beaucoup aidée, en me donnant des idées, en me corrigeant et en me relisant. Alors vraiment merci: )

Je remercie également toutes les personnes qui s'apprêtent à lire cette fic qui me tient particulièrement à cœur comme étant la première que j'ai écrite (le one-shot ne compte pas).

A propos du fan art, si un jour, la personne qui l'a faite ne désire pas qu'il soit ainsi utilisé, je le retirerai. En tout cas il est très beau.

Disclaimer : les personnage ne m'appartient malheureusement pas, exceptés quelques uns.

Je vous souhaite une bonne lecture en espérant que ça vous plaise.

Russie, 1742

Le jeune homme avançait prudemment. Il ressentait l'aura de son compagnon non loin derrière lui, prêt à couvrir ses arrières. Même s'ils faisaient très rarement des missions ensemble, le jeune homme lui faisait entièrement confiance. Soudain, un puissant Cosmos se fit sentir. Agressif mais comportant une douleur mêlée de tristesse, il ne ressemblait pas à celui d'un spectre. Le Chevalier s'arrêta afin d'en trouver la source puis s'élança vers elle sans attendre son partenaire. Bien vite, il se rendit compte que les dédales que formaient les rues, lui faisaient perdre plus de temps qu'autre chose. C'est ainsi qu'il grimpa avec agilité sur le toit afin de poursuivre sa course en toute aise. Bientôt, son ouïe lui permit de distinguer des bruits venant d'une petite place généralement déserte, entourée de maisons abandonnées.

- Pars d'ici! Va-t-en! ordonna une voix aux intonations enfantines.

- Mais oui bien sûr, il suffit de demander gentiment voyons, se gaussa une seconde voix.

Voix qui fit une pause pensive avant de reprendre :

- Je vois que notre invité est venu rapidement. Tu peux espérer de l'aide. Peut-être.

Le toit sur lequel se tenait le Chevalier s'effondra soudainement, créant un nuage de poussière. Ce dernier sauta alors, afin d'éviter de se faire ensevelir par les décombres, et atterrît sur le sol avec souplesse, faisant voler sa longue cape blanche. En jetant un bref regard autour de lui, il remarqua la présence de l'enfant qu'il avait entendu précédemment. Celui-ci possédait un regard azur brillant d'une haine farouche. Un genou posé au sol, son sang coulait lentement le long de son bras et il serrait fermement la mâchoire sous l'effet de la douleur. Il essayait désespèrent de se lever mais son corps trop faible pour supporter son poids l'en empêcher. L'homme qui devait être à l'origine de son état se tourna vers le Chevalier avec une lueur sadique dans les yeux.

- Quand je pensais que j'allais avoir du mal à me débarrasser de vous deux, voilà que tu te jettes directement dans mes bras. Seul qui plus est. Je pensais que les Chevaliers avaient au moins le mérite de savoir réfléchir! En général quand quelqu'un envoie deux personnes en mission, c'est pour qu'elles restent ensemble, railla-t-il. (Il re-dirigea ses orbes bleu nuit sur l'enfant) En fait, tu ne peux pas espérer du tout.

- En général, on se présente avant de faire des remarques désobligeantes, rétorqua le Chevalier.

- C'est vrai, pardonne mon impolitesse. Je suis Arthuys d'Ankou, l'étoile céleste de la hardiesse. J'imagine que je suis en face du Chevalier d'Or des Poissons, le Chevalier à la beauté empoisonnée.

Voyant que son interlocuteur s'était crispé de manière presque imperceptible mais sans daigner répondre, il poursuivit :

- Cela fait plusieurs jours que je vous observe toi et ton compagnon. Je ne pensais pas qu'il serait si facile de vous séparer. Je reconnais que tu m'as beaucoup facilité la tâche en décidant de ne pas l'attendre, dit le Spectre avec moquerie.

- Ce n'est pas ton Cosmos que j'ai ressenti, répondit calmement Albafica, quoique quelque peu agacé. Mais celui de cet enfant. Le tien était tellement éclipsé que je me pose des questions sur le fait que tu sois un Spectre, ajouta-t-il avec un sourire acerbe.

- On ne t'a visiblement pas appris le principe de dissimuler son Cosmos pour pas se faire cramer, dit Arthuys en haussant les épaules avec désinvolture.

Albafica garda un visage neutre. Il n'était pas inquiet, il pouvait très bien s'en sortir sans son partenaire. Le Spectre avait croisé les bras sur la poitrine et le détaillait avec curiosité, la tête légèrement penchée sur le côté avec un sourire moqueur.

- Tu es vraiment arrogant pour un gamin, observa Arthuys, narquois. Mais trêve de plaisanteries. Pourquoi êtes-vous venus? Ou plutôt qu'est ce que ce gosse a de si intéressant pour que deux Chevaliers d'Or fassent le déplacement?

L'Ankou désigna l'enfant au sol d'un mouvement de menton. Le Poisson haussa les sourcils. S'il était surpris, il n'en montra rien.

- Tu pensais réellement que j'allais te le dire?

- Si tu ne me le dis pas de gré, ce sera de force. Après l'avoir tué.

- J'ai hâte de voir ça, ironisa Albafica qui changea néanmoins sa garde.

- Tu ne me prends pas assez au sérieux je trouve. Dans ce cas, je vais devoir te faire changer d'avis.

Une longue épée apparut dans la main de l'étoile de la hardiesse, provoquant une bourrasque de vent qui fit voler ses cheveux noirs ébouriffés au dessus de sa nuque. Il la dirigea vers Albafica qui, lui, avait fait apparaître une rose garance entre ses doigts. Chacun avait revêtu son surplis ou son armure et s'était mis en position de combat.

- Je te repose la question: pourquoi cet enfant vous intéresse-t-il autant?

- Et je réitère ma réponse: cela ne te regarde aucunement.

- Vous êtes vraiment têtus, vous les Chevaliers.

- Et c'est un Spectre qui me dit ça?

Soudain, un poignard antique apparut juste au-dessus de la poitrine de l'enfant. Ce dernier se figea. Arthuys intima au Chevalier de ne pas bouger tout en se rapprochant dangereusement du jeune garçon, étendu sur le côté. Arrivé près de lui, il lui donna un puissant coup de pied dans les côtes et lui tirant ainsi un cri de douleur.

- Arrête! s'écria le bleuté.

- Je ne vois pas pourquoi je devrai t'écouter. C'est de ta faute si j'en suis arrivé là.

- Il ne t'a rien fait. C'est à moi que tu en veux!

- La fin justifie les moyens, répondit Arthuys en haussant les épaules avec désinvolture.

- Tu es vraiment…

- Un assassin cruel qui n'hésite pas à menacer un enfant? Oui c'est vrai. Mais vous n'êtes pas mieux. Regarde, toi par exemple, ton maitre n'a pas hésité à empoisonné ton sang en sachant qu'il y avait des chances que tu en meures. Et puis ne me dit pas que vous n'avez jamais tué d'innocents. Chevaliers ou Spectres, nous sommes tous des assassins. Nous sommes pareils au fond.

- Tu te trompes! Nous ne serons jamais pareils! J'ai choisi ma propre voie et personne ne m'a obligé à la prendre. Il est vrai que parfois un Chevalier prendra une vie innocente, mais il fera tout pour que ça n'arrive pas. Un Spectre lui détruira tout autour de lui, sans remords.

- Ce ne sont que des préjugés. Votre Chevalier du Scorpion n'hésite pas à faire couler le sang. Il aime ça même. Tandis que nous avons des Spectres qui répugnent à prendre des vies inutilement. Et toi… Tu as bien tué ton maitre de tes propres mains, non?

- Que?!

- Tu as cru que ton Sanctuaire était le seul à posséder un espion? Je suis pour les Spectres ce que Dégel du Verseau est pour les Chevaliers, lui apprit l'Ankou avec un sourire goguenard.

Albafica bougea si vite qu'Arthuys n'eut pas le temps de réagir, le poignard qui se trouvait toujours au-dessus de l'enfant s'échoua à terre. Les deux adversaires étaient maintenant tout prêt l'un de l'autre et leurs corps se touchaient presque.

- Tu as l'air en colère… C'est vrai que maintenant que les Spectres sont au courant, le Verseau est devenu une cible de choix.

- Tu le regrettera! Je te jure que tu le regretteras! Piranhan Rose !

Une rose noire toucha l'étoile de la hardiesse au bras et une autre à l'épaule. Il esquissa un rictus mauvais.

- Intéressant, le Chevalier empoisonné face au maitre des poisons!

Le combat s'engagea. Les roses, aussi sombres que l'ébène, s'entrechoquaient avec l'épée et le bouclier qui était apparu dans la main gauche d'Arthuys. Mais cela n'était pas suffisant, aucun ne prenait réellement le dessus sur l'autre. Pourtant, l'Ankou sentait qu'il perdait du terrain face à la rage de son adversaire. Aussi décida-t-il de passer à la vitesse supérieure :

- Call of the demon!

Et il changea du tout et tout. L'humain qui faisait face à Albafica était devenu un véritable démon. De grandes ailes noires avaient transpercées le dos de son surplis et ses pupilles s'étaient fendues. Son corps n'était que puissance et promesse de destruction. Le Poisson eut une grimace et se retourna un bref instant pour s'assurer que l'enfant était en sécurité. Grave erreur. Arthuys fit apparaître une boule sombre parcourue d'éclairs blancs et la lança vers le Chevalier.

Elle ne l'atteignit jamais. À une vingtaine de centimètre d'Albafica venait d'apparaitre un épais mur de glace qui avait stoppé la sphère. Le bleuté se tourna vers le nouvel arrivant. Ce dernier avançait calmement, faisant voler une cape tachée de sang. Rien ne venait trahir son visage aux traits impassibles et son regard insondable portant la couleur d'une profonde améthyste.

- Pardonne mon retard, Alba.

- Tiens, tiens, mais si ce n'est ce très cher Verseau que voila, ricana Arthuys. Mes petits démons ainsi que les Spectres sous mes ordres t'ont-ils bien divertis?

- Tu trouves drôle le fait que je les ai tués?

- Pour tout te dire, je m'en moque pas mal. Les démons ne devaient servir qu'à te retarder et tu m'as rendu un bien grand service en me débarrassant de ces Spectres inutiles, expliqua l'Ankou avec un sourire narquois.

Arthuys reprit forme humaine et s'inclina avec exagération devant les deux Chevaliers.

- Et maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je me retire. Je n'ai jamais eu l'intention de vous affronter tous les deux en même temps. Je ne suis pas fou. Mais nous nous reverrons. À bientôt, Chevaliers d'Or.

Et dans un geste fulgurant, il envoya quelque chose dans la direction de Dégel. Albafica s'interposa en poussant violemment le Verseau.

- Bloody Rose!

Mais le Spectre avait déjà disparu dans un éclair sombre et la rose blanche se ficha dans le mur. Le Poisson s'effondra à genoux, les mains pressées juste au-dessus du coeur. Là où s'était enfoncé une petite dague. Celle-ci avait traversé l'armure sans efforts.

- Alba! s'écria Dégel en s'agenouillant près de lui.

Il tendit la main vers la dague mais le bleuté le repoussa violemment.

- Elle est empoisonnée, souffla-t-il.

- Merci, répondit le Verseau.J'ai une dette envers toi.

- Tu ne me dois rien. Tu m'as protégé contre l'attaque du Spectre. Et puis nous sommes compagnons, non?

- Oui.

Le onzième gardien se releva et se dirigea vers l'enfant. Du sang coulait des commissures de ses lèvres et il semblait avoir du mal à respirer. Avant que le Chevalier ne dise quelque chose, il murmura :

- Aidez-là.

Dégel se tourna vers les ruines d'une maison, un étonnant Cosmos y dormait. La température chuta soudainement et le bois qui avait jadis constitué une isba gela avant d'exploser en centaines de petits morceaux de glace. Une fillette était étendue, inconsciente. Le Verseau la souleva comme si elle ne pesait pas plus lourds qu'une plume. Il remarqua immédiatement les nombreuses fractures qui parcouraient ses jambes.

- Que s'est-il passé? demanda-t-il au garçon dans un russe impeccable.

- Elle a voulu me protéger, et… l'homme qui était là l'a projetée dans les ruines, répondit-il du bout des lèvres, le regard fuyant.

- Ce n'est pas ta faute, lui dit Dégel avec une pointe de compassion dans la voix. Comment t'appelles-tu?

- Espoir.

- Espoir… Ça te dirait de venir avec nous au Sanctuaire? Là-bas, tu pourras apprendre à maitriser ton Cosmos tout comme cette jeune fille.

- Je… Oui, c'est d'accord.

Albafica les observa, avec l'ombre d'un sourire.

Sanctuaire, 2000

Il hurlait. Un cri empreint d'un désespoir infini. Une rivière de larmes coulait sur sa peau légèrement cuivrée et ses mains posées à plat sur le sol le brûlaient. Ses yeux bleus méditerranéens avaient perdu leurs éclats joyeux et ses longues boucles indigos volaient au rythme d'un vent ardent auquel se mêlaient des cendres. Sous sa rage, il avait tout détruit, il ne voyait même pas la désolation qu'il avait semée autour de lui. Il ne voulait pas le perdre comme il l'avait déjà perdu. C'était trop douloureux. Ils avaient survécu à tant de guerres, traversé tant d'épreuves, défié tant de dieux, tant souffert pour défendre l'amour et la justice. Pour Athéna, la déesse à qui ils avaient juré fidélité, à qui qu'ils avaient juré de protéger au prix de leur vie. Pour la voie qu'ils avaient choisi. Et maintenant un nouveau dieu se dressait sur leur chemin et menaçait de détruire tout ce qu'ils avaient érigé ensemble.

- N'avons nous pas le droit de vivre en paix ?! cria-t-il au ciel.

Ces derniers mots résonnèrent longuement autour de lui. Désormais, il ne restait qu'une solution. L'unique espoir des Chevaliers d'Or.

Sanctuaire, 1742

Albafica et Dégel arrivèrent au Sanctuaire sous les premiers rayons du crépuscule.

- C'est magnifique! S'écria la jeune fille qui les accompagnaient.

C'était la première que le Poisson voyait son visage s'éclairer de cette manière. Légèrement en retrait se tenait Espoir, l'enfant avait une main appuyée sur ses côtes et sa respiration était erratique. Arthuys lui avait cassé plusieurs côtes, heureusement celles-ci n'avaient pas perforé les poumons. Quant à son amie, si elle pourrait remarcher, ses jambes resteraient toujours plus faibles que celles des autres.

- Où va-t-on? demanda-t-elle au Verseau.

- Au treizième temple. Nous devons faire un rapport au Grand Pope sur notre mission.

$s$s$s$s$s$s$

Kardia entra dans le douzième temple. Il hésita un bref instant avant d'appeler son gardien. Le cri se répercuta au loin.

- Que me veux-tu, Kardia du Scorpion?

Le Chevalier en question se retourna brusquement, Albafica se tenait adossé à une colonne, les bras croisés.

- Alors?

- Je sais que ce n'est pas mon genre, mais… Je voulais te remercier. D'avoir protégé Dégel.

- C'est tout?

Un éclat colérique passa dans les yeux de Kardia. Il le remerciait et le Poisson le prenait tout de même de haut!

- Ecoute je sais qu'aucun de nous n'apprécie l'autre mais…

- C'est un euphémisme de dire ça.

Kardia grogna, Albafica le cherchait ou quoi?! Il venait le remercier et l'éphèbe l'éconduisait avec une arrogance non feinte.

- Tsss, t'as vraiment un caractère de merde!

- Et?

Kardia allait vraiment perdre son calme si Albafica continuait à jouer avec ses nerfs. Il savait pourtant que la patience n'était pas son fort.

- Tu pourrais faire un effort!s'énerva le Scorpion.

- Tu en fais toi peut-être quand tu t'amuses à créer des bains de sang?

- Quoi?!

Les iris du Grec virèrent au rouge, et il attrapa Albafica par le col de sa tunique, l'appuyant contre le mur avec force. Les regards qu'ils s'échangèrent voulaient tout dire. Chacun détestait l'autre. Le Poisson repoussa brutalement l'amant du Verseau.

- Ne t'avise plus jamais de me toucher comme tu viens de le faire, dit-il d'un ton dangereux.

Et sur ces mots, il tourna les talons et s'enfonça dans son temple.

$s$s$s$s$s$s$

L'homme s'écrasa durement au sol. Il tenta de se relever en grimaçant, il n'en pouvait plus, aussi bien physiquement que moralement. Il avait l'impression de suffoquer. Il promena son regard méditerranéen autour de lui, et ne vit aucune trace de ceux qui l'accompagnaient. Ils avaient du être séparés en route. Épuisé et à bout de force, il retomba en perdant conscience et sa tête heurta une pierre.

Il pleut ; la brume est épaissie ;
Voici novembre et ses rougeurs
Et l'hiver, effroyable scie
Que Dieu nous fait, à nous songeurs.

L'abeille errait, l'aube était large,
L'oiseau jetait de petits cris,
Les moucherons sonnaient la charge
À l'assaut des rosiers fleuris,

C'était charmant. Adieu ces fêtes,
Adieu la joie, adieu l'été,
Adieu le tumulte des t
êtes
Dans le rire et dans la clarté !

Adieu les bois où le vent lutte,
O
ù Jean, dénicheur de moineaux,
Jouait aussi bien de la flûte
Qu'un grec de l'île de Tinos !

Il faut rentrer dans la grand'ville
Qu'Alceste laissait à Henri,
O
ù la foule encor serait vile
Si Voltaire n'avait pas ri.

Noir Paris ! tas de pierre morne
Qui, sans Molière et Rabelais,
Ne serait encor qu'une borne
Portant la chaîne des palais !

Il faut rentrer au labyrinthe
Des pas, des carrefours, des moeurs,
O
ù l'on sent une sombre crainte
Dans l'immensité des rumeurs.

Je regarderai ma voisine,
Puisque je n'ai plus d'autre fleur,
Sa vitre vague où se dessine
Son profil, divin de pâleur,

Son réchaud où s'enfle la crème,
Sa voix qui dit encor maman ;
Gare ! c'est le seuil d'un poëme,
C'est presque le bord d'un roman.

Ma voisine est une ouvrière
Au front de neige, aux dents d'émail,
Qu'on voit tous les soirs en prière
Et tous les matins au travail.

Cet ange ignore que j'existe
Et, laissant errer son œil noir,
Sans le savoir, me rend très triste
Et tr
ès joyeux sans le vouloir.

Elle est propre, douce, fidèle,
Et tient de Dieu, qui la bénit,
Des simplicité
s d'hirondelle
Qui ne sait que bâtir son nid.

Le poème est « Commencement d'une illusion » de Victor Hugo.

A bientôt.