Chapitre 1 :
Je suis dans ce parc, je m'y promène et profite d'une liberté éphémère. C'est vraiment agréable de profiter des rayons de soleil de L.A. je n'ai que 22 ans, je suis Isabella Marie Swan, c'est ce qu'il y a d'écrit sur mes papiers. La seule chose que j'ai pu conserver de mon ancienne vie. Je choute dans une pierre en me demandant comment j'ai pu en arriver là. Je n'en ai aucune idée et rien ne peut être pire que l'impression de passer à côté de quelque chose sans savoir ce que c'est. J'ai perdu la mémoire suite à une chute, j'ai oublié mes 22 premières années. Et les seules qui soient. Je me suis réveillée chez cet homme et je ne savais rien de moi, il disait être mon petit amis. Je n'en suis plus vraiment sûre mais je ne suis pas en position d'objecter. Il a un contrôle total sur ma vie. Je ne peux même pas m'enfuir. Ou irais-je ? J'ai abandonné tout espoir. Les seules choses qui me tiennent dans un état stable sont les flashes que j'ai constamment de mon ancienne vie. Perdu dans mes pensées, je ne vis pas ou j'allais et trébuchais sur une racine d'arbre. Alors que je m'attendais à ressentir un choc, une main enserra mon bras, me maintenant en équilibre.
« Sa va mademoiselle ? » demanda une voix masculine. Je me tourne pour lui faire face et le jauge du regard.
« Ca va, merci beaucoup… »
« Edward, Edward Cullen. » m'interrompt-il.
Il fronce légèrement les sourcils et me demande.
« Vous êtes du coin ? Ça fait un moment que je vous vois roder ici. »
« Vous êtes flic ? » rétorquais' je d'une voix monocorde.
Il afficha un grand sourire et encra son regard au mien.
« Non, juste curieux. »
Je regardais ma montre et vis qu'il était déjà tard. Je remerciais cet homme avant de m'en aller. Mais il me retint par le bras, envoyant une décharge dans mon corps.
« Je ne connais même pas votre nom. » souffla-t-il.
«Je n'en suis même pas sure moi-même » soufflais-je avant de m'en aller. Je rentrais et tentais de faire le moins de bruit possible. Mais James était déjà là. Il me jaugea du regard puis me demanda ou j'étais, je ne lui ai pas répondu. Il me l'a redemander et je lui ai dit la vérité, seulement il ne m'a pas cru, ou si c'était le cas il s'inventait une excuse de plus pour me frapper. Il m'assena un premier coup de poing, puis un deuxième…
Ce soir là il me roua de coup comme à son habitude. J'e finis par m'endormir après avoir pleurée une fois de plus. Je ne vœux Qu'une seule chose, que cet enfer cesse. Que la mort me prenne, je ne vœux plus vivre. Mais pitié enlevez moi de là. Pitié qu'un ange vienne me chercher…
Les semaines défilèrent une à une, aussi longues les unes que les autres. James continuait à me faire travailler sur un piratage informatique, il continuait à me frapper, à me violer…Mon enfer semblait eternel.
Ce soir, il avait décidé de me trainer dans un bar, je lui avais donné un compromis, soit il me laissait trouver un travail, soit j'arrêtais de travailler sur le réseau, et il pourrait me rouer de coups ça n'y changerais rien. Il a essayé, d'ailleurs, mais j'ai résisté. Il a fini par céder. Nous arrivâmes dans un bar et prîmes place à une table. Il commanda un cocktail et un verre d'eau. Pas besoin de chercher, l'eau était pour moi. J'entendis une mélodie au piano et tournais la tête vers la scène. Un homme était installer au piano et jouait Clair de Lune de Debussy. Quand il releva la tête je reconnus les yeux verts de l'homme du parc. Il est Magnifique, je ne m'en étais pas rendu compte ce jour là dans le parc. Ces cheveux sont désordonnés et ont des reflets cuivrés sous les spots. Je remarque au bout d'un moment que c'est moi qu'il regarde et rougis violemment en baissant la tête. J'évite son regard pendant le reste de la soirée.
« J'ai besoin d'aller aux toilettes. » soufflais-je. Je me lève sans attendre son autorisation et je sais que ça va me couter mais je m'en fous.
Je vais me rafraichir et reviens vers notre table mais vois James occupé avec une rousse. Je souffle de soulagement et vais m'asseoir au bar. Le tabouret à côté de moi se déplace mais je ne tourne pas le regard. Un homme brun et très musclé au bar engage la conversation.
« Alors Edward, tu t'ennuie tout seul ? »Sourit-il.
Je tourne la tête vers l'homme assis à mes côtés et constate que c'est le pianiste. Il me regarde et ancre son regard au mien.
« Bonsoir » souffle-t-il. J'ai le souffle coupé par tant de beauté. Comment ais-je fais pour ne pas le remarquer plus tôt ?
« Bonsoir » répondis-je.
« Je ne vous ai plus revu au parc. » dit-il prudemment. J'en fus quelque peu déstabiliser.
« Vous me surveillez ? »Demandais-je.
« Non, je vous l'ai dit, je ne suis pas flic, juste curieux. » Il affiche un magnifique sourire en coin.
Je le regarde dans les yeux et je ne sais pas ce qu'il c'est passer à ce moment là, mais c'est comme si on était dans une bulle. La musique paraissait lointaine et le brouhaha inexistant. Il semblait sonder mon esprit et je le vis froncer les sourcils à plusieurs reprises. Je remarquais seulement que nous nous étions approchés l'un de l'autre et je rougis. Il le remarqua et un petit sourire étira ces lèvres.
« Vous êtes magnifique. » ça semblait lui avoir échappé et il eut un petit rire.
« Merci » répondis-je , troublée en fronçant les sourcils.
« Bella ! Tu es là pour chercher du travail il me semble. » Et là la bulle éclate d'un coup. La réalité me revient en pleine face comme un gifle et j'ai envie de pleurer tellement je voudrais retourner dans cet état d'effervescence. Je me tourne vers James qui me lança un regard froid.
« Elle est accompagnée. »dit-il à Edward.
« C'est pourtant vous qui étiez occuper avec cette rousse. » Cracha Edward. Je fus surprise du fait qu'il a remarqué autant de choses.
« Si vous voulez du travail, j'en ai à vous proposer. » intervint le barman. J'eus envie de l'embrasser à ce moment là.
« C'est vrai ? » dis-je en me tournant vers lui. Il acquiesça avec un sourire. Je fis un bond sur mon tabouret et j'entendis Edward échapper un rire à mes côtés.
« Je cherche une chanteuse, pour accompagner le pianiste que voici. » dit-il en pointant Edward du pouce.
« Je veux bien. »
« Il en est hors de question. »
James et moi avions parlé en même temps et un silence tendu s'installa. Je me tournais lentement vers lui et ouvris lentement la bouche, mesurant ce que j'allais dire.
« Ma mère était une excellente chanteuse, je tiens cette passion d'elle. » Lançais-je avec un sourire carnassier. Il en fut déstabilisé, comme prévu. Je ne suis pas censé me souvenir de ça, ayant perdu la mémoire. Mais j'ai ces flashes sur mon passé. Je suis convainque que je vais retrouver la mémoire un jour. Voyant que je peux représenter un danger en me rappelant de certaines choses, il abdique.
« Bien, quand commence-t-elle ? » dit-il sans me quitter des yeux.
Je me tourne vers le barman, pleine d'espoir.
« Elle fera un essai demain soir et je verrais si elle est assez douée pour que je lui fasse signer un contrat. » dit-il. Je le regardais, incrédule.
« Vous êtes le propriétaire du bar ? » demandais-je.
« En effet, je suis Emette Cullen, le frère d'Edward. » sourit-il.
Oh ! Tout s'éclaire maintenant.
« Il est temps de partir Bella. » dit James, me rappelant à l'ordre.
Je lui lançais un regard et baissais la tête.
« Bien, allons-y. »soupirais-je.
« A demain, Bella. » dit Edward.
« A demain. » dis-je la gorge nouée, je ne sais pas si c'était le fait de le quitter ou l'anticipation par rapport à ce qui m'attendait. Nous rentrâmes et James n'était vraiment pas de nonne humeur. Il voulait s'assurer que je ne tente rien contre lui, et pour ce faire il m'a battu, encore et encore…
Le soir j'allais me coucher, le corps douloureux. James me laissa au moins tranquille pour dormir. Je ne pense pas que j'en aurais supporté plus ce soir là. Le lendemain j'attendais que passe ma journée pour retournée au bar. Quelque chose m'attirait vers Edward, c'était inexplicable.