Ah, je suis vraiment nul pour les résumés, 'fin bref voilà un two-shot (normalement) tout mignon, sur Rei et Len. Donc c'est du yaoi, alors pas la peine de lire si tu n'aimes pas.

Note : - Comme mon amie, qui corrige normalement mes écrits ne me réponds plus depuis quelques jours, ce chapitre n'as pas pu être corrigé alors désolé pour les fautes ^^'

-Le nom de Len apparait 53 fois dans ce chapitre.

Disclamer : Rei et Len ne m'appartienne pas. Mais si vous trouvez un Rei à vendre dite le moi ^^


Chapitre 1

Je le déteste depuis que j'ai compris que je l'aimais.

1 nouveau message de Len, reçu à 13h22 :

« Je peux dormir chez toi ce soir ? »

Je lève la tête de mon portable pour regarder mon meilleur ami, assis de l'autre côté du banc. Len me regarde, attendant sa réponse. Je lui lance un regard interrogateur et il me fait un signe comme quoi il m'expliquera plus tard. J'hoche alors la tête pour le lui dire que c'est ok pour ce soir et il me sourit. Avec Len, on a plus besoin de mot pour ce comprendre. On se connait depuis la 6éme et on ne s'est presque jamais séparé depuis.

Len est un garçon avec de magnifiques yeux bleus comme un ciel après un orage, d'un bleu intense, pur. Ses cheveux d'or comme un champ de blé sous le soleil et qui semble si doux, attirent de nombreuses filles mais il les repousse toujours, avec un splendide sourire qui leur fait oublier qu'elles viennent de se faire rejeter par le plus beau garçon du lycée.

Vous trouvez peut être que j'en fais un peu trop ? Oui peut-être, mais Len est quand même une personne magnifique –et je ne parle pas que de son apparence- en plus d'être beau, il est gentil avec tout le monde. Il est très sympathique, toujours le sourire aux lèvres ce qui le rend encore plus beau qu'il ne l'est déjà, toujours de bonne humeur, toujours à blaguer sur tous et n'importe quoi, toujours entouré de beaucoup d'amis. Il a une sœur jumelle, Rin, qui lui à valut dès son entré en 6éme, l'attention de tous –faut dire que les jumeau ça a toujours fasciné les gens. Ça additionné à sa beauté d'ange tomber du ciel, lui a fait gagner le titre, affreusement ridicule, de « populaire », qui ne l'a pas quitté de son entré au collège, jusqu'au lycée, même si sa sœur n'est plus dans le même établissement.

Je me demande souvent comment quelqu'un comme lui a pu devenir ami avec quelqu'un comme moi.

Moi je suis son opposer. Rien que physiquement déjà : j'ai des cheveux noirs corbeau et la peau tellement pâle qu'on dirait un cadavre. La seule touche de couleur chez moi ce sont mes yeux, ils sont dorés. Oui dorés c''est horrible hein ? Pâle reflet des cheveux d'or de Len comme s'il m'était inaccessible. Je déteste mes yeux.

Ensuite mon caractère fini de m'opposer complétement à mon ami. Contrairement à lui, je suis quelqu'un d'assez taciturne, froid et qui n'aime pas parler. Enfin, il y a bien une personne qui arrive à me faire parler pendant des heures. Oui, c'est Len.

Les amis de Len –oui car même s'ils restent avec moi, ce ne sont pas mes amis mais ceux de Len- ce lèvent presque en même temps. Perdu dans mes pensées, je n'ai pas entendu la sonnerie qui nous annonce la fin de la pause de midi. Len ce lève à son tour et me fait un bref signe de la main avant de s'éloigner avec ses amis pour retourner dans sa classe tandis que moi je pars de l'autre côté pour rejoindre la salle des premières L, où la classe la plus petite du lycée avec onze élèves, dont seulement deux garçons.

C'est la première année que Len est moi on est séparé –si on ne compte pas la 6éme où on n'était pas dans la même classe-, lui a choisi d'aller dans la filière scientifique alors que moi, qui suis vraiment nul en math, j'ai décidé de suivre la voie de la littérature.

Notre professeur arrive rapidement et nous fait entrés. Je m'installe à ma place habituelle, c'est-à-dire au fond, contre le mur, seul. Bien que nous ne soyons que deux mecs dans la classe, ce n'est pas pour autant que nous nous entendions. D'ailleurs c'est plutôt l'inverse, il m'ignore complétement, et ce n'est pas pour me déplaire, je n'ai pas besoin du semblant d'amitié qu'il pourrait m'offrir, je n'ai pas besoin d'ami, j'ai Len et ça me suffit.

Au début de l'année, plusieurs filles on tentées de faire ami-ami avec moi, mais on vite abandonnées quand elles se sont heurtées à un mur de froideur. Je suis froid avec tout le monde, quand je ne connais pas, et même quand je connais très bien une personne il m'arrive d'être froid avec elle. Len en a déjà fait l'expérience.

Ah ! Pourquoi es ce que je ramène encore tous à Len ?!

Ça fait plusieurs semaines – mois, années ?- que je ramène tous à Len. Raah je le déteste ! Tu ne veux pas arrêter d'occuper mes pensées Len ? J'essaie de mon concentré sur le cours, qui dans d'autre circonstance m'intéresserais, mais Len revient encore et toujours hanté mon esprit, et avec lui les centaines de questions qui restent sans réponses depuis plusieurs mois auquel s'ajoute encore de nouvelle.

Es-ce-que Len me considère vraiment comme son meilleur ami ? Pourquoi Len reste-t-il avec moi ? Es-ce-que Len ne fait-il pas semblant d'être mon ami car il a pitié de moi ? Es-ce-que Len n'en a pas marre de moi, qui ne parle jamais aux autres ? Pourquoi est-ce-que Len veux venir chez moi ce soir ? Len veux-t-il me dire qu'il ne veut plus être mon ami ? Es-ce-que Len… ? Pourquoi Len … ? Len… Len … Len...

Veux-tu arrêter d'occuper mes pensées ?!

Je soupire et me frotte les yeux, ça m'énerve. Pourquoi je ne peux pas me sortir son nom de ma tête ? Je le déteste. C'est mon meilleur ami, la seule personne qui compte pour moi en dehors de ma famille, je le déteste. Je me suis attaché à lui alors que je m'étais promis de ne jamais devenir ami avec quelqu'un, c'est le seul qui arrive à m'arracher des sourires qui ne sont pas forcés, je le déteste. C'est le seul qui fait battre mon cœur un peu plus vite qu'il ne devrait, je le déteste.

Je le déteste depuis que j'ai compris que je l'aimais.

Je me fige à cette pensée. J'ai compris depuis longtemps ce que je ressens pour mon ami, mais c'est la première fois que je me l'avoue à moi-même. Je l'aime.

Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je retiens un petit gémissement, je l'aime bordel ! Pourquoi a-t-il fallut que ce je tombe amoureux de lui ? Le fait que ce soit un homme n'est pas ce qui me dérange, je sais depuis longtemps que je ne suis pas attiré par les femmes, mais c'est mon meilleur ami il ne peut rien avoir d'autre entre nous ! Et puis je suis sûr qu'il aime déjà quelqu'un, pour quels autres raisons sinon il refuserait de sortir avec une des nombreuses filles qui constituent son fan-club ?

J'essaie de m'imaginer la fille dont seraient amoureux Len. Une belle blonde à forte poitrine ? Où une jolie brune avec de beaux yeux vert ? Peut-être est-ce une rousse, après tout c'est vrai qu'il y en a des pas mal.

Cette réflexion, en plus de me torturer mentalement, me donne mal à la tête. Je croise mes bras devant moi et pose mon front contre la table froide. Je ferme les yeux et mes pensées me mènent de nouveau au blond. Je n'essaie pas de penser à autre chose, de toute façon je ne peux pas. Ça fait longtemps que je ne peux plus.

Len. Pourquoi a-t-il fallu que je t'aime ?

Je suis assis à une table du self, seul comme toujours. Ça fait une semaine que je suis entré au collège et je n'ai pas adressé la parole à une seule personne, même pas un prof. Nouvel exploit, il faudra que je le marque. J'aime la solitude, elle est facile à conserver. Pas comme l'amitié, ça il faut l'entretenir, c'est dure et ça ne sert à rien. Avant j'avais des amis. Enfin je crois, je les ai oubliés comme eux mon oubliés. Aujourd'hui je mange seul, comme toujours. Ma grande sœur Rui, qui a deux ans de plus que moi, a bien essayer de me faire des amis, elle et ses amis ont mangés avec moi les deux premiers jours. Puis, en voyant que je ne parlerais pas, elle a laissée tomber et n'est plus venue avec moi le midi. J'aime bien Rui, elle est gentille et essaie toujours de me comprendre, même si elle sait qu'elle n'y arrivera pas, je lui parle mais seulement à la maison, pas au collège ni ailleurs, comme ça elle peut faire comme si elle ne me connaissait pas, ça lui fera moins honte. Je suis sûr qu'elle a honte de moi, mes parents aussi ont honte de moi, honte d'avoir un fils aussi asocial, aussi froid, aussi taciturne, aussi moi.

Un plateau vient se poser en face du mien. Je lève les yeux vers son propriétaire, un garçon d'à peu près mon âge, blond aux yeux bleu, puis je rebaisse la tête aussi tôt, il ne faut pas le regarder, comme ça il s'en ira.

Mais le garçon blond ne s'en va pas, il demande s'il peut s'assoir et comme je ne réponds pas il s'installe en face de moi. Je garde les yeux fixés sur mon repas pour ne pas croiser son regard. Lui me parle, enfin parle tout seul surtout, je fais comme si je ne l'écoutais pas mais en fait j'écoute tous ce qu'il me dit. Je suis intrigué, pourquoi ce garçon c'est assis avec moi ? Pourquoi me parle-t-il sans arrêt ? Ce n'est pas qu'il n'a pas d'amis, je l'ai déjà avec d'autre personne et il n'a pas l'air de ceux qui sont rejeter par les autres.

Pendant tous le repas le garçon n'arrête pas de parler de tous et de rien, enfin surtout de rien. Je ne lui accorde que de bref regard en coins. Quand j'ai fini de manger, je me lève et va débarrasser mon plateau avant de sortir dans la cour. Le blond, s'empresse de terminer son repas et sort à son tour. Il me cherche rapidement du regard avant de courir vers moi.

-Eh ! Attend moi ! cri-t-il dans mon dos.

Si je continu de l'ignoré il finira par en avoir marre et me fichera enfin la paix. Il faut que je continu de marcher sans me retourner, comme ça il comprendra que j'en ai rien à faire de lui. Peut-être que je devrais me m'être à courir ?

Je m'arrête.

Il me rejoint en courant et me fait un grand sourire. Il continu de parler et de parler pendant les vingt minutes qu'il nous reste avant de reprendre les cours. Ça passe rapidement. Trop rapidement. La sonnerie l'interrompt et il sursaute. Il me salut et commence à s'éloigné. Il s'arrête puis se tourne vers moi.

-Au fait, je m'appelle Len, et toi ? demande-t-il en souriant.

Il attend une réponse, que je ne lui donne pas. On se regarde, les secondes s'étirent et se transforme en minutes. Je ne réponds pas. Il parait déçu. Son sourire se fane puis disparait.

-Bon tant pis, murmure-t-il en s'éloignant à nouveau.

Je le regarde partir, hésite. Ouvre la bouche, la referme. J'hésite. Le regarde s'éloigner. Je m'élance, lui attrape la manche. Il se retourne, fixe ses orbes bleus dans le doré des miennes.

-Moi c'est Rei.

Et son immense sourire m'enveloppe et vient faire fondre la glace dans mon cœur.

-Hey Rei tu m'écoute ?

Je sursaute en entendant mon prénom.

-Euh oui, je pensais juste à… Quelque chose, je fais en haussant les épaules.

Je pensais à notre rencontre. Je soupir et regarde Len essayer de savoir à quoi je pouvais bien pensés pour ne pas l'écouter parler du nouveau Lara Croft. Je ne réponds pas à ses nombreuses questions. Il ne m'en tient pas rigueur, il a l'habitude que je ne lui réponde pas.

Len est venu me chercher à la fin des cours de l'après-midi, et nous marchons maintenant jusqu'à chez moi. Apparemment il avait déjà prévu de passer la nuit chez moi car il avait ses affaires, il n'avait pas besoin de rentré chez lui pour les prendre.

Nous arrivons rapidement chez moi, j'habite à dix minutes du lycée c'est assez pratique vu que je dois rentrer à pied pratiquement tout le temps. Ma maison est un vulgaire pavillon, comme tant d'autre, un étage, 4 chambres, cuisine, salle de bain, salon, rien de particulier à signaler. C'est basique, simple, c'est chez moi. Ma sœur, Rui, est comme à son habitude allonger sur le canapé crème du salon à regarder la télé, parfois j'ai du mal à croire qu'elle est en première année de fac et, de ce fait, est sensée travailler. Quand on entre, elle se redresse un peu et m'adresse un bref signe de tête, puis elle sourit en voyant Len.

-Salut Len, fait-elle. Ça fessait longtemps, toujours célibataire ?

Non, ma sœur n'est pas intéresser par mon ami, elle est bien trop veille pour lui. Enfin c'est vrai qu'à un moment elle voulait sortir avec lui mais elle ne lui a jamais demandé, par respect pour moi, m'a-t-elle dit lorsque je lui ai demandé pourquoi elle ne le fessait pas. Je crois qu'elle a deviné que je considérais Len plus que comme mon meilleur ami… Enfin, pour en revenir à sa question, c'est une sorte de petit rituel entre les deux à chaque fois qu'ils se croisent.

-Et oui toujours, sourit Len en la saluant.

Nous déposons nos sacs près de l'escalier afin de les monter plus tard et allons dans la cuisine. Len s'adosse au mur et me regarde ouvrir le frigo pour en sortir une bouteille de lait. Mon ami me regarde fixement et je lui tourne le dos gêné.

-Si tu veux une banane sert toi, tu sais où elles sont, je lui propose afin qu'il arrête de me fixer.

-C'était une fille ?

-Hein ? De quoi ?

Je me retourne vers lui et le regarde sans comprendre. Len c'est redressé et attraper son fruit favori dans la corbeille mais il continue de me regarder intensément.

-Le « quelque chose » à quoi tu pensais tout à l'heure, c'était une fille ?

-Euh non pourquoi ? Tu penses vraiment que je m'intéresse aux filles ?

Oh la gaffe ! Pitié faite qu'il ne remarque rien. Je bois une gorger de lait, sans prendre la peine de sortir un verre, de toute façon il y a que moi qui boit du lait dans ma famille. Len sourit et regarde sa banane détachant enfin son regard de moi.

-Non c'est vrai que ce n'est pas ton genre de t'intéresser aux autres personnes. Mais t'avais l'air rêveur et tu souriais un peu, comme si tu pensais à quelqu'un que t'aime bien.

Il épluche sa banane puis me regarde à nouveau un petit sourire aux lèvres.

-Donc c'était à quoi ou à qui que tu pensais, qui te rendais si heureux ?

-Hum, a rien d'important. Et je n'étais pas heureux.

-Mais oui, fait Len pas convaincu du tout. Je finirais bien par le savoir de toute façon.

J'hausse les épaules en guise de réponse et bois une nouvelle gorgée de lait. J'adore le lait, si je pouvais ça serait mon unique boisson, mais bon, ils ne veulent pas m'être de lait à la place de l'eau au lycée. La bouteille est presque vide et pour la finir je penche la tête en arrière et secoue légèrement le récipient, quelque gouttes s'échappe de mes lèvres mais je n'y prête pas attention. Je jette la bouteille vide et en prends une autre que je place au frigo. Len me regarde légèrement amuser, je lui lance un regard interrogateur et son sourire s'élargit.

-Tu devrais faire gaffe, certain pourrait penser que le liquide blanc qui coule sur ton menton est autre chose que du lait.

Je mets quelques secondes à comprendre ce qu'il dit, lèche le lait qui coule de mes lèvres–pas question de gaspiller- et lui lance un regard noir en rougissant légèrement.

-Surtout quand tu fais ça, rajoute-t-il en passant sa langue sur ses lèvres comme je viens de le faire.

-Oh c'est bon, t'es pas mieux avec ton obsession des bananes, hein ? je réplique avec un petit sourire.

Il me tire la langue et fini son fruit en deux bouchées. Nous sortons ensuite de la cuisine et nous installons sur le canapé que Rui à, incroyablement, abandonnée pour aller travailler. Je lance la ps3 et nous jouons en discutant de tous et de rien jusqu'au repas.

Mes parents ne sont pas là, mon père est en voyage d'affaire et ma mère travail de nuit à l'hôpital. Nous nous fessons des pâtes, enfin Len fait des pâtes, moi je ne sais pas en faire, je ne sais pas cuisiner en fait, et mangeons devant la télé. Rui est sortie avec des amis, nous laissant la maison. On regarde la télé jusqu'à minuit puis montons faire nos devoirs avant de nous coucher.

Comme à chaque fois que Len vient dormir chez moi, j'ai installé un matelas à côté de mon lit pour lui. Une fois chacun installer dans son lit on discute un peu puis la conversation s'arrête d'elle-même et le silence emplis la pièce. Mais alors que j'allais m'endormir la voix de Len retentis dans l'obscurité :

-Rei…

-Hum oui ? je réponds à moitié endormit.

-Je voulais te dire quelque chose.

Je me redresse et viens regarder Len depuis mon lit légèrement en hauteur. Ses yeux bleu grand ouverts, brillent grâce à la douce lueur de la lune qui passe entre mes volets mal fermer. Je devine qu'il regarde le plafond. Je ne peux m'empêcher de le trouver beau. Mon cœur s'accélère un peu dans ma poitrine en le voyant, puis se serre, il est si près mais pourtant si loin…

-Je me disais bien qu'il y avait une raison pour que tu viennes dormir chez moi sur un coup de tête.

Len tourne son regard vers moi, il ne sourit pas.

-Je vais déménager.

J'ai l'impression que mon cœur vient de s'arrêté.

-Qu…quoi ?! T-tu plaisante ?

Len ferme les yeux et secoue tristement la tête.

-Non. Je pars à la fin de la semaine prochaine.

-… De… Depuis quand tu le sais ?

-Plusieurs mois, il soupire et rouvre les yeux pour les fixer sur moi. Je n'arrivais pas à te le dire.

-…

Je baisse les yeux, le regarder me fait trop mal. J'ai mal.

- … Pourquoi ?

-Pour Rin, elle a trouvé un lycée de ce qu'elle veut faire, mais il est trop loin pour qu'elle puisse y aller et revenir tous les jours.

-Pourquoi elle ne peut pas être en interna ? Ou louée un appart' ? Et pourquoi tu pars avec elle ?

-Tu sais que je ferais tous pour elle. Et puis on ne s'est jamais séparé, je ne pourrais pas la laisser seule.

Je soupire, je sais très bien qu'aucun des arguments que je pourrais avancé ne pourras être retenu. Je le regarde de nouveau et mon cœur ce serre quand je croise sont regard désolé. Je ferme les yeux et me laisse tomber sur lui depuis mon lit. Len ne proteste pas et me prends dans ses bras. Il a toujours été très tactile, au début je trouvais ça bizarre qu'un garçon veuille me faire des câlins puis je m'y suis habituer, et ça ne me déplait pas qu'il me prenne dans ses bras, même si ses câlins n'ont pas la même signification pour lui que pour moi…

-Désolé, murmure-t-il à mon oreille.

-Je ne veux pas que tu partes…

-Désolé, répété-t-il.

Il me sert d'avantage contre lui et je lui rends son étreinte. Je pose ma tête contre son épaule. J'essaie de retenir mes larmes, il ne faut pas que je pleure, il ne le comprendrait pas, pour lui je ne suis qu'un ami, ça ne justifierai pas mes pleurs.

-Tu vas me manquer, je murmure.

Je n'entends pas sa réponse. Je sombre dans le sommeil, les larmes aux yeux et le cœur lourds.