Hello there~

On se retrouve aujourd'hui pour une petite Terraink !

Vous remarquerez que mes publications de fanfictions sont très sporadiques depuis que j'ai finis mon challenge Unty mais plusieurs fanfictions (Unty et Terraink) sont en préparation donc je vous invite à me suivre sur Twitter ( _Eniwe) pour des nouvelles de leur avancement !

Bref, voici une petite fanfic qui me trottait dans la tête et que j'ai enfin décidé à écrire, j'espère qu'elle vous plaira.

Disclaimers : Laink et Terracid sont des youtubers de la chaîne de Wankil Studio qui sont très rigodrôle. Si jamais les fanfics les dérangent, elles seront supprimées.

Un bisou à ma correcteuse (comment ça, ce mot n'existe pas ?) officielle, Jay McFlaps qui écrit de très bon Terraink donc allez lire ce qu'elle fait !


Drunk Call.

Le téléphone avait vibré quelques fois sur la table de chevet, l'écran s'allumant et éclairant la chambre d'une faible lumière blanchâtre. Un simple grognement se fit entendre et la masse dans le lit se tourna. Sa messagerie vocale prit le relais.

« Biiiiiip.

- Hey Laink... »

La voix était presque pâteuse, comme si quelque chose l'empêchait de parler correctement.

« C'est Terra. Enfin. Damien. Putain... Je suis vraiment défoncé. »

Un petit rire.

« Il est tard et je savais que t'allais pas répondre. Tu dors forcément. Putain. »

Un soupir.

« Je sais que je vais regretter cet appel demain. Y a pleins de trucs que je vais regretter demain. »

Un petit silence.

« Je suis allé boire avec des potes ce soir. Je savais que c'était pas trop une bonne idée – surtout que j'avais pleins de trucs à faire bordel. Mais j'arrivais pas à me concentrer. Ça fait d'jà quelques semaines que j'arrive pas à penser tranquille. Putain... Je pense qu'à toi, Thomas. »

Sa voix se fit moins assurée, comme si l'effet de l'alcool se dispersait, réduisant son courage.

« Je... Je pense pas à toi normalement. Comme Laink. Comme mon meilleur ami. J'ai largué ma copine tout à l'heure. J'arrivais plus avec elle. L'embrasser. La baiser. A chaque fois, j'imaginais c'que ça ferait si c'tait toi à sa place. Et tu vois, y a que comme ça que j'arrivais à faire... le nécessaire. »

Une autre pause. Cette fois-ci, plus longue.

« Tu me fais bander en fait. Mais y a pas que ça, tu vois ? Y a toi. Y a tout toi. Y a ton humour, ton rire et ton obsession stupide pour le fromage. Y a ton visage, ton sourire, tes yeux brillants. Y a ta petite taille. J'sais que tu l'aimes pas. Mais franchement, t'es pile à la bonne hauteur pour moi. T'sais, j'ai déjà imaginé que si j'te prenais dans mes bras, si jamais j'osais, ma tête pourrait se poser pile bien sur la tienne. »

Un autre soupire.

« Et dès fois, y a nos blagues 'No Homo'. Et, putain, j'me dis qu'en fait, si c'tait vrai ben... je serais juste trop heureux. Enfin... J'sais pas. »

Quelques longues secondes de silence. On peut le sentir hésiter de l'autre côté du combinée.

« 'Fin, si. Je sais parfaitement. »

Le silence devient pesant.

« Je t'aime. »

Il se force à inspirer, tentant de calmer le flot de sentiments qui le prend à la gorge et l'empêche de continuer à s'exprimer. Il reprit, avec une voix presque posée, à l'exception de quelques tremblements.

« Putain de bordel de merde. Je t'aime, Thomas. J't'aime. J't'aime tellement, tu peux même pas l'imaginer. J'sais très bien que t'as une copine, j'sais très bien que tu l'aimes, que t'es heureux et j'ai jamais espérer une relation entre nous. C'est juste que, putain, ça me pesait tout ça. Je pouvais plus garder ça pour moi. A chaque fois qu'on se parlait, j'avais cette boule immense dans l'estomac, ce malaise immense, cette envie de merde de tout te dire. Au final, j'pouvais pas le faire sans un peu de Tequila apparemment. Et avant que tu te dises que c'est l'alcool qui parle, que c'est des conneries tout ça ou que moi-même je l'utilise comme excuse, ben, c'pas vrai. Même sobre, j'le pense. L'alcool rend honnête ou une connerie du genre, non ? »

Des bruits de verre se fient entendre.

« Je dois y aller. Faut que je dorme. Je vais pas être bien demain... »

Une pause, comme s'il réfléchissait au meilleur moyen de finir cet appel.

« Je t'aime, Thomas. »

Bip bip bip.


J'ai écris ça dans la voiture, de façon totalement random parce que je m'ennuyais dans un trajet long de six cent kilomètres. Donc voilà.

J'espère avoir réussi à respecter le caractère de Terra, c'est ma petite Jay qui me dira ça, elle qui est l'experte en Terracid.

A la prochaine !

Cœur sur vous,
Eniwe.