Hi ~ Première fic sur Hetalia, je suis devenue accro ~ En avant pour cette fanfic, le petit Picardie ! En tant que picarde, il fallait bien que quelqu'un écrive sur lui, j'avais été déçue de voir qu'il n'apparaissait sur la fandom français que sur UNE fic ….. Bref, Hetalia n'est pas à moi, et je sais que vous le savez, ne ?

PS :Dans les dialogues, en italique, les personnages parlent dans leur langue natale, sinon ils parle hetalien. ( Magnifique langue où tous les pays peuvent se comprendre, magie Hetalienne ~ )

Enjoy !


Paris, la grande et belle capitale française, celle de la gastronomie pour certains, ou même du gaspillage pour d'autres. Un beau mois d'Août , mais il pleuvait, pas tellement l'idéal pour les nombreux touristes qui avaient pour aujourd'hui préférés l'intérieur chaleureux des cafés plutôt que les terrasses désertées . La célèbre tour Eiffel grisonnait encore plus qu'à l'accoutumée et des flaques se formaient un peu partout autour. Définitivement, c'était vraiment le pire temps possible pour visiter.

Dans cette même ville, un jeune homme brun, l'air stressé, était immobile devant une porte d'un grand immeuble, une main dans son ciré, l'autre accroché à son parapluie. Ses yeux chocolat scrutaient nerveusement la porte. Ce n'était pas un touriste, mais bien Picardie. La Région voisine à l'Ile-de-France , il était un peu timide mais France l'aimait bien, bien que celui-ci s'amusait souvent à lui donner une ou deux corvée qu'on pouvait qualifier d'esclavage. Mais revenons à nos moutons.. un poil trempés, il fallait bien le dire...

« Je me demande... si.... »

Prenant une grande respiration. Il toqua faiblement quelques coups à la portes, qui s'ouvrit presque immédiatement, faisant sursauter le brun en voyant apparaître une tête blonde avec une barbe de trois jours, la bouche en cœur et les yeux fermés. Il y eut un blanc , gêné pour le Picard, jusqu'à ce que le français ouvre un œil et voit -enfin- la personne qui lui faisait face. Il ouvrit alors sa porte entièrement , se retournant pour marmonner à lui même..

« Oh.. Ce n'est que toi, Pi... »

Puis il eut comme un déclic et se retourna pour sauter dans les bras de Picardie, tout sourire, notons au passage que ce même Picardie était le plus petit des deux..

« - Oh c'est toi mon petit Clément ! Comment tu vas mon bichon, honhonhon ~ !?

Ah... Heuu... ,fit celui-ci, presque surprit de la réaction de son 'supérieur' avant de continuer, emmêlant ses doigts de gêne au passage, Francis... Je voulais... Te faire une demande... si .. Tu veux bien … la lire... »

Se dégageant doucement des bras du grands blonds, l'air encore tout chamboulé, il ouvrit son ciré sous le regard brillant- et très gênant- du français, et en sortit de la poche intérieure une lettre, bien blanche et bien sèche. Francis l'invita alors à entrer, avec un sourire chaleureux. Picardie se fit kidnapper son ciré trempé au passage et sourit en arrivant dans le grand salon, où crépitait un feu de cheminée, pas désagréable. Avec la pluie, on avait le froid. Et décidément cette année l'hiver semblait durer toute l'année Mais revenons à cette jolie lettre..
France la prit dans ses grandes mains, l'observant longuement, ça avait l'air important, impression renforcée par un certain Clément qui avait l'air au bord de l'évanouissement . Soupirant finalement, le blond fit s'assoir son 'subordonné' à une chaise, en face de la cheminée, et de lui. S'appuyant sur le rebord en pierre , ce qu'il fit choqua Picardie.

Il la déchira. Puis la jeta dans les flammes. Il fallu ensuite empêcher Clément de se jeter dessus pour la récupérer. Cinq bonnes minutes et un verre d'eau plus tard, le picard était à peu près calmé, mais se demandait quelle folie avait prit son supérieur. Celui-ci lui fit un léger sourire d'excuse pour lui avoir fait frôlé la crise cardiaque, avant de s'expliquer.

« Si c'est quelque chose qui te concerne, toi, une de mes chères régions, alors je veux l'entendre de ta bouche, pas sur un vulgaire bout de papier.. ! Tu ne viens pas souvent à Paris, mon bichon, qu'est ce qu'il se passe ? »

Bichon... Clément détestait ce surnom que lui attribuait tout le temps le blond. Il enviait à ses moment les régions françaises asociales, celles qui arrivaient à échapper aux stupides surnoms de leur supérieur. Mais revenons à notre Francis, qui attendait bien gentiment la réponse à sa question. Comme si c'était simple comme bonjour.

Devant le silence de la Région, Francis finit par s'imaginer le pire... Corse était porté disparu...? Non, avec son mauvais caractère, on risquait pas de le perdre, surtout que c'était pas Picardie qui l'aurait remarqué en premier... Son économie était au plus mal….? Avec le Picard, aucun risque, il était bien plus responsable que d'autres, pour ne pas avoir ce genre de problèmes... Il était enceinte …? Ah nan, c'était un garçon, pas possible ... Et pendant que France cogitait, se rongeant les ongles, Clément tordait ses doigts nerveusement. Ah décidément …!

« Je... Je voulais vous... Demander... Si je pouvait prendre... Il soupira un bon coup, rouge comme une tomate d'Espagne. À croire qu'il allait en mourir, Prendre... Des 'vacances' … pour aller rencontrer les... Nations … Faire... Connaissance. »

à la fin de sa 'Tirade', Clément se recroquevilla sur lui-même tout gêné, comme si son supérieur allait le frapper à sa demande. Il y eut un blanc, durant lequel Picardie n'osa pas bouger d'un millimètre, avant d'entendre un lourd bruit de chute.

Francis était... par terre, en train de rire à gorge déployée, les larmes aux yeux et se tenant les côtes . Et retour du rouge fraise sur les joues pour le picard …! Oui, parce que c'est bon les fraises, les tomates on les laissent volontiers à Romano ! Mais revenons à nos français..

« Honhon...! Mon petit Clément...! Mais mon dieu, à croire que tu aimes vraiment m'effrayer …! »

France le prit par les épaules, avec un sourire en gâteau d'anniversaire. Il reçu juste en retour un tressautement suivit d'un air surprit signifiant 'Pastapé ….? ' En fait, on ne pouvait pas changer 'son petit Clément, son petit Bichon' . Toujours à s'inquiéter pour un rien . Ce même Petit Bichon réalisa alors que c'était pas un NON catégorique qu'il avait reçu.. Il décida alors timidement de s'en assurer..

« - Donc... heu... Je peux... commença-il

Mais bien sûr , Picardie ! lui assura-il énergiquement avant de se diriger vers son téléphone, Et je vais même de ce pas en parler aux autres nation, pour voir qui sera d'accord pour te proposer quelques jour chez eux ! »

Son souffle se coupa : Il allait …. Demander aux autres nations de l'héberger ? Plusieurs jours ? Lui ? Une simple Région ? Faire réellement connaissance avec eux …?

Quelques longues minutes plus tard, Francis était avec Pologne au téléphone. Celui-ci entendit alors derrière un bruit de chute, puis la voix de Francis semblant crier à quelqu'un à côté.

« Ah non Clément, ne t'évanouis pas maintenant …! C'est bien que l'on ait quasiment que des réponses positive alors fais moi plaisir mon Bichon, et reste encore conscient quelques minutes ! »

Il y eut ensuite un blanc. Durant lequel le polonais, cramponné à son téléphone, écoutait France essayer de réveiller sa Région, jusqu'à ce que le français revienne, et qu'il termine enfin sa phrase.

« Bref, sinon, je suis genre totalement d'accord pour faire passer quelques jour ton ptit gars chez moi ! Mais j'espère juste qu'il n'est genre pas allergique au rose , héhé ~ . »

à la fin de la journée. Picardie dormit chez France, trop choqué. Presque que des réponses positives. Les négatives ne concernaient que les nations trop en difficultés pour accueillir quelqu'un, celles qui passaient la plupart de leur temps chez une autre nation, et logiquement les micro-nations, que Francis n'avait pas voulu appeler.

Décidément, le picard ne risquait pas de s'ennuyer … ! Première destination, demain : surprise de la part du Français. Même si Clément n'en était pas très rassuré, vu que c'était quelqu'un qu'il avait appelé avec son portable, dans une autre pièce. C'en était effrayant ces mystères ..

Le lendemain, jour du départ, il était accroché à sa valise, devant l'aéroport. Ça devait être loin, ou au delà des mers. Il avait tout, même les billets de train/avion/bateau . Francis avait décidément tout prévu, et il ne savait même pas ses destinations. C'était du Francis tout craché, ça !

Le matin.. Magie du réveil avec le son au max, de Francis. Un croissant pour le ptit' déj' et une esquive de France et de son ' bisou de bonjour' . Puis direction l'avion ! Petite esquive du 'bisou/câlin d'au revoir, puis fuite stratégique anti-viol, puis pour finir, surprise sur place.

Oui... Et même pas encore partit qu'il y avait eut des échos de ses petites 'vacances' . En effet ses amis étaient là. Corse avait fait un petit voyage pour le voir, sa mèche à la Italie semblaient le pointer. Disons juste que s'il était la cible de sa mèche, il n'était pas celle de sa colère, mais il était gentil sinon. Nord-pas-de-Calais et Ile-de-France étaient également venus. Les deux blondinets presque jumeaux lui souriaient, se retenant sûrement de lui sauter au cou. Haute-Normandie était également venue, la région féminine française semblait contente pour lui, ses cheveux bruns bouclés ondulaient comme par magie. Ça par contre, c'était mauvais signe. Il y eut un blanc, puis un câlin collectif, une mini engueulade de Haute-Normandie pour ne pas les avoir prévenus plus tôt. Et il était partit, direction l'inconnu !

Clément regardait à présent à travers la vitre, il venait de partir et son petit bureau tranquille et son ordinateur lui manquaient déjà. Mais ses yeux brillaient. Il allait enfin pouvoir rencontrer les Nations. Lui qui ne connaissait jusque là que France et le reste du ' Bad Touch Trio', et admirant les cultures des autres pays, son rêve allait se réaliser..

« C'est partit pour le tour du monde … ! »


Et oui, fin du prologue ~ j'espère que vous avez aimé ! * esquive des tomatos pourrites * Nyaaaaa ! Mais-heu !

Review ? Ça me motivera à boucler le chapitre suivant ~ Plein de bisous hetaliens aux lecteur ~ !