Je préfère ceux qui résistent

Chapitre I :L'article

POV Blaise

Mon réveil sonne, me réveillant à 8H du mat. Je me lève paresseusement, m'habille et me rend compte que tous mes camarades de chambres sont déjà sortis. Pff. Je vais encore arriver dernier à notre table et tout le monde aura fini de manger. Je me demande quand même pourquoi ils sont tous si presser de partir manger. M'enfin, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont envie de se lever très top pour les admirer et baver en les regardant... Vous vous demander sûrement de qui je parle en disant "les". Ben, en faite, je parle des gryffondors. Et oui, nous, les serpentards, nous nous sommes amourachés de ces stupides lions. C'est désolant je sais, mais c'est ça la vie. C'est de la faute à la vie si Pansy est subitement tombée follement amoureuse de Weasley (je me demande toujours comment elle a fait pour ne serait-ce que trouver Weasley attirant). C'est aussi de sa faute si Drago s'est trouvé un intérêt grandissant pour les intellos (je parle de Granger, là). Et c'est encore une fois de sa faute si Théo n'arrête pas de nous rabâcher la tête avec Seamus Finnigan. Et c'est surtout sa faute si moi, Blaise Zabini, je ne peu m'empêcher de penser constamment à Harry Potter. Je sais ce que vous pensez : nous sommes pathétiques. Le pire, c'est que depuis le début de l'année scolaire (c'est-à-dire depuis un mois et 13 jours) nous n'arrêtons pas de les éviter. Enfin, ils n'arrêtent pas de les éviter, moi je me contente juste de me jeter dans la première classe vide qui me tombe sous la main quand je vois Potter se ramener. Houlà ! Je parle, je parle. Faudrait que je pense à partir manger moi. Je prends mon sac et je me dirige vers la Grande Salle.

J'entre dans la Grande Salle et tous les regards se braquent sur moi. Je les ignore et m'assois à ma table à côté de Drago, me sert un vert de jus d'orange (j'aime pas le jus de citrouille), me beurre un toast et là….. BAM ! Milicent se rue vers moi et me jette le journal de l'école, le Ragoteur (mot qui n'existe même pas), en pleine tronche.

« Tu n'aurais pas des trucs à me dire », me lance méchamment Mili.

Je me tourne vers Drago pour demander de l'aide, et c'est à ce moment que je remarque qu'un truc cloche. Drago est là, mais il est livide (livide n'est pas le mot exacte pour décrire la couleur de sa peau en ce moment, je dirais plutôt blanc….ce qui lui donne un air d'albinos) et ne bouge pas d'un pouce. Mon regard se tourne alors vers Pansy qui a les yeux exorbités et qui mâche le même bout de pain depuis plusieurs minutes. En voyant l'état dans lequel se trouvent mes deux amis, je cherche des yeux Théo mais ce dernier n'est pas là…bizarre. Je regarde de nouveau Mili, les autres étant hors-circuit, et je lui réponds :

« De quoi tu parles ?

- De quoi je parle ? DE QUOI JE PARLE ! »

Mon Dieu ! Je n'avais jamais vu Mili comme ça ! Elle a des yeux ronds comme des soucoupes, les joues rouges et une expression de colère pure dans ses yeux. Le pire, c'est que tout le monde me regarde, qu'Il me regarde (d'ailleurs, c'est moi ou une lueur perverse à traversé ses pupille quand j'ai croisé son regard). Milicent approche subitement sa main de moi et pendant un court instant j'ai cru qu'elle allait me frapper ou me gifler. Mais à la place, elle prend le journal, l'ouvre à une page et me le tend brusquement.

« Lis ! », qu'elle m'ordonne.

Je m'exécute, ne voulant pas la mettre plus en colère. Elle me montre du doigt un article et je le lis silencieusement. Mais au fur et à mesure que je le lis, j'ai envie d'arrêter, de sortir de la Grande Salle. Ma respiration se fait plus lente. J'ai envie de sortir. Les larmes me montent aux yeux. J'arrive à les refouler. Mais elles reviennent. Elles reviennent parce que j'ai finalement compris pourquoi Pansy et Drago font ces têtes de débiles. Parce que je comprends le regard que m'avait lancé Harry tout à l'heure. Mais je ne sais pas pourquoi, je continue de lire. Je continue de lire alors que j'ai mal. Je continue de lire sous le regard attentif de toute la Grande Salle (et même des professeurs !). Je continue de lire ce torchon qui me fait presque pleurer.


Sepentards in love !

Impossible me diriez-vous. Mais sachez que votre Mr. Ragot a fait d'énormes recherches et investigations pour vous dénicher l'Impensable. J'ai en effet découvert que nos serpentards préférés, je veux bien évidemment parler de Drago Malfoy, Blaise Zabini, Théodore Nott et Pansy Parkinson, avaient succombés au charme de nos griffondors préférés, Harry Potter, Ronald "Ron" Weasley, Hermione Granger et notre si charmant Seamus Finnigan. Avant que vous ne vous disiez que ce qui est écrit ici n'est que pur mensonge, sachez que j'ai des sources sûres qui m'ont tout affirmé et que j'ai moi-même était témoin, sans que quiconque ne le sache, des confessions amoureuses que se font si souvent nos serpentards. Alors , ne les croyez pas quand ils essayeront de vous persuader que tout ce qui est écrit ici est de la pure fiction ou l'imagination d'un détraqué. De plus, si vous voulez des preuves, vous n'avez qu'à leur demander pourquoi depuis plus d'un mois, les serpentards évitent constamment les rouge et or dans les couloir ou dans les classes pendant les cours. Vous pouvez aussi remarquer l'attitude étranges des serpents face aux lions : aucune insulte, aucun coups bats,… C'est à ce demander si nous avons bien à faire à des serpentards ou à plusieurs de leurs clones ratés qui font ressortirent d'eux une image positive et qui les font tomber amoureux des gryffondors. Mais maintenant, trêve de papautis, je vais vous révéler en exclusivité les personnes dont les serpentards sont amoureux :

Drago Malfoy aime Hermione Granger

Pansy Parkinson aime Ronald "Ron" Weasley

Théodore Nott aime Seamus Finnigan

et

Blaise Zabini aime Harry Potter

J'avoue que je ne m'y attendais pas du tout. Je ne m'attendais pas du tout à ce que les serpentards – les serpentards ! – tombent follement amoureux des gryffondors – les gryffonfords – mais apparemment, le virus de l'amour peut se faire attraper par n'importe qui, vraiment n'importe qui !

Mr. Ragot


Bon, c'est vrai que li comme ça, ça n'a pas l'air de rendre triste quelqu'un. Oui, c'est vrai, je l'avoue, mais quand c'est de vous qu'on parle, là, ça fait mal, très mal.

Je détourne mon regard du Ragoteur (Pff. Quel nom débile aussi.) et lève les yeux sur Mili qui, voyant mon air triste, se calme immédiatement et s'assoit devant moi. J'entends les autres élèves qui me regardent et qui chuchotent, qui nous regardent et qui chuchotent (en plus, Pansy et Drago n'aide pas beaucoup, avec leurs expressions de macaque sur leur tronche). Je finis mon petit déjeuner très vite, très très vite et je sors de la Grande Salle, prenant avec moi Pansy et Drago qui ont toujours l'air d'être déconnectés du monde réel. Normalement, on a DCFM, le mardi, en première heure alors je me dirige vers la classe de Défense contre les forces du mal en tirant avec moi les fardeaux que sont Drago et Pansy. Je me demande où peut bien être Théo…..

J'arrive enfin à destination. Pan-pan (j'adore ce surnom, pas vous ? ça me fait penser à ce dessin-animé que j'ai vu quand j'étais petit...) et Dray semblent enfin sortirent de leur état de choc. Pansy s'écroule parterre et ne cesse de se lamenter :

« Ma vie est fichue…Ma vie est fichue…Ma vie est fichue…»

Drago, lui, reste debout et regarde Pan-pan bizarrement avant de la relever et de lui foutre une petite claque.

« Tu vas arrêter de te lamenter, oui ! s'écrie Drago. C'est pas parce que toute l'école, y compris les professeurs, sont au courant de notre….situation…qu'ils faut qu'on pleurniche comme des bébés.

- Mais Drago…, essaye Pansy.

- Y a pas de mais ! On va se ressaisir ! Les serpentards n'ont peur de rien, pas même de l'amour. C'est clair !

Pansy hoche de haut en bas sa tête et essuie les quelques larmes qui avaient coulées de ses yeux. Son visage se referme un peu, mais elle laisse tout de même un magnifique sourire orner son visage. Je me tourne vers Drago et lui demande où est Théo. Mais à peine ai-je pausé cette question que ce dernier se ramène. Je lui demande où il était, mais la cloche sonne et il ne me répond pas, prétextant l'arrivée en masse des autres élèves. Pff. C'est vrai que les autres élèves sont en train de se ramener mais quand même, quelle excuse bidon ! Je m'assis par terre, dos contre le mur, en attendant le Pr. Black.

Ça fait maintenant dix minutes que je suis assis et mon cul commence à prendre froid sur ces dalles glacées (et inconfortables !). Je me lève et oh , le Pr. Black arrive…...accompagné de Potter et de sa clique…….Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! J'avais totalement oublié. J'avais totalement oublié que les gryffondors feraient cour avec nous. Je me tourne vers Dray. Son visage est impassible. Pff. Si seulement je pouvais faire comme lui. Je vois le prof et les Gryphins (vous savez, cette série animée moldue, ha ! ha ! ha ! ha ! ha , j'ai pas pu m'empêcher de la faire) marcher lentement, très lentement, très très lentement. Je me demande si c'est pas moi qui les imagine marcher à la Matrix ou si c'est eux qui marchent aussi lentement. Bon, de toute façon, j'ai pas le temps de me poser trop question puisqu'ils sont arrivés devant la porte et que le prof l'ouvre, laissant entrer les élèves. Les gryffondors pénètrent en premier dans le gouffre de la porte (quel hasard !) et les serpentards suivent le mouvement (j'aime pas trop la façon dont j'ai formulé cette phrase). Quand j'entre (après Dray et Pan-pan) je remarque tout de suite quelque chose de bizarre. Les Gryphins (ha ! ha ! ha ! ha !) sont chacun à leur table. Je veux dire, ils occupent tous une table tout seul…et il ne reste aucune table de libre. Je regarde la disposition des Gryphins. J'ai le choix entre m'asseoir avec Granger, Finnigan, Potter, Weasley, Thomas, Potter, Longdubat, Brown, Potter et Patil. Après maintes réflexions (où le nom Potter m'apparaît plusieurs fois), je part m'asseoir avec Longdubat (c'est plus sûr, avec lui, je sique rien) mais à peine eu-je posé un quart de mes fesses sur la chaises que j'entends la vois du Pr. Black parcourir toute la pièce :

« Mr. Zabini, votre place est au côté de Mr. Potter.

- Pardon ? dis-je d'une voix bizarre (faut dire que l'expression que Black avait utilisé est très douteuse : votre place est au côté de Mr. Potter).

- Dumbledore a donné des places pour chacun d'entre vous. Vous êtes avec Mr. Potter, Mrs. Parkinson est avec Mr. Weasley (pauvre Pansy), Mr. Nott est avec Mr. Finnigan, Mr. Malfoy avec Mrs. Granger, Mr. Goyle avec Mr. Grabbe, Mr. Thomas avec Mr. Longdubas, Mrs. Brown avec Mrs. Patil. Dumbledore a jugé bon de vous attribuer ces places pour l'entente entre maison.

Après ces mots, le Pr. Black retourne s'asseoir derrière son bureau. Je reprends mes affaires et vais m'asseoir avec Potter. Comme l'a dit Black, c'est pour l'entente entre maison rien de…..Il me vient tout d'un coup une idée déplaisante……Si c'est pour l'entente entre maison, pourquoi Grégory et Vincent sont ils ensembles (à ne pas prendre au sens du terme petit-ami) ? et pourquoi Longdubas, Thomas et les deux autres ne sont-ils pas avec des serpentards. Je suis tellement concentré dans mes pensées que je ne sens pas une main se poser sur ma cuisse. Je sors enfin de mes pensées et me décide à écrire ce que Black raconte. Une histoire avec les vampires, comme quoi ils sont méchants et qu'il faut pas les….

- Argh !

Je me suis levé d'un coup et crié ce Argh ! d'une voix que je ne connaissais pas. Toute la classe me regarde comme si j'ai pété les plombs. Et je vois Harry qui me regarde de la même façon...avec un air moqueur en plus... Sale petit cafard ! Vous voulez savoir pourquoi j'ai agi comme un détraqué. Et bien, figurez-vous que votre Harry Potter là, votre grand héros, est en réalité un gros pervers ! J'étais tranquillement assis sur ma chaise à écouter le Pr. Black parler des vampires et tout et tout quand je sentis une main me caresser la cuisse. Au début, j'ai pensé qu'Harry se trompait, que sa main avait glissé... mais quand elle a remonté vers mon entrejambes, je me suis levé d'un coup et vous connaissez la suite... En attendant, tout le monde me regarde. Faut que je trouve un truc et vite. Voilà, j'ai trouvé :

- Pr. Black, par quoi sont attirés les vampires ?

Je sais, la question est stupide, mais au moins, tout le monde a les yeux rivés sur Black et plus sur moi. Je me rassois à ma chaise, m'éloignant le plus possible de Potter le Tripoteur et attends la réponse à ma question.

- Les vampires sont plus généralement attirés par les couleurs vives, les beaux garçons et les belles filles…un peu comme vous Mr. Zabini, et si en plus vous avez un sang de bonne qualité, je suis sûre que tous les vampires du monde seront ravis de vous rencontrer, Mr. Zabini.

Mouais, c'était pas la réponse que j'attendais. A présent, j'ai les joues rouges et je ne sais plus où me mettre. J'aurais mieux fait de demander le pourquoi de la disposition de Vincent et Grégory, ça m'aurait donné l'air moins con. Et Potter qui n'arrête pas de me regarder avec ce regard. Je lui lance un regard noir made in Malfoy et détourne mon regard de ce petit macaque (ou devrais-je dire grand macaque, faut dire qu'Harry est plus grand que moi). C'est pas parce qu'il a lu un article disant que j'étais fou amoureux de lui qu'il peut se permettre de me toucher n'importe où (surtout à cette zone !).

Oubliant la perversité de Potter, je tourne mon regard dans toute la classe et arrête mes yeux sur Théo. Je ne peux empêcher un petit rire traverser mes lèvres. Pauvre Théo, Finnigan le déconcentre tellement qu'il a de petits tremblements aux mains et du mal écrire avec sa plume. Je continue de sourire en voyant Pansy, le visage rouge et sa plume qui lui glisse toujours des doigts à cause de ses mains moites dû de la proximité de Weasley. Puis, je sens une présence non autorisée sur ma cuisse et mon sourire se fige. Je baisse les yeux et ne suis que moyennement surpris d'y découvrir, encore une fois, la main de Potter. J'ai une soudaine envie de donner des gifles. Bon, on respire Blaise. On prend doucement la main d'Harry….Oh ! mon Dieu ! qu'elle est douce….et on la retire. Voilà ! C'est fait ! Mais je me sens quand même assez bête. J'ai passé toutes mes vacances et ce dernier mois à espérer que Potter me touche ou me remarque et quand il le fait, je le repousse. M'enfin, le repousse c'est un bien grand mot. Apparemment, Potter ne semble pas comprendre puisqu'il remet sa main sur ma cuisse. Je souffle une fois et je m'apprête à lui faire comprendre que je ne veux pas de sa main sur ma cuisse quand il se penche vers moi et me murmure à l'oreille :

- Je pensais que tu m'aimais bien (il fait doucement monter sa main vers mon intimité)…Laisse toi faire.

Sa main continue de monter et je le regarde bizarrement. Elle allait arriver jusqu'à destination quand BAM ! Le Pr. Black, occupé à écrire au tableau (Pff. Pourquoi il utilise pas la magie ce crétin, ça éviterait à certains de ses élèves de se faire agresser sexuellement), et tous les autres, se tournent brusquement vers la table que je partage avec Potter. Potter qui justement arbore une jolie marque rouge en forme de main sur sa joue gauche. Tout le monde nous regarde avec des yeux ronds, se demandant comment j'ai pu gifler leur Sauveur. Black est le premier à sortir de son état de choc et se met à me parler :

- Mr. Zabini ? Mais qu'est-ce qui se passe avec vous aujourd'hui ?

- Je n'aime pas les Peloteurs, répondis-je en reportant mon regard vers lui.

- Les peloteurs ? répéta Black en pâlissant et en regardant son filleul avec des yeux ronds (en faite, toute la classe regarde Potter avec des yeux ronds mais pas pour la même raison).

- Oui, les Peloteurs. Vous savez, ces petites bestioles en formes de miniscules pelotes. En faite, Potter en avait une grosse sur la joue gauche.

- Ah ! Les Peloteurs, dit le débile qui me sert de professeur de DCFM. Mais..., continue le débile, je n'ai pas vu de Peloteurs dans...

Et c'est à ce moment que décide de sonner la cloche. Je range en quatrième vitesse mes affaires alors qu'Harry prend tout son temps et qu'il n'arrête pas de me regarder avec cette lueur…bestiale…dans les yeux. Je décide de l'ignorer et de partir mais à peine ai-je fait un pas en direction de la porte que Black m'appelle :

- Blaise (Blaise ? Ce prof n'appelle ses élèves par leur prénom que quand…) je voudrais que tu restes. J'ai besoin de te parler.

J'hoche la tête pour dire que j'ai compris et m'appuie sur une table en attendant que tout le monde s'en aille. Par tout le monde, je veux dire Potter qui, apparemment, veut prendre tout son temps pour sortir. Après un certain temps, il se décide enfin à partir. Arrivé à ma hauteur, il me lance un clin d'œil coquin auquel je réponds par un nouveau regard noir made in Malfoy.

A la sortie d'Harry, le Pr. Black se dirige vers moi.

- Dis moi Blaise, est-ce que tu te choutes ?

- Quoi ?

J'ai les yeux ronds comme des soucoupes. Mon prof de DCFM vient bien de me demander si je me choutais.

- Est-ce que tu te drogues, Blaise ?

- Moi ? Non ! Jamais !

Black me regarde avec suspicion. Faut dire que la façon dont je lui ai répondu, mi-hésitant et mi-bafouillant, peut donner des doutes.

- Tu en es certain Blaise ?

- Bien sûre que oui !

- Vraiment ? Parce que tu as été bizarre tout le long du cours (c'est sûre, avec son filleul qui n'arrêtait pas de me tripoter) et tu as même été jusqu'à imaginer un Peloteur sur la joue d'Harry !

Je renifle à l'entente du nom qui fait chavirer mon coeur mais qui pour l'instant m'irrite. Black lève un sourcil et je me rend compte que j'aurais pas dû renifler. Il doit penser que je me suis pris une ligne et que je renifle à cause de ça (j'ai souvent vu à la télé que les drogués qui renifle leur drogue n'arrêtent pas de renifler après).

- Je vous assure Mr. Black que je prends pas de drogue.

Un temps passe...Fou ! Ce prof est fou ! Moi, me droguer ? Ha ! Ha ! Ha ! Et c'est ce même fou qui me regarde à l'instant avec insistance avant de me donner la permission de sortir.

Quand je sors de la classe pour me rendre au cours d'Histoire de la Magie, je me sens soudainement plaqué au mur et des lèvres viennent s'écraser contre les miennes. Je repousse la personne et devinez qui je découvre ! Harry Potter en personne !

- Non mais t'es malade ! je m'écrie.

- Pourquoi t'es si en colère ? dit-il avec un sourire. Je croyais que tu m'aimais bien.

Il s'approche encore de moi et encore une fois je le repousse.

- C'est pas parce que je t'aime Potter que je deviens automatiquement ta pute !

- Je sais.

Je dois virer dingue. Le type dont je suis amoureux me fait une véritable proposition et moi, je la décline, comme le con que je suis. Je le regarde encore quelques secondes puis, je reprends mon sac qui était tombé quand j'avais "rencontré" le mur et je m'en vais vers mon cours d'Histoire de la Magie. Mais avant que je prenne le tournant qui séparait ce couloir à celui de mon prochain cours, Harry me lançe :

- Je préfère ceux qui résistent !