Salutations! Je suis ravie de publier cette fanfiction qui est la première que j'écris sur le très vaste monde qui est celui d'Harry Potter, j'espère qu'elle vous plaira^^
Le monde des sorciers sortant des romans Harry Potter ainsi que ses personnages appartiennent à J.K. Rowling.
Les personnages nouveaux (O.C.) que vous ne connaissez pas des livres m'appartiennent ainsi que leurs histoires. Toute ressemblance de près ou de loin avec un évènement ou une personne réel serait fortuit et non volontaire.
Adénor Harker à l'école des sorciers
Chapitre 1
Championne en herbe
La lumière du soleil passait à travers d'épaisses fenêtres hautes, se reflétant dans les carreaux blancs couvrant les murs de ce qui semblait être un vestiaire. Une des douches était mal fermé et laissait échapper une goutte d'eau toute les trente secondes. Ce bruit résonnait dans la pièce semblant vide.
« Adénor ! Tu es prête ? Ta mère est arrivée, elle t'attend dans sa voiture. » Lança une voix de femme derrière une grande porte verte.
Une petite fille châtain foncé assise sur un banc dans le vestiaire termina de nouer le lacet d'une de ses baskets blanches avant de se lever. Elle ramassa son sac de sport et sortie calmement des vestiaires, portant un haut de survêtement blanc et un pantalon de sport noir. La petite se retrouva dans une grande salle de sport aux murs complètement blancs avec deux rangées de banc le long d'un mur. Elle remarqua alors près d'elle, une femme appuyée contre une table en train de ramasser du matériel photographique.
« A la semaine prochaine coach ! » Lança la petite en se dirigeant vers la sortie.
« Une petite minute Adénor, j'ai à te parler au sujet du collège dans lequel tu vas entrer. »
« Oui ? » Répondit-elle simplement en se tournant pour regarder l'entraineuse.
« Ils ne font pas sport-étude dans le collège ou tes parents t'ont inscrit. Je crains que ton niveau stagne si à cause du collège tu ne peux plus venir qu'à l'entrainement du samedi. Il est vrai que depuis que tu es là, le primaire te permettais de venir t'entrainer le mercredi et le samedi, mais maintenant… »
« J'en suis consciente, mais peut-être que ce n'est pas si mal après tout. Je ne sais pas encore ce que je veux faire plus tard, et je suis incapable de dire si j'ai envie de faire de cette activité ma vie. »
« Tu es encore un peu jeune, c'est vrai, pour décider de ça mais tu as un énorme potentiel Adénor et j'avoue que je pense que ce serais du gâchis que tu arrête. »
« Ne vous inquiétez pas, après tout je viendrais toujours à l'entrainement du samedi. » Répondit avec un petit sourire la fillette.
« Tu as raison mais ne t'attend pas dans ces conditions à ce que je te ménage ma petite championne en herbe. » Renchérie l'entraineuse en clignant de l'œil. « Tous les autres sont déjà rentrés et ta mère t'attend, rentre chez toi et profite en pour fêter cette victoire ! Je te souhaite de bien profiter de tes deux derniers jours de vacances ! » Continua-t-elle en prenant son sac sur la table.
« Merci, vous aussi. A la rentrée alors ! » Lança la fillette avant de se diriger vers la porte qui menait à l'extérieur de la salle de sport.
Le soleil déclinait doucement et la chaleur moite remplaça la fraicheur de la salle qu'elle venait de quitter. Une voiture rouge était stationnée au bord du trottoir face à la salle. Adénor se dirigea vers la voiture et monta à la place avant.
« Bonsoir ma puce. Alors qu'est-ce que ça a donné ? » Demanda la femme âgée d'une petite quarantaine d'années qui était au volant. Elle était blonde aux cheveux courts, et portait un ensemble noir très chic composé d'une veste recouvrant un chemisier blanc et d'une jupe.
« Ça a donné ça… » Lança la petite en ouvrant son sac pour montrer une médaille en or attaché à un ruban tricolore. Elle le tendit vers la femme avant de le ranger de nouveau dans son sac.
« Bravo ma chérie ! Je savais que tu allais remporter ce tournoi ! »
« Mouais… » Souffla Adénor en regardant vers la portière de son coté alors que la voiture démarra et commença à rouler.
« Excuse-moi… Je comprends que tu fasses la tête parce que ni ton père ni moi n'étions présent mais tu dois comprendre que si nous avions pu faire autrement nous serions venus te voir. »
« Je sais maman ! » Déclara la petite en se tournant vers sa mère. « Mais ça représentais beaucoup pour moi et puis maintenant que je vais rentrer au collège, je risque de perdre une partie de mon niveau. »
« Ce n'est pas grave en soi puisque pour l'instant il est trop tôt pour dire si tu veux devenir professionnel en la matière ou non. L'important est que tu te sentes à l'aise dans ce que tu veux faire. »
« Oui mais c'est justement là le problème, je me sens à l'aise nulle part ! »
« Allons, on ne va pas revenir la dessus, enfin Adénor ! Tu as jusqu'à présent de bonnes notes à l'école, tu as des amis, tu pratique un sport ou tu es médaillé, qu'est-ce qui te pose problème ? »
« J'ai toujours l'impression de ne pas être à ma place, voila ce qu'il y a ! » Cria la petite sachant que sa mère ne pouvait pas comprendre ce qu'elle ressentait puisqu'elle ne le ressentait pas elle-même.
« Calme-toi, je crois avoir compris pourquoi tu semble angoissé comme ça. »
« Ah oui ? » Demanda la petite avec une lueur d'espoir au fond des yeux.
« C'est la rentrée qui a lieu dans deux jours au collège qui t'angoisse. Je comprends, c'est toujours un cap à passer, mais tu vas rencontrer de nouvelles personnes et puis tu auras toujours quelques copines avec toi. » Répondit la maman avec un petit sourire tout en continuant de fixer la route. Adénor poussa un petit soupire avant de s'accouder contre sa portière en levant les yeux.
« Si tu le dis maman… si tu le dis… » Fatigué de l'effort physique qu'elle venait d'accomplir, Adénor ne tarda pas à s'assoupir, ne souhaitant pas poursuivre cette conversation sans fin avec sa mère…
...
« Ma puce ? Réveil toi, nous sommes arrivés à la maison. » Murmura sa mère. La fillette ouvrit les yeux et vit sa mère à quelques pouces de son visage. Il faisait maintenant noir à l'extérieur et la rue ou la voiture s'était arrêté, était éclairé par des lampadaires. « Aller ma petite championne, on rentre. » Murmura-t-elle encore avant de poser un baiser affectueux sur le front de la petite.
Adénor se sentait bien et apaisé malgré la fatigue. Elle sortit de la voiture et suivit l'allée menant de l'entrée du garage à la porte d'entrée de la maison. Le lieu d'habitation se trouvait dans un lotissement composé de maison diverses. La sienne était relativement classique avec une courette à l'avant de la maison ayant une façade en crépis et un garage se trouvent à droite de l'entrée ou la voiture était garée à l'extérieur pour l'instant. La mère d'Adénor passa devant elle et alla déverrouiller la porte avec son trousseau de clefs et laissa entrer sa fille la première. L'intérieur clair, décoré de manière très sobre laissait voir le salon, la salle à manger et la cuisine ouverte sans cloison pour les séparer. Une odeur vint alors passer dans le nez de la petite qui reconnu l'odeur du fameux ragout de beauf de son père.
« Adéééé ! » Hurla une petite voix avant que la silhouette qui allait avec n'aille se planter contre la petite qui souffla fort.
« Hey petit monstre ! Combien de fois il va falloir que je te répète que je ne suis pas un trampoline sur lequel tu peux rebondir ? » Répondit en souriant Adénor.
« C'est juste que tu m'as manqué grande sœur, j'aurais bien voulu venir avec toi. » Déclara le petit garçon vêtu d'un pyjama bleu.
« Tu es mignon mon petit frère adoré. » Répondit Adénor en se penchant pour le prendre dans ses bras. « Mais tu es encore trop petit pour sortir tout seul. »
« C'est pas vrai ! Et puis j'ai six ans d'abord ! »
« Non tu n'en a encore que cinq, six ans ce sera dans trois mois. » Rectifia sa sœur alors que le petit garçon blond ne répondit pas et se mit à faire la moue. Elle ria avant de lui faire des bisous sur la joue et de le reposer par terre. Elle retira alors son sac à dos de ses épaules et le posa à coté de l'entrée.
« Bien, nous n'allons pas tarder à nous mettre à table. » Lança sa mère en avançant vers la cuisine.
« C'est papa qui a cuisiné ? C'est assez rare. » Marmonna la fillette en retirant ses chaussures.
« Ça c'est parce que ton cher papounet adore faire plaisir. » Lança une voix en descendant l'escalier menant à l'étage. Il s'approcha d'Adénor et lui donna un baiser sur le front rapidement. « Alors ma puce, comment ça s'est passé ? » Demanda l'homme châtain clair portant un simple jean et un tee-shirt gris.
« Elle nous a rapporté encore une médaille Éric. Notre choupinette est bientôt prête pour les J.O. ! » Lança sa mère dans la cuisine tenant dans une main une cuillère en bois, avant de goutter le contenu de la casserole.
« C'est bien ma fille à moi ça ! » Rajouta le père en ébouriffant les cheveux châtain foncé de la fillette qui grimaça. « Enfin, il y a encore du chemin pour le classement mondial Amandine. » Dit-il en direction de sa femme. « Aller ! Maintenant tout le monde à table, je suis affamé ! » Il prit dans ses bras le petit garçon pour aller l'asseoir dans une chaise rehaussé de deux coussins pour qu'il arrive à hauteur de la table.
La fillette alla s'asseoir à sa chaise habituelle à coté de celle de son père qui avait la place en bout de table et elle se trouvait en face de sa mère et de son petit frère. Adénor souriait de cet était de fait, elle se sentait tout simplement bien chez elle avec sa famille, mais quelque chose n'allait toujours pas et bien qu'elle n'arrêtait pas d'essayer de trouver le pourquoi de ce malaise elle n'arrivait jamais à mettre le doigt dessus.
« Amandine, je crois qu'on peut lui donner maintenant. » Lança le père à sa femme, ce qui fit sortir la fillette de ses pensées. Elle regarda sa mère poser la grande casserole remplis de ragout de beauf sur la table alors que son père se dirigea vers le buffet massif pour en sortir une longue boite et lui tendit.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Ouvre tu verras bien. » Lança sa mère qui s'assied à coté de son petit garçon qui souriait appuyé contre la table. Adénor prit la boite et la posa sur la partie de la table ou il n'y avait rien avant de retirer le dessus de la boite. Une expression de choc se dessina alors sur son visage.
« Une rapière… C'est… » La fillette sauta au coup de son père. « Merci beaucoup ! »
« Je savais que ça te plairais. » Lança son père souriant alors que la petite alla aussi remercier sa mère en lui faisant des bisous. « Merci beaucoup. »
« Ton père et moi l'avons trouvé dans un magasin d'antiquités. Le vendeur pensait qu'elle doit être vieille d'au moins un siècle. Il était prévu que ce soit ton cadeau d'anniversaire mais comme tu as remporté ce tournoi d'escrime, il semblait plus judicieux d'après ton père, de te l'offrir maintenant. » Expliqua Amandine à sa fille qui l'enlaça encore une fois.
« Par contre attention, elle a conservé son tranchant c'est pourquoi on ne veut pas te voir t'en servir à la maison, et même à l'entrainement. On en a parlé à ton entraineuse et bien sûr tu continueras à t'entrainer avec un fleuret. Mais en attendant que tu sois en âge de t'en servir il fera du plus bel effet en décoration dans ta chambre. » Déclara son père tranquillement en s'asseyant.
« Hein ? Mais à quoi sert d'avoir une épée si je ne peux pas m'en servir ? »
« Adénor, l'usage de ce genre d'armes est d'un autre temps, et puis n'oublie pas qu'il y a Charles. » Commença sa mère en montrant le petit garçon. « Imagine que tu t'en serves ne serrait-ce que cinq minutes pour t'amuser mais que sans le faire exprès, ton petit frère s'approche trop près de toi et que tu le frappe, qu'est-ce qui se passerais à ton avis ? » La fillette ne répondit pas.
« On ne t'empêche pas de l'avoir sinon on ne t'aurait pas offert cet objet, mais nous estimons que tu n'as pas encore l'âge ni la maturité pour t'en servir, c'est tout. » Termina son père. « Maintenant rassie toi et mangeons ce que j'ai préparé, comme ça on va décider ou on va mettre cette lame en décoration dans ta chambre. » Adénor acquiesça avant de retourner s'asseoir à sa place alors qu'en même temps sa mère commença à servir le plat dans les assiettes.
...
Des gouttes d'eau, de fines gouttes tombant contre la vitre d'une chambre plongée dans le noir. Sur le bureau de la chambre était posé l'épée toujours rangé dans son emballage, ainsi que dans son fourreau qui comportait une ceinture de cuir noir. Sur un mur était accroché un cadre ou reposaient moins d'une dizaine de médailles. Dans le lit plus loin, Adénor se tournait dans tous les sens alors que des gouttes de sueurs perlaient sur son front. Elle ouvrit alors brusquement les yeux avant de se redresser dans son lit. Elle passa une main sur son front moite avant de regarder son réveil qui annonçait une heure du matin. Son corps était chaud, comme si elle avait des bouffées de chaleurs toutes les minutes. Elle souffla un coup avant de se rendre compte qu'il n'y avait pas sa bouteille d'eau sur sa table de nuit. Se rappelant qu'elle l'avait terminé la nuit dernière sous le coup de la chaleur, la petite décida de se lever pour aller en chercher une autre. Tout en avançant dans le long couloir sombre pour rejoindre l'escalier, la petite fut intrigué par la lumière provenant de sous la porte de la chambre de ses parents.
« Enfin calme-toi chérie. » Lança une voix étouffée derrière la porte. La curiosité maladive d'Adénor se réveilla et elle ne put s'empêcher d'appuyer sa tête contre la porte pour écouter.
« Tu veux que je me calme alors qu'Adénor possède maintenant une véritable arme dans sa chambre ? Enfin Éric, tu lui as offert une épée ! »
« Dois-je te rappeler que toi aussi tu lui as offert. »
« Oui mais… au départ je pensais lui offrir bien plus tard, quand elle serait plus grande et toi tu préférais lui offrir pour son anniversaire et puis finalement tu lui as donné plus tôt ! »
« Allons Amandine, elle manie très bien l'épée pour son âge. Je suis passé rapidement à la compétition cet après-midi en rentrant du boulot. » La fillette écarquilla les yeux pensant qu'aucun de ses parents ne l'avait vu. Elle passa une main sur son front pour se rendre compte qu'elle était brûlante, et ce n'était certainement pas dû à la chaleur de l'été selon elle. « Franchement elle a beaucoup de talent, c'est juste pour l'encourager… »
« L'encourager ? Mais enfin c'est une petite fille, pas un garçon. Tu sais très bien que j'étais partisante pour qu'elle prenne des cours de danse au lieu de cours d'escrimes il y a quatre ans. »
« Qu'est-ce que j'y peux si par erreur ils l'ont mis dans le mauvais cours le premier jour et que depuis elle s'est attaché à cette discipline ? Laisse-la faire ce qui lui plait. »
« Arrête ! Je suis sûr que tu ne dirais pas la même chose s'il s'agissait de Charles ! » Lança violemment la mère alors qu'Adénor avait l'impression de commencer à bruler de l'intérieur.
« Pourquoi tu dis ça ? Je ne comprends pas ou tu veux en venir ? » Rétorqua le père.
« Oh que si, tu sais parfaitement ou je veux en venir. »
La fillette avait l'impression de commencer à bouillir et tomba en arrière en se heurtant la jambe droite contre une chaise se trouvant dans le couloir à coté de la porte. Au son, la conversation dans la pièce d'à coté s'arrêta net et la porte s'ouvrit. Le père d'Adénor sortit le premier et dès qu'il la vit, il se mit à genoux près d'elle en la prenant par les épaules.
« Amandine ! Viens vite, on dirait qu'Adénor se sent mal ! » La mère de la fillette surgit alors et ses mit à genoux et lui pris le visage à deux mains.
« Elle est brulante ! Elle semblait pourtant aller très bien tout à l'heure ! Éric descend-la dans le salon, je vais lui appliquer des glaçons sur le front. » Adénor était consciente et entendait ses parents mais elle était incapable de réagir à ce qu'ils disaient.
Son père la prit dans ses bras et descendit l'escalier et alla la poser sur le canapé blanc ivoire tandis que sa mère couru jusqu'au frigo et sortit des glaçons du freezer de manière paniqué. La chaleur qui passait dans le corps de la fillette lui était de plus en plus insupportable et elle avait l'impression qu'elle allait se consumer de l'intérieur.
« Qu'est-ce… qu'est-ce qui… m'arrive… » Murmura-t-elle en se débattant sur le canapé comme si tout ce qui était en contact avec elle la brulait au deuxième degré.
« Dépêche-toi Amandine, ça empire ! »
« Oui j'arrive ! » Répondit-elle alors qu'elle termina de démouler les derniers glaçons sur le bord de l'évier.
« Respire ma chérie… essaye d'évacuer ça. » Lança le père à sa fille ne sachant que faire pour aider son enfant.
« Évacuer ça… Enfin Éric, arrête de tout prendre à la légère ! C'est comme pour l'épée et d'autres choses ! » Renchérie furieusement son épouse en commençant à placer les glaçons dans un torchon.
« Comment ça prendre les choses à la légère ? Tu crois que c'est vraiment le moment de me faire des reproches alors que la petite ne va pas bien ? » Le père se releva, fixant sa femme avec colère. Le ton montait entre les deux parents et Adénor le sentait et l'entendait malgré la douleur qui lui était insupportable.
« Ça te va bien de te cacher derrière ça ! Tu trouve toujours une excuse pour éviter les discussions parfois importantes ! » La colère prenait les deux parents qui en oubliaient presque la fillette sur le canapé.
« Arrêter… de vous disputer. » Marmonna Adénor sur le canapé, les larmes aux yeux à cause de la douleur qui lui semblait vraiment être une torture. Ses parents ne réagirent pas à ce qu'elle venait de dire ne l'ayant pas entendu.
« Bon sang Éric, tu es père de famille et parfois tu agis vraiment comme un adolescent attardé ! »
« Un adolescent attardé hein ? Et que dire de toi madame je fais tout mieux que tous le monde parce que je suis avocate ! » Adénor n'en pouvait plus d'entendre ça et se sentait prête comme à exploser.
« Arrêter ! » Cria-t-elle tellement fort qu'elle eu l'impression de ne plus rien contrôler durant quelques secondes. Ses parents s'arrêtèrent pour la regarder quand soudain le tas de glaçons se trouvant sur le torchon se mirent à bruler. Amandine et son époux regardèrent le feu se répandre rapidement au torchon. Alors que la mère se préparait à prendre une bouteille d'eau pour éteindre les flammes, le mini brasier s'éteignit de lui-même avec la fonte des glaçons qui ne laissèrent pour unique trace que le torchon à moitié brulé. La chaleur immense ayant disparus de son corps, Adénor releva la tête en regardant ses parents de manière hagard. « Vous vous êtes calmés maintenant ? » Les deux adultes ne répondirent pas, ne comprenant pas ce qui venait de se passer.
« Maman ? C'était quoi tout ce bruit ? » Demanda une petite voix en bas de l'escalier. Amandine se dirigea alors vers son fils tenant d'une main un lapin en peluche et en se frottant l'œil de l'autre.
« Rien, tout va bien mon chéri. » Répondit-elle en se dirigeant vers lui avant de le prendre dans ses bras. Elle se tourna vers son mari qui avait la main posée sur le front de sa fille. Il regarda son épouse en lui faisant un signe de tête, lui faisant comprendre que la petite n'avait plus rien. « Ta sœur a juste eu encore un violent coup de fièvre. »
En espérant que vous aurez aimé ce chapitre. Comme pour n'importe quel auteur sur ce site, le meilleur signe pour savoir si une fic' plait, c'est grâce aux reviews! ^^
A très bientôt! Leonem ;)
