Disclaimer : Jack, Will, Elizabeth et les autres (Ana, Gibbs, Cotton, Norrington, et si j'en oublie j'en rajouterai au fur à mesure), appartiennent à PIRATES DES CARAIBES, tous les autres, dont évidemment Debra, Adrian, les Baranovsky, Gemma Sparrow etc. sont ma propre invention. Rien d'historique dans les faits racontés… pas de Baranovsky qui a pris moitié des richesses des Balkans…
Note : Pour les noms je tenais à préciser que Adrian est un hommage au mythique Adrien Brody, acteur à qui va toute mon admiration. Bonne lecture!"Le bonheur est comme un frêle voilier en pleine mer: il suffit d'un orage pour le détruire"
CHAPITRE PREMIER : En mer
Les flots étaient agités ce soir-là. La célébrissime Perle Noire semblait voler sur l'océan infini. Une magnifique jeune fille se dressait à la poupe du navire. Elle était belle et possédait un charme étonnamment aristocratique et gracieux pour être une pirate. Elle, cette jeune fille blonde aux yeux de la couleur du saphir et aux longs cheveux blond-orangé, cette jeune fille était Debra Sparrow. Elle était la fille de Jack Sparrow, le fameux capitaine. Son regard était intense et langoureux et elle semblait étrangement déplacée sur ce navire.
-Debra ! Cesse de rêvasser ! Au travail !
Elle
sursauta. La voix autoritaire de son père l'avait tirée
hors de sa rêverie. Encore une fois, elle avait rêvé
de trésors et de joyaux, et de combats sur la mer. Elle se
dirigea en soupirant vers les voiles qu'elle devait renforcer.
C'est alors que la vedette cria un joyeux « Terre en vue » ! Tout l'équipage lança des exclamations ravies, tout le monde se réjouit de retourner à la Tortuga, l'île des plaisirs. Seule Debra resta indifférente.
-Deb, pourquoi fais-tu cette tête funéraire ? Allez, trésor, je sais bien que tu te réjouis de venir sur l'île…
Jack Sparrow tenait dans sa main une bouteille de rhum déjà à moitié vide que sa fille regardait avec une moue de dégoût. Elle détestait cette boisson… pourquoi diable son père devait-il toujours être à ce point-là soûl ?
-Non, Jack, je ne me réjouis pas. Et même pas du tout… tu le sais bien.
Son ton se fit soudain plus gentil, presque suppliant.
-Quelqu'un doit bien rester sur le navire, non ? Puis-je…
-Ah, ça non, mon trésor… je veux que tu profites de notre halte. Allez, arrête de faire la gueule au monde !
Jack se retourna vers le timon de sa démarche titubante et arrogante.
-Jack ?
-Qu'est-ce qu'il y a encore, Deb ?
La voix de Debra était maintenant glaciale, presque comme le sifflement d'un serpent. Elle était chargée de reproches.
-La Tortuga ! Seuls les pirates de troisième catégorie peuvent accepter cette vie médiocre ! Où est fini le célèbre capitaine Jack Sparrow, le plus craint des sept mers ? Qui est-il sinon un homme sans aucune gloire qui se soûle du matin au soir et débarque à une fréquence exagérée à l'île de la Tortuga, à la recherche des plaisirs d'une misérable pute ? Que crois-tu de faire, Jack, avec ton comportement ? Depuis combien de temps n'avons-nous plus attaqué un navire ennemi, pourchassé un trésor ? Qu'est-ce qu'il y a en toi, à part le rhum, le rhum et encore le rhum ? Où est fini le courage et l'ardeur des ans passés, étaient-ce seulement des légendes ?
Jack Sparrow resta un instant figé, incapable de réagir aux reproches de sa fille. Jamais il ne l'avait entendue parler de cette façon… il n'avait jamais réalisé à quel point elle bouillait de rage contre lui. Avant tout autre sentiment, ce fut la colère qui s'empara de Jack. Lui qui réagissait d'habitude ironiquement à chaque chose, son visage était livide. Il gifla Debra presque sans s'en rendre compte, instinctivement.
Ce fut au tour de la jeune fille de rester éberluée. La violence était quelque chose qu'elle ne connaissait pas à son père. Elle ravala des larmes de rage, trop orgueilleuse pour montrer à Jack qu'elle avait été profondément blessée intérieurement.
-Ne te permets pas de me parler comme ça !
-Jack, tu sais très bien pourquoi tu réagis comme ça. Tu sais bien que c'est la vérité ! Tu ne veux pas l'admettre, mais saches que tu me dégoûtes ! Je n'ai plus une once de respect pour toi, plus rien du tout !
Sans laisser à son père le temps de répondre, Debra se dirigea encore irritée dans sa cabine, claquant violemment la porte derrière elle.
Jack soupira un instant puis se tourna vers le timon.
La nuit se levait noire recouvrant le navire. Un mince croissant de lune illuminait les ondes. La Perle Noire s'approchait toujours plus de la Tortuga…
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Voila c'était le début dites-moi ce que vous en pensez please...
