Titre: Coup de foudre.

Genre: Petite nouvelle en trois parties, romance/humour

Couples : Heero et Duo, évocation Trowa et Quatre

Disclaimer : les personnages et l'histoire de Gundam Wing sont la propriété de leurs auteurs et créateurs

Résumé : Rien d'exceptionnel, un petit plaisir personnel sur mon couple préféré : Heero à le coup de foudre.

Note : en italique les pensées des personnages et en particulier celles de Heero.

Coup de foudre.

( 1ère partie )

Je n'ai jamais cru au coup de foudre.

L'amoureux je veux dire, pas celui du ciel, celui-là il y a assez d'articles sur le web pour ne pas le mettre en doute, en plus allez savoir pour quoi il touche d'avantage les hommes que les femmes, alors ce coup de foudre là, oui j'y crois, et je n'ai surtout pas envie de l'expérimenter. Avec ma tignasse déjà en pétard je ne vous dis pas dans quel état elle serait après ça, j'ai tout essayé pour la discipliner, mais rien à faire, même le gel effet béton, « parce que je le vaux bien » n'a rien pu pour moi, ah pour être bétonnée, elle l'était ma tignasse ! J'aurais pu affronter une tornade mais en revanche côté disciplinée : nada, niet, que dalle, je me suis juste irrité le cuir chevelu après les trois shampoings qu'il a fallu que je fasse pour évacuer les derniers résidus de gel.

Hep ! Là je m'égare. De plus de quoi je me plains, les filles comme les gars adorent passer la main dans mes mèches pour essayer de les dompter, c'est plus fort qu'eux ils ne peuvent s'en empêcher, ça les fait tous craquer.

Revenons plutôt à notre coup de foudre amoureux, qui pour moi jusqu'à présent était une invention des médias : cinéma, littérature, télévision, tous ligués pour faire battre plus vite le cœur des jeunes filles avides d'émotions fortes. Le coup de foudre tel qu'ils le décrivent est complètement irrationnel, comment peut-on après un simple regard savoir que la personne qu'on a en face de soi est la bonne, celle qui nous est destinée, celle avec qui on a envie de passer le reste de nos jours, celle à qui on envie de dire : JE T'AIME.

Je veux bien admettre qu'on peut être très attiré au premier regard mais sûrement pas au point d'être prêt à s'engager pour la vie. Pour cela il faut un minimum connaître l'autre personne, ses goûts, ses aspirations, ne serait-ce qu'avoir entendu le son de sa voix, je ne sais pas pourquoi je suis très sensible au son d'une voix, je ne m'imagine pas avoir un amant ou une amante avec une voix qui irrite mon oreille. Peut-être est-ce parce que je suis fan de musique, et qu'une belle voix me fait planer.

Mais revenons au présent, la théorie c'est bien beau mais la réalité est tout autre, et la réalité en ce qui me concerne à 7h40 du matin dans ce bus qui m'emmène à la fac où je fais de études d'ingénierie informatique, eh oui je suis pas une bille, est que je viens bien de subir ce Pu**** de coup de foudre tant décrié quelques instants plutôt, aux oubliettes la belle théorie dont j'étais si fier.

J'ai tout les symptômes : cœur qui bat à cent à l'heure, rectification mille à l'heure, je crois que je frôle la syncope, mains moites, oublie du temps et de l'espace (je suis dans une autre dimension), je ne vois que lui, ça fait bien 10 minutes que je ne l'ai pas quitté une seule seconde du regard, heureusement que je me tiens à la barre car j'ai les jambes coupées, j'en reviens pas, une vraie midinette de 12 ans, j'en vient presque à me dégoutter de moi-même. Je ne peux pas rester dans cet état, ça ne me ressemble tellement pas ! J'en connais plus d'un qui se fouterait de ma gueule s'ils me voyaient (un Wufei hilare me vient rapidement à l'esprit, je grogne d'agacement envers moi-même), moi d'habitude si maître de mes émotions, menant le jeu amoureux avec une habilité démoniaque, gardant toujours mon sang froid en toutes circonstances.

Allez ! Reprends toi, fait quelque chose, réagit ? Y a quelqu'un là dedans ?

Je ferme les yeux quelques secondes pour essayer de retrouver un semblant de lucidité, heureusement qu'une partie de mon cerveau est encore active et arrive à me réveiller de ma transe. Il me faut agir, la question est : comment entrer en contact avec l'objet de ce coup de foudre ? Erreur fatale ! Je l'ai à nouveau regarder, mais quel con ! Mais faut avouer que j'ai des circonstances atténuantes, laisser moi vous le décrire et vous comprendrez le pourquoi de mon état :

- Premièrement : ses cheveux, c'est ce qui attire l'œil en premier chez lui, car on peut dire que ça coiffure est inhabituelle chez un garçon : ses cheveux doivent rendre fou de jalousie toutes les filles qui le croisent. Longs, très longs, fantastiquement longs, je prends conscience que j'adore les cheveux longs chez un homme. Eh oui ! C'est nouveau chez moi mais c'est comme ça, on a le droit de changer d'avis, y a que les cons qui ne changent pas ! Leur couleur : dominante châtain clair, puis toute une palette de nuances dans les mèches allant du vieil or à l'auburn en passant par le miel doré, en plein soleil ils doivent avoir encore plus d'éclat.

Note pour plus tard : le traîner en plein soleil, pourquoi pas à la plage, oui ça me ferait une excuse pour le voir en maillot (oh là tout doux, je crois que je commence à avoir la bave aux lèvres).

Ils les porte nattés, une tresse épaisse, assez lâche qui épouse son épaule puis serpente sur son torse jusqu'à frôler sa cuisse. Je n'ai qu'une envie, le voire les cheveux détachés et de préférence caressant ma poitrine. Je suis sûr également que ça doit être le pied de passer les doigts dedans.

- Deuxièmement : les yeux, légèrement en amandes avec de longs cils, y a pas à dire les filles doivent avoir des envies de meurtres en le voyant, leur couleur, bleue apparemment mais je ne suis pas certain, leur nuance à l'air bien particulière, mais je suis trop loin pour les voir correctement, de plus il porte de petites lunettes ovales noires qui en atténue l'éclat mais qui lui donne un petit air intello très craquant. Ben oui ! Tout lui va !

- Troisièmement : sa peau, une seule comparaison me vient à l'esprit, porcelaine avec une touche de nacre. Est-elle aussi douce et soyeuse qu'elle y paraît ? Je me demande si elle un petit goût sucré ? Faudrait pouvoir goûter pour savoir.

Autre note pour plus tard : lui mordiller le cou, c'est là qu'elle à l'air le plus appétissant.

- Quatrièmement : son corps svelte, mais pas maigre, élancé, un cou long et fin supportant un visage en forme de cœur, la taille est fine, mes grandes mains doivent presque en faire le tour. En parlant de mains les siennes, dont l'une sert un dépliant de la compagnie des bus, sont plutôt petites pour un homme de son âge, mais les doigts sont longs et fins. Il à l'air de taille moyenne aux alentours de 1m70, peut-être un peu plus mais difficile à dire tant qu'il est assis, taille parfaite pour mes 1m92, sa tête se nichera parfaitement sous mon menton quand il sera dans mes bras. Bien sûr qu'il sera dans mes bras ! Ne me dites pas que vous en doutez encore ! Il est habillé tout ce qu'il y a de plus classique : chemise noire à peine cintrée, des petites ailes d'ange stylisées sur la poche avant, un seul bouton défait me permettant juste d'apercevoir une fine chaîne en argent.

Autre note (il va falloir que je les écrive sur un calepin) : deux boutons c'est mieux, meilleur accès au cou pour le projet de mordillement prévu dans la note précédemment citée.

Pour le bas : un simple jean bleu, coupe droite, délavé, davantage du à l'usage qu'à un effet de mode. Et pour terminer, une paire de converses noires aux pieds qui ont connu des jours meilleurs mais encore tout à fait potables.

Bref pour conclure un style simple, rien de superflu, on voit qu'il ne cherche surtout pas attiré l'attention, il n'a pas l'air de se rendre compte qu'il attire tous les regards, inconscient de l'effet qu'il peut faire autant sur la gente féminine que sur la gente masculine, un charme naturel à tombé : Brad, Leonardo,Orlando Blum, Johnny Deep et compagnie peuvent aller se recoucher, il est tout simplement FANTASTIQUE.

JE LE VEUX, IL EST A MOI !

Plus aucun doute je vais tout mettre en œuvre pour qu'il finisse dans mes bras (non je n'ai pas dit dans mon lit, même si je l'ai pensé très…, très…, très très fort).

Juste un petit, tout petit, insignifiant problème, il ne sait pas encore qu'il m'appartient, oui j'ai dit appartient, un type comme lui c'est comme un objet précieux, on le garde à l'abri, en sécurité à l'abri des convoitises. No problemo, je suis sûr qu'il sera emballé par mes projets. Reste juste à trouver un moyen de l'aborder.

Et c'est sur cette question : comment entrer en contact ? Que je cogite depuis 10 minutes en le bouffant des yeux, je le sens un peu sur la réserve, il ne faut surtout pas le brusquer et qu'il prenne peur, je doit réussir avant tout à le mettre en confiance. On abordera les projets sus nommés dans un deuxième temps, il saura bien assez tôt que désormais c'est lui mon amant…hum …je veux dire petit ami (ma pensée a été plus vite que les mots).

La chance est avec moi, il regarde de droite à gauche comme cherchant de l'aide, son regard va du dépliant au panneau d'affichage électronique où défile le nom des arrêts, sourcils froncés, il à l'air un peu perdu, c'est le moment où jamais de l'aborder, je m'approche doucement pour ne pas le surprendre, un sourire amical sur les lèvres je lui demande :

- Besoin d'aide ?

- Il se tourne vers moi un peu surpris que je m'adresse à lui, je reste cloué sur place par son regard, maintenant je peux distinguer parfaitement la couleur de ses yeux : ils sont bien bleus, un magnifique indigo mais le plus spectaculaire ce sont les petites paillettes violettes qui parsèment sont iris. On pourrait se noyer dans un tel regard, je sais c'est cliché mais c'est vraiment l'impression qu'il me fait, c'est avec difficulté que je m'en détache, il commence à me regarder bizarrement sûrement étonné que je le fixe avec autant d'instance. Il m'observe à son tour quelques instants cherchant à savoir s'il peut me faire confiance, semblant rassuré, il se détend un peu et un sourire penaud étire ses lèvres.

- Je ne suis pas sûr d'être dans le bon bus, je ne connais pas encore très bien l'itinéraire, y a peu de temps que j'habite ici. Il a une belle voix, bien timbrée et légèrement voilée, un délice pour mon oreille.

- Vous allez où ?

- A la fac.

- Alors c'est le bon, je m'y rends aussi.

- C'est vrai, c'est une heureuse coïncidence, un grand sourire illumine sa face. Je ne peux m'empêcher d'y répondre, moi pourtant à qui on reproche de sourire au compte gouttes.

- Je suis en section informatique.

- Moi je me suis inscris en biologie et génétique, c'est mon premier jour.

- Je pousse un hourra mental. C'est dans le même bâtiment que moi, celui des sciences et nouvelles technologies, je peux t'accompagner si tu veux, et te guider pour ton premier jour. Je n'en reviens pas d'avoir réussi à parler d'un ton aussi détaché et amical alors que je brûle de convoitise.

Complètement ignorant de mes tourments, il me sourit encore plus chaleureusement, ces yeux brillent de reconnaissance.

- C'est vraiment très sympa de ta part, j'avoue être un peu stressé d'arriver en cours d'année (la rentrée à eu lieu y a plus d'un mois) sans connaître personne.

- Ca me dérange pas, et la fac est immense, je sais ce que sais, j'étais complètement paumé mon premier jour.

En plus, en petit ami attentionné (ne ricanez pas) je ne vais pas laisser mon homme se débrouiller seul dans la faune estudiantine, à la merci de tout un chacun, je les connais ces chacals (puisque j'en fais partie), ils vont tous se jeter sur lui et le bouffer tout cru.

- C'est vraiment une chance pour moi de t'avoir rencontré dans ce bus. Au fait ! On ne s'est pas présenté, je m'appelle Duo, Duo Maxwell, et il me tend la main pour que je la serre.

- Enchanté, moi c'est Heero Yuy.,

- Je serais heureux qu'on apprenne à mieux se connaître, je ne connais encore personne dans cette fac.

- Je serais ravi qu'on devienne ami, je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire carnassier, ami mais surtout amant, mais je te préviens je ne suis pas quelqu'un de très sociable tu vas vite t'en rendre compte.

- Peut-être, c'est vrai que t'es un peu impressionnant à première vue, mais je ne sais pas pourquoi j'ai envie de mieux te connaître, je trouve que le courant passe bien entre nous. Tout en disant cela il a inconsciemment posé sa main sur mon avant bras dénudé (les manches de mon T-shirt sont un peu relevées), il a l'air très tactile, un frisson me remonte le long du bras. Je veux ses mains sur moi, caressantes, s'agrippant, griffant, je ne peux empêcher un léger gémissement s'échapper de mes lèvres. Heureusement il ne l'a pas entendu occupé qu'il est à rangé le dépliant, maintenant inutile puisqu'il a un guide personnel : MOI.

On arrive en vue de la fac, j'appuie sur le bouton de demande d'arrêt.

- On y est, lui dis-je.

Il se relève et j'en profite mine de rien pour poser ma main en bas son dos et l'inviter d'une légère pression à se diriger vers les portes de sorties. Nous descendons ensemble et nous dirigeons vers l'entrée de la fac située à une vingtaine de mètres sur la gauche. Nous passons la grille et je le vois me devancé de quelques pas pour admirer le bâtiment qui s'élève en face de lui, un immense édifice en pierres granitiques datant d'avant la colonisation, on n'en voit plus beaucoup des comme ça, je comprends son admiration, je ne peux m'empêcher de laisser mon regard glisser jusqu'à ses reins et là : le choc.

PU****, LA VACHE ! LE CUL QU'IL A !

Je répète ses mots au moins trois fois, tant pis pour la vulgarité, heureusement j'ai chuchoté.

Ferme, rebondi, remplissant merveilleusement son jean, ni trop petit ni trop imposant ce qui aurait été vulgaire, et une cambrure de rein à tombée: la perfection faite cul, plus sexy tu meurs. Et je crois que j'en suis pas loin, la syncope me guette à nouveau, c'est presque une atteinte à la pudeur un cul pareil, il va créer un émeute avec un engin pareil, là c'est trop j'ai le thermostat qui frôle le coup de chaleur, sans m'en rendre compte je glisse mes mains dans les poches de mon jean comme pour m'empêcher de commettre un geste inconsidéré : STOP N'Y PENSE MEME PAS !

Il se retourne. Contrôle toi, respire, contrôle toi, respire, contrôle toi, respire…, j'ai l'impression de réciter un mantra.

- On n'y va Heero ? Me demande-t-il en souriant, complètement ignorant de mon état.

- Hn, je n'ai rien pu articuler de plus.

A suivre...

Note : Juste pour maintenir un peu de suspense et parce que j'ai été plus inspiré que prévu (merci Duo), j'ai fait trois parties au lieu d'un simple one-shot. J'espère que vous avez appréciez, j'avais envie de m'essayer un peu à l'humour, et j'espère que vous avez envie de poursuivre, j'attends vos reviews.