Clack ! Clack ![coup de ceinture]

- ... Pitié oncle V...Vernon, arrête t...t...toi.

Bien sûr, il ne l'écouta pas et continua de le fouetter avec sa ceinture, une lueur de folie présente dans ses yeux. Cela durait depuis environ 3 bon mois, 3 mois à endurer ce calvaire. Lorsque ce n'était pas Vernon qui le fouettait, c'était Pétunia qui l'attachait dehors, pendu au bout d'une laisse, qui elle même était accrocher à la grange. Il n'avait reçut aucune lettre de ses amis. Pourtant, habituellement, il lui écrivait pour lui dire comment il allait mais, cette année rien, pas même une petite carte pour Noël. Décidément, c'était très étrange mais, revenons-en à Harry. Celui-ci, toujours accrocher les poignets en l'air, les pieds pendant dans le vide, pleurait depuis une bonne vingtaine de minute, suppliant, sans rien pouvoir y changer, son oncle d'arrêter. Son dos était complètement en charpie, des lambeaux de chairs pendant mollement dans le vide, du sang s'écoulant abondamment des plaies. Vernon en eut finalement assez et partit, un sourire particulièrement mauvais au lèvre et, l'air ravie. Harry lui, des sanglot secouant sont corps douloureux, se traina sur son lit, se roula en boule et s'endormit. Ce fut dans un long hurlement qu'il se réveilla. Ses plaies venait de se réouvrir et, elle lui faisait un mal de chien.

- Je suis sûr que si je venais à disparaitre, il serait tous content. Pfff, même pas capable d'écrire au moins une lettre, il se prétende être mes amis. Mmmffff, il vont m'entendre ceux-là, marmonna tout seul Harry, se demandant ce qu'il avait fait de mal pour ne recevoir aucune lettre de Ron et Hermione.

Excédé par son comportement, il soupira, leva les yeux au ciel et se leva difficilement. Il alla ensuite prendre une douche froide rapide, se dirigea dans la cuisine et commença à faire le déjeuner, en essayant péniblement de rester debout. Il réussit, non sans difficulté, à le terminer juste à temps et à poser les couverts sur la table, avant que toute la petite famille n'arrive dans la cuisine. Vernon, d'humeur inhabituellement joyeuse ce matin-là, regarda Harry avec un grand sourire, un éclat quelque peu dément dans les yeux. Celui-ci, d'ailleurs, eut un frisson, ayant soudainement peur de se retrouver seul à seul avec lui. Lorsqu'il eut terminer de débarrasser la table, il se dirigea vers sa chambre, ayant un minime espoir que Vernon l'oublierait. Hélas, son vœu ne fut pas exaucer. Alors qu'il allait refermer sa porte, le gros pieds de son oncle la bloqua, faisant rempart de son corps. Impuissant, Harry n'eut d'autre choix que de le faire rentrer, des tremblements agitant tout son corps. Il essaya, bien sûr, d'échapper à la poigne de son oncle mais, en vain. Vernon se passa la langue sur les lèvres, un fin sourire sur le visage.

- Alors le monstre, on est plus capable de s'échapper hein ? Tu veux peut-être un coup de main, monstre, hein ? Qu'en dis-tu ?

Harry eut un air terrifier, ne voulant pas s'imaginer ce que son oncle voulait dire par-là. Ainsi, sans qu'il ne puisse rien empêcher, son corps encore trop faible, son oncle abusa de lui au moins trois fois et, il le laissa ensuite pleurer tout son saoul, tandis que lui, satisfait, allait se coucher. Harry, horrifier de ce qu'il venait de vivre, n'avait plus aucune idée de ce qu'il faisait, il était comme dans une sorte de transe, son corps bougeant tout seul. Il se dirigea ainsi dans la cuisine, du sang coulant en continu d'entre ses jambes, n'ayant sur le dos que son boxer déchirer comme seul vêtement. Il ouvrit alors le tiroir, prit un couteau et, il se le planta dans le cœur. Sa tante, qui sortait du salon, le vit et, elle poussa un cri inhumain, des larmes coulant de ses yeux. Lorsqu'elle vit enfin comment elle était habiller, elle sut tout de suite ce qu'il c'était passer. Bien sûr, elle n'aimait pas la magie mais, personne ne méritait ce que Vernon avait fait subir à son neveu. D'ailleurs, ils méritaient tous la prison, on ne violait pas un enfant ainsi, surtout pas un enfant magique, c'était bien trop dangereux.

Harry lui, pendant ce temps, se réveillait dans un endroit entièrement fait de blanc.

*Ainsi, c'est comme ça qu'est fait le paradis... Chouette, je vais pouvoir voir mes parents*.

Malheureusement pour lui, il se trompait lourdement. Il n'était non pas au paradis mais, entre deux-mondes. Cette endroit, personne n'y avait jamais eu accès, excepter Merlin lui-même. D'ailleurs, en parlant du loup, il montre les crocs. Merlin arrivait vers Harry, sa cape flottant tout autour de lui à chaque pas, ses yeux étonnamment blanc, fixé durement sur Harry. Celui-ci, l'ayant finalement aperçut, retint avec grand peine un frisson de peur, sentant qu'il devait à tout prit quitter cette endroit, ne s'y sentant nullement en sécurité.

- Bonjour mon enfant, je me présente, mon nom est Myrddin. Puis-je savoir ce que vous faite ici ?

- Eh bien, j'aimerais le savoir moi aussi, murmura Harry, tout en déglutissant difficilement, regardant légèrement plus à gauche de ce Myrddin, sans toutefois le fixer dans les yeux.

Myrddin eut l'air étrange, pendant un instant puis, un éclair de compréhension passa fugitivement dans ses yeux. Il passa deux doigts sous le menton d'Harry et, le fixant dans les yeux, regarda tout ce qu'il avait vécu. Le jeune homme, toujours tremblant, avait bien du mal à respirer. Myrddin le rassura alors, lui disant qu'il ne voulait aucun mal. Harry, ayant bien du mal à le croire, finit tout de même par acquiescer, ne voulant pas offenser son hôte. Après un long moment de silence, Myr parla finalement, l'air satisfait de ce qu'il venait de voir.

- Tu as eu de dure épreuve à traverser, mon enfant. Je suis si fier de toi, même après tout ce que tu as traverser, tu n'as jamais baisser les bras, préférant lutter que de te laisser faire. Tu es vraiment digne de tes ancêtre.

Harry eut un air étrange, regardant Myr de travers.

- Vous connaissiez mes ancêtres ?,dit-il, les yeux exagérément écarquiller et la bouche grande ouverte.

Myr partit à rire, lui ébouriffant les cheveux.

- Bien sûr que je connais tes ancêtres, mon petit. D'ailleurs, ils sont très connues dans ton époque. Aaaahh, cette cher Rowena, comme elle me manque

- R...ROWENA ?, s'étrangla Harry, avalant sa salive de travers.

Myrddin en rit d'ailleurs un grand coup, tout en lui tapant dans le dos afin de l'aider.

- Oui mon garçon, Rowena comme dans Rowena Serdaigle. Tes ancêtres Godric Griffondor, Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle font partie de ta famille, ils t'ont d'ailleurs léguer tout ce qu'ils avaient, Rowena ayant eu une prédiction sur toi. Ainsi, elle ta fait un compte à Gringotts au nom de Kylian à l'époque de tes parents, c'est-à-dire en 1976. Tu rentreras en 6e années, tout comme eux. J'ai également une mission pour toi, mon petit. Myr eut un petit rire en voyant l'expression perplexe sur le visage d'Harry.Je sais que c'est soudain petit mais, fait moi confiance, au moins pour cette fois. Pour t'aider, je vais te donner mon vrai nom. Je me nomme en fait Merlin mais, on me nomme souvent Myrddin. Il explosa de rire face au yeux exorbité d'Harry, tentant, en vain, de reprendre son souffle.Pardonne moi petit alors, comme je disait, ta mission est très simple, elle consiste à anéantir Balthazar, un puissant mage noir qui, pour s'emparer du plus de pouvoir possible, à tuer Voldemort. En plus de Balthazar, j'aimerais que tu apprennes à Peter ce qu'est le vrai sens de l'amitié. Il n'est pas encore à la solde des ténèbres et, je ne veux PAS que cela arrive. Le plus que tu détruira de mangemort, le plus tu augmentera tes chances de gagner, même si elle sont infiniment minime, en comparaison de ton pouvoir avec celui de Balthazar. Je vais donc débloquer ta magie, ton sceau étant activer depuis ta naissance, tu n'es qu'à un centième de ta vrai puissance. Merlin eu un petit sourire en coin et, la main tendu vers lui, récita son incantation.

- J'en appelle au Feu et au Vent, j'en appelle au pouvoir destructeurs de l'eau et de la Terre, des Ténèbres et de la lumière. Que le sceau de Sedmoneros se perde à tout jamais dans le néant.

Une grande lumière entoura alors Harry, l'obligeant à fermer les yeux, tellement elle était forte. Lorsque la lumière disparut, Harry se sentit comme s'il renaissait. Il se sentait infiniment puissant et, il avait l'étrange impression que son pouvoir n'en était qu'au début, qu'il n'était pas encore complet.

- Comme tu auras pu le remarquer, tu as une impression de vide, comme s'il te manquait encore du pouvoir. Ceci est normal, cela se résorberas au fil des entrainements que tu feras une fois rendu dans le passé. Bonne chance jeune Harry, que la force des éléments et de Gaïa soit avec toi

Harry vit le monde autour de lui commencer à se faire trouble et, la dernière chose qu'il vit avant de perdre connaissance, fut Merlin mettre quelque chose dans sa poche et lui adresser un sourire, une lueur de tristesse dans les yeux.