Auteur : caramelle 1
Genre : légère romance shweir, comédie
Episode : aucun en particulier.
Disclamer : rien ne m'appartient tout est aux créateurs de la série sauf cette histoire.
Collision
John Sheppard malgré ses 35 ans avait toujours du mal à rendre ses rapports à l'heure. Sous prétexte d'avoir quelque chose à faire de plus urgent, ils les rendaient quand le docteur Weir commençait à s'impatienter. Il avait pourtant essayé de nombreuses méthodes pour qu'elle ne l'oblige pas à faire son rapport, mais rien n'avait fonctionné.
Il se rappelait qu'une fois, cela faisait un mois qu'elle attendait. La diplomate bien que patiente avait fini par en avoir assez et lui avait clairement fait comprendre que s'il ne rendait pas son dossier très rapidement, il lui serait interdit de partir en mission durant plusieurs semaines. Le militaire pour éviter que cette sanction ne tombe, le lui avait donné en main proche le lendemain à la première heure.
Le rapport qu'il tenait dans ses mains aurait du être rendu la veille et pour éviter de devoir s'expliquer, le colonel n'était que peu sorti de ses quartiers. Il avait attendu toute la soirée pour être sur de ne pas la croiser. C'est pourquoi, John se dirigeait vers le bureau de la diplomate à une heure du matin.
En arrivant à la salle de contrôle, il ne vit personne dans le bureau. Il avança donc plus rapidement pour déposer son dossier. Cependant, arrivé au seuil de la porte il s'arrêta et s'apprêtait à faire demi-tour avant qu'une voix l'en dissuade:
- Alors John, on vient rendre son rapport.
- Elisabeth, mais que faîtes-vous encore là à cette heure ?
Il pénétra dans la pièce pour voir où sa supérieure se trouvait et surpris lui demanda :
- Mais que faîtes-vous à quatre pattes sous le bureau?
- J'ai perdu une de mes boucle d'oreille et j'essaye de la retrouver. Après quelques secondes elle ajouta: j'ai une idée ! Alors qu'elle sortait la tête de sous son bureau.
Il resta planté là attendant qu'elle termine sa phrase. La jeune femme se releva et remis en ordre ses vêtements avant de continuer :
-
Si vous m'aidez à la retrouver, j'oublie le retard de votre rapport
et ceux des cinq prochains. Est-ce que ça vous va?
- J'accepte.
Le colonel était trop heureux de s'en tirer à si bon compte.
Il se mit lui aussi à genoux et commença la recherche. Une fois par terre, il se rendit compte qu'il avait oublié de lui demander quelque chose d'important.
- Elisabeth, à quoi ressemble votre boucle d'oreille?
- Malheureusement, elle est assez petite, en plaqué or avec du zircon (faux diamant) mais j'y tiens beaucoup c'est ma mère qui me les avaient offertes.
Au bout de 5 minutes, ne trouvant toujours rien ils se relevèrent et le colonel lui demanda :
- Elisabeth, êtes-vous sûre de l'avoir égarée dans votre bureau?
- Non, tout ce que je sais, c'est que ce matin je l'avais en me réveillant et que j'ai remarqué sa perte, il y à seulement 10 minutes.
- Ca va élargir notre périmètre de recherches. Où êtes vous allée aujourd'hui?la questionna-t-il sans lui demander ce qu'elle faisait encore là à cette heure, afin d'éviter une nouvelle dispute entre eux.
- Dans ma chambre, dans la salle de contrôle et dans le mess. L'avantage c'est que je passe toujours par le même chemin. Mais je crains qu'il n'y ait que peu de chances de la retrouver. Vous m'aidez toujours ?
- Bien sur que oui, nous avons conclu un marché.
Ils se dirigèrent donc vers le mess sans la trouver et continuèrent vers les appartements de la diplomate.
Au bout d'une heure, ils avaient passé en revu une grande partie du chemin. Arrivés près de la chambre de la responsable, ils aperçurent enfin l'objet de leur recherche. Elle se trouvait devant celle de Rodney. Seulement, ils se penchèrent en même temps pour la ramasser et se cognèrent.
Elisabeth se sentant tombée se rattrapa à John mais lui aussi quelque peu sonné ne put se retenir et s'affala de tout son poids sur la jeune femme.
- Est-ce que ça va Elisabeth?
- Oui, ça peut aller mais pouvez- vous vous relever car vous m'écrasez.
- Oui bien sur, tout de suite, heureusement que personne ne peut nous voir, s'exclama-t-il en souriant.
Le colonel commença à se relever mais il sentit que quelque chose était accrochée à son pantalon. Il se rabaissa puis se releva une nouvelle fois mais il était réellement retenu contre la jeune femme. Cette dernière essaya de trouver ce qui clochait, une fois chose faite elle lui annonça:
- John, ma ceinture s'est accrochée à votre pantalon. Je vais essayer de la défaire mais il va falloir que vous vous souleviez une nouvelle fois.
Il plaça ses mains autour de la tête d'Elisabeth pendant qu'elle glissa les siennes entre leur deux corps. Le peu de distance qui les séparait ne facilitait pas les choses. Elle avait constaté qu'elle ne pourrait dénouer sa ceinture et essayait tant bien que mal de la décrocher. Seulement, en faisant cela elle frôlait une partie anatomique très sensible chez John. Celui-ci avait le plus grand mal à rester calme, tous ses effleurements risquaient de le faire réagir.
Il essayait de penser à des choses qui le calmaient mais finissait toujours par revenir à sa situation. Son esprit s'embrouillait un peu plus à chaque instant et son imagination risquait de ne plus pouvoir le contenir longtemps. Sa bouche était à quelques centimètres de celle d'Elisabeth. Au bout d'un temps qui lui paru infiniment long, elle réussit enfin à dénouer cette ceinture.
Ils purent se relever et eurent tout juste le temps de rajuster leurs vetêments avant que Rodney n'ouvre sa porte de chambre :
- Colonel Sheppard, docteur Weir que faites vous là?
- On cherchait ma boucle d'oreille, Rodney. Mais on a fini par la retrouver, lui répondit-elle ne souriant tout en lui montrant ce qu'elle tenait dans sa main. Bien merci et bonne nuit John, bonne nuit Rodnay.
Elle prit la direction de ses appartements et fut aussitôt imité par John qui avait besoin d'une douche froide. Le scientifique quant à lui les observa partir chacun de leur côté et une fois hors de vue ce dernier soupira avant de dire :
- Mais c'est pas vrai, pourquoi est ce qu'ils ne se mettent pas ensemble ces deux là. Je ne les comprendrais jamais. Ils vont sûrement avoir besoin d'aide, tout comme moi si je veux réussir.
A suivre peut-être……
