Son bronzage était une merveille. Il donnait à ce corps splendide une douceur de coucher de soleil, des courbes onctueuses aux creux desquelles naissaient des oasis où l'on souhaitait épancher une soif trop longtemps retenue, un goût de coco fraîche et la langueur d'un fin sable chaud. Un contraste féerique entre ce drap immaculé et froissé et cette peau mordorée si lisse, un paysage tentateur, un sombre sable sous une écume mousseuse. Il laissa ses mains glisser sensuellement sur cette soie offerte, sur cette peau où étaient restées des perles de rosée après une nuit chaude et tumultueuse. Il aimait l'ocre qui avait teint cette peau, et pourtant, la blancheur neigeuse qu'elle avait habituellement le rendait encore plus fou. Un coton immaculé contre le marbre sombre de son corps.
