Titre : L'armée des morts

Me revoila avec une nouvelle histoire! Je sais ! J'en ai plein d'autre en cours mais j'avais tellement envie de l'écrire et de la partager avec vous ! Pas d'inquiétude, je poursuivrai les autres également !

Etant une fan des histoires de zombies, je ne pouvais pas faire exception à la règle. C'est pourquoi, poussée par une soudaine inspiration, j'ai écris ce premier chapitre! Vous lirez sans doute de nombreux passages qui vous rappèleront des extraits de films d'horreur. Alors bonne lecture ! Et ne soyez pas trop effrayez !

Rating:M pour scènes pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.

Résumé Une potion qui tourne mal transforme la majorité des élèves en zombies assoiffés de sang. Hermione est séparée de Harry et Ron et n'a comme seul choix de suivre Rogue pour survivre.

Chapitre 1 : L'enfer à Poudlard

Quatre heures du matin. En cette heure si matinale tous dormaient dans ce magnifique chateau. Tous? Non, évidemment! Cela faisait maintenant près de cinq heures que cet élève s'attelait avec hardeur à mettre la touche finale à sa brillante invention. Cela faisait maintenant près de deux mois que cet élève essayait de dépasser les frontières du possible en créant une potion pouvant faire de cette personne un être unique, diabolique et redouté de tous, encore plus que ce que Voldemort fut été. Depuis sa disparition, il y a maintenant cinq mois, causée par le survivant qui avait réussi à vaincre le plus brillant des sorciers, cet élève à l'ambition demesurée avait bien l'intention de dépasser ce maitre en magie noire. Il en avait assez d'être concidéré aux yeux de tous comme un individu faible. Maintenant c'était à son tour de gouverner le monde en répandant une terreur sans nom. Il ne se doutait pas qu'en voulant causer une vague de terreur, il allait provoquer un véritable fléau venant tout droit des enfers qui le conduirait également à sa perte. Non, c'était certain. Il était à mille lieux de se douter de cela.

Il préparait sa potion dans une salle que lui seul connaissait. Il en avait fait son sanctuaire, un laboratoire placé sous le signe de la magie noire. D'immenses étagères trônaient majestueusement autour de lui, remplies de bocaux en tout genre enfermant substances, liquides, bêtes mortes et autres ingrédients volés dans la réserve de Rogue. Un plan de travail reposait au centre de la pièce accueillant un chaudron éructant des flots de potions nauséabondes d'où une fumée noire s'élevait. Plusieurs bouquins jonchaient le pourtour de la table. Il lisait avidement de nombreux passages de livres et parlait à haute voix de la marche à suivre pour finaliser sa préparation. Son visage n'était plus que l'ombre de lui même. Des heures et des jours d'imsomnie marquaient son visage par de profondes cernes noires sous ses yeux. Il était d'une paleur à concurrencer celle d'un fantôme. Ses camarades ne le reconnaissait plus sous cette silhouette chétive. Ses cheveux n'étaient plus coiffés et entretenus comme auparavant. Emmêlés, sales et en bataille, ils régnaient en discorde sur sa tête. Il ne vivait plus que par cette obsession, être le plus puissant des mages noires.

Il ne manquait plus que l'essence de venin de Basilic, ingrédient rarissime. Ses yeux parcoururent avec une incroyable vitesse les rayons de ses étagères et trouva ce qu'il cherchait. Il l'ajouta à sa mixture d'une odeur répugnante. Une petite explosion jaillit au dessus du chaudron. Elle était terminée ! Il versa dans une petit fiole une partie de sa potion. Il était enfin prêt à gouverner le monde ! Elle allait le rendre invulnérable, le plus puissant des sorciers.

-A moi l'immortalité et la force ! murmura t il avant de boire d"une traite le contenu sans penser au gout infecte qu'elle avait.

Il jeta la fiole vide et attendit.

Pourquoi ne sentait il rien de changer? Aucune réaction ! Aucun changement ! Rien du tout ! Il patienta dans l'attente que quelque chose se produise mais rien ne se passa. Vingt minutes passèrent et il se décida à aller se coucher, déçu par cet échec cuisant. Il ne se doutait pas qu'au matin, ce ne serait plus le même homme.

Le soleil se leva. Théodore Nott avait passé une très mauvaise nuit. Il s'était retourné dans son lit indéfiniment sans trouver le sommeil. Il était en sueur, son front était brûlant et avait une grandissante envie de vomir alors qu'il n'avait rien avaler la veille. Ses intestins lui faisaient excessivement mal. Il parvint à se lever difficilement mais trébucha immédiatement sur le sol de sa chambre. Il se releva péniblement et se précipita, nauséeux, dans la salle de bain pour vomir un liquide jaunâtre, mélange de sang et de bile. Il leva la tête et vit son relfet dans le miroir. Il était encore plus pâle que d'habitude. Il avait la vague impression que son teint virait au vert. Ses yeux étaient injectés de sang, ses lèvres étaient desséchées et sa langue devenait de plus en plus pateuse. Ses intestins se remirent à lui faire horriblement mal. Son coeur s'emballa et s'arrêta brusquement. Ses pupilles s'agrandirent et il s'effondra sur le sol. Il était mort.

La journée passa. Personne ne s'était vraiment inquiété de son absence. Son corps qui avait commencé son travail de décomposition n'avait pas bougé du sol de sa salle de bain. Un liquide noiratre était sorti de sa bouche et avait séché sur le carrelage. Une odeur pestilencielle s'élevait de son cadavre. Soudain , un doigt bougea. Puis deux. Puis ce fut la main. Et comme revenu d'entre les morts, il s'éveilla peu à peu dans un gémissement d'outre tombe. Le corps chancelant, il se remit debout et s'avança ave hésitation, les pieds trainants sur le sol, vers les couloirs de Poudlard. Le soleil s'était couché depuis une dizaine de minutes. Les élèves avaient tous regagnés leurs dortoirs après avoir copieusement mangés. Le silence régnant en maitre dans les corridors fut brisé par le son inquiétant d'un frottement répétitif. La cause en était le bruit que ce zombie, anciennement élève, faisait en avançant péniblement sans but ni endroit où se diriger en particulier. Brusquement, il stoppa sa route. Il sentit un couple de personnes, se faufilant hors de leur dortoirs quelques mètres plus loin. Il avait faim, affreusement faim. Poussé par ses instinct cannibales, il les suivit jusqu'au parc. Les amoureux se posèrent dans l'herbe humide et commencèrent à s'étreindre avec passion et désir. La fille, soudainement mal à l'aise repoussa le jeune homme.

-Quelle horreur blaise !

-Quoi pansy chéri?

-Tu aurais pu te retenir ! Ca pue !

-Quoi? Mais je n'ai rien fait !

-Pas de blague ! T'es vraiment dégueulasse ! Ca sent l'oeuf pourri et le rat crevé !

-Mais puisque je te dis que je n'ai rien fait ! Pourquoi tu ne me crois jam...

-Chut! T'entends pas?

-Quoi?

Ils se turent et écoutèrent. Pansy Parkinson avait juré entendre un gémissement. Peut être était ce un chat... Peu importe se dit elle. Elle recommenca à embrasser avidement son petit copain. Le mort vivant était caché dans l'ombre de la nuit, toujours aussi chancelant sur ses pieds. De la bave mélange de sang coagulé et de liquide noirâtre s'échappa de sa bouche grande ouverte, par la faim qui le tiraillait. Il s'avança vers eux, ses bras tendus dans leur direction.

-Attends moi, beauté ! Faut que j'aille pisser !

-Hey,Blaise ! T'aurais pu y aller avant. Dépèche toi ! J'aime pas que tu me laisses seule dans le noir ! cria t elle à son encontre, lorsque celui ci parta à l'orée de la forêt interdite pour uriner contre un arbre.

Pansy s'allongea et ferma les yeux en imaginant la folle nuit d'amour qu'elle avait prévu avec lui. Elle ne sentit pas la silhouette morte de faim se pencher sur elle. Sa bave coula de sa bouche et atterit sur le front de la jeune fille qui ouvrit les yeux et hurla de terreur par cette vision cauchemardesque. Le zombie l'attrapa avec force malgré son état, approcha ses dents noirâtres à son cou alors qu'elle essayait vainement de se débattre et de se relever. Il mordit à pleine dents dans sa chair et arracha une grosse partie de sa peau. Il l'avala rapidement et remordit une fois de plus avec encore plus de voracité. Pansy sentit ses forces faiblir au fur et à mesure où elle distinguait son sang coulé de ses nombreuses plaies. Zabini qui avait entendu ce hurlement de terreur accourra vers elle mais c'était trop tard. Le zombie avait laché sa proie maintenant interte et s'avançait férocement vers lui. Il avait toujours aussi faim.

Zabini vit avec effroi le cadavre mutilé et ensanglanté de sa compagne, les yeux inexpressifs. Il remarqua trop tard le zombie et ne parvint pas à l'esquiver. Il fut condamné au même sort que sa camarade décédée. Le mort vivant se régala pour ce premier repas copieux. Il allait regagner instinctivement ses quartiers quand il vit que les deux autres cadavres reprenaient également vie. Ils avaient été contaminé par ce mal obscur qui avait fait de Théodore Nott un cadavre vivant. Au petit matin, les trois corps putréfiés avait déja rejoint la chambre de zabini, en espérant trouver d'autre victimes aussi savoureuses.

Pour Hermione, cette matinée débutait comme à l'accoutumée. Réveil à 7h. Elle se doucha, s'habilla et descendit dans la grande salle pour prendre son petit déjeuner avec Harry et Ron. Il avait double cours de métamorphose puis de potions, bien entendu cours communs avec serpentards. Mac Gonagall fit l'appel avant de commencer et s'arrêta sur l'absence étrange de trois serpentards.

-Personne ne sait pourquoi ils ne sont pas la? demanda t elle légèrement inquiète.

-Non, Professseur. On ne les a pas vu depuis hier soir après le diner, enfin Pansy et Blaise. Théo, il me semble que ca fait des lustres que je ne l'ai pas aperçu.

Elle remercia le camarade pour cette brève explication et laissa de côté ces absences pour se consacrer à l'énoncé du jour. Le cours prit fin et il se dirigèrent vers les cachots pour deux heures de torture psychologique.

-J'en peux plus de ces cours ! Si je m'écoutais, je l'écrabouillerais comme une vermine !

-Voyons, Ron! Pourquoi as tu choisi son cours si tu ne supportes plus sa présence, demanda la griffondor en sachant parfaitement que son ami parlait de Rogue.

-Je sais pas Mione. Des fois je suis pas très net. Enfin, pas autant que ce gars là, la bas ! Vous avez vu, il reste planté sur lui. Qu'est ce qu'il lui prend ? On dirait qu'il est malade et qu'il va gerber !

-C'est un serpentard de cinquième année. On devrait peut être l'amener à l'infirmerie. Il n'a pas l'air d'aller très bien, fit Hermione, intriguée par le jeune homme livide et immobile, non loin d'eux.

-Laisse tomber ! Il ne ferait pas la même chose pour toi en tout cas ! Et puis on va arriver en retard sinon ! s'exclama Harry, un sourcil levé en voyant que ce drôle de type commencait à baver sur sa robe de sorcier.

Ils hâtèrent le pas et passèrent vite devant l'élève qui dégageait, maintenant, une odeur de mort.

Ils arrivèrent tout juste avant que le professeur de potion ne ferme les portes. Ce dernier ne put réprimer l'envie d'émettre une remarque désobligeante au trio qui n'en fit rien pour autant. Ils avaient tellement l'habitude...

-Bon, asseyez vous et je ne veux pas entendre un mot ! annonca Rogue, d'un ton ferme et froid.

Il passa en revue la liste des présents et vit avec stupéfaction qu'il manquait une dizaine d'élèves de sa classe.

-Par Merlin, pouvez vous me dire ce que font vos camarades? Y aurait il une once de rébellion pour mon cours ? questionna t il à l'adresse de ses chers élèves préférés. Drago? Vous avez une explication à me fournir?

Les griffondors qui venaient de s'apercevoir également de l'absence de leurs rivaux s'étonnèrent entre eux. Ils venaient de quitter le cours de métamorphose, il y a cinq minutes et juste trois personnes manquaient à ce moment là! Que se passait il pour que la moitié de leurs ennemis manquent à l'appel?

-Taisez vous bon sang! cracha t il vers les griffondors.

Le silence retomba sur la classe.

-Monsieur, je ne sais pas ce qu'il se passe. Nous étions quasiment tous là avant de quitter le cours précédent. Mais quand j'y repense, Crabbe était derrière moi en sortant et en arrivant ici, plus personne, expliqua Drago, quelque peu perturbé.

-De toute façon, nous n'allons pas interrompre le cours pour si peu. Bien! Ouvrez vos manuels page 324.

La première heure passa sans incident. Ils étaient à la moitié de leur préparation quand une fille de Serpentard sursauta bizarrement.

-Que se passe t il, Miss? demanda Rogue, exacerbé.

-J'ai cru entendre des hurlements pas loin, couina t elle, apeurée.

-Etes vous sure d'avoir bu du jus de citrouille ce matin ou n'étais ce pas autre chose?

-Mais...Monsieur...

-Je ne veux rien entendre, reprenez la ou vous en étiez, il ne vous reste plus que quarante cinq minutes pour finir votre potion.

Elle se tut mais elle fut loin d'être rassurée. Elle ne pouvait s'empêcher de jeter quelques coups d'oeil derrière elle, sur les portes fermées de la salle de classe. La fin du cours arriva. Les élèves remplirent leurs fioles de potion et la remirent au professeur. Ils rangèrent vite leurs affaires et commencèrent à partir. La salle se vida presque complètement et le trio s'apprêtait à partir également soulagés d'en finir avec lui quand leur professeur dit :

-Miss Granger, pourriez vous venir un moment ? ordonna t il, sèchement.

-Vous n'êtes pas obligés de m'attendre, fit elle à l'encontre de ses deux amis, soucieuse de savoir ce que voulait son professeur.

-Si, nous préférons t'attendre. On sera dans le couloir, fit Harry, perplexe.

Elle s'avança vers son professeur tandis que les deux jeunes hommes prirent la direction du corridor.

-Vous pensiez que je n'avais pas remarqué l'aide dont vous avez fait preuve envers monsieur Weasley durant mon cours. Cela vous coutera une bonne heure de retenue à nettoyer mes bocaux, Miss Granger !

-Mais Professeur je...

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Soudain des cris de terreur retentirent dans le couloir où venait d'aller ses deux amis. Des cris stridents, terrifiants, de douleurs, de peurs, de panique.

Hermione qui commença à se précipiter au dehors, armée de sa baguette, fut retenu violemment par son professeur qui pris les devants, tout aussi armé.

Ils arrivèrent dans l'encadrement de la porte, la griffondor derrière son professeur. Ce qu'ils virent les terrifia au plus haut point. Des dizaines d'élèves couraient dans tous les sens. Des jets de lumière multicolorent fusèrent de tous côtés. Des sorts lançés pour contrecarrer la horde d'individus ensanglantés, livides et cadavériques qui s'avançaient dangeureusement vers eux. Sans aucun effet. Les morts revenus à la vie ne furent pas stopper. Déja, ils attaquèrent de nombreux élèves qui criaient de douleur et se débattaient vainement. Mais les zombies étaient trop nombreux. Des corps mutilés jonchaient déja le sol, à présent rouge sang. Ils étaient aux moins une vingtaine. Tous élèves au château. Et tous frappés par la stupidité d'un serpentard à vouloir dépasser le seigneur des ténèbres. C'était une véritable boucherie. Il y avait déja le double de morts en décomposition plus au moins avancée mordant à pleine dent les malheureux élèves, sorti insconsciemments du cours de potion. D'autres aussi avaient du se précipiter aux cachots en pensant trouver une cachette. Loin de la.

Hermione, affolée, observait avec horreur la scène macabre. Elle aperçu au loin Ron et Harry se débattant énergiquement contre trois voraces agresseurs. Parmi eux, elle reconnu la pauvre Lavande, en sang mais pas seulement du sien vu l'étendue rouge sur ses vêtements. Elle voulut aller à leurs secours mais Rogue la retenu si fort qu'elle en eut mal au bras. Il lança des sorts sur un groupe de revenants se hasardant vers eux dangeureusement. Ils ne reculèrent pas. Les sorts n'avaient aucun effet sur eux. Elle cru discerner un "merde" dans ses propos. En tant normal, elle aurait été choqué d'entendre ses mots sortirent de la bouche de son professeur mais la situation était tellement catastrophique qu'elle n'eut aucune réaction. Elle vit, avec horreur, que ses deux amis venaient de disparaitre sous une horde de zombies. Elle hurla leurs prénoms de toutes ses forces et essayait vainement de se déserrer de l'étreinte douloureuse de Rogue. Mais il ne la lacha pas la retenant et la plaçant à chacune de ses tentatives derrière lui. Elle perçut un hurlement du côtés de ses compères et sembla même entendre crier son nom. Elle ne put en voir davantage. Rogue la fit reculer dans la salle de classe, ferma violemment la porte et prononça un sort de protection pour les maintenir fermer. Alors qu'au dehors, les hurlements se faisaient moindre hormis les murmures distincts et plaintifs des morts vivants se heurtant à la porte. Elle les entendit frapper, griffer le bois et se cogner contre elles. Vraisemblablement, le sort lancé par Sévérus fonctionnait.

Hermione s'effondra en pleurs alors que son professeur tournait en rond en essayant de trouver une solution. Plus les images d'agonies de ses camarades défilaient dans son esprit plus elle pleura intensément. Elle revoyait ses deux amis pris au piège. Ele hurla de plus belle, de désespoir, de terreur, de douleur. Les sanglots s'enchainèrent et elle n'arrivait plus à se contrôler. Son professeur qui avait fini par trouver le moyen de se sortir de là posa les yeux sur elle, agenouillé au sol, en larmes.

-Bon sang ! Ressaisissez vous ! Vous ne voulez quand même pas savoir quel sort vous réserve ces cannibales si les portes cèdent ! Allez levez vous ! Le temps presse !

Il la saisit avec force pour la remettre debout. Il l'entraina au fond de la salle, et actionna un levier masqué par le tableau. Un passage s'ouvrit sous un épais nuage de poussière.

-Je l'aurais presque oublié ! Il va nous mener tout droit aux portes du château. Après nous improviserons.

Il tînt fermement sa petite main dans la sienne et la conduisit le long du passage secret. Ils débouchèrent non loin de l'entrée de Poudlard, derrière les sabliers comptabilisant les points des maisons. Le couloirs semblait calme malgré les nombreuses traces de sang maculant le sol.

Hermione ne put retenir des hoquets de désespoir. Les larmes continuaient de couler sous ses yeux dorénavant rouge vif. Il la guida prudemment derrière lui et s'approcha des grandes portes. Brusquement, elle stoppa son élan. Une scène macabre se déroulait sous ses yeux. Il venait d'arriver devant les portes ouvertes de la grande salle. Des centaines de corps en sang recouvraient le sol, les chaises et les quatres tables. Tous ses corps mutilés et inanimés donna la nausée à la griffondor qui ne put s'empêcher de vomir. Tous ces pauvres élèves qui avaient été surpris pendant leur petit déjeuner et qui à présent baignaient dans leur sang. Rogue crut voir une silhouette bougée. Ne perdant pas plus de temps, il s'empara une nouvelle fois du bras de la griffondor qui eut a peine le temps d'essuyer sa bouche. Ils coururent aussi vite que possible dans la direction du portail.

-Il faut...Il faut que nous transplanions à tout prix, fit il éssoufller.

-NON ! hurla t elle. Je ne peux pas abandonner mes amis! Harry ! Ron ! gémit elle, en essayant de se desserrer de son emprise pour retourner au château.

-Miss ! Ils sont déja probablement morts à l'heure qu'il est. Nous devons nous réfugier en attendant des secours !

Il ne lui laissa pas la possibilité de s'exprimer davantage. Il la fit passer le portail, l'attrapa et transplanèrent ensemble.

A SUIVRE !

Qu'en dites vous? Vous aimez ?

Faites le moi savoir !

A bientôt !