Chapitre 1 de la fic : Le psychopathe.

Ma vie s'échappait de mon corps. Où étais-je ? Pourquoi étais-je seule dans une pièce noire ? Je sentais un souffle sur mon corps, un souffle chaud, mon ravisseur avait une respiration saccadée. Pourquoi ? Est-ce qu'il était heureux que je me retrouve dans cette situation ? Avait-il du plaisir à me voir dans cet état ? En tout cas, si je survis, je te promet que je te retrouverais et que je te mettrais une balle entre les deux yeux avant que tu aies prononcé un seul mot.

Mon sang coulait de plus en plus, ce psychopathe m'avait écrit ; à l'aide d'un couteau ; Nikki sur le ventre et Heat sur le dos. Ce taré n'allait pas s'en sortir comme ça. Castle allait s'occuper de lui, lui faire payer pour m'avoir assassinée. Esposito et Ryan faisaient des peurs bleus à notre Richard Castle ; car celui-ci voulait devenir plus qu'un consultant, mais celui-ci se vengeait en préparant leurs cafés ; en les faisant froid ou bien infectent ou en faisant d'autres bêtises.

Mais que faisaient-ils ? Ils savaient que je devais arrêter Karl Jonhson pour meurtre, tentative de meurtre sur policier. Maintenant, il y avait enlèvement, séquestration ainsi qu'une autre tentative de meurtre sur policier. Cependant, si je mourrais, il y aurait meurtre sur agent des forces de l'ordre. D'accord il aurait le droit à l'injection létale mais cette mort n'était pas assez douloureuse pour ce qu'il avait fait à ses victimes, moi y compris.

J'avais pourtant dit que si je n'étais pas revenue dans une heure, ils devaient venir me chercher. Or ça faisait au moins une heure que j'étais entre ses mains. Mais comment pouvais-je le savoir. Si bien, ça faisait juste quarante minutes. Je ne tiendrais pas plus de dix minutes si ça continue comme ça.

Ma respiration devenait de plus en plus difficile, j'avais la gorge sèche. Je le suppliais de me donner de l'eau mais celui-ci refusait, et dès que je le suppliais, il rigolait. Je le haïssais de plus en plus. Déjà que je l'aimais pas beaucoup, alors là, c'était le summum. Comment certaines personnes peuvent être aussi cruelles avec des personnes innocentes ? Je ne les comprenais pas, pourtant j'essayais de les cerner afin de les faire craquer, qu'ils me montrent leurs faiblesses afin que je puisse appuyer dessus, et leurs faire cracher le morceau, qu'ils avouent leurs crimes. Et après, direction prison, souvent à Sing Sing ou bien à Rikers Island. Elles avaient beau être sur-peuplés, elles acceptaient toujours les nouveaux détenus, en même temps, elles n'avaient pas le choix.

Mais ce que je ressentais avant tout c'était la peur, peur de mourir, peur de laisser Castle seul, oui, parce que frôler la mort faisait réfléchir, réfléchir sur les sentiments. Les minutes paraissent des heures, j'avais pu réfléchir sur la relation que je voulais avec Rick, et je le voulais. Je m'étais décidée de me battre pour lui, je devais enfin avouer mes sentiments. Bon je l'avais déjà fait pendant les enquêtes : les regards, les frôlements, les sourires... Je ne pouvais mourir alors que je connaissais maintenant mes sentiments pour lui. Il m'avait fait ouvrir les yeux la veille :

Flash back (POV de Richard Castle) :

Nous marchions tranquillement dans une rue où les passants étaient inexistants, nous avions mangé au restaurant « Cafe du soleil », mon restaurant français préféré, c'était le seul restaurant qui savait me faire chavirer avec leurs spécialités. Nous parlions de l'enquête, comme dans notre habitude. Elle semblait heureuse avec moi, et j'étais heureux avec elle, malgré le passé où elle m'avait brisé le cœur en me mentant.

« I remember every seconds of it ! »

Comment avait-elle pu me mentir ? Bien sûr, j'étais trop borné pour lui demander pourquoi elle m'avait menti, le choc sûrement. Mais maintenant, je voulais savoir, l'entendre de sa bouche, au pire je me ridiculisai une fois de plus, pourquoi pas deux au lieu d'une ?

Rick : « Kate ? »

Kate : « Oui »

Rick : « Pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu te souvenais de tout, de … ma déclaration »

Kate : « Rick, tu veux vraiment en parler ? »

Je sentais maintenant que j'avais plomber l'ambiance mais tant qu'à faire, autant être fixer. Elle semblait de plus en plus tendue. J'acquiesçais avec un simple hochement de tête.

Kate : « Quand je me suis réveillée à l'hôpital, Josh était à mes côtés, et il m'a dit que tu étais parti car tu t'en voulais de ce qu'il s'était passé à l'enterrement de Montgomery, que tu t'en voulais de m'avoir replongé dans le meurtre de ma mère et que j'avais failli mourir à cause de toi. Puis, tu es venu à l'hôpital quelques jours plus tard, tu semblais inquiet, et heureux en même temps. Quand je t'ai vu, j'avais envie de tout t'avouer, de te dire que c'était réciproque mais je ne pouvais pas. Je sortais encore avec Josh et puis, au fond de moi, je n'étais pas prête, pas prête pour la relation que je désirais avec toi. Et je t'ai dit que je t'appellerai, et j'ai voulu un certain nombre de fois t'appeler mais je n'arrivais pas à appuyer sur l'icône vert de mon Iphone. Je me disais donc que je n'étais pas prête. J'ai attendu aussi que tu m'appelles mais pourquoi tu l'aurais fait alors que je t'avais dis que c'était moi qui appellerai. Je t'ai donné des signes pour que tu comprennes que c'était réciproque, qu'il fallait juste que tu patiences encore un peu. Le jour où tu as été otage, j'ai vraiment cru te perdre, je voulais te le dire quand je suis venue te sauver mais comme d'habitude, j'ai été interrompue. Dès que je voulais te le dire, il y avait toujours quelque chose qui gâchait tout. »

Rick : « Je sais pas quoi dire Kate. Je suis blessé et j'ai remarqué que tu avais changé mais à certains moments, tu redevenais forte, tu n'étais plus ouverte. Tu remettais ton masque de femme fermée au monde. Je me disais donc que je me faisais des films, que ce n'était pas réel et que c'était mon subconscient qui me jouait des tours. »

Kate : « J'ai juste besoin de temps Rick, mais sache qu'en ce moment nos discussion avec Roger portent souvent sur toi. Tu es blessé mais tu as pensé à moi ? Quand tu as embrassé à pleine bouche cette blonde, quand tu es venu avec cette bimbo hôtesse de l'air, quand tu es parti avec ton ex-femme. Tu crois que je l'ai bien pris ? Tu crois que voir l'homme que j'aime avec une autre me fais plaisir ? »

Rick : « Et te voir avec Demming et Josh tu crois que ça m'a ravi ? » dis-je en hurlant.

Kate : « Rick, je suis désolé... Je ne voulais pas te faire de mal, mais il faut que je t'avoue quelque chose. »

Rick : « Je t'écoute »

Kate : « Il y a deux ans, quand tu m'as proposé d'aller chez toi dans les Hamptons, j'avais refusé. Et quand tu es parti en vacances, j'allais t'avouer quelque chose. »

Rick : « Oui ? »

Kate : « J'allais t'avouer que je voulais partir avec toi en vacances et que j'avais rompu avec Demming parce que mon cœur était déjà pris par quelqu'un. »

Rick (mais quel c*n, pourquoi je suis parti avec Gina ?) : « Kate... »

Elle se retourna pour que je ne vois pas ses yeux rougis. Je pris l'initiative de la prendre dans mes bras, cependant, j'avais peur qu'elle me repousse. Elle vint se blottir contre mon torse, et j'essuya ses larmes avec mon pouce et lui chuchota :

Rick : « Chut, hey Kate, je suis là. Je ne te laisserai pas, pas cette fois-ci. Je suis là, always Kate. Always »

(POV de Kate) : Nous étions restés comme ça pendant dix bonnes minutes puis je l'embrassai sur la joue, et lui dit « à demain ». Je pris un taxi pour rentrer chez moi afin de ne pas faire une bêtise. Enfin, la bêtise qui m'aurait plu quand même. Il était toujours là, à me regarder fuir, comme à mon habitude.

Fin du flash back.

Cet homme était fait pour moi, il savait me réconforter, c'est ça je pense qui m'avait fait réfléchir sur mes sentiments. J'avais fait le pour et le contre, et bien sûr, le pour l'avait emporté. Mes arguments du pour étaient : il a su percer mon secret en moins d'une journée, il savait me faire sourire, me faire rire, il savait me remonter le moral, il était toujours présent pour moi, il me protégeait, et j'en passe.

Je commençais vraiment à m'inquiéter, mes paupières se faisaient de plus en plus lourdes. J'avais toujours autant de mal à respirer, ma gorge se faisait encore plus sèche, j'avais comme une pellicule de sueur sur l'ensemble de mon corps. Mon sang coulait encore, la coagulation était impossible face aux dégâts que le couteau avait fait. Karl me regardait toujours, il avait toujours ce sourire, celui d'un véritable psychopathe. Il était ravi de voir quelqu'un de plus faible que lui. J'ouvris la bouche, et je réussis à sortir quelques mots

Kate : « Pourquoi faire ça, pourquoi tuer et détruire des familles ? »

Karl Jonhson : «Parce que les gens comprennent enfin qu'une vie ne peut jamais être heureuse »

Kate : « Et vous croyez que ma vie a été un réel bonheur ? »

Karl Jonhson : « Développer »

Kate : « J'ai perdu ma mère étant jeune, il y a un an, je me prenais une balle dans le cœur, mais ça vous l'avez vu quand vous avez gravé ce foutu message sur mon corps »

Karl Jonhson : « D'ailleurs, je vais continuer, il manque quelque chose. »

Mon dieu, qu'est-ce que j'avais fait ? Pourquoi j'avais commencé à parler ? Maintenant, j'allais de nouveau souffrir. Il sortit à nouveau son couteau, le désinfecta avec de l'alcool ; chose intelligente de sa part. Puis il s'approcha de nouveau vers moi et commença à écrire un nouveau mot. J'hurlais de douleur dès que la lame toucha mon corps. Il gravait de nouvelles lettres, cependant, lorsqu'il arriva au niveau de mon rein droit, il enfonça davantage le couteau. Ce gars était fou, il allait me tuer si ça continuait. La flaque de sang s'agrandissait de secondes en secondes. Je ne savais pas combien de litre de sang il y avait, mais suffisamment pour être à la limite de l'inconscience. Comment allais-je vivre maintenant ? J'allais de nouveau me refermer sur moi-même alors que je voulais m'ouvrir au monde.

Je commençais à nouveau à vaciller quand j'entendis un « NYPD, lâchez votre arme Karl, et éloignez-vous du détective Beckett ! ». Cependant, je sentis ma vie partir de nouveau. J'entendais tout, mais j'étais trop faible pour ouvrir les yeux. J'entendais un bruit sourd, comme si quelqu'un venait de tomber, je supposais donc que Ryan ou Esposito avait plaqué Jonhson au sol. Quelqu'un me détacha et me recouvris d'une couverture.

Kate (murmure) : « Castle ? »

Castle : « Je suis là Kate, tu m'entends, je suis là et je pars pas. Je t'amène à l'hôpital Kate. Je te jure qu'il ne va pas s'en sortir ce fumier »

Kate (murmure) : « Rick, je … »

Castle : « Je sais, garde des forces d'accord, tu restes avec moi, tu dors pas, tu ne fuis pas »

Il me dit ça tout en me soulevant et en me portant. Il se dirigeait vers une ambulance, j'entendais les sirènes de plus en plus fort. Je sentais des mains parcourir mon corps, je me tendais d'un coup. Rick avait compris mon malaise car il avait dit aux ambulanciers de toucher le moins possible mon corps, les secouristes avaient acceptés car ils faisaient maintenant attention. Sa main vint dans la mienne et je me détendis au fur et à mesure. Sa présence me réconfortait et il le voyait. Après une bonne vingtaine de minutes, nous arrivions à l'hôpital, sa main avait lâché la mienne, et je stressais de nouveau.

Je sentis une légère piqûre au niveau de mon bras droit, j'avais envie de hurler ; pas parce que ça faisait mal, mais parce que je croyais qu'il était à côté de moi en train de me faire à nouveau des scarifications sur le corps. Je sombrais à nouveau dans l'inconscience.

POV de Rick :

Nous venions de quitter le poste, j'étais vraiment inquiet pour Kate, ça faisait plus d'une heure qu'elle était avec le suspect. Elle nous avait dit d'attendre une heure avant de venir la secourir. Cela faisait une heure et dix minutes qu'elle était partie. Il pouvait lui faire n'importe quoi en attendant. Elle n'avait pas voulu que je l'accompagne, d'ailleurs que personne ne l'accompagne, elle était sous couverture depuis quelques jours. Avait-il découvert qui elle était ? En même temps, grâce à moi, elle était maintenant connue par tous les new-yorkais, et ça pouvait corrompre sa fausse identité.

Esposito avait mis les gyrophares afin d'aller beaucoup plus vite pour sauver Kate des mains de ce psychopathe. Je savais que je n'aurais jamais dû l'écouter et partir avec elle, mais non, je l'avais écoutée. En même temps, vu le ton qu'elle avait employé, je n'avais pas eu le choix.

Flash back, une heure vingt plus tôt :

Kate : « Non Castle vous ne venez pas avec moi ! »

Rick : « Mais voyons Kate, c'est trop dangereux, il pourrait vous faire du mal ! »

Kate : « Venez dans la salle de repos, on doit parler ! »

Je faisais une tête pas possible, je ne voulais pas la perdre, pas une seconde fois. Mais elle semblait contre ça. Elle était vraiment bornée des fois...

Kate : « Écoute Rick, je sais que tu veux venir avec moi, je sais que ça vient d'une bonne intention mais je peux pas te laisser venir »

Rick : « Mais pourquoi ? Kate, tu pourrais te faire tuer. Ce mec est un psychopathe, tu as vu ce qu'il fait à ses victimes. »

Kate : « Mais je ne suis pas une de ses victimes Rick ! Je suis un flic entraînée qui ne se laisse pas faire »

Rick : « Je confirme que tu te laisses pas faire »

Kate : « Et ça veut dire quoi Rick... Tes sous-entendus ne sont pas assez clairs pour moi, un simple flic face à un écrivain, ce n'est pas égal. »

Rick : « Ça veut dire que tu ne laisses même pas tes émotions te contrôler, tu ne laisses rien ressortir. »

Kate : « On parle de ça tout à l'heure ok ? J'ai un tueur à arrêter »

Rick : « Kate... »

Avant même que je puisse finir ma phrase, elle s'éloignait déjà de moi. Je pris son bras droit et l'a ramena vers moi.

Kate : « Castle, tu fais quoi là ! »

Rick : « Tu fais attention à toi, je veux pas te perdre, pas une seconde fois »

Kate : « Promis »

Elle m'embrassa à la commissure de mes lèvres et partie vers son bureau.

Kate : « Espo, si dans une heure je ne suis pas de retour, tu viens me chercher. Monsieur l'écrivain a peur pour sa muse, si je meurs, il ne pourra plus écrire... Tu comprends... »

Elle explosa de rire, mais devint blême quand elle vit mon regard noir

Kate : « Oublie la dernière partie tu veux. Donc vous venez me chercher si je suis pas là dans une heure »

Esposito : « Pas de souci Beckett »

Elle partit aussitôt, arme chargée, et veste dans sa main. Je savais que quelque chose allait arriver, et elle aussi sinon pourquoi elle aurait dit ça à Esposito.

Fin du flash back

Nous arrivions enfin à l'entrepôt où Karl Jonhson se cachait. Je mis mon gilet « Writer » et je m'engouffrais dans l'entrepôt en compagnie de Ryan et Esposito. Les arrestations avec eux étaient moins marrantes mais c'était quand même vraiment cool. Nous entrions donc dans l'entrepôt, nous vîmes deux personnes : Kate, attachée en l'air, son corps touchait à peine le sol, elle était en jeans, le dos en sang, j'imaginais son buste de la même façon. Une mare de ce liquide rouge au sol. Il l'avait vraiment torturée. J'en avais les larmes aux yeux. La femme de ma vie dans cet état me mettait en rogne. Esposito me fit signe d'aller sauver Kate et qu'eux se chargeaient de Karl Jonhson, ce fumier qui avait blessé Kate, qui avait tué cinq femmes, qui avait briser des familles. Un vrai psychopathe.

Esposito : « NYPD, lâchez votre arme Karl et éloignez-vous du lieutenant Beckett »

J'accourais vers mon détective préféré, l'a détachait doucement et l'a recouvrit de mon manteau afin qu'elle ne prenne pas froid. Je l'a pris dans mes bras, elle me murmurait des choses

Kate (murmure) : « Castle ? »

Castle : « Je suis là Kate, tu m'entends, je suis là et je pars pas. Je t'amène à l'hôpital Kate. Je te jure qu'il ne va pas s'en sortir ce fumier »

Kate (murmure) : « Rick, je … »

Castle : « Je sais, garde des forces d'accord, tu restes avec moi, ne t'endors pas, ne fuis pas »

Elle me dit tout ça lorsque je l'avait soulevée et portée. Je me dirigea vers une ambulance, le bruit des sirènes se faisant de plus en plus fort.

Elle sentait les mains des ambulanciers parcourir son corps, et elle se tendit d'un coup. Je compris son malaise et dit aux ambulanciers de toucher le moins possible son corps, les secouristes avaient acceptés car ils faisaient maintenant attention. Ma main vint dans la sienne et elle se détendait au fur et à mesure. Ma présence la réconfortait et j'en étais ravi. Après une bonne vingtaine de minutes, nous arrivions à l'hôpital, j'avais du lâcher sa main, ordre des ambulanciers, mais Kate se tendait à nouveau. Je demandais l'autorisation de rester avec elle, et ils avaient accepté cependant je devais rester à l'écart.

Kate s'enfonçait de plus en plus, je devais sortir du box afin qu'ils la préparent pour le bloc opératoire. Javier arrivait enfin à l'hôpital en compagnie de Lanie, nous nous dirigeâmes vers la salle d'attente quand j'entendis « Apportez les palettes ! »

Je m'effondrais, les larmes coulèrent sur mes joues, et dès que j'étais à l'abri de tout regard, je m'écroulai sur le sol.