Bonjour à tous,
Voici la suite d 'Ange gardien', cette nouvelle histoire prend également en compte l évolution du couple Sam/Gabriel qui eut lieux dans 'Dix jours avec toi' mais le pairing restera à 90% 'destiel'.
Cette fiction comportera 10 chapitres (cette introduction incluse) au rythme 1chap/2 semaines. La moitié est déjà écrite et les chapitres sont plus longs que dans 'Ange gardien'.
Voilà, vous savez tout ! Je vous souhaite une bonne lecture et espère que vous aimerez tout autant cette histoire !
- Cinq victimes, toutes vidées de leur sang, en moins de trois semaines. Enonça Sam, ou plutôt l'agent du FBI, au policier d'une petite ville du Massachusetts.
- Tout à fait. Toutes des femmes entre 25 et 35 ans, attaquées entre 22h et 02h00 du matin. Nous pensons à un…
- Ne pensez pas, nous sommes là pour ça. Lui dit Dean,alias l'agent .
Le policier rougit et des excuses avant de tendre le dossier aux (faux) agents. Quand ceux-ci le quittèrent, il fut soulagé. C'était la première fois qu'il avait à faire avec le FBI. Ceci, plus la présence du journaliste du New – York Times,J.R Rowling si ses souvenirs étaient exacts, le mettait dans un stress ingérable.
Dean roulait à toute allure dans les rues de la ville, en s'éclaffant pendant que Sam observait leurs badges.
- Et ? Sérieusement, Dean ! Un mec plus intelligent aurait capté tout de suite !
- On est dans le Massachusetts, Sammy ! Ils connaissent rien à la littérature anglaise !
- Et comment tu sais ça, jerk ?
- Tout le monde le sait, sauf toi ! Bitch !
Poitrine en avant, la serveuse répondait avec plaisir aux questions de l'ainé des Winchester. Il fut un temps, il aurait aimé ce petit jeu mais tout ce qu'il matait aujourd'hui était la part de tarte qui se trouvait entre eux.
- Il se passe jamais rien dans ce patelin mais dès qu'il y a un truc, le FBI et le New York Times débarquent… Et tous aussi sexy les uns que les autres ajouta t elle en battant des cils.
Quand Sam s'approcha, elle s'éloigna un peu déçue.
- Du neuf, Sam ? Demanda le blond quand la serveuse fut suffisamment éloignée.
- Rien. Des vampires d'après le rapport du légiste. Et très discrets, ils doivent être vieux.
- Génial. On pouvait pas avoir une chasse facile pour changer ? Tu penses qu'ils sont du coin ?
- J'irai à la bibliothèque cette après midi, pour vérifier. Tu m'accompagnes ?
- Sûrement pas ! Je vais chez les familles des victimes. Peut être que l'une de ces jeunes femmes a joué la Bella Swan avec un inconnu.
Devant la « bitch face » de son frère, Dean haussa les épaules.
- Tu pourrais avoir un peu d'humour, Sammy.
- Tes références sont pitoyables, Dean.
Le soir, son frère était confortablement installé devant la télévision quand le fan de Metallica revint.
- Trois d'entre elles ont rencontré Dracula.
- Tu passes de Patinsson à Christopher Lee ?
- Je change mes références…Bon, d'après les descriptions, elles ont toutes rencontré le même mec un peu avant leur mort.
- Le groupe de vampires ne doit pas être très imposant s'ils envoient toujours le même.
- Ou ils n'ont qu'un seul beau en réserve. Et toi, quoi de neuf ?
- Rien ! Ils gardent les anciens articles sur logiciel et un gars a tout emprunté !
- Un gars ?
- Journaliste de New York,je crois.
- C'est la deuxième fois que j'entends parler de ce mec.
- Je me renseignerai auprès de Garth, c'est peut être un chasseur.
- Ok ! Dégage du canap' maintenant ! Docteur Sexy va commencer.
Sam soupira et partit prendre une douche. Mais Dean ne regarda pas l'écran il leva les yeux avant de s'exprimer.
- Hmm…Salut Cas'. Je crois que tu reçois pas mes appels où tu te trouves…Ou alors t'as oublié de recharger ton téléphone. J'espère que tu te souviens comment on fait… Enfin, tu me manques et le… PUTAIN SAMMY !
Celui-ci, sur le pas de la porte, observait son frère, un petit sourire aux lèvres.
- C'est mignon.
- Oh ta gueule ! On peut pas avoir une vie privée avec toi !
- Quoi ? C'est toi qui débarque toujours quand je suis avec Gabriel !
- Wé…Ben…Moi j'ai le droit ! Je suis ton ainé et je dois faire gaffe à ta pureté !
Les frères se reposèrent quelques minuit ils avaient prévu de patrouiller en ville « au cas où ».
Dean mit sa veste, prêt à éliminer du vampire, quand il sentit quelque chose dans sa poche. Un simple papier plié en quatre, il l'ouvrit et y découvrit quelques mots, rédigés d'une écriture fine et soignée. « Tu me manques aussi, Dean. J'ai hâte de te revoir. Et je suis tout à fait capable de charger mon téléphone ». Le chasseur sourit, replia le papier et le remit dans sa poche.
Les Winchester firent deux fois le tour de la ville, ce qui ne leur prit pas plus de trente minutes, et se dirigeaient vers le motel quand ils virent enfin du mouvement : un couple discutait « coller-serrer ». Ils s'approchèrent et Dean reconnut…
- La serveuse. Dit Sam. Elle a quoi ? 25 ans ?
- Et le mec ressemble à la description du vampire !
Dean stationna sa voiture en trombe mais, environ une dizaine de secondes plus tard, l'homme avait disparu. Au contraire de la serveuse.
- Beverly ? Appela l'ainé, espérant ne pas confondre.
- Oh ! Agent Poirot ! Je fais de belles rencontres ce soir.
- Vous devriez faire attention. Lui conseilla Sam. Qui était avec vous ?
- Le journaliste du New York Times. Un homme charmant. Mais pas autant que vous, ajouta-t-elle à l'adresse de Dean.
- C'est quoi son nom ? Ajouta ce dernier.
- Joseph…Rowding…Non, Rowling !
- Vous avez son numéro ?
- Non…Le vôtre non plus d'ailleurs.
- Ce journaliste n'est pas un chasseur ! S'exclama Sam, le lendemain matin, tandis que son ainé émergeait du sommeil. Et il n'est pas non plus journaliste.
- C'est qui alors ? Il a de bonnes techniques de chasse.
- Les mêmes que les nôtres.
Dean hésita puis se lança.
- Ce serait pas ton mec qui veut nous faire tourner en bourrique ?
- Non, ce n'est pas Gabriel.
- Tu es…
- Oui, je suis sûr.
Dean ne préféra pas poursuivre sur cette voie, voyant la tristesse dans les yeux de son frère.
- La priorité reste les vampires. Le pseudo journaliste n'a tué personne.
- C'est peut – être le vampire. On devrait creuser.
L'après midi, la chance leur sourit mais les emmena loin du journaliste. La sœur d'une des victimes prévint Dean que l'homme dont elle lui avait parlé était de retour en ville, à l'hôtel près de la gare. Ils s'y rendirent et trouvèrent le jeune homme, pas plus de vingt cinq ans et pas plus vampire qu'eux, dans sa chambre.
Il fut effrayé d'apprendre la mort de ses conquêtes mais garda son calme.
- Je suis représentant d'art. Il y a bientôt une exposition à l'hôtel de ville…Il n'y a pas beaucoup de distractions ici alors…
- Vous avez décidé de vous taper toutes les filles de la ville, à défaut d'un ciné. Compléta Dean.
- A chaque fois, ces fichus gosses ont cassé mon coup…Enfin, je veux dire…ce n'est pas correct de dire ça alors…
- Des enfants ? Qui sont-ils ? Demanda Sam, autant au représentant qu'à son frère.
- Je ne sais pas. Ils ont dit qu'ils cherchaient la maison de Margareth Quelque chose. Et les filles les ont aidé.
- A chaque fois les mêmes enfants ?
- Non…C'est un peu étrange d'ailleurs. La première fois, c'était deux petites filles puis juste un garçon puis une fille et un garçon.
- Cinq enfants qui cherchaient la maison d'une Margaret. Résuma Dean, très fort en math. Merci pour ce précieux renseignement.
- C'est une grosse connerie cette histoire de gosses ! S'exclama l'ainé, environ une heure plus tard, en mordant dans son hamburger.
- Ce mec n'est définitivement pas un vampire et des enfants qui trainent dans les rues à la recherche d'une femme est étrange.
- Peut être juste un pari d'enfants.
Beverly s'approcha d'eux, avec la cafetière et le sourire.
- Encore du café ?
- Avec plaisir ! S'exclama Dean. Votre café est excellent !
Garder un bon contact avec la serveuse du seul diner de la ville était très important pour lui et il fit même un léger clin d'œil, espérant que Castiel ne le surveillait pas.
- Dites Beverly. L'apostropha Sam. Vous connaissez presque tout le monde dans cette ville, n'est ce pas ?
- Wé. Je suis née ici.
- On a entendu parler d'enfants qui trainent le soir en rue et nous aimerions leur parler. Rien de méchant, juste les prévenir du danger.
- Ah oui, eux. Je les ai rencontré hier soir, juste avant qu'on se voit.
- Et ?
- Je ne les connais pas. C'est la première fois que je les voyais. J'accompagne chaque jour mon neveu à l'école et je ne les ai jamais croisé.
Les frères s'échangèrent un regard.
- Ils ont dit quelque chose ? Ce qu' ils voulaient ? Demanda Dean, sentant être proche de la vérité.
- Nan. Joseph les a grondé en disant que ce n'était pas une heure pour des enfants, il ferait un père strict. C'est bien de nos jours.
Sentant les regards des Winchester, elle poursuivit.
- Il les a raccompagné chez eux, ensuite.
- Connaissez vous une Margareth ? Demanda brusquement Sam. Même morte.
- Non.
- Depuis plusieurs années ? Même dizaines d'années. Insista-t-il.
- La vieille Thompson. Intervint l'homme au comptoir.
- La vieille Thompson ? Répéta le blond.
- C'est une légende, expliqua Beverly. Il y a cent ans, les enfants Thompson sont morts. Et dix ans jour pour jour après leur décès, la mère s'est suicidée. Elle était devenue folle et disait que chaque soir ses enfants venaient lui suçait le sang. C'est une histoire qu'on raconte à Halloween ici.
Sam prit le dossier et fouilla.
- Ca a un lien avec votre affaire ? demanda un client assis à quelques mètres d'eux.
- On ne peut rien révéler. Dit Sam avec son air le plus mystérieux.
Généralement, la curiosité des gents était piquée au vif et ils divulguaient leurs informations, espérant un échange.
- La maison, enfin le manoir, se trouve à la sortie nord de la ville. Juste avant la nationale.
Dean lui fourra un billet de 20$ dans les mains et ils sortirent rapidement.
Le manoir était visible de loin l' établissement riche datant du début du XX é siècle était à présent délabré.
Sam, connecté à l'internet mobile, pianotait rapidement à la recherche d'indices.
- « Les enfants Thompson : Joseph 14 ans, Edouard 11 ans, Amanda 8 ans, Elisabeth 9 ans et Emily 4 ans, ont été attaqué dans le manoir familiale. Tout les cinq sont décédé de leurs blessures. La police privilégie la piste criminelle mais n'a aucune piste pour le moment. Mme Thompson, veuve de feu le colonel Eric Thompson, ne souhaite faire aucun commentaire. Nous lui présentons nos sincères condoléances. » C'est un article de juin 1906. Le 17 juin 1916,il y a un avis de décès pour Mme Thompson.
- Des gosses ? Sérieux, Sammy ? Des putain de gosses ?
- Apparemment…Je n'ai jamais entendu ça…
- Putain. Et on les tue…
- Comme les autres, je suppose.
- Putain. S'exclama encore Dean, en accélérant.
La maison était silencieuse. Trop silencieuse.
Puis ils la virent petite, des cheveux roux bouclés et une jolie robe bordeaux. Ca ne pouvait qu'être Emily.
Les Winchester ne savaient comment réagir et s'avancèrent prudemment .Le mélange entre l'innocence d'une enfant et l'aura malfaisante d'une créature d'Eve était dérageant.
- C'est vous ! Vous les avez tué ! Mes frères et sœurs ! Cria-t-elle, furieuse
Elle se jeta sur Sam, dents en avant et Dean réagit instinctivement : il dégaina un grand couteau et lui trancha la gorge.
Le cadet se releva, un peu secoué.
-Et les autres ? Demanda celui-ci.
- Tués ? Mais par qui ?
Ils parcoururent les pièces et effectivement, les enfants-vampires étaient morts. Les quatre corps, décapités, semblaient se protéger mutuellement. La situation était facile à deviner : l'ainé, qui étai le plus près de la porte, avait surement essayer des les protéger. A sa mort, les trois autres s'était bêtement recroquevillés les uns sur les autres.
Les chasseurs les observèrent de longues minutes en silence puis Sam alla chercher le corps d'Emily pour le poser près de sa famille. Dean alluma son briquet et mit le feux aux Thompson.
- Je veux parler à ce putain de journaliste. Ordonna Dean à Beverly.
Celle-ci fit un pas en arrière, apeurée par l'étincelle de colère qui brillait dans les yeux du Winchester.
- Je pense qu'il est parti.
- Quand ?
- Je ne sais pas…Ce matin, je crois.
- Où il logeait ?
- Un motel hors de la ville, près de l'autoroute « La mère patrie ».
Dean sortit bruyamment en claquant la porte, tandis que Sam jetait un regard désolé à la jeune femme.
Dix minutes plus tard,l'ainé retournait la chambre que le journaliste avait quitté une heure auparavant.
- Dean…C'est juste un chasseur. Il utilise des faux papiers et une fausse carte de crédit…C'est juste un mec comme nous.
- Bordel ! Il est pas comme nous ! Il a tué ces gosses !
- Des vampires.
Le grand allait ajouter que Dean avait tué la benjamine de la famille mais se retint.
- Je veux rencontrer ce mec, ok ? Juste…Lui parler. C'est un truc que je dois faire.
Sam hocha la tête puis s'installa sur le lit. Il remarqua un bout de papier.
Un bout de photo.
Il cligna des yeux plusieurs fois tandis que son cœur accélérait.
- Dean. J'ai…Commença-t-il d'une voix tremblante.
L'ainé s'approcha et observa le bout de photo.
C'était le coin d'une photo un peu déchirée il y avait une maison au loin et juste les cheveux blonds d'une femme.
- Je connais ce truc. Constata Dean.
- Ton portefeuille…
Celui-ci l'ouvrit fébrilement, il venait de comprendre.
Il sortit la photo de leur mère et superposa le bout de photo trouvé au dessus. Les photos étaient identiques.
- Je dois rencontrer ce mec, Sammy.
