N/A: Voilà, je suis de retour. Durant mon temps libre en Espagne et pour manque d'inspiration, mais surtout parce que je désirais corriger de petites erreures et régler des détails pour parfaire l'histoire j'ai réédité tous mes chapitres. Les changements sont minimes, mais si cela ne vous dérange pas de relire une histoire je vous recommende de le faire. Il y a de nouveaux chapitres qui vont arriver rapidement… Lisez bien et à bientôt.

DARKSTEIN : Epilogue

I. Insomnies

Où tout commence...

Septs ans déjà, elle avait changée, ils avaient changés et le monde sorcier avait changé.

Encore un cauchemar, encore une fin de nuit éveillée. Qui savait ce qu'elle endurait ? Qui pouvait comprendre ? Biensûr, elle devrait en parler à quelqu'un. Mais, cela ne servirait à rien. Cela ne changerait pas le présent, cela ne changerait pas sa douleur. La blessure était trop profonde… toute guérrison était impossible.

Les études se passaient bien heureusement. Tout ces malheurs ne l'empèchait pas de se plonger dans les livres. Non, ça avait l'effet contraire. Elle travaillait encore plus dur, s'entrainait plus pour la pratique, accélérant ses réflexes. Avec les trois garçons, ils avaient reformé un groupe de travail, mais seulement à eux quatres.

Ensembles, ils avaient un but, des objectifs et il devenait plus facile de les réaliser. La dream-team était devenue les meilleurs de l'école dans de nombreuses disciplines. Les professeurs étaient ravis, mais certains sentaient qu'il y avait autre chose que juste la réussite qui les motivaient. Le plus suspicieux était certainement Rogue.

Oh, biensûr le professeur Dumbeldore aussi était suspicieux, il devait savoir ce qui ce passait, sinon ce ne serait pas Dumbeldore, mais il avait toujours laissé les rênes longues quand il s'agissait de Harry. Mais peut- être aurait-il dût parler. Cette distance froide et gènée, qui s'était installée entre Harry et lui après les évenements de la fin de la cinquième année, n'avait fait que miner Harry encore un peu plus.

Tellement, que je crois qu'il serait content de quitter Poudlard dans une semaine. Les examens étaient finis et ils attendaient les proclamations. Une semaine qu'ils allaient pouvoir passer tranquillement au bord du lac à parler de leur avenir. L'Avenir.

L'Avenir… elle n'avait même pas encore choisit l'Université dans laquelle, elle allait étudier. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire. Ou plutôt, elle savait mais ne savait pas comment y parvenir. Les invitations se succédaient, telle ou telle université reputée. Tel ou tel section du ministère.

Mais rien ne lui convenait. Elle voulait deux choses, avoir plus de pouvoir pour devenir une sorcière respectée et plus « Mademoiselle-je-sais-tout », ensuite elle voulait se venger. Se venger pour tout ceux qu'elle avait perdu en deux ans. Deux ans durant lesquels elle avait vu disparaître tout ceux qu'elle aimait, les uns après les autres. Lentement, cruellement, inexorablement. Tous de la main ou par ordre d'un Mage Noir surpuissant et dément. Lord Voldemort.

Elle n'avait plus peur de prononcer son nom. Pas plus qu'elle n'avait peur de la mort. Elle voulait obtenir vengeance. Harry était celui qui devait les délivrer tous, mais en serait-il capable ?

Biensûr, il était puissant mais l'était-il asser ?

Les inquiètudes et le besoin de vengeance devait se voir sur son visage. Les professeurs la regardait comme si, elle allait soudainement faire quelque chose de stupide comme : tuer quelqu'un, s'écrouler en pleurs, se jeter du haut de la tour d'Astronomie, exploser de rage ou quelque chose d'autre de totalement inutile.

Mais, ils semblaient oublier qu'elle était loin d'être idiote, sauf peut- être ce sale batard graisseux de Rogue. Il sentait quelque chose ou savait quelque chose. Son regard avait changé, il avait changé mais pas en mieux malheureusement. Plus sombre, plus hargneux, plus vicieux et l'air toujours plus malade. A un point presque inquiètant. Elle sentait qu'il la surveillait, il semblait inquièt. Oh, non pas pour elle, enfin… Parfois, elle avait l'impression qu'il savait ce qu'elle ressentait. Mais, non c'était impossible, il ne devait pas avoir de coeur dans sa poitrine. Comment aurait-il put suporter tout cela ?

Oui, en deux ans, elle en avait appris des choses sur lui. Elle savait qu'il était un ex-mangemort, qu'il était un membre de l'Ordre du Phénix, qu'il était un espion pour le côté de la Lumière, mais qu'il avait été découvert et qu'il était maintenant condamné à une mort attroce si Voldemort mettait la main dessus. Cependant, malgrès cela, il espionnait le Seigneur des Ténèbres sauvant des vies. Et il semblait suporter tout cela sans problème ou presque. Il n'était pas humain ou quoi ?

Non, il devait avoir un coeur dur comme du roc. Bien qu'il semblait avoir des problèmes pour dormir. Insomnies. Comme elle.

Elle était préfète en chef ce qui lui donnait le droit et même le devoir de faire des rondes la nuit. Heureusement, elle n'aurait pas voulu passer la nuit à regarder le plafond. Aussi interessant soit-il!

Hermione se leva donc, un peu de marche lui ferait certainement du bien. Rester là, dans sa chambre de préfet en chef ne servirait à rien. Les murs qui l'entouraient l'oppressait, elle décida donc de s'habiller rapidement. Elle revetit ce qu'elle appelait son « Uniforme » il s'agissait, d'un pantalon bleu marine large, avec une chemise blanche et des robes noires desquelles sortaient juste son col et ses manches de chemise. Seules couleurs, celles des insignes et signes d'appartenance à la maison Gryffondor.

Elle ramassa sa cape et la jeta négligeament sur ses épaules, puis elle prit sa baguette. Et ouvrit sa porte discrètement. Le portrait de la Grosse Dame pivota dans un baillement de celle-ci. Et Hermione parti pour sa ronde. Des quatres préfets-en-chefs, elle devait être celle qui en avait fait le plus, quoique Draco était souvant dehors lui aussi. Cherchant certainement à coincer Harry pour pouvoir le faire expulser.

Si il avait su, il ne se serait pas compliqué la vie ainsi. Comment aurait- il pût, même entre-apercevoir Harry, qui possédait une cape d'invisibilité et la précieuse carte de maraudeur ? Il avait autant de chance de le coincer, qu'il n'en avait de gagner un match de Quidditch contre Gryffondor à lui tout seul. Un nombre impressionant de nuits à arpenter les couloirs pour rien. Quel idiot !

Et il n'était pas insomniac contrairement à elle ou à Rogue qu'elle n'avait que trop croisé. Il ne dormait donc jamais celui-là ? Enfin heureusement, il disparaissait en général assez rapidement. Sauf quand il avait l'impression que Harry, Ron ou Neville étaient dans le coin. Mais dans ces cas là, c'est elle qui partait.

Mais cette nuit pas l'ombre d'une cape noire, la nuit était calme, la douceur de l'été et la fatigue des examens avaient assomés les occupants du château. Les couloirs étaient vides, éclairés par la pleine lune qui était haute dans le ciel, Hermione pensa un bref instant au professeur Lupin qui devait être dans son bureau, transformé en Loup. Après un bref tour pour vérifier que tout était bien calme, elle se dirigea tout naturellement vers une des tours nord. Il s'agissait d'une tour lointaine, peu connue et encore moins fréquentée par les gens.

D'aspect effrayant, pour celui qui ne cherchait pas la solitude, la paix et le calme. Haute et sombre la tour permettait une très belle vue des environs du château.

Hermione aimait de plus en plus s'y rendre. Là-bas, elle pouvait vider son esprit, respirer l'air frais de la nuit tranquillement. Une fois en haut, Hermione s'installa contre la cheminée. A sa place habituelle, à l'abris du vent parfois froid qui soufflait. Pensive, ses mains glissèrent dans ses poches lentement. Un papier ?… Elle se souvenait. La lettre de ce matin, qu'elle n'avait pas eu le temps de lire et qu'elle avait enfoncée au fond de sa poche rapidement.

Elle avait complètement oublié de l'ouvrir. Et la pleine lune ne permettait pas vraiment de lire. Quoique ! L'envellope était noire et l'écriture argentée avec la pleine lune qui se refletait dessus le tout devenait très lisible malgrès la luminosité encore très faible. Elle pouvait clairement lire sur l'envellope.

Mademoiselle Hermione Granger
C/o Collège de Poudlard, école de sorcellerie
Angleterre

Hermione n'attendît pas plus longtemps. Elle ouvrit avec beaucoup de précaution la mystèrieuse envellope. Dedans, un simple carton noir toujours avec un imprimé argenté dessus, le rendant visible. Sur une face un blason ressemblant étrangement à celui de Poudlard mais avec des animaux differents : un loup, un aigle, une panthère et une licorne. Au dessus du blason aparaissait en majuscules le nom DARKSTEIN, puis, en dessous du blason une maxime en latin était écrite : Le pouvoir nous avons, mais dans l'ombre nous vivons et dans l'ombre nous mourrons.

Hermione détailla le carton pendant quelques minutes, cela semblait si mystèrieux et si sombre. Tout cela exitait terriblement sa curiosité et elle compris soudain que si elle retournait ce carton sa vie en serait à jamais changée. Un avenir qu'elle n'aurait pas imaginé.

Darkstein était plus que réputée comme Universitée, c'était ze Universitée. Il fallait être chaudement recommandé par un des membres du conseil ou à la limite un ancien élève. Seulement une vingtaine d'élèves par an et du monde entier étaient admis. Mais Hermione avait cru comprendre qu'ils ne prenaient que les sangs purs. Comment était-elle arrivée sur leur liste ?

Hermione savait déjà ce qu'il y avait de l'autre côté de ce carton. Il y avait son passeport pour des études plus que spécialisées dans tous les domaines qu'elle voudrait. Que ce soit de la Magie Noire, des Arts sombres, des Enchantements, la Métamorphose, les Sorts,… Tout, elle pouvait tout apprendre.

Elle se leva nerveusement et marcha de long en large. Le voulait-elle vraiment ? Etais-ce si important ?

Le pouvoir… et la vengeance. Etais-ce vraiment ce qui comptait dans sa vie ?

La Vengeance, voilà ce qui unissait les quatres amis aujourd'hui. Fini les beaux jours heureux, fini l'insoucience de leur jeunesse. Ils devaient affronter les verités, les mensonges, la peur, la mort, les trahisons, les horreurs,… Ils étaient dans la cour des grands et aucun d'eux ne l'avait choisit, aucun ne l'avait voulu. Ils y avaient été jetés de force et sans ménagement. La Vengeance pour leurs jeunesse volés, pour leurs illusions arrachées trop tôt, pour les souffrances qu'ils avaient dût endurer.

Darkstein lui donnerait la possibilité d'avoir le pouvoir. Le voulait-elle vraiment ? OUI. Elle accepterait. Elle avait enfin trouvé les études qu'elle allait faire, le moyen de devenir ce qu'elle avait toujours voulu. Son travail serait récompensé comme il se doit.

Depuis la fin de la cinquième et ses évenements tragiques, le trio était devenu quatuor. Uni dans un but commun détruire le Mal et ainsi obtenir vengeance. Ils s'étaient entrainés inlassablement. Devenir plus rapides, plus puissants, plus dangereux aussi. Hermione continuerait dans cette voie, elle avait aimé le travail. Tous avaient fait d'immenses progrès, les cours étaient faciles et ils allaient toujours plus loin.

Trop loin. Hermione le sentait, au fond d'elle, elle le savait. Ce qu'ils faisaient, n'était pas mal, mais n'était certainement pas bon. Et voler un livre de Magie Noire et l'étudier n'aurait même pas dût leur traverser l'esprit.

Ils étaient devenus aussi sombres et terrifiants que des Serpentards. Biensûr, ils étaient toujours appréciés mais craints et respectés aussi désormais. Gryffondor avait gagné la coupe de Quidditch et celle des Maison, juste grace à eux. Les professeurs étaient contents de leurs résultats exemplaires. Harry, Ron et Neville n'avaient jamais aussi bien réussi.

Seul, le professeur Rogue restait plus que reservé quand à leurs progrès. Et surtout, aux progrès de Neville en potions. Il les éppiaient, cherchant la faille. Sans cesse sur leur talons. Il était toujours là où on ne l'attendait pas. Hermione s'était presque habituée à cette ombre pardessus son épaule, le risque, la pression.

Le professeur Rogue était certainement un des sorciers les plus mysterieux, les plus intelligent et plus interressant qui lui avait été donné de rencontrer. Biensûr elle n'était pas prete de le lui avouer. Elle prefèreait, le semer dans les couloirs et sentir sa présence malgrès la distance qui les séparraient. Il devait détenir beaucoup de réponses. Tout comme ce vieux filou de Dumbeldore.

Elle sortit de sa rêverie, elle avait un carton à retourner. Avec une soudaine exitation, elle fixa ses yeux sur le carton et le retourna.

Mademoiselle Hermione Granger,

L'Université de Darkstein,
vous offre la possibilité de venir étudier en ses murs.

En attendant de vos nouvelles.
En nom du conseil.

Marcus Darkmoor
Recteur de l'universit

Eminence Grise
Docteur ès Sorcellerie.

Au bas du carton en plus petit, on pouvait lire :

La rentrée universitaire sera le 15 septembre. Les inscriptions définitives se clôturent le jour de la rentrée. Néanmoins et pour plus de facilité, nous vous demandons de donner une réponse (provisoire) avant le 15 juillet. Le 15 Aôut, la liste des fournitures ainsi que votre billet de train, vous seront envoyé. Bonnes vacances !

Quand, elle eu fini de lire, Hermione était encore plus décidée. Elle allait faire ses études à Darkstein. C'était décidé, elle fonçait. Maintenant, elle allait devoir annoncer cela aux garçons. Mais peut-être que cela pouvait attendre, encore un peu… jusqu'au train.

Elle réenfonca le carton dans sa poche. Le jour allait se lever et elle allait regarder le soleil apparaître à l'horizon, irradiant de milles feu. Chassant la nuit implacablement de tous les recoins.

…………………

Dans un recoin d'ombre, Rogue se maudissait. Il aurait du tout de suite sortir, la chasser. Et reprendre sa solitude. Le jour allait se lever et implacablement sans le moindre remords l'éclairer au grand jour. Il était coincé, lui le plus grand espion de tout les temps. Lui, le seul qui avait défié le Seigneur des Ténèbres si souvent qu'il ne s'en souvenait même plus. Biensûr, cela n'aurait pas de grandes répercussions mais tout de même, il était dans une sale position.

Il se maudissait tellement. Quelle idée, lui avait traversé l'esprit franchement ? La curiosité est un vilain défaut. Il allait se reveller quand il avait vu l'envellope, il voulait. Oh, oui ! il était temps de l'affronter, il voulait savoir quelle serait sa réaction. Serait-elle heureuse ? Folle de joie ?

Il voulait savoir ce que ses actions avaient comme influence sur sa vie.

Pur égoisme ! Et maintenant, qu'allait-il faire quand elle allait l'aperçevoir ? Là, tapis dans l'ombre. Il fallait qu'il bouge de là, il voulait lui parler. Il fallait qu'il agisse maintenant. Elle fermait les yeux. Il se leva.

…………………

Elle ferma lentement les yeux, la lumière était forte. La chaleur douce sur sa peau, un moment de paix et de sérenité. Les oiseaux commençant à chanter plus fort, la vie lentement qui reprends ses droits. Et une délicieuse et distinguée odeur de cèdre. Cèdre?

Les yeux d'Hermione se réouvrirent doucement, une ombre lui prenait le soleil. Son coeur s'arrêta, elle ne l'avait pas sentit ni entendu. Là juste devant elle. Elle avala lentement, sa bouche lui semblait sèche soudainement. Devant, une ombre noire et pas n'importe laquelle. Pourquoi ? Comment ?

Elle se leva brusquement, prête à combattre si il le fallait. Un combat d'intelligences. Mais, il ne bougea pas, ne prononça pas une parole. Ses cheveux noirs encadraient son visage, ses yeux noirs brillaient étrangement. Les deux bras croisés, il semblait attendre quelque chose.

Hermione pensa qu'elle ne risquait plus rien. Les points étaient donnés, la coupe des maisons gagnée. Il n'avait plus de moyens de pression sur elle. Alors, elle prît la parole. D'une voix calme et décidée.

"Bonjour, professeur Rogue. " Hermione attendait, la remarque ascerbée ne tarderait pas. Quelque chose de blessant comme on adorrre recevoir tôt le matin. Mais, il ne parla pas tout de suite, il lacha le contact des yeux et se mît à marcher de long en large devant elle. Puis il prit la parole.

"Bonjour, Mademoiselle Granger. Je suis venu ce matin pensant vous trouver ici, pour vous dire que…" Il était légèrement nerveux. Sa marche était irrégulière et rapide… "… enfin, je venais pour vous féliciter pour votre admition à Darkstein." Les dernières paroles avaient été jétées rapidement.

Hermione le regardait intensément maintenant, comme savait-il ? Elle avait reçue la lettre seulement hier matin. Mais, elle réfléchît alors, il était espion. Il devait donc être au courant de tout.

"Merci, professeur. Vos félicitations me vont droit au coeur et je suis très flattée."

" Pas besoin de vous forcer Granger. Je tenais juste, à faire ce geste." Il avait toujours le même regard fermé. Hermione le regarda un peu étonnée et surtout un peu vexée. Elle pensait ce qu'elle avait dit.

"Je ne me forçait aucunement, professeur. Et je suis un peu déçue que vous pensiez que c'était le cas. " Il était temps de le lui dire, il était temps qu'il sache. " Toutes ces années à Poudlard, vous avez été le seul professeur qui n'était pas enthousiaste, qui ne me félicitait pas, qui ne vantait pas mes louanges. Le seul qui me donnait envie de continuer à travailler toujours plus, pour briller ne serait-ce que une seconde devant vous. Quelle ironie ! Je dois dire que cela en est presque drôle."

Sa course s'était arrêtée pendant qu'elle parlait, il était à nouveau devant elle, le regard fixe et déterminé. Ses muscles de la machoire se contractaient nerveusement. Il respirait lentement. Puis soudainement sans prévenir, il avança rapidement, jusqu'à avoir son visage à moins de cinq centimêtres du sien. Hermione ne bougea pas d'un poil, il ne lui faisait pas peur. Il commença à parler, sa voix était un murmure, séduisant et insistant. Hermione sentait un picotement au bas de son dos.

"Cela n'a rien de drôle Mademoiselle Granger. Vous êtes la seule élève que j'ai eu qui n'ait jamais faillit à mes espoirs. Vous meritez d'aller à Darkstein et j'éspère que vous continuerez à me rendre fier d'avoir été votre professeur. " Il s'éloigna ensuite aussi vite qu'il ne s'était approché, mais Hermione avait été suffisament rapide.

…………………

Elle tenait une de ses mains, Rogue regarda sa main prisonnière avec un peu de dégout. Le contact lui était difficilement tolérable, il voulait retirer cette main, mais ne pouvait pas le faire en même temps.

Il ferma ses yeux le contact était presque douloureux, une blessure au fond de son coeur venait de se rouvrir. Et la soufrance était affreuse.

…………………

Hermione le regardait, les yeux fermés et un pli douloureux au coin de l'oeil. Il était tendu, dur comme du roc. Une révelation, il avait un coeur et sa souffrance était pire que tout ce qu'elle pourrait imaginer. Elle voulait le prendre contre son cœur, le serrer contre elle, mais c'était Rogue. On ne serrait pas Rogue contre soi. Il était son professeur après tout, enfin plus vraiment. Elle s'approcha, dans sa poitrine son coeur battait étrangement.

…………………

Elle allait le prendre contre elle. Cette réalisation fit réagir le professeur de potions. Il fallait qu'il parte qu'il s'échappe. Il s'arracha de son étreinte et parti, descendant les marches rapidement en direction des cachots, de ses apartements et de sa tranquillité.

Il ne devait pas la laisser s'approcher, elle n'avait aucun droit dans sa vie. Il ne voulait pas voir de la pitié dans ses yeux. Ni dans les yeux de quiconque ! Et puis elle était une Gryffondor après tout. Tous les mêmes, aveuglés par leur courage inutile et leur certitude d'avoir raison. Même Dumbeldore parfois.

Pourtant c'était lui qui avait eu l'idée. Maintenant, il regrètait, un peu seulement. Elle avait été si étonnée, heureuse et en même temps incertaine. Elle avait bien changé au fil des années et des souffrances qu'elle avait dut endurer.

Lui était resté comme un observateur, là sans bouger ou presque.

…………………

Hermione était toujours sur la tour. Elle avait manqué la plus belle partie du levé de soleil, mais elle n'y pensait même pas. Rogue avait agit tellement bizarement ce matin. Et comment était il arrivé sans qu'elle ne l'entende ou ne le sente ?

Parce que depuis un an déjà, elle était un animagus non-déclaré. Tout comme Harry, Ron et Neville. Son animal était le Lynx, un lynx noir étrangement. Et depuis, elle avait un sens de l'odorat beaucoup plus devellopé, même sous forme humaine, ainsi qu'un genre de sixème sens qui lui permettait de sentir la présence des gens autour d'elle.

Harry était un Tigre noir, Ron un Renard roux comme par hazard… et Neville était un Lion blanc comme neige. Tous étaient fiers de leur animal mais ils ne courraient pas trop les aventures de nuit. Quatres animaux de cette taille et aussi rares se seraient fait remarqués que trop vite.

Hermione laissa ces questions pour plus tard et descendît pour se rendre au petit-déjeuné. Mais quand elle arriva devant les grandes portes, elle remarqua qu'il était beaucoup trop tôt. Elle décida donc d'aller envoyer sa réponse à Darkstein. Quand elle redessendît de la volière, les portes de la grande salle étaient ouvertes. Elle alla donc petit-déjeuné, mais en entrant elle remarqua qu'il n'y avait pas beaucoup de monde à vrai dire.

Seul Rogue était installé au fond de la grande salle à la table des professeurs. A sa place habituelle. Il avait une tasse de café fumante à la main et lisait un journal. Ses cheveux noirs cachaient son regard. Il était inatteignable, le mur qu'il avait construit autour de lui infranchissable. Tantot, il avait ouvert une porte mais elle n'avait pas su rentrer.

Dumbeldore entra à cet instant, un sourir bienveillant sur ses lèvres. Hermione le regarda s'avancer vers elle, elle lui répondit quand il lança "Bonjour Hermione" . Mais son esprit était ailleurs, encore un homme qui devait avoir des réponses. Hermione le détestait parfois, juste à l'idée de ce savoir comme un pion dans l'immense jeu d'échec qu'il jouait contre un certain Tom Elvis Jedusort. Cette idée la répugnait, pourtant il fallait bien un adversaire contre Voldemort. Et Dumbeldore et Voldemort ne pouvaient pas se tuer l'un ou l'autre. Un Roi, ne tue pas un autre Roi.

La vie de beaucoup de gens pouvait se résumer à ce grand champs de bataille. Un immense jeu d'échecs, une partie ou chaqu'un essayait de déstabiliser l'autre à coups dans le dos. Il n'y avait plus de règles qui tennaient.

Le petit-déjeuné s'acheva, doucement. Les garçons n'étaient toujours pas lévés, elle décida donc de se rendre à la bibliothèque trouver quelques informations sur Darkstein. Peut-être aurait-elle dût commencer par cela ?