La nouvelle vie de Harry Potter 3 Chapitre I

         Le jeune homme aux cheveux en batailles remercia une dernière fois le directeur de l'école de Poudlard.  Il lui tendit la main et la serra avant de l'enlacer.

- Merci, oncle Sev !

- Ronald, combien de fois t'ai-je dis de ne pas m'appeler comme ça ?

- Plusieurs, mais je ne peux pas m'en empêcher. 

- Bon, alors, cette visite ?

- Plus que bien, j'ai fait la paix avec lui et je comprends maintenant plus de choses qu'avant.

- Et ?

- Et je dois dire que mon père était, ou plutôt est le plus grand sorcier, en fait je crois que tu ne lui arrives pas à la cheville, oncle Sev.

- Oui, je sais, ton père, même s'il possédait  presque tous les défauts était un grand sorcier.  Les deux hommes demeurèrent silencieux quelques minutes, puis Severus Rogue alla chercher une enveloppe dans son bureau et reprit la parole.

- Tiens, ton père avait mis cette lettre dans la mienne pour toi,  il avait demandé de te la remettre que lorsque tu reviendrais de ton voyage.  Il l'a écrite la veille de son décès.  Ronald prit la lettre et la glissa dans sa poche, puis Rogue continua :

- Écoute Ronald je sais qu'il est tôt, mais je crois que ta famille était très inquiète à ton sujet, peut-être devrais-tu retourner chez toi, je suis certain que Hermione sera ravie de te revoir, elle s'est inquiétée à ton sujet.

- Oui, j'y vais.  Je reviendrai te voir pour te raconter les détails.  Bye oncle Severus !

- Bye Ronald-James.

Ronald transplana directement du bureau du professeur Rogue à un petit boisé situé en banlieu de Londres devant une somptueuse maison moldue.  Il la regarda un moment, puis entra.  Il regarda autour de lui et sourit en pensant qu'il était de retour à la maison.  Il fut accueilli par  Gisèle, une employée de maison, puis lui demanda de préparer le déjeuner pour la famille, et monta à l'étage croyant réveiller sa mère.

Peu de temps avant…

Le soleil venait de se lever quand elle ouvrit les yeux.  Aujourd'hui, il aurait eu 33 ans.  Elle lui aurait préparé une fête et aurait invité tous leurs amis, les Weasley, les professeurs de Poudlard, Drago, le professeur Rogue, bref tous ceux qu'il aimait.  Elle l'aimait tant, pourquoi l'avait-il abandonné avec leurs quatre enfants.  Pourquoi n'avait-il pas dit à personne qu'il était malade et qu'il allait mourir ?  Tant de questions, et si peu de réponses.  Cela faisait maintenant 13 mois qu'il n'était plus la.  13 mois que je ne peux plus dormir seule.  Au début, chacun de ses enfants dormait avec elle à tour de rôle, mais lorsque les cours avaient recommencé ils ne pouvaient plus, c'est alors que Drago était arrivé.  Depuis septembre, elle dormait avec Drago.  Jamais il n'avait tenté de la toucher, jamais.  Il ne faisait que la serrer dans ses bras pour lui apporter le réconfort et la protection que Harry ne pouvait plus lui prodiguer.  Elle se tourna légèrement et vit que Drago avait les yeux ouverts, elle lui sourit.

- Bonjour, lui dit-elle.

- 'Jour, Hermione, ça va ?

- Oui, il aurait eu 33 ans…

- Aujourd'hui, oui, je sais.  Il lui caressa le dos.

- Je m'ennuie de lui.

- Moi aussi.

- Tu sais qu'il m'arrive de relire la lettre qu'il m'a écrite la veille de son décès.  Drago eut un sourire.

- Heu, moi aussi je relis sa lettre très souvent tu sais.  Que disait-il dans la tienne ?

- Tu ne l'as jamais lue ?

- Non.

- Tu voudrais la lire ?

- Pas si tu n'y tiens pas, Hermione.

- Oui, je veux que tu la lise.

- Bien dans ce cas, faut que tu lise la lettre qu'il m'a écrite, alors.

- Oh, d'accord.  Elle se leva, ouvrit un tiroir de sa commode et en sorti un petit coffre, l'ouvrit et sorti une enveloppe qu'elle tendit à Drago.  Celui-ci la prit, puis se leva et alla cherche la sienne qu'il remit à Hermione.  Lis la mienne, puis je lirai la tienne après.  Elle prit l'enveloppe et l'ouvrit.  Elle sorti alors la lettre, puis commença la lecture à voix haute.

À Drago Malefoy, mon ami, mon frère, mon compagnon de route,

                  

         Tu sais depuis que je te connais je suis passé par toutes les gammes d'émotions qu'un homme peut ressentir.  Mais cette fois, c'est moi qui t'en fais vivre, n'est-ce pas ?  Je t'imagine très bien lisant cette lettre seul dans ta chambre probablement assis sur ton lit en essayant ou plutôt en te disant, « Je ne dois pas pleurer, je ne dois pas pleurer ».  Je te connais bien, n'est-ce pas ?

- C'est ce que tu faisais ? demanda Hermione.

- Oui, mais quand j'ai lu, je me suis levé et assis sur une chaise dans ma chambre.

- Il te connaissais  bien.

- Oui, même trop bien. Continue la lecture.

- Ok.

         Tu ne dois pas pleurer, Drago.  Comme a déjà dit Dumbledore et Ron Weasley, la mort, est une grande aventure.  Je suis certain que je vivrai celle-ci avec beaucoup de plaisir.  Tiens, c'est curieux, je parle même de vivre ma mort, c'est rigolo, tu ne trouves pas. 

         Tu dois maintenant te demander pourquoi je t'écris.  Et bien en voici la raison, très cher Drago.  Je veux te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi.  Et oui, Harry Potter remercie chaleureusement Drago Malefoy pour tout l'aide qu'il lui a apporté au cours de toutes ces années.  Sans toi, Ronald-James n'aurait jamais survécu, Lily-Rose n'aurait jamais vu le jour, Charles Sirius n'aurait jamais pu devenir attrapeur pour les Poufsouffles et je n'aurais jamais vécu si longtemps.  Mais je meure heureux, car je sais que tu demeureras près des miens et tu prendras soin de ma famille.  Ronald aura besoin de ton support lorsqu'il reviendra de son voyage, crois-moi, il aura beaucoup changé et aura besoin d'en parler.  Je veux que tu lui prêtes une attention particulière à ce moment-là, mais je ne veux pas que tu le consoles avant.  Compris, Drago, je sais que ce sera difficile pour toi, mais dis toi qu'il y a une raison et une importante raison à cette demande.  Tu ne dois pas l'aider à s'en sortir, attends qu'il revienne de son voyage.  Je t'en supplie, c'est essentiel !  Je ne peux pas t'en dire la raison, mais il le fera lorsqu'il reviendra, car, il reviendra. 

         J'aimerais que tu aides Rose Hermione.  Je suis sûr que c'est elle l'héritière de Gryffondor.  Elle obtiendra ses pouvoirs lors de mon décès.  Elle aura besoin de quelqu'un pour l'aider à accepter et acquérir ceux-ci.  Demande à ce cher Grand-père Rémus et ce cher oncle Sev de t'aider, je suis certain qu'ils seront très heureux de le faire.

         Je veux que tu prennes bien soin de mon Hermione.  Je sais qu'elle se sentira très seule, que veux-tu, je suis exceptionnel, oui exceptionnel, mais pas irremplaçable.  Tu sais cela fait longtemps que je te vois la regarder et je sais que tu l'aimes, bien qu'attends-tu, je ne suis plus là, tu as le champ libre, maintenant.  Qui sait peut-être même que tu pourrais avoir un héritier Malefoy avec elle, un petit Harry Drago Malefoy, qui sait ?  Tu es la seule personne en qui j'ai confiance qui peut avoir soin de Hermione.  Je sais qu'elle sera très bien avec toi et que tu ne la feras jamais souffrir, contrairement à moi.  Soutiens-la pendant son chagrin, sois présent, puis tente enfin ta chance.  Si jamais je peux revenir te hanter j'attendrai que tu sois avec elle au lit pour vous interrompre.  Ah ah ah, j'imagine déjà votre têtes à tous les deux ! 

         Tu es mon meilleur ami Drago, je t'aime beaucoup et j'imagine que ce sentiment est réciproque.  Je te laisse ma famille.  À toi Drago, je lègue ce qui as de plus important à mes yeux, l'amour d'une famille.  Je te regarderai d'en haut et je rirai de tes bêtises avec Ron Weasley.  Nous aurons beaucoup de plaisirs.  Un jour, dans plusieurs années, tu te joindras à nous et nous serons à nouveau tous réunit pour un match de quidditch, à ce moment-là tu te rendras compte que c'était toi le meilleur attrapeur.  Moi je n'ai toujours eu que de la chance.  Tu vas me manquer,

         Affectueusement, ton ami, ton frère, ton compagnon de route,

                            Harry James Potter

Hermione termina la lecture de la lettre.  Pris une grande inspiration, puis dit :

- Je n'aurais jamais cru qu'il t'avait demandé de laisser Ronald seul avec son chagrin.

- Moi, non plus, mais j'ai obéi, je ne sais d'ailleurs pas encore pourquoi il m'a demandé cela, ni quand Ronald reviendra.

- Tu sais tu n'as pas à demeurer avec nous parce que Harry te l'a demandé, Drago. 

- Je ne le fais pas pour cela, je le fais parce que vous êtes ma famille, Hermione et depuis plusieurs années maintenant.  Il leva l'enveloppe qu'il avait dans les mains, je peux la lire ?

- Oh oui, euh, à voix haute, peut-être qu'a travers ta voix j'entendrai Harry me la lire.

- Ce sera un plaisir, Hermione.  Il lui donna un petit baiser sur la joue, sortit la lettre de l'enveloppe et commença à lire.

Ma très chère Hermione,

                  

                   Sans toi je ne serais rien.  Je n'aurais rien.  Je ne ferais rien.  Je ne saurais rien.  Tu es tout pour moi, mon Hermione.  C'est difficile d'écrire ce que je ressens pour toi avec des mots, puisque aucun mot ne peux exprimer tout l'amour que j'ai pour toi.  Les seuls que je peux dire c'est je t'aime.  Je t'aime, c'est si peu pour manifester cet amour.  Je me souviens de notre première rencontre dans le train tu avais dit, après que je me sois présenté : « C'est vrai ?  Je sais tout sur toi, j'ai lu quelques livres supplémentaires pour ma culture générale ».  Je sais tout sur toi, tu avais tort.  Tu ne savais pas tout sur moi, comme tu ne le sais pas encore.  J'ai de petits secrets comme tu vois.  Mais je suis heureux que tu ne savais pas tout sur moi, sinon, jamais tu ne serais devenue Madame Hermione Potter, mon épouse.  Je sais que je n'ai pas été le meilleur des maris, mais je t'ai toujours aimé sois en certaine et les années que j'ai vécues auprès de toi sont ce qui est arrivé de mieux dans ma vie.  Tu es mon soleil, Hermione, tu étais ma raison de vivre.  Mais maintenant je tire ma révérence, je laissa la chance à quelqu'un d'autre de te connaître.

         Je sais que mon décès te fais sûrement beaucoup de chagrin.  Demande à quelqu'un, de t'aider à le surmonter.  Drago saura t'aider, tu pourras toujours compter sur lui comme on a toujours su compter sur lui.  C'est lui qui sera la désormais, Hermione.  Accepte-le et laisse-le t'aimer.  Je sais qu'il est amoureux de toi, juste à la façon qu'il a de te regarder, mais je savais qu'il ne ferais rien, car tu étais avec moi, mais maintenant, ce n'est plus le cas. 

         Tu m'as donné le plus beau des cadeaux, des enfants.  Quatre merveilleux enfants exceptionnels comme leur mère.  Rose, notre petite fleur comme on l'appelle, est merveilleuse et sera une sorcière puissante, c'est elle l'héritière Gryffondor, tu devras t'en occuper, comme tu l'avais fait pour moi.  Charles, notre sportif, tu sais il me fait tellement pensé à notre ami Ron.  Il a le même genre d'humour, il est loyal avec ses amis, il aime aidé les gens, un vrai Poufsouffle, quoi ?  Physiquement, il ressemble énormément à ton père !   Lily, notre intello, elle est comme toi.  Tu devras surveiller pour ne pas qu'un jeune homme à lunettes vienne la mettre enceinte avant qu'elle termine l'école, quoi, c'était ce qui t'étais arrivé, non ?  Elle est ton portrait, on dirait presque que tu l'as fait seule.  Elle n'a absolument rien de moi.  Mais je l'adore.  Elle est intelligente, vif d'esprit, drôle, bref tout ce que tu es.  Je me demande encore comment cela ce fait-il que tu aies été placée à Gryffondor alors que Lily soit à Serdaigle, vous êtes tellement pareilles toutes les deux.  Ronald, mon égal, notre premier enfant, il aura beaucoup de difficultés à se remettre de mon décès.  Il s'en voudra énormément de ne pas m'avoir pardonné.  Il vous quittera un certain temps, mais ne sois pas inquiète, il reviendra et vous racontera tout.  Parmis les quatre enfants, Ronald est celui qui me ressemble le plus.  Il a beaucoup de traits qui viennent de moi.  C'est pour cela qu'il est buté et qu'il ne change pas d'idée facilement.  Il se laisse facilement influencé.  Je crois que si Voldemort serait encore présent, Ronald serait devenu un mangemort à ses côtés, car il me déteste, même si je l'aime énormément.  Je ne sais pas pourquoi nous n'arrivons pas à communiquer tous les deux, surtout qu'avant son entrée à Poudlard nous avions une excellente relation père-fils.  Il m'en voudra parce que je ne lui ai pas écrit de lettre alors que j'en ai une pour son frère et ses soeurs.  Ce geste peut paraître cruel, pour toi, mais il est davantage pour moi et je le fais parce que j'ai mes raisons de croire qu'il est essentiel.  Lorsqu'il reviendra de son voyage il aura besoin de parler de moi avec des gens qui m'ont connu à Poudlard, et à ce moment-là, j'aimerais que tu lui révèles la façon dont il a été conçu.  Je sais que ce sera très dur pour toi, mais cela l'aidera à réaliser qu'il avait raison de me mépriser et de se méfier de moi et à accepter mon décès.  

         Je me souviens du premier baiser sur la joue que tu m'as donné, c'était à la gare après notre quatrième année ou Voldemort était revenu.  J'avais passé l'été à me dire que je devais absolument être en couple avec toi, j'avais réalisé que je t'aimais, puis je t'ai vu avec Ron.  Cela m'avait brisé le cœur.  Cependant, le destin était au rendez-vous pour m'aider une fois de plus et j'ai pu laisser aller mon amour envers toi.  Quand Ron est décédé, j'ai cru que je ne pourrais plus jamais rire, comment peut-on rire, quand une personne qu'on aime disparaît à tout jamais de notre vie ?, mais toi tu m'as redonné la force de rire.  Tu m'as redonné le courage de vivre et j'en suis heureux.  C'est ce que tu dois faire, belle Hermione, laisse Drago t'aider comme tu l'avais fait pour moi.  N'hésites pas à sourire tu es tellement plus jolie lorsque tu souris.  Amuses-toi, profites de tes moments libres pour penser à toi, et non à moi.  Moi je serai très bien là ou je serai.  Je m'occuperai de mes parents et des tiens, je leur parlerai de leurs petits-enfants.  Je jouerai au quidditch avec Cédric, Ron, James, Dean, Seamus, Sirius et tous les autres.  Je vous regarderai évoluer tout en étant toujours très fier de chacun de vous.

         Comme tu vois, je savais que j'allais mourir, je ne te dis pas comment, mais je savais, et ce n'est pas Trelawney qui me l'a dit.  Tout ce que j'ai fait ces derniers temps avaient une raison fondamentale dont je ne doit pas encore parlé.  Tu en sauras plus lorsque Ron reviendra.  Sois patiente, pour une fois, et ne tente pas de découvrir par toi-même.  Bon je te laisse, il est 4h20 du matin et je suis fatigué, je vais aller m'étendre pour la dernière fois à tes côtés en pensant combien je t'aime et combien j'ai été heureux grâce à toi.  J'espère que tu pardonneras mon geste. 

                   Avec tout l'amour que je peux donner,

                   Ton vieux bougon de Harry, Je t'aime, mon Hermione.  XXX

Drago venait de terminer la lecture de la lettre.  Hermione était en pleure.  Il la prit dans ses bras et lui caressa le dos.  Elle se laissa consoler pendant plusieurs minutes, puis elle le regarda dans les yeux et poussée par un instinct, elle goûta à ses lèvres soudainement devenues invitantes.  Il répondit au baiser, puis ils se séparèrent.  Hermione le regarda un moment dans les yeux et dit :

- Je suis inquiète.

- Inquiète ?

- Ronald, cela fait maintenant presque un an qu'il est parti, et personne ne sait où.

- Il va revenir.

- Tu en es certain ?

- Oui, je te le promets, Hermione, il reviendra, Harry le dit dans les lettres.  Il la serra à nouveau dans ses bras et déposa un baiser sur sa joue.  Elle le regarda et sourit.  À ce moment-là, la porte de la chambre ouvrit rapidement. 

Ils dirigèrent leur regard vers le nouveau arrivant.  Un jeune homme de 18 ans, les cheveux noirs en bataille comme s'il venait de sortir du lit, les yeux bruns et des lunettes, ce ne pouvait être que lui, il était revenu.  Hermione se leva d'un bond et alla le serrer dans ses bras.

- Ron, c'est toi, c'est bien toi ?

- Oui, maman c'est moi.  Je suis content de te revoir.  Il souleva sa mère et la fit tournoyer avant de la re-déposer, puis il se tourna vers Drago et lui tendit la main.

- Ravi de te revoir Ronald-James.

- Moi aussi, oncle Drago.

- D'où viens-tu ? demanda Hermione.

- C'est une longue histoire, maman, une très longue histoire.  Je vais réveiller les autres, puis je vous raconterai au déjeuner.  Habillez-vous tous les deux et rendez-vous en bas je viendrai vous rejoindre avec les autres.  Hermione l'embrassa une dernière fois avant qu'il sorte de la chambre.  Elle se tourna vers Drago.

- Merci !

- Pourquoi ?

- Pour mon fils et pour tout ce que tu as fait pour moi et ma famille.

- Mais je n'ai rien fait de particulier.

- Tu m'as redonné l'espoir.  Elle lui donna un petit baiser sur les lèvres, puis ajouta, vite préparons-nous, j'ai hâte d'entendre ce que Ronnie a à nous dire.

Ronald sorti de la chambre de sa mère en souriant, oui, son père avait raison, sa mère et Drago faisaient un beau couple.  Il longea le corridor et entra dans la dernière chambre de celui-ci.  Il remarqua que tout était rangé dans la pièce.  Il y avait une bibliothèque pleine de livres et de vieux grimoires.  Des chaudrons étaient soigneusement déposés sur une petite table.  Au pied du lit, il y avait un grand coffre sur lequel il y avait l'insigne de Poudlard et les initiales L.R.P.  Au mur il y avait un dessin représentant un aigle.  Il sourit et entra dans le lit auprès de la jeune fille de 17 ans.  Il la regarda attentivement avant de la réveiller en la chatouillant.

- Lil' lève toi, je suis là. 

- Ron, c'est toi ! c'est bien toi !  Elle se souleva et le serra dans ses bras.  D'où viens-tu ?  Maman et Drago étaient fous d'inquiétude.  Tu aurais du nous laisser…

- Oui, je sais.  Du calme Lily, du calme, habilles-toi et j'expliquerai tout au déjeuner.  Je vais réveiller les autres.

- Oh attend je viens avec toi.  Elle se leva et s'habilla rapidement d'un jeans et d'un T- shirt blanc.  Puis elle se tourna vers son frère et lui donna un baiser sur la joue.  Je suis contente que tu sois revenu.  Ils sortirent de la chambre et se rendirent dans la pièce voisine.  Ils entrèrent dans une chambre peinte orangé.  Contrairement à la chambre de Lily ou tout était rangé, ici tout semblait être par terre.  Des vêtements jonchaient le sol ainsi que quelques plumes, une robe de quidditch était posé sur la table de travail parmi des parchemins et grimoires, puis un balai était appuyé sur le pied du lit.  Ronald souri devant la vue de cette chambre.  Il n'y avait pas de doute, il se trouvait bien dans la chambre de son frère, le désordre et le blaireau dessiné sur le mur ne laissait aucun doute.  Il fit signe à Lily de sauter dans le lit en même temps que lui.  Puis ils sautèrent tous les deux à côté du jeune homme de 16 ans.  Celui-ci se leva rapidement, puis voyant ses deux attaquants se recoucha.

- Laissez-moi dormir !  dit-il.  Lil, Ron s'il… Ron ?  RON, tu es revenu !

- Oui, frérot.  Charles serra son grand frère dans ses bras.

- Où étais-tu ?  Est-ce qu'il y avait des filles ?  est-ce que tu as fait du quidditch ? Qu'as-tu fait tout ce…

- Relaxe Charles habille-toi et descend j'expliquerai tout au déjeuner.  Mais avant je dois aller réveiller ma petite sœur Rose.

- Oh j'y vais avec vous.  Tu sais qu'elle s'est énormément ennuyée de toi.

- Oui je sais, moi aussi je me suis ennuyé de vous tous.  Charles enfila un jeans et une chemise qu'il ramassa par terre et les suivit jusqu'à la chambre de Rose.  Celle-ci était un mélange de chambre moldu et sorcière.  À la première vue, personne n'aurait pu dire que cette chambre appartenait à une sorcière.  Il y avait des affiches de films moldus sur les murs, une bibliothèque remplie de livres moldus.  Tout était rangé.  Les seules choses qui montraient qu'une sorcière vivait bien ici étaient, une épée incrustée de rubis installée dans son étui dans un cadre, une grande cape suspendue sur un cintre près du lit et un perchoir sur lequel était posé un phoenix.  Ronald remarqua qu'il y avait un lion de dessiné sur le mur.  Les nouveaux arrivants regardèrent attentivement l'adolescente qui dormait dans le lit à baldaquin.  Elle avait les cheveux noirs et ils étaient continuellement décoiffé.  Petite et maigrichonne, elle était la réplique féminine de Harry Potter, elle avait même ses yeux verts.  Ron fit signe à Lily et Charles de sauter dans le lit en même temps que lui.  Ils allaient le faire quand le phoénix vint se poser sur la jeune fille de 13 ans et se mit à chanter pour la réveiller.

- Fumseck, laisse-moi, elle releva la tête et le vit, RON, C'est toi !  Elle sorti de son lit et entoura son grand frère de ses bras.  Il la souleva et la fit tournoyer.  Je me suis tellement ennuyée de toi.  Elle lui donna un baiser sur la joue et le serra dans ses bras.

- Moi aussi, ma Rose, moi aussi.  Viens déjeuner, je te raconterai mon aventure.

- Vous savez, dit alors Rose, je vous regarde et je me rend compte que je suis chanceuse d'avoir les deux frères les plus extraordinaires du monde et la plus merveilleuse des sœurs.  Je suis certaine que papa doit nous regarder d'en haut rempli de fierté, je l'imagine même dire à nos grands-parents, comment nous sommes, ce qu'on fait, et tout.

- Tu te trompes, Rose, dit Lily, ce n'est pas toi qui est chanceuse de nous avoir, c'est nous qui sommes chanceux de t'avoir.  Je t'aime ma petite sœur.  Elle serra sa sœur dans ses bras.

- Hey, moi aussi je l'aime ma petite sœur, mais j'aime bien aussi ma grande sœur et mon grand frère.  Dit alors Charles en étreignant ses deux sœurs.

- Vous m'avez manqué tous les trois, dit alors Ron en les étreignant lui aussi, je vous aime, moi aussi.  J'ai appris cette année que la famille était ce qu'il y avait de plus important et je suis heureux de faire partie de la famille d'un très grand sorcier, Harry Potter.  Son frère et ses sœurs le regardèrent comme s'il était devenu fou tout d'un coup, puis Rose dit :

- La tu m'étonnes, mon Ronnie !