Bonjour à tous!
Je suis nouvelle sur le site et je vous présente ma première fanfiction. Je suis assez stressée de le faire mais j'espère qu'elle vous plaira ! J'écrivais beaucoup il y a quelques temps mais j'ai tout arrêté. J'ai eu envie de m'y remettre, j'ai retrouvé celle-ci dans mes dossiers et après quelques retouches la voici ! J'ai quelques chapitres d'avance que je vous posterai au fur et à mesure si bien sûr cette histoire vous plait !
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ! :)
P.S. : les personnages ne m'appartiennent pas...
Octobre 1985
Le manoir des Parkinson était entièrement allumé. Malgré la pluie, les invités se pressaient sur le perron de la demeure. En bonne maîtresse de maison, Rose Parkinson accueillait chaque personne avec un grand sourire et avec la grâce que son éducation lui donnait. Son mari, Cassius, les invitait à prendre place dans la salle de réception, où l'elfe de maison familial apportait à boire. Leur fille, Pansy, attendait avec impatience que les autres enfants arrivent. C'était la première fois que ses parents organisaient une soirée où il y aurait des enfants. Étant fille unique elle n'avait pas pour habitude de côtoyer les enfants de son âge et elle attendait beaucoup de cette soirée. Sa mère n'avait pas arrêté de lui répéter de se calmer et d'attendre sagement les invités afin de les accueillir avec elle. Elle avait obtempéré et s'appliquait à saluer chaque nouvelle personne avec un sourire qui faisait les fondre. Avec son nœud dans les cheveux et sa robe bleu pâle, elle ressemblait à un petit ange, ses yeux de couleur foncée étaient rieurs mais scrutaient chaque nouvelle tête en essayant d'apercevoir quelqu'un de son âge.
À plusieurs kilomètres de là, dans un autre manoir qui se dressait au centre d'un grand parc, une famille se préparait à rejoindre la maison des Parkinson. Cela faisait longtemps que les deux familles ne s'étaient pas rencontrées. À vrai dire les filles des deux familles ne se connaissaient pas, ce qui voulait dire que cela faisait au moins cinq ans que la famille Parkinson et la famille Granger ne s'étaient pas revues. Les deux mères de famille correspondaient assez régulièrement mais la situation d'après-guerre avait fait que les relations entre familles de sorciers s'étaient plus ou moins dégradées. Chacune essayait de reprendre le cours de sa vie, tout en faisant face aux différentes accusations portées après la disparition de Voldemort. Bien que les Granger n'aient jamais fait partie des Mangemorts, le chef de famille avait décidé de rester à l'écart des autres familles et ainsi des rumeurs. Protéger sa femme et puis sa fille était une priorité pour lui.
À l'étage, dans la salle de bain, Cassandre Granger coiffait délicatement Hermione, sa petite fille. Celle-ci adorait quand sa mère s'occupait d'elle et aimait partager des moments entre filles.
- Dis maman, on est obligé d'y aller ? Demanda timidement la petite fille en levant ses yeux chocolats vers sa mère.
- Hermione, je t'ai déjà dit qu'on était invité. Tu sais bien qu'on ne refuse pas une invitation, nous connaissons bien les Parkinson en plus, répéta-t-elle doucement.
Durant les jours qui suivirent l'invitation, Hermione n'avait pas arrêté de demander s'ils devaient vraiment se rendre à cette réception. Et à chaque fois, sa mère lui avait répété avec la même douceur qu'une invitation ne se refusait pas, surtout venant des Parkison qu'ils avaient l'habitude de côtoyer auparavant.
- Oui, mais je ne connais personne là-bas, argumenta la petite Hermione en croisant les bras sur sa poitrine.
- Tu feras connaissance.
- Mais...
- Hermione, nous allons à cette réception, un point c'est tout, lança son père d'une voix forte.
Henri Granger apparut dans l'encadrement de la salle de bain. C'était un homme grand et imposant qui effrayait Hermione de temps en temps, surtout quand il prenait cette voix forte.
La petite fille ne dit rien et se contenta de prendre la main que lui tendait sa mère. Cette dernière lança un regard courroucé à son mari. Il était beaucoup trop sévère avec Hermione selon elle et elle craignait qu'à force Hermione se renferme sur elle.
Une fois dans le salon, les trois Granger transplanèrent et se retrouvèrent dans le jardin des Parkinson en quelques secondes. La pluie s'abattit rapidement sur eux mais d'un geste bref Henri fit apparaître un parapluie et d'un pas rapide ils se dirigèrent vers le perron. Hermione jeta un regard au manoir qui se dressait devant eux et se rendit compte qu'il ressemblait assez à celui dans lequel elle habitait.
- Cassandre, Henri, je suis ravie de vous recevoir ! s'exclama Rose avec un grand sourire en les invitant à entrer.
- Tout le plaisir est pour nous Rose, répondit Henri.
Hermione se demanda pourquoi son père prenait ce ton pompeux avec cette dame, mais ne dit rien. Sa mère prit Rose dans ses bras afin de la saluer.
- Rose, c'est un plaisir de te revoir, voici ma fille, Hermione.
- Bonjour madame, je suis enchantée de vous rencontrer, récita Hermione comme sa mère lui avait appris.
- Bonjour Hermione. Tu as quel âge ? demanda Rose en s'abaissant à son niveau.
- J'ai cinq ans.
- Alors tu vas t'entendre avec ma fille Pansy, elle a cinq ans aussi. Suivez-nous.
Rose les précéda dans le manoir et les emmena dans la salle de réception où Cassius les attendait. Celui-ci les salua chaleureusement, comme s'il les avait vu la semaine dernière. La petite Hermione ne comprenait pas tout, elle n'avait jamais rencontré cette famille pourtant ses parents se comportait comme s'ils les connaissaient depuis toujours. Elle salua à son tour Cassius, comme elle l'avait appris et commença à se sentir un peu seule parmi ces adultes. Puis Pansy fit son apparition, timidement elle s'avança vers les Granger.
- Pansy, voici Monsieur et Madame Granger ainsi que leur fille Hermione, expliqua Rose Parkinson.
- Bonjour monsieur et madame Granger, dit Pansy sur un ton poli.
Hermione eut envie de pouffer, on aurait dit qu'elle récitait une leçon. Mais elle se rappela que sa mère lui avait fait apprendre tout un tas de phrases à dire dans ces circonstances. Même si Hermione n'avait que cinq ans elle devait savoir comment se comporter lors des sorties officielles.
- Tu viens ? Demanda la petite fille à Hermione. Je vais te présenter d'autres enfants !
Hermione fit un pas en avant puis se tourna vers son père.
- Je peux ? demanda-t-elle.
- Bien sûr ma puce !
La petite fille fronça les sourcils à l'entente de ce surnom affectueux. Jamais son père ne l'avait appelé ainsi et n'avait été chaleureux avec elle. Elle n'eut pas le temps d'y penser plus car Pansy lui attrapa la main et l'entraîna à sa suite dans un dédale de couloirs. Hermione serra ses doigts autour de la main de Pansy car elle savait que si elle la lâchait Hermione serait perdue dans ce manoir. Il avait beau être semblable au sien de l'extérieur, de l'intérieur il était complètement différent.
- Hé les garçons ! Voici Hermione ! Hermione je te présente Drago Malefoy et Blaise Zabini ! s'exclama Pansy en entrant dans une pièce.
C'était un énième salon que possédait le manoir. Deux garçons, un blond et un métisse, étaient installés dans deux des nombreux fauteuils dispersés dans la pièce.
- Bonjour, dit timidement Hermione en s'avançant dans la pièce.
Elle observa les deux garçons qui étaient en train de la juger du regard.
- Bonjour, dit finalement le blond en lui tendant la main.
- Tu me tends la main ? Demanda Hermione en rigolant.
Elle pensa qu'une fois avec des enfants les conventions des adultes ne s'appliquaient pas mais la main de Drago se figea et il releva le menton.
- Mon père m'a bien éduqué moi, répliqua-t-il.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? T'es méchant !
Hermione sentit les larmes lui monter aux yeux.
- T'as pas le droit de dire ça Drago, dit Pansy en défendant sa nouvelle amie.
- Surtout que j'allais serrer ta main !
- C'est vrai ? se radoucit le blond.
Hermione hocha la tête et serra finalement la main de Drago avant de s'asseoir près de lui.
- Dis Pansy, ta maison est grande ! Dit Blaise en regardant autour de lui.
- La mienne est plus grande, lâcha Drago.
Hermione fronça à nouveau les sourcils. Ce Drago n'était pas sympa du tout, elle le trouvait bien prétentieux.
- Mon papa, il dit que c'est pas parce qu'on n'a pas une grande maison que c'est pas bien ! s'exclama Pansy en croisant les bras.
- Ben le mien il dit que si t'es riche tu dois avoir une grande maison ! La contra Drago en se levant et se mettant devant elle.
Il la dépassait d'une bonne tête mais Pansy ne se laissa pas faire. Elle aussi commençait à trouver Drago prétentieux et elle n'aimait pas la façon dont il se dressait devant elle.
- Et ben on s'en fout de ce que ton papa dit, ici tu es chez moi alors tu dois être gentil ! Sinon tu ne seras plus invité !
- Et toi Blaise, il dit quoi ton papa ? Demanda Hermione au métisse qui regardait l'échange.
Les deux étaient restés assis pendant que Pansy et Drago se toisaient du regard.
- Moi, j'ai pas de papa...dit doucement le garçon.
Drago et Pansy se tournèrent en même temps vers lui. Hermione mit une main devant sa bouche.
- T'as pas de papa ? S'exclama Pansy. Mais comment ça se fait ?
Blaise haussa les épaules. Drago le regarda sans sourciller. Il resta une minute sans rien dire, puis se rassit à côté de lui tandis que Pansy s'asseyait en face. Les deux semblaient avoir oublié leur dispute passagère. Hermione ouvrit à nouveau la bouche et les quatre nouveaux amis recommencèrent à parler de tout et de rien.
- Dis maman, je pourrais retourner chez Pansy la semaine prochaine ? Elle m'a invitée, et il y aura aussi Drago et Blaise ! demanda Hermione au moment de partir.
Cassandre Granger sourit tendrement en voyant sa fille si excitée.
- Bien sûr que tu pourras les revoir.
- Super !
Hermione était ravie de cette soirée et remercia silencieusement ses parents de l'avoir obligée à s'y rendre, sinon elle n'aurait pas pu rencontrer Pansy et Blaise. Elles les trouvaient très gentils. Elle ne savait pas quoi penser de Drago parce qu'il était resté assez froid pendant le reste de la soirée et qu'il semblait s'emporter rapidement mais elle pensait qu'en le connaissant un peu mieux elle changerait d'avis.
Après avoir salué une dernière fois la famille Parkinson, Hermione prit la main de sa mère et la famille Granger transplana dans leur salon. Hermione se précipita à l'étage pour se coucher et ainsi arriver plus rapidement à la semaine suivante.