Par ou commencer...tout d'abord pour celles qui me suivent, mille excuses pour le retard inexcusable dont j'ai malheureusement fait preuve, il y a eu beaucoup de changements dans ma vie durant ces 2 ans, et je me suis laissé surmener par certaines choses.

j'ai donc décidé de reprendre en main cette fiction environ 24 mois après ma dernière publication. Il m'a cependant fallu reprendre les premiers chapitres pour me remettre dans le bain, et j'ai voulu apporter quelques modifications...rien de bien conséquent, une tournure de phrase par ci et la...mais il me reste un problème! J'ai besoin d'une beta! j'écris le soir, et malgré mes relectures les fautes s'accrochent! donc si une âme charitable passe par là...merci!

Un grand merci aussi a celles qui se sont manifestées pour que je poursuive! vous êtes géniales!

Chapitre un

POV Hermione

Bzzzzz

Bzzzzz

Raaaaa bordel de merde ! Que quelqu'un arrête ce bruit !

Occultant le marteau-piqueur qui me massacre le crâne et la bille qui remonte le long de mon œsophage, j'essaie tant bien que mal de me redresser.

Après plusieurs essais infructueux, et quelques livres jetés par terre, je met enfin la main sur l'objet source de mon mal être.

« J'espère que tu as passé une bonne soirée ma puce ? Tu me manques à ce soir. Ron »

Malgré mes yeux collés, je ne pus m'empêcher de sourire en lisant le message de mon petit ami.

Attendri je tape ma réponse.

« Je me lève à peine, bonne soirée merci, j'ai hâte de te voir, je t'embrasse. H »

Un peu vaseuse et encore à moitié endormie, je m'emmitoufle sous la couette, étreint l'oreiller de mon cher et tendre et rêvasse aux dernières semaines de bonheur…

Il faut dire que j'ai bataillé dur pour l'avoir, je connais Ron depuis cinq ans maintenant, et ambitionne de devenir Madame Weasley depuis presque autant de temps. On s'est rencontré à l'université, où je préparais mon Master en économie. Assis côte à côte en cours, notre amitié fut immédiate ou presque.

Mais si de mon côté les angelots bouffis me mitraillaient le cœur avec leurs fléchettes sur i'm kissing You de Des 'Ree, lui se contentait d'une frappe amicale et virile dans le dos, de manger la moitié de mes frites au MC Do, et de m'emprunter mes notes pour les partiels.

Du genre têtu et volontaire, Je me suis forcée à toutes les bassesses possibles et inimaginables, menée d'une main de guerre par ma meilleure amie et la tonne de magazines féminins qu'elle me faisait livrer à domicile.

Je suis passée par toutes les étapes, de l'admiration sans faille au dédain le plus travaillé, de l'ignorance feinte à la jalousie démesurée, de l'allongement de ma coupe de cheveux au rétrécissement de mes jupes, du célibat endurci librement consenti pour lui laisser porte ouverte, au sabotage excessif de mes « presque » histoires d'amour pour le rendre jaloux.

J'ai longtemps cru que Ron serait mon utopie personnelle, bien trop beau pour être vrai et impossible à réaliser… jusqu'à ces deux derniers mois…

On sortait d'une séance de cinéma, une merde quelconque dont j'ai totalement occultés l'histoire, tant j'étais subjuguée par les délicats mouvements de sa mâchoire ingurgitant nos deux paquets grands format de pop-corn… (Oui je suis pathétique).

C'est sur le chemin du retour, alors qu'un brouillard épais menaçait de nous engloutir, que je sentis sa main frôler la mienne, et timidement ses doigts s'entrelacer aux miens.

Surprise et frôlant la défaillance cardiaque je l'interrogeais du regard…

- Mione j'ai bien réfléchi, cela fait presque cinq ans qu'on se connaît, on s'apprécie, t'es une personne géniale, et je réalise depuis peu que tu es aussi une superbe jeune femme.

Comment ça depuis peu ?… Et après on s'étonne que ma confiance en soi frôle le néant. Pensez à lui offrir « l'art des compliments pour les nuls »

- Oh…je…et bien merci, de l'avoir enfin remarqué.

- Oui, je ne sais pas ce que t'en pense, mais j'aimerais beaucoup voir notre amitié évoluer vers quelque chose de plus...heu profond.

Alléluia j'y suis enfin !

- Genre augmentation intensive du temps passé ensemble ?

- Oui quelque chose comme ça

Oh merci le karma, toutes les forces de l'univers, ma BFF et glamour de m'avoir préparé à ce moment !

Sa main quitta la mienne et se plaça sur ma joue.

- Quelque chose de plus tactile. Dis-je dans un souffle

Il sourit, me lançant ce regard qui me faisait fondre à chaque fois, et du pouce balaya une de mes boucles rebelles. Ignorant l'afflux sanguin excessif au niveau des joues, et n'écoutant que mon courage, je me hissais sur la pointe des pieds et déposai mes lèvres sur les siennes. Et certes le feu d'artifice n'a pas retenti mais la douceur et la tendresse que je percevais dans ses lèvres valaient largement ces cinq années d'attente.

Et depuis j'étais en mode Caroline Ingalls, passablement soumise, largement niaises, et pleinement chiantes du moins d'après l'énergumène qui me servait de meilleure amie.

Meilleure amie qui a l'heure actuelle devait cuver dans mon salon…

Enfilant mes chaussettes roses pilou, resserrant l'élastique de mon bas de pyjama en coton bleu à l'effigie de Dark Vador , (suis au summum de la séduction au réveil) j'affrontais la froideur du saut du lit et rejoignit mon salon.

C'est une Pansy Parkinson totalement avachi, à plat ventre sur mon canapé, la bouche ouverte et le menton dégoulinant de bave que je retrouvai encore endormie.

Observer la grande Pansy Parkinson dans une telle situation de faiblesse est tellement rare, que dis-je exceptionnelle, que je me sens bénie des dieux. Méticuleuse, perfectionniste et toujours tiré à quatre épingles, Pansy Parkinson n'a qu'un mot d'ordre : contrôle. Or à ce moment précis son contrôle avait dû changer d'Équateur. Trouvant là un moyen de pression non négligeable pour l'avenir, je dégaine aussi discrètement que possible mon portable, et telle l'aspirante photographe que je suis, me positionne au mieux pour immortaliser mon mannequin du jour.

- Si tu prends cette photo je tue ton chat et troque mon paillasson contre sa fourrure !

- La menace aurait eu plus d'effet si tu n'avais pas fait une bulle avec ta bave au mot paillasson et si le chat en question n'avait pas son cul posé sur ta tête.

L'information emmagasinée est analysée par ses neurones survivants, Pansy se redressa et envoya valdinguer mon pauvre Pattenron à l'autre bout du canapé.

- Humrf c'est la dernière fois que je dors chez toi.

- Mais oui jusqu'à ta prochaine biture romantiqu'o'désastreuse.

- Et moi qui espérais ton soutien, ravi de voir que mon pauvre cœur agonisant t'interpelle.

- Cela fait 12 ans qu'il m'interpelle. Je me suis même transformer en dealeuse pour toi!

- Refourguer 2 ou 3 t-shirt ne va pas nuire à ton casier judiciaire. Me dit-elle en se relevant péniblement

- 2 ou 3 dizianes! et tu oublies le caleçon que tu m'as forcé à récupérer! d'ailleurs je me demande encore comment cela ce fait-il qu'il n'ai toujours rien remarqué!

- c'est un crétin handicapé par une myopie sévère qui ne sait pas prendre soin de ses affaires! et le caleçon je le porte, c'est vachement confortable..

- Dégeu...Franchement ma puce, tu devrais passer à autre chose, ou enfin te décider à lui parler.

- Jamais ! Tous les films d'amour le confirment, c'est à l'homme de faire le premier pas !

- Pas tous, dans certains nanars que tu m'as forcés à regarder, c'est la femme qui prend les choses en main !

- Tu ne sais pas de quoi tu parles… Et puis tu devrais plutôt me remercier, c'est pour que tu puisses profiter de ma présence que je dors chez toi, m'abîme le dos et supporte ton chat.

Étonnante cette fille, même avec la gueule de bois, son carré déstructuré et son mascara aux joues, elle reste fière et modeste.

Et pourtant, bien qu'exagérée il y a quand même un fond de vérité dans ce qu'elle dit. On se connaît depuis le collège et elle et moi n'avons jamais survécu deux semaines sans nous voir.

Aux antipodes l'une de l'autre, nous nous étions trouvés une ennemie en commun dès la sixième, une vermine, qui, quand elle ne s'en prenait pas à mes dents de cheval ou à l'inexistence totale de ma poitrine à l'époque, se moquait ouvertement des pulls noirs et informes de Pansy, de son nez et de ses 18 kg en trop. L'union faisant la force, nous avions appris à nous connaître, nous serrant les coudes, et alliant sa stratégie et ma répartie, nous avons finalement pris notre revanche sur cette peste de Millicent Bulstrode !

Quelques années, un léger relooking, deux régimes, et une rhinoplastie plus tard, Pansy était superbe. De taille moyenne, brune aux yeux bleus, tout ou presque lui réussissait.

Issu d'un milieu aisé elle avait su passer outre les exigences paternelles, qui envisageait pour sa fille unique un avenir dans la société familiale, et ouvert son propre cabinet spécialisé dans l'événementiel. Depuis tout ce qui se faisait de mieux à Londres en exposition, vernissage, avant-première et ouverture de boîte, c'est mon pilier qui s'en chargeait.

- Allez lève-toi je vais te préparer un bon café.

Le café pour Pansy c'est un peu les épinards pour Popeye, sans lui elle ne peut se réveiller, et est aussi compétente qu'un jedi sans la force. (Oui je suis pathétique et fan de Star Wars.)

Si le café est l'arme absolue de ma meilleure amie, moi je privilégie les réveils en douceur, ainsi c'est le Nesquik et les diverses gâteaux à noyer dedans qui font mon bonheur. Enfin ça et les bras de Ron…et le reste.

- Où est notre artiste peintre préféré ?

La voix rocailleuse de Pansy m'arracha de mes pensées « Ronissante », et je pris soudainement conscience, de l'absence de notre compagne de soirée…

Bien que Pansy et moi soyons un duo reconnu, il nous arrivait parfois de nous partager, avec un être surnaturel, croisement entre une hippie tendance peace and love, et Salvador Dali sous GHB.

Luna Lovegood était la seule fille que nous acceptions au sein de notre couple. Rêveuse et totalement décalée, elle avait le don d'ensoleiller la plus terne des soirées, et nos plus noires pensées.

Aussi blonde que Pansy était brune, elle sentait bon les fleurs et la térébenthine. Jamais à court d'inspiration, elle pouvait subitement disparaître pendant des semaines pour créer et maculer ses toiles. Ce comportement avait de quoi chambouler. Je me souviens qu'au début, Pansy et moi avions pris peur de ces absences inexpliquées, allant même un jour jusqu'à faire appel à la police.

Son téléphone éteint, sa boîte aux lettres croulant sous les papiers, ses voisins ne l'ayant pas vu depuis plusieurs jours, nous nous étions retrouvés devant sa porte, les flics inquiets et nous sanglotantes, prêt à entrer de force.

Une fois sa porte en lambeaux, et là où je m'attendais à trouver un cadavre en décomposition, attaquée par la famille de rat que Luna avait recueilli, (quand je dis que cette fille est spéciale…) J'avais à la place, devant moi, une Luna pas le moins du monde surprise, qui nous ignorant, mettait un point final à son dernier tableau…

- Sûrement touché par la grâce créatrice, bouge pas je vais regarder mon BlackBerry.

Le passé mettant à profit notre bon sens, nous lui avions fait promettre de toujours nous prévenir lorsque son inspiration pointait le bout de son nez.

« Chère Mione, en te voyant hier débattre avec ton propre reflet, sur ton inquiétude en vue de je cite l'avenir incertain et préoccupant des lamas en Amérique du Sud, à la fermeture du bar, j'ai eu une fantastique idée de tableau! Mais je te rassure, je ne tiendrais pas compte du papier toilette rattaché à ton talon Bisous à vous 2 »

Suis mortifié, était donc dans le même état hier, sinon pire, que le poivron qui me sert de meilleure amie?!... ça expliquerait le réveil tardif et nauséeux.

- Apparemment elle est chez elle…

- Bien, j'espère qu'on la reverra avant la fin de l'année.

S'ensuivit une digne après-midi post gueule de bois, à savoir commatage de deux heures sur canapé, débriefing de situation amoureuse, et sous assistance larmoyante de mon pilier, visionnage haute définitions de PS : I LOVE YOU… Heureusement ai pu y trouver un certain réconfort, en observant le jeu d'acteur de Gerald Butler…et en répondant assidûment aux texto de mon amoureux.

- Tu crois que Ron ferait ça pour toi ? Me questionna Pansy en se mouchant.

- J'en sais rien, je ne crois pas, Ron est assez terre à terre, et cela fait seulement deux mois que nous sommes ensemble.

- En tout cas il est fou de toi, je suis certaine qu'il te laisserait une lettre s'il devait mourir.

- Et bien il a dû commencer à écrire, n'oublie pas qu'il rencontre ma famille ce soir.

Tes parents sont charmants, quand ils verront comment il se comporte avec toi ils vont l'adorer.

- Que Maître Yoda t'entende. Dis-je en croisant les doigts

Pansy leva les yeux en l'air, et m'envoya son coussin dans la tronche.

xoxoxoxo

Pas de panique il me reste une demi-heure pour me coiffer, m'habiller, et me maquiller ! Suis large !

Cela faisait une heure que ma BFF était parti, pour me détendre j'avais fait couler un bain, mis « stairway to heaven » en boucle dans la chaîne hi-fi, et quelques gouttes essentielles de lavandes dans l'eau. Et bien sûr je fus incapable de tenir mon timing.

Quatre essais infructueux de coiffure (ma tignasse est impossible) et trois changements de tenue plus tard j'étais prête. Ron toujours à l'heure sonna à ce moment précis.

La tête de mon compagnon apparu derrière un gros bouquet de roses rouges. Je préfère le Lila, mais depuis le début de notre relation, Ron s'évertue à faire ce qui lui semble être idéal dans le rôle de l'amoureux transi. Ces attentions sont tellement charmantes que je préfère taire ma préférence et accepte avec joie son présent.

- Tu es charmante ma puce.

Rougissant de plaisir je me félicitais d'avoir opté pour cette petite robe noire cintrée à manches courtes et col rond, ainsi que mon perfecto rouge vif.

- Bonsoir toi, tu n'es pas mal non plus. Lui dis-je en souriant.

Vêtu d'un jean sombre et d'un pull col V bleu clair sous un manteau noir cintré, Ron était à la fois simple et chic.

- Ma sœur m'a un peu aidé.

- Tu la complimenteras de ma part !

Lui prenant le bouquet des mains, je me hissai sur la pointe des pieds pour coller mes lèvres aux siennes. Comme à chaque fois ce sentiment de plénitude et de sécurité me transperce, Ron me prit dans ses bras et approfondit le baiser.

Redescendant de mon petit nuage je m'écartais à regret.

- On ferait mieux d'y aller si on ne veut pas arriver en retard chez les fous.

- Ne sois pas aussi dure ma puce, s'ils sont moitié aussi bien que toi je vais les adorer.

Sa main vient caresser ma joue, et je lu l'éclat de tendresse logée dans ses yeux bleus qui me réchauffa le cœur. Enfilant ma veste je pris soin de détailler mon petit ami, qui déposait les roses en vase.

Grand, trapu, Ron avait la carrure d'un rugbyman. Me dépassant de deux bonnes têtes, son visage contrastait pourtant avec son allure, ces deux fossettes et ses taches de rousseur, ainsi que ses cheveux roux lui conféraient un air enfantin délicieusement craquant. Et bien que sa musculature soit bien présente, le léger renflement de son ventre donnait à n'importe qui l'envie de se blottir contre ce nounours, et trahissait son goût prononcé pour la bonne chair.

Une fois sa besogne accomplie, je pris les clés et referma derrière moi.

Nous atteignions la maison de mes parents moins d'une demi-heure après. Situé dans un quartier résidentiel, peu loin du centre-ville, la maison était de taille moyenne mais néanmoins charmante, reconnaissable entre toutes à ses volets bleus et aux innombrables nains de jardin formant une haie d'honneur entre les jonquilles de l'allée centrale.

- Comme tu peux le constater, les nains de jardin sont une des nombreuses névroses de ma mère.

Diplomate Ron passa une main dans ses cheveux et répondit.

- Et bien cela confère au lieu un charme tout particulier.

Peu convaincu de sa réponse J'entraînais mon chéri sur le perron, inspirant un grand coup je plaquais un sourire sur mes lèvres et sonna à la porte.

Ce fut un grand monsieur, boudiné dans un costume militaire, képi vissé sur la tête, qui nous ouvrit.

Et merde, il fallait que mon paternel sorte le grand jeu ! Suis maudite !

- Bonsoir papa…heu Comment vas-tu ?

- Bien dès que je te vois mon petit frelon !

Et voilà le coup du surnom débile ! Génial, ai subitement envie de finir atomiser par un météorite !

- Heu papa je te présente mon petit ami Ronald Weasley !... Ron je te présente mon père Charles Granger.

- Major Charles Granger jeune homme. Dit-il en broyant la main que mon petit ami lui tendait

- Enchanté Mr Granger…

Un regard peu amène força Ron à reconsidérer ses propos

- heu Major Granger !

- EX major tu es à la retraite maintenant papa ! Tu n'es plus obligé de sortir la tenue ni l'attitude qui va avec !

- Voyons mon frelon, tu sais bien que c'est un état d'esprit !

- Papa !

- Oui bon… ravie de faire votre connaissance Donald !

- Ronald !

- Heu oui Ronald, entrez faites comme chez vous !

L'entrée était spacieuse, et bien que le papier peint datait d'au moins deux décennies, le bois verni, la propreté des meubles, les fleurs fraîches et l'odeur de cuisine conférait au lieu une ambiance chaleureuse.

- Ils sont arrivés loulou ?

- Oui pitch !

(Et oui après Roméo et Juliette, Tristan et Yseult, Bonny et Clyde, je vous présente Pitch et loulou…)

Bien que légèrement irrité par l'attitude de mon père, je ne pus m'empêcher de sourire en apercevant ma mère à l'entrée du salon.

Minuscule comparée au major, Eléonore Granger était l'incarnation même de l'élégance. Ses cheveux châtains aux reflets dorés dont j'avais hérité la couleur, étaient élégamment coiffés en un chignon sage. Deux perles blanches ainsi qu'un collier assorti agrémentaient joliment sa robe prune mi longue, ainsi que son tablier en dentelle blanche nouée autour de sa taille fine.

- Bonsoir maman.

- Bonsoir ma chérie. Elle me répondit en m'étreignant, et je me senti aussitôt apaisé en sentant son parfum. Les roses me faisaient toujours penser à ma mère, elle les adorait, que ce soit en décoration intérieur (la chambre à coucher de mes parents était un véritable hymne à leurs gloire) ou en tissu, bijoux ou parfum, ma mère en avait toujours une trace sur elle.

Après une légère caresse sur les joues, elle s'écarta et alla se présenter à Ron.

- Bonsoir, je suis Éléonore Granger, ravi de vous rencontrer.

- Ron Weasley, enchanté Mme Granger.

- Eléonore suffira.

Soulagé de voir qu'au moins un de mes deux parents savait se tenir, je me détendis et emmenais mon petit ami au salon.

Et avant que j'eu le temps de me poser sur le canapé, et d'admirer les nouveaux cousins kitsch de ma mère, mon cerveau capta la présence de deux autres personnes… Un allié… et l'autre serait déterminé en fonction du comportement de Ron.

- Harry ! oncle Sirius !

Je me précipitais vers le grand gringalet à lunettes et cheveux en bataille.

- Doucement sœurette ! Je t'ai tant manqué depuis hier ? Ria-t-il en me prenant dans ses bras.

- Tu ne peux pas savoir comme ta présence me soulage.

- Je n'allais pas te laisser affronter ça seule. Me chuchota-t-il

J'allais ensuite saluer mon oncle, un grand Brun jamais rasé, au regard inquisiteur…

- Bonsoir Sirius, je ne savais pas que tu serais la, ton enquête est bouclée ?

- J'ai pu me libérer.

Puis en me prenant dans ses bras.

- Il faut bien que je veille aux intérêts de ma nièce préférée.

- Je suis ta seule nièce !

- Et donc ma préférée, tu ne nous présentes pas ?

Nous y voilà…

- Ron chéri, tu connais déjà mon frère, et pendant que celui-ci serrait la main d'Harry, je te présente notre oncle Sirius Black, le frère de ma mère.

- Enchanté Monsieur Black !

- Moi de même. Assura ce dernier en broyant lui aussi la main de mon petit ami.

A ce rythme-là Ron ne pourra plus se servir de ses mains et je vais devoir le nourrir à la cuillère ce soir.

Bien puisque tout le monde est là, nous allons passer à l'apéritif. S'exclama ma mère !

Et c'est ainsi que débuta le plus long moment de mon existence… Assis côte à côte sur le grand fauteuil, nous avions, en face Ron et moi, trois paires d'yeux qui nous fixaient dans un silence religieux. La quatrième étant celle d'Harry, trop occupé à se goinfrer des mignardises de maman pour s'occuper de nous.

Tu parles d'un allié !

Mon père et Sirius étaient en train de jouer au regard le plus menaçant, tous deux raide comme la justice, se concentrant pour ne pas grimacer au goût de leur whisky pur feu (une marque spécial dur à cuire d'après mon oncle)

Il m'en faudrait deux tonneaux pour me détendre là tout de suite !

Mais je ne voulais pas choquer ma mère, et si cette dernière apprenait que sa fille chérie en ingurgite plus que de raison en soirée, je risquais une véritable crise d'hystérie. Quoi que la crise d'hystérie serait peut-être plus souhaitable que le regard pétillant et l'air idiot qu'elle affiche actuellement. Deux raisons à cela, ou c'est le regard spécial béatitudes post coïtal, soit ma mère fait mentalement le mélange de Ron et moi pour voir à quoi ressembleront ses petits-enfants… Inutile de préciser que je préfère de loin la deuxième option, bien qu'elle soit prématurée.

Allée jeune Padawan lance toi, et brise se silence de glace…

- Alors Sirius, sur quoi portait ta dernière affaire ?

- Relations extraconjugales ! La femme soupçonnait l'infidélité de son époux depuis plusieurs mois. Deux semaines après qu'elle soit venue me voir à mon bureau je prenais l'inconscient sur le faite.

- Mon oncle est détective privé. Ajoutais-je à l'intention de Ron

- ce doit être un boulot passionnant…

- Absolument John !

- Ron ! Grondai-je

- Oui Ron…Le plus intéressant, c'est que grâce à cela, je peux si je le souhaite, tout connaître d'une personne, s'il a un casier, ses antécédents, ses habitudes, l'heure à laquelle il se rend au boulot, ce qu'il mange le matin , la marque de son papier toilette...

Je vis Ron déglutir péniblement à cette dernière phrase.

- Et puis ça te permet de consoler toutes ces pauvres femmes esseulées qui se sentent démunies face à leur nouveau célibat !

Merci Harry, je savais que je pouvais compter sur mon frère adoré, et vu qu'il n'y a plus de petits fours…

- Moui enfin ce n'est pas la raison principale de mon métier.

- La première étant le look détective mystérieux et dangereux des années 50 que tu t'évertues à avoir ?

- Et qui me permet de conclure ! Compléta Sirius !

Dépité, je vis Harry et Sirius s'échanger un High five hilare.

Harry tu passes du côté obscur de la force !

- Hum Eléonore vous avez un intérieur…..heu bien agencé.

Ça c'est tout Ron, parler vite et réfléchir tard. S'il avait au préalable un minimum observé les lieux, jamais il n'aurait fait de remarque à ma mère à propos de son intérieur. Que ce soient les canapés en velours rose, les rideaux à fleurs, ou le napperon en dentelle sur la télé et les fauteuils, tout respirait le bon goût.

Comme c'est gentil, mais vous n'avez pas vu le meilleur laissez-moi vous montrer ma collection de miniatures en cristal !

Excitée comme une collégienne devant les one direction ! Ma mère prit Ron par le bras et le planta devant ses étagères…

Je vis Harry me lancer un regard désolé, Sirius grimacer, et mon père savourer le moment.

- Alors là vous avez une libellule, un loup ! oh et mon loulou m'a offert les trois petits cochons pour la Fête des Mère ! N'est-ce pas adorable ?

- Oui c'est…

J'ai aussi une vache ! un raton laveur ! deux lapins ! deux canards ! et trois poussins ! un singe ! un ours ! un âne ! un lion ! Et voici la pièce maîtresse de ma collection… Un chou est une rose ! Pour mes deux bébés !

- Les bébés en question ont respectivement 26 et 25 ans maman ! S'exclama Harry.

- Ne gâche pas mon plaisir mon poussin…

- Et par pitié arrête de m'appeler poussin.

- Mais oui, mais oui….. D'ailleurs Ron, que pensez-vous des enfants ? Et des familles nombreuses ?

- Stop ! On arrête là l'inquisition espagnole !

- Mais enfin ma chérie, je fais juste connaissance avec ton petit ami.

- Oui en le mettant mal à l'aise… Dis-je en détaillant Ron, dont la couleur des joues égalait sans peine celle de ses cheveux.

- Bien n'en parlons plus, de toute façon il est temps de passer à table, le dîner est prêt.

Deux heures après le repas touchait à sa fin. Ron avait été parfait ou presque, il avait écouté sans broncher les nombreuses remarques de ma mère sur les enfants, avait été attentif à l'histoire de la rencontre Major/Eléonore revisités et réciter par ses protagonistes pour la 150e fois environ (Même Sirius avait soupiré). Il avait même enduré les « pics » lancés par mon oncle sans broncher. En réalité la seule fois ou Ron manqua de retenue, ce fut lorsque ma mère se mit à lui décrire avec précision la nuit de ma conception. (Oui mes parents sont géniaux…) À sa décharge moi aussi j'aurais recraché le contenu de mon verre de coca sur la personne en face de moi, si j'avais appris que ma copine avait été conçue à l'arrière du train fantôme . Harry l'a d'ailleurs tout excusé en essuyant discrètement ses lunettes sur l'imper de Sirius.

C'est donc au moment du café, qu'Harry, Ron et moi nous prime congé de la famille, pour nous rendre au Poudlard's ! Notre QG ! Bar hyper bondé où nous avions nos habitudes mes amis et moi.

- Je viens de recevoir un message de Blaise ! Luna et lui sont déjà sur place, et Pansy va arriver accompagné apparemment…

- Oui c'est vrai ! elle reçoit son cousin pour quelques semaines ! M'exclamais-je

- comment t'as pu oublier ? Elle nous casse les oreilles avec ça depuis trois semaines !

- Harry ! Pansy n'a quasiment plus de famille ! Son cousin est le seul proche qui lui reste ! Elle attendait sa venue comme le messie ! On devrait se réjouir pour elle.

- Ne monte pas sur tes grands chevaux frelon ! j'suis content pour elle ! Et puis un homme de plus dans la bande ne sera pas de refus !

xoxoxoxo

10 minutes plus tard, nous pénétrâmes enfin dans le bar. Jadis vieil hôtel particulier décrépit et abandonné, aujourd'hui transformé et rénové, la bâtisse servait de refuge à tous les noctambules londoniens.

L'établissement était immense. D'apparence gothique, les pierres de ses murs étaient d'un joli gris perle, quelques torches placées en hauteur accentuaient l'aspect ancien du bâtiment, et les deux gargouilles placées à l'entrée, conférerait au lieu un charme atypique. Les deux étages du pub avaient été conçus pour satisfaire à tous les gouts. L'intérieur était divisé en plusieurs ambiances, au dernier étage se trouvait la salle Gryffondor. Réservée aux ambiances chaleureuses, on pouvait y vider une bonne pinte de bière devant un bon feu de cheminée. Les accros aux jeux de cartes et aux échecs en avaient fait leur repère.

A l'étage inférieur Poufsouffle et Serdaigle, respectivement conçues pour des ambiances calmes et studieuses pour l'une, ou la bibliothèque côtoyait les ordinateurs. Et l'autre plus cocooning, faisait office de salon de thé, ou poufs et coussins géants s'accordaient avec le style girlly.

Les sous-sols eux, abritaient une vaste surface dédiée aux ambiances plus sombres, ou l'on pouvait boire et danser toute la nuit. Serpentard était donc l'endroit idéal pour se déhancher et flirter à tout va.

Enfin le rez-de-chaussée, notre salle préférée, spacieuse, sa décoration était minimaliste, de simples tables rondes en bois entouré de bancs et de tabourets, et quatre drapeaux, rappelant les quatre autres salles, en guise de décoration murale. Le plus impressionnant dans cette salle était surtout le bar gigantesque, auréolé de néon bleu, et qui diffusait, selon moi la meilleure Play List de tout Londres. D'ailleurs je reconnu à ce moment précis Vicious de Lou Reed.

- Ayé j'ai repéré nos tourtereaux et Pansy ! Me signala Harry

Parfait, je vous laisse les rejoindre les garçons, je vais prendre commande.

- No prob' ! Je prends comme d'hab. !

- Tu veux que je vienne avec toi ma puce ? S'enquis mon adorable petit ami

- non merci, va rejoindre les autres j'ai besoin d'un remontant rapide !

Je l'incitais à les rejoindre, non sans lui avoir donné un baiser en partant.

Slaloment entre les diverses tables, et m'excusant pour les nombreux coups de sacs à main donnés par mégarde, j'atteignais enfin mon oasis personnelle.

Soufflant comme un bœuf, je sautais littéralement sur le bar et m'accrochais à celui-ci comme une noyée à sa bouée.

- Miss Granger, quelle joie de vous revoir sitôt !

Je souris en reconnaissant la voix, Minerva McGonagall, une des propriétaires de l'établissement. Assez âgé pour être à la retraite, son physique de vieille lady écossaise, stricte et sévère, contrastait avec un esprit plutôt libre et un tempérament de feu. Plutôt calme et discrète, elle savait néanmoins se faire entendre, et remettre en place les clients qui ne respectaient pas les règles dans son établissement.

- Bonsoir Minerva, ne me dites pas que vous êtes surprise, je passe quasiment tous mes week-ends ici, je suis d'ailleurs sur que mes amis et moi avons financé à nous seuls le coupé sport de Dumbledore !

- On ne peut rien vous cacher miss ! Me coupa ce dernier en venant me saluer.

Grand, mince des yeux bleus pétillants de malice, le vieil homme était en beaucoup de points à l'opposé de sa femme. Extraverti est d'un naturel enjoué, le sexagénaire passait pour un vieux fou auprès de beaucoup de ses clients, Sans forcément le connaître il n'y avait qu'à l'observer pour s'en convaincre. Sa grande barbe blanche et son sourire communicatif lui donnait des airs de « papy gâteau », alors que son grand manteau bleu, son t-shirt collecteur du groupe the gramps, ses nombreux tatouages, bracelet de cuir et son bandana vissé sur le crâne faisaient de lui le plus stylé des bikers.

- Voyons Albus ! Ne dis pas de telles choses et soigne nos habitués, nous pourrons peut-être après ce soir, nous offrir cette maison au bord de la mer dont nous rêvons depuis longtemps.

- J'aime ta façon de penser mimine !... D'ailleurs nous allons te laisser Hermione, nous avons des choses à régler au bureau ma femme et moi. Déclarera Albus en tapotant le postérieur de sa femme.

- OH vieux fou ! Veux-tu bien te tenir oui ! Un tel comportement est envisageable en public !

Minerva continua ses remontrances, tout en se dirigeant vers le bureau…

Il a dû en voir des choses ce bureau…berk !

Et pendant que je me demandais si Ron et moi serions pareils à cet âge, j'appelais le barman pour passer commande.

- Un whisky pur feu !

- Un Whisky pur feu !

Cherchant d'où pouvait provenir cet écho, et surtout prêtes à fustiger celui qui se mettait en travers de ma boisson… Je fis volte-face et tomba nez à nez avec une chemise bleue nuit…parsemée de grosses fleures blanches.

Surprise, à la fois par la proximité de l'individu, et par le mauvais goût dont celui-ci faisait preuve. Je levai la tête et m'aperçus que cette chemise, avait un cou, une pomme d'Adam et le tout avec une délicieuse odeur musquée. Intrigué je poursuivis l'étude anthropologique de la chemise, et incroyable le bout de tissu avait, une bouche, un nez, des yeux et même des cheveux ! Bref une gueule quoi !

- Je vous en prie, vous étiez là la première, et je ne veux pas retarder celui qui vous attend avec son verre.

Diantre ! La chemise parle !

- non vous allez-y, et vous ne retarderez personne puisque le verre est pour moi.

Un haussement de sourcils s'éveilla à mon commentaire… Ce qui me permis de remarquer que les poils au-dessus de ses yeux, ainsi que ceux sur le haut de sa tête étaient blonds. Un blond ni trop foncé, ni trop clair, comme si ces derniers s'étaient mis d'accord sur le ton idéal à adopter pour être en adéquation total avec la pâleur de sa peau.

- Moi qui croyais que seuls les vrais hommes savaient supporter cette boisson !

Je rêve ou la chemise blonde me faire un commentaire désobligeant !

- C'est ce que je croyais aussi… Mais comme les commentaires d'un misogyne aux chemises douteuses se genre de croyance n'est pas à prendre au sérieux!

Bon joueur, il se contenta d'un ricanement et un hochement de tête pour seule réponse.

J'en profitai pour détailler un peu l'inconnu.

Grand (il faisait environ une tête de plus que moi), svelte, on devinait néanmoins une musculature soignée et une carrure plutôt conséquente sous cette fameuse chemise.

Mais le plus surprenant c'était ses yeux, deux orbites métalliques y étaient logées…

- Le misogyne veut faire amende honorable, et se contentera donc d'un cocktail disons plus raffiner… Des suggestions ?

- Je vous conseille le Bleu Che, l'amertume de la vodka est oubliée grâce au curaçao et aux jus d'ananas. Lui dis-je en souriant.

- Bien… barman un Bleu Che ! et un whisky pur feu pour le monsieur s'il vous plaît ! lui dit-il en me désignant du doigt.

Arf le bougre !

deux minutes après un silence un peu gênant le barman lui apporta son dû.

Il déposa un billet en direction du barman, en signalant qu'il m'offrait le whisky et se retourna dans ma direction.

- Bien il est temps pour moi d'effectuer un repli stratégique, histoire de déguster mon cocktail dans un endroit plus calme.

- Je comprends, mais si cela peut vous rassurer la couleur s'accorde parfaitement avec les tons de votre chemise.

Il me sourit en retour.

- Je vous souhaite une bonne soirée

Et se rapprochant légèrement.

- Et je suis sûre que vous ne pensiez pas un traître mot de ce que vous avez dit sur ma chemise vu comment vous la regardiez …

Bien joué miss détective ! Prise sur le fait de relookage de coton et polyester !

Honteuse je baissai le regard, sentis le rouge me monter aux joues et la température du bar s'échauffer légèrement. Je me concentrais pour trouver le plus rapidement possible une excuse valable, me faire passer pour une critique de mode ? Ou lui faire croire qu'une fiente de pigeons s'est glissée sur le col ?

Mais je n'eus malheureusement pas l'occasion de voir si mon excuse était valable, le traître s'était volatilisé.

Cinq minutes plus tard, on m'apporta enfin le reste ma commande, et amusé par l'échange précédent je rejoignis ma table le sourire aux lèvres.

Mon sourire s'élargit en voyant Luna et Blaise, ce dernier entourait de son bras gauche les épaules de sa petite amie. Cette immense métisse à coupe afro, était le meilleur ami de mon frère depuis la primaire. Blaise et Harry était l'équivalent en testostérone de Pansy et moi. Quoi que je sois sûre que nous étions souvent plus virils qu'eux.

A leur suite se trouvait mon frère, Pansy, qui regardait ce dernier ingurgiter ces cacahuètes en bavant discrètement. Oui ma BFF était secrètement amoureuse de ce crétin, et si d'habitude cette fille sait prendre le taureau par les cornes, avec lui c'est un vrai rodéo. Elle n'a jamais eu le courage de se déclarer. Elle se contente donc de lui adresser la parole pour l'insulter ou l'envoyer bouler.

Puis à la gauche de cette brochette de gagnant, la perfection faite femme m'apparut distinctement, et fit remonter tous mes complexes à la surface.

Une jolie brune, bronzée, à l'allure distinguée sirotait délicatement une coupe de champagne. Pas un cheveu ne dépassait de son brushing impeccable, son maquillage enjolivait la perfection de ses traits. Et là où je fus vraiment admirative, c'est lorsque je détaillai son visage, si Michel-Ange était maquilleur, il n'aurait pas mieux fait. Moi après trois heures sur une piste de danse et en fin de journée je ressemble à un panda. Elle son mascara ne lui faisait pas défaut, il se contentait juste d'agrandir un peu plus les deux saphirs qu'elle avait à la place des yeux. Cette fille n'était définitivement pas humaine, ou bien elle avait gagné à la loterie des gènes parfaits.

Ravalant la vague de jalousie immédiate qui me pris lorsque je réalisais que mon petit ami avait ce spectacle quasiment en face de lui, j'accélérais le pas et m'assis quelque peu brusquement à table.

Ce n'est que quelques secondes plus tard que je compris que la Megan Fox local était accompagné…

Oh surprise une chemise bleu…