PLUME ET DECADENCE
Ceci est une petite one shot qui comportera quelques pages tout au plus.
C'est une spéciale dédicace à ma Cousine MELINDA POTAUXROSES que j'ai le plaisir de retrouver sur le chemin de ma vie et j'en suis heureuse.
Severus Rogue est le fruit de l'union de l'esprit de JK Rowling et de sa plume, merci à vous !!! Sans Severus notre vie serait tellement triste ;)
Je suis sensée dire qu'il appartient notre chère romancière, même si j'adorerais qu'il soit à nous !
Rated M comme malade mentale et Mortellement folle de lui !
C'est une maladie qui m'atteint depuis un an jour pour jour. J'avais enfin 16 ans, et mon esprit s'est permit d'aller au delà de la raison. Mon obsession pour lui atteint enfin son point culminant, en clair, il faut que je passe à l'action !
Lui,
à la peau pâle, comme cette brume de mystère qui
l'entoure.
Lui,
grand, fin comme un roseau, aux muscles déliés et
noueux comme une racine.
Lui
au regard noir comme le néant.Lui
aux longues mains puissantes.
Lui, aux doigts minces et longs, doigts
d'accusateurs, doigts de virtuose.
Lui
? L'objet de mes rêves de jeune femme en mal de mâle.
Lui
? Le professeur, le bourreau, le vampire le prince de mes mille et
une heures de tortures.
Lui,
l'ancien mangemort, l'ancien espion, mon futur maître, mon
futur amant...
SEVERUS ROGUE
Quoi,
oeil curieux ! Cela te choque ? Pourquoi ?
La
beauté se résume t'elle à un brushing de chez
Juan Luis Davidson ? A un sourire de pacotille de chez
Lave-tes-dents-plus-blanches ?
D'ailleurs
ai-je parler de beauté ? Le trouverais je beau ?
Non
! Et c'est définitif.
La
beauté, c'est pour les esthètes, les dandys et leur
cour de paons. Je range ceux ci et leurs admirateurs dans le panier
des crapauds qui se prennent pour des princes charmants.
Non,
décidemment pas. Severus Rogue reste un homme inclassable,
unique qui ne se rangera jamais dans une case déterminée
par l'aspect.
C'est
de la fascination, du magnétisme, de l'attirance animale, de
l'avidité insatiable.
Que m'est il arrivé ? Je crains de n'avoir perdu pied. Penser ou plutôt ne plus penser à autre chose m'a rendu dépendante de lui. Je ne vis plus que pour l'apercevoir entre deux couloirs sombre ou dans cette salle de cours qui m'est devenue pénible, parce que je dois le partager avec les autres.
Comment ? Quand ? Pourquoi ? Tant de questions que je tente d'élucider en ces derniers jours avant la fin du compte à rebours.
Quand
?
Un
jour, durant l'un de ses cours que je trouvais absolument
ininterressant ( je trouvais cette matière trop hermétique),
je remarquais sa main. C'en est tellement stupide maintenant que j'y
pense...
Je
regardais sa main remuer une potion d'un gris nacré et
épaisse. Une main pâle, fine, sculptée dans un
marbre dur, froid. Un poignet qui tournait délicatement dans
un mouvement lent et hypnotique. Happée par cette danse, je
perdis le fil de ma préparation et je renversais à
terre mes herbes.
Quand
je relevais la tête, il était au dessus de moi .Mon
coeur battit comme comme un groupe de tambours, la guerre était
déclarée. Le feu brûlait mes joues, je
défaillis.Tandis que ses lèvres me traitaient d'
imbécile, de cornichon, et je ne sais quel autre mot d'amour ;
le reste du monde disparut. Il n'y eut plus que lui. Mes
mains moites, la salive que j'avais du mal à déglutir,
la fièvre s'empara de moi.
« Asseyez
vous ! » Il m'aida parce que je n'étais plus
capable de quoi que ce soit.
« Je
suis sûr que vous n'avez pas rajouter la lymphe à temps
! Comment peut on être aussi peu consciencieuse ? » On
m'envoya à l'infirmerie, où l'on me fit faire la
sieste.
Alessandra
Adams, ma compagne de chambre et confidente raconta à Mme
Pomfresh que c'était mon anniversaire, ce qui fut
l'explication pour ce malaise.
Comment
?
Après
ce jour, je commençais ce carnet sur lequel j'écris
tout ce qui me vient sur Lui. J'en
arrive à la fin, il ne reste plus que quelques pages vierges
qui une fois noircies marqueront le moment où moi aussi je
ne serais plus une page blanche. C'est
pour ça, que je me permet d'écrire enfin son nom, car
jusque là je n'ai jamais osé. Personne ne connaît
cette passion qui me dévore, pas même ma meilleure amie. Une
fois que le pas sera franchi, je brûlerais ce carnet
définitivement. La
passion est un feu dévorant qui une fois consommé ne
laisse que des cendres dans le vent...
Je
me mis à le guetter dès que j'avais du temps libre, ce
qui n'était jamais assez à mon goût. J'imaginais
ce que sa main pouvait faire à mon corps. La
caresse délicate d'un seul index le long de ma joue, le
frôlement de sa paume sur ma nuque. Pour
oser, espérer que celle ci enlèverait la bretelle de
mon caraco, que l'autre main complice, ôterait les agraphes de
mon soutien gorge. Qu'en coupes, elle soupéseraient mes seins
frémissants. Mains d'anges, courantes sur mon dos légères
comme des papillons; mains de démons me carressant la joue, en
tentatrices.
Que
de rêveries et d'illusions ont bercé mes nuits et mes
jours, osant aller plus loin dans mes visions de débauches et
de nuits blanches.
Du
tendre baiser issu de mes Harlequins, je rêve de baisers
fièvreux et brutaux.
De
mots gentils murmurés en passant, j'en entends sa voix gémir
le long de mon ventre abandonné à ses mains.
De
douces flâneries roses dans des jardins d'Eden main dans la
main ; j'en vins à devenir prisonnière d'un sol glacé
et de son corps de lave.
Je
relis ce carnet où tous mes fantasmes et les mots que je
voudrais lui dire sont enfermés. C'est un crime, il faut les
libérer ! Il
faut que je me libère de cette prison de passion et de folie
qui m'enserre depuis 365 jours. 365 jours où la fièvre
s'est insinuée en moi, comme un poison.
Il
est le poison, il est le seul antidote.
Comment
faire ? Je suis incapable d'agir, je suis pétrifiée
devant lui.
Mes
parents me prennent pour une petite fille, sage et studieuse. Ma
chambre est encore décorée de ces peluches mièvres
et enfantines. Mon mur est parsemé de portraits de fées
enchanteresses ou de nobles chevaliers. Mes étagères
sont remplies de contes ou de porcelaines de chatons. Alors
que dans ma commode se cachent des sortilèges et des philtres
d'amour. Que dans le double fond de mon bureau se tapient des livres
érotiques et des poèmes enflammés écrits
de ma main. Que penseraient mes pauvres parents ? Si conventionnels,
mariés par raison...
Et
mes camarades qui voient toujours en moi, la première de la
classe, la chaste et réservée Plume ? Surnom que l'on
me donne parce que j 'écris tout le temps. Il y'a bien
longtemps que je n'étudie plus mes livres d'école mais
plutôt l'art de rendre un homme fou d'amour, ou même
comment occuper ses après midi de siestes crapuleuses.
Tant
de connaissances qui attendent de servir. Servir Severus.
En
faire mon maître humm...
J'ai
hâte de préparer un plan digne d'une succube et de le
faire mourir de plaisir entre mes mains. Voilà la sage Plume
qui se transforme en une éphémère guerrière
de la luxure...
Il
me faut réflechir, bientôt je te confierais mes plans
splendide carnet...
Bon, c'est court mais j'espère que vous aurez trouvez cela bon ! Je vais continuer... de rêver et de m'amuser il serait dommage que Plume n'arrive pas à ses fins non ?
To be continue très bientôt ..
