J'ai décidé de nouveau de partager des histoires disponibles sur mon journal. Ici plusieurs drabbles, le thème est les vêtements.


Sortant d'une cabine d'essayage en robe de soirée rouge qui échancrait sa cuisse gauche. Rizzoli observa son amie qui se mordit la lèvre inférieure, la détaillant de bas en haut.

''Alors ? Comment je suis ?'' Questionna hésitante la brunette en se tournant sur elle-même, alors qu'elle se faisait dévorer du regard par des clients.

''Franchement le rouge ne te va pas à ton teint, la forme de la robe est passable et déforme significativement tes articulations coxo-fémorale, ainsi que la petitesse du tronc de ton anatomie.'' Ces mots heurtèrent profondément Jane malgré qu'elle n'en comprit que la moitié, mais ce n'était visiblement pas flatteur, elle fit tout son possible pour ne pas insulter son amie ou même verser une petite larme.

"Merci de ton honnêteté comme toujours!" Jappa la brune frustrer.

''Je suis désolée Jane…mais je ne peux pas… ''

''Tu ne peux pas...quoi ? Me regarder car je suis à ce point moche ?'' Pesta l'italienne alors que son interlocutrice semblait suffoquer.

"Mentir, tu es magnifique, le plus beau spécimen féminin que j'ai pu rencontrer."

La détective vit le cou écarlate de son amie qui s'évanouit aussitôt sur le sol.

''Maura !'' Jane n'aurait jamais dû lui demander d'essayer de mentir. Elle ne savait pas si elle devait être heureuse que son amie ne pense pas ces mots, ou s'inquiéter qu'elle ne regagne pas tout de suite conscience.


"Pas question ! Jo Friday ne portera pas cette chose !" Gronda Jane.

"Mais Jane c'est trop mignon, un beau petit sweet écrit j'aime ma maman. En plus Bass a les vêtements assortis. Si tu veux, je peux nous trouver des vêtements assortis pour nous deux. "

"Encore plus horrible que tout le reste ! Je plains déjà tes futurs enfants !"


"Maura est-ce que ça va ? Tu peux tout me dire, je suis ton amie." Demanda inquiète la détective qui passa rapidement de la politesse, pour la véritable raison de sa venue.

"Je vais très bien pourquoi ?"

"Je ne sais pas, il y a une vingtaine de boite de chaussure que je suis en train de transporter à l'étage comme un déménageur qui ne gagne pas un rond en retour, et tu m'as appelée en disant que je devais d'urgence venir te voir."

"Mais c'est une urgence !"

"Nous n'avons pas la même notion du mot. J'aurais plutôt dit un incendie, meurtre, problème familial… mais pas ranger des chaussures ! Tu en as jamais assez, on dirait qu'on est dans un magasin de chaussure !" Soupira la brunette qui s'était fait crier dessus car elle avait tombé une boite par terre. Elle aurait dû dire qu'elle était occupée à ne rien faire que de vivre ce moment de torture.


"Alors qu'est ce que vous voyez !'' Hurla Jane qui se trouvait le bord d'une autoroute alors que des policiers encerclèrent la plage, car un cadavre a été déposé sur le sable de la plage. Elle entendit son téléphone portable vibrer et répondit :

"Maura ?"

"Tu devrais venir directement sur la scène de crime."

"Plutôt crever." Cracha la détective.

"Je ne veux pas que tu meurs Jane…il y a déjà assez d'un cadavre pour moi que j'autopsie." Commenta la légiste alors que son interlocutrice grimaçait.

"Ce n'est pas mon intention sauf si je vais sur cette plage ! Tu me fais juste un rapport détaillé en visioconférence et ce sera amplement suffisant."

"Ce serait mieux si tu venais de près."

"Il est hors de question que je me mette nue pour y aller !"

"Pourtant je l'ai fait, c'est naturelle de marcher sans vêtement. Et ici personne ne te regardera, les gens ont l'habitude de la nudité dans une plage nudiste."

"Ne m'as-tu pas dit que des millions de germes étaient sur ce sable ? Des bactéries, bêtes, et toutes autres bizarreries dont j'ai oublié le nom, tu es une scientifique tu devrais le savoir toi-même non ? Et toutes les maladies que l'on peut attraper juste en l'effleurant ?" Maura semblait réaliser la situation, tout une sorte de théorie et de maladies envahirent son brillant esprit et Jane l'entendit hyperventiller à l'autre bout du fil. C'était mesquin, voir cruel, mais Rizzoli jubilait, pour une fois c'était elle qui dégoutté son amie avec toutes ses informations qu'elle lui balança à n'importe quel moment de la journée.