Le sang dans tes veines

A Harry POTTER fanfiction by Gurisa.

Voici une nouvelle fanfiction, écrite sur une petite impulsion qui j'espère vous plaira. Comme d''habitude, je précise que personnages et univers appartiennent à la grande J.K. ROWLING. Je vous souhaite une bonne lecture !

Les posts ne seront pas forcément réguliers, je relis les livres en même temps pour avoir une meilleure idée de quoi écrire, donc ça peut être long avant que je ne poste un nouveau chapitre. Si vous voyez que je mets vraiment du temps, n'hésitez pas à me rappeler à mon devoir !

Je préviens que les chapitres sont courts, très courts, je ne voulais pas réécrire entièrement tout ce qui est déjà dit dans les livres ! Et d'ailleurs je ne voulais pas non plus me prendre trop la tête, ni VOUS prendre la tête!

J'ai mis des sortes de repères, les "titres" en gras sont un peu comme des parties, et les soulignées des sous-parties.


Introduction :

Godric's Hollow :

Voldemort était puissant. Il était le plus puissant de tous les sorciers. Ou presque. Alors qu'il avançait dans Godric's Hollow, il ne le savait pas, mais il avançait vers sa perte. Il était puissant, il était confiant. Il ne pouvait pas imaginer que du haut de ses 1 an, un petit enfant mettre fin à son règne de terreur.

Manoir Malefoy :

Dans un Manoir sombre, une atmosphère pesante se faisait ressentir les habitants des lieux. Leur Maître était parti tuer les POTTER, dont l'enfant serait capable de le tuer une fois adulte, si on se fiait à une prédiction rapportée par l'un des fidèles serviteurs du Maître. Ils tremblaient tous à l'évocation de son nom : Lord Voldemort.

Voldemort :

C'était un homme, même s'il n'en avait plus l'apparence, né d'un père moldu et d'une mère de Sang-Pur. Il haïssait toutes les personnes nées Moldues, il tolérait éventuellement les Sang-Mélés. Il prônait la pureté du sang. Alors que lui-même n'en était pas un. Il ne portait en lui pas une seule once d'amour, mais beaucoup comprenaient cela. Il n'avait jamais connu l'amour de ses parents et lui-même avait été conçu sans amour. Son père n'était pas amoureux de sa mère, elle lui avait fait prendre un puissant filtre d'amour, et avant la naissance de leur enfant, il avait fui en apprenant la nature de sorcière de sa femme. Cette dernière mourut en donnant naissance à celui qui deviendrait plus tard Lord Voldemort, le sorcier le plus grand du siècle, et il fut envoyé dans un orphelinat moldu. Il avait eu le temps de développer sa haine avant d'entrer à Poudlard, l'école de magie, et pendant le temps où il y étudiait, apprenant secrètement les plus sombres aspects de la magie.

Pour ces raisons, il était devenu très dangereux, certains le considéraient comme fou, même si jamais ils n'oseraient le dire à voix haute. Paradoxalement, les plus effrayés semblaient parfois être ses propres fidèles, appelés le Mangemorts. Ils étaient appelés à lui chaque jours, et chaque jours commettaient des actes horribles sur d'autres personnes, souvent des moldus, pour que le Maître ne s'en prenne pas à eux. Chaque jour ils vivaient dans la crainte que la furie du Maître ne s'abatte sur eux, emmenant leur souffle de vie loin de leurs corps. Ils craignaient cette personne qu'ils côtoyaient chaque jour, car plus que quiconque ils savaient de quoi il était capable. Ils étaient très souvent punis, pour le simple bonheur du Maître, qui jubilait lorsqu'il les entendait crier sous le poids de la douleur.

Manoir Malefoy :

Les MALEFOY ne faisaient pas exception parmi ces Mangemorts apeurés devant leur Maître. Lucius était très proche de Lord Voldemort, et pour cela il craignait plus que certains autres pour sa vie. Et depuis peu, il devait aussi se préoccuper de la vie de son fils, Drago âgé de un an. Dans ces temps sombres, considérés comme tels même par les Mangemorts, Lucius ne trouvait rien de plus beau que son fils unique. Il était beau, il était blond, il lui ressemblait, et il ressemblait à Narcissa, sa femme. Il voulait les protéger, tous les deux, et se protéger lui. Alors il avait rejoint les rangs des fidèles de Lord Voldemort, se disant que s'il fallait garder ses amis près de soi, il fallait être encore plus près de ses ennemis. En étant du côté du Seigneur des Ténèbres, il avait échappé au statut de « traître à son sang » et ainsi préserver sa famille de l'humiliation, de la honte, mais surtout de la mort. Alors il restait au plus près de ce Maître qui l'effrayait tant.

Mais comme un souffle d'espoir avait naquit dans son cœur, quand Severus ROGUE avait apporté la nouvelle de la prophétie : un jeune garçon né fin Juillet serait capable de défier le Lord et serait sa perte. Dès qu'il avait appris la nouvelle, le Seigneur des Ténèbres s'était précipité pour avoir connaissance de toutes les naissances. Il avait cru comprendre que l'enfant avait été conçu de deux de ses opposants. Deux enfants correspondaient à cette description : Harry POTTER, né le 30 Juillet, et Neville LONGDUBAT, né le 31 Juillet. La prophétie n'était pas assez précise pour dire duquel des deux venait le danger mais une chose simple décida Voldemort : leur sang. Harry était un Sang-Mélé, comme lui. Neville était un Sang Pur. Le choix s'imposait à lui : le Sang-Mélé devait mourir.

Godric's Hollow :

Le soir d'Halloween, les POTTER étaient réunis en famille au salon. James jouait avec son fils Harry âgé de un an, alors que Lili, sa femme, préparait à manger façon moldue. James adorait son fils, il était la plus chose qui lui soit arrivé. Il aimait bien sûr sa femme, mais d'une toute autre manière, bien à lui, et jamais rien ne saurait égaler cet amour qui lui portait. Ils étaient une parfaite petite famille, sans histoires, en apparence. Mais l'air changea brutalement ce soir-là autour de la maison. « Il nous a trahi, James ! » cria Lili en accourant de la cuisine. « Il est là, Voldemort ! Dans le jardin ! » Et en effet quelques secondes plus tard la porte volait en éclat sous la magie du Sorcier Noir. « Lili, prend Harry, et fui ! Préviens l'Ordre, je vous protègerai ! » James s'était emparé de sa baguette et faisait face courageusement au Seigneur des Ténèbres qui se tenait dans son salon, avec un horrible sourire déformant son visage. James le savait, il était venu pour tuer, et s'il était là pour tuer, alors quelqu'un mourrait.

Alors que le combat faisait rage dans le salon, Lili avait emmené Harry dans sa chambre sachant qu'elle ne pourrait pas transplaner car Voldemort avait placé des sorts sur la maison, elle se prépara à combattre. Elle savait qu'il était puissant, trop puissant pour James. Elle se dit qu'ils passaient leurs derniers moments en famille et cria à James « James ! Mon amour, je t'aime ! ». Elle était sûre que ce seraient leurs derniers mots échangés. Elle attendit et il lui répondit : « Je ne suis pas assez fort, Lili ! Pardonne-moi ! Je t'aime de ton mon cœur ! » Puis elle l'entendit, le sort tant craint. « AVADA KEDAVRA ! » James était mort.

Elle devait se dépêcher, elle voulait pleurer la mort de son mari, mais elle ne pouvait pas se le permettre si elle voulait sauver son fils. Lili savait que ce jour viendrait, alors elle s'était préparée, elle avait appris un ancien sort. Harry vivrait. Alors que les pas de l'homme maléfique se firent entendre au pas de la porte, elle lança une série de sorts pour bloquer l'intrusion dans la pièce. « Ta résistance est inutile, Sang-de-Bourbe ! » entendit-elle Voldemort crier à travers la porte. Mais elle ne faisait que gagner du temps. Bientôt elle serait prête et elle mourrait pour que son fils vive. « Je t'aime Harry. Soit fort. Tu vivras dans un monde sauvage, mais tu vivras. Tu seras grand et fort, comme ton père. Tu es beau, mon fils. J'aurais aimé avoir plus de temps avec toi, te voir grandir. Mais tu dois vivre sans tes parents. Tu seras fort, tu survivras. Je t'aime Harry, je t'aime. » Alors qu'elle se retournait pour face à la porte, elle vit cette dernière céder sous les attaques du mage noir. Elle le supplia de ne pas tuer Harry, de la tuer elle. « Alors vous mourrez tous les deux ! » Un sourire lubrique éclaira le visage de l'homme. Lili comprit l'immensité de sa folie, elle vit dans ses yeux le plaisir que la mort lui procurait. Elle y vit sa propre mort. « AVADA… » « Adieu Harry ! » « … KEDAVARA ! » En un jet de lumière verte, la sorcière mourut, et son corps inerte tomba sur le sol, les yeux plein de larmes. Vainqueur, Voldemort se tourna vers le petit enfant, qui se tenait dans son lit en pleurant de peur. « Alors ils disaient que tu serais ma fin ? Ils ne diront plus rien après ce soir ! AVADA KEDAVRA ! » Pour la troisième fois ce soir-là, un jet de lumière verte brilla dans la maison des POTTER alors que la marque des Ténèbres brillait dans le ciel.