J'éteignis la télé, depuis l'attaque de New-York il y a plus d'un mois toute les chaînes ne faisaient que parler de Loki et des extraterrestres (déjà que je la regardais pas beaucoup, sa me donnait encore plus de raisons de même pas l'allumer). Il faut dire que ça été un grand choque pour l'humanité d'apprendre que l'ont été pas seul, de plus il y avait d'autres façon de l'apprendre et bien meilleur. Depuis tout le monde avait peur et regardait le ciel d'un air craintif. Je trouvais ça tellement risible, premièrement on a quand même gagnait enfin les Avengers on gagnait et puis même si on été envahis je vois mal ce que de simples humais comme nous pourrait faire ou alors où est-ce que l'on pourrait se cacher. Je regardais l'heure plus que une heure avant de retourner à l'hôpital et de prendre mon service de nuit, je soupirais, j'ai vraiment besoin de vacances. Mes dernières vacances remontent à plus de cinq ans (je n'avais pas vraiment de raison d'en prendre, ayant une vie tournée entièrement autour de mon travail), je crois que personne ne pourra m'en vouloir si je prends une semaine de congé, je devrais en parler avec la responsable de mon service Lucie, demain. Sachant tout l'ennui que c'est de trouver une place de parking à l'hôpital de Seattle et à cette heure-ci ( les Citadins se permettent de prendre d'assaut le parking pour aller à leurs soirées puisque l'hôpital se trouve en plein centre-ville) je décidais pour une fois de prendre le métro. Je marchais une dizaine de minutes avant d'arrivée à l'arrêt où il n'y avait personne, ça semblait beaucoup plus glauque quand il n'y a pas plein de monde se pressant sur le quai, se bousculant, je montais dans le métro et me redit compte que nous étions seulement trois dans le compartiment ce qui ne me surprenait pas tant que ça puisqu'il était 1h du matin il y avait un homme, un sans abri sûrement vu ses habits déchirés, son odeur et son sac à côté de lui. Il était allongé sur la banquette au fond , une bouteille vide posait à côté de lui m'indiqua dans quel état il devait se trouver je vérifier quand même qu'il respirait (réflexe professionnel) et un autre homme était là assis sur une baguette à ma gauche il était habillé d'une longue veste noir, un jean bleu, il était brun et avait les yeux fermés comme s'il dormait il avait dans sa main une valise, le genre de valise gris métallisé qu'ils ont dans les films d'espionnage je fronçais les sourcils me demandant ce que pouvais contenir cette valise. Après deux arrêts à me questionnait sur cet homme étrange il se leva et partit sans un regard vers moi quand le métro se remit en marche il se retourna ( je pus alors remarquer qu'il avait des yeux noirs) et me regarda souriant. Un sourire à vous faire froid dans le dos. Ok, soit cet homme est un psychopathe ou alors il faut vraiment et de toute urgence qu'il change de sourire. Il a dû donner des crises cardiaques à plus d'une grand-mère...et puis je remarquais un détail pour le moins important il avait laissé sa valise… Ok bon il l'avait sûrement juste oublié ou alors c'est juste un terroriste qui a laissé une bombe...non aller respirer Victoire c'est sûrement être médecin en Afghanistan qui t'a rendu parano, ouais mais bon vu le sourire qu'il m'a lançait, j'avais le droit d'être sur mes gardes tout de même et puis il l'avait dans la main comment il a fait pour l'oublier... je jette un sans-abri sans abri qui dormait toujours, bien que je doute que même éveillé il soit en état de remarquer la valise. Je passais les trois arrêts suivants à fixer la valise comme si elle aller me sauter au visage (ou m'exposer ça serait plus approprié) je pouvais toujours sortir du métro maintenant et continuer à pied jusqu'à l'hôpital puis je jetais un coup d'œil à mon compagnon de fortune, non je ne pouvais pas si c'est vraiment une bombe et qu'elle explose je m'en voudrais toute ma vie de ne pas l'avoir aidé… métier de merde vraiment on prend des réflexes altruistes qui risquent de nous coûtait la vie. Bon au pire j'ai cas aller vérifié et ouvrir la valise, je m'approchais doucement de mon objectif et quand j'approchais ma main elle se mit à briller doucement d'une couleur rouge, ok je suis presque sûr qu'une bombe ne fait pas ça, mais une valise normale non plus ( je sais pas si je dois paniquer ou pas) pourtant la lumière s'intensifie jusqu'à ce que je doit fermer les yeux ( ok là je panique) et je me sentis projeté de l'autre côté de wagon puis le trou noir. Quand je me réveillais tout mon corps était comme engourdie impossible de bouger. J'entendis du bruit comme quelque chose qui roulait... bon j'étais toujours dans le métro c'est bon à savoir, sachant qu'entre l'arrêt auquel étaient descendus l'homme à la valise et le terminus à l'hôpital il y a 20 minutes et sachant qu'on roule toujours il s'est donc écoulaient moins de vingt minutes durant mon évanouissement. Je repris doucement le contrôle de mon corps d'abord j'ai pu bouger mes doigts puis mes bras, ma tête et mes jambes en dernier( bon j'étais entière c'est déjà ça). Je pus ouvrirent les yeux, je me levai et pus voir l'entendu des dégâts toutes les barres de maintien étaient arrachées et se trouvaient au fond du compartiment les banquettes près de l'endroit où se trouvait auparavant la valise était elle aussi arrachés ou défoncés, il y avait donc bien eu une explosion. La valise avait disparu sûrement dû au choc. Je m'inspectais moi-même malgré la violence du choc contre la paroi je n'aurais que quelque bleu rien de bien grave. C'est quand même étonnant il n'y avait pas de flamme j'ai déjà vu des bombes explosait ce n'était pas une bombe « normal » elle avait juste produit une onde de choc, de plus seul notre compartiment semblait touché. Notre ? Je me souviens sans-abri sans abri, il était par terre sur le dos ( il a dû tomber lors de l'explosion), et je remarquais un détail sa cage thoracique ne bougeait plus, je me précipitais vers lui, je lui mis deux doigts sur la gorge… pas de battements, je sortis mon téléphone et appelai l'hôpital tout en commençant un massage cardiaque.« Bonjours vous êtes bien en relation avec… commença la standardiste
-C'est le docteur Thorne, la coupe-je, j'ai besoin de toute urgence d'une ambulance j'ai un homme d'une trentaine d'années sûrement en état d'ivresse avancé en arrêt cardiaque suite à une explosion je lui fais un massage cardiaque je suis dans le métro de la ligne 810 celle qui relit Capitole Hill à Queen Anne je suis bientôt au terminus, j'attendis quelques secondes;
-Bien une ambulance vient de partir Dr Thorne, l'homme réagit-il au massage ?
-Non, réponds-je, je mis plus de force
-A-t-il des blessures apparentes ? Me demanda-t-elle, je vérifiais sans interrompre le massage
-Non. » Je continuais désespérément le massage pendant des secondes qui me semble interminable, aller putain respire, respire, RESPIRE !
Soudain il prit une inspiration :
« C'est bon il respire, souffle-je doucement, je vérifiais quand même que sa respiration soit stable
-Bien, me répondit-elle, l'ambulance arrive
-Bien, répété-je »
Le métro s'arrêta au terminus les infirmiers était là avec un brancard il le prirent en charge, ils étaient trois l'un deux se dirigea vers moi, je le reconnut :
« Adam lui dit-je en souriant, Adam est un infirmier, il est mignon avec ses cheveux brun et ses yeux vert qui faisait craqué la plupart des infirmières, il est gentil et très efficace ce qui fait qu'il est apprécier des médecins comme moi, avec lui on a instauré un genre de flirt innocent ce n'est pas mon genre, beaucoup trop gentil et inoffensif.
- Je te laisse une heure et tu trouve le moyen de te trouvais dans le pétrin, sérieusement, si tu veux me voir en dehors du travaille pas besoin d'aller jusqu'à trouvait un sans abri en arrêt cardiaque vient m'inviter ça ira plus vite, je rigolai, suivit par lui,
-Ah mince et tu aurait pas put me dire ça avant ? Je lui lançait un regard énervé, il rigola à son tour
- Blague a part il s'est passer quoi ici ? Demanda-il en inspectant l'intérieur du compartiment
-Si je te le dit tu me croira jamais » lui dit-je en lui fessant un clin d'œil
