Bonsoir, bonsoir !
Si vous saviez comme je suis toute excitée de présenter ce prologue. L'idée me démangeait depuis un bout de temps.
Alors, ceci est bien un UA sur la série Teen Wolf (qui - malheureusement (ou pas) ne m'appartient pas), l'histoire s'orientera sur un Derek/Stiles. (Parce qu'on ne change pas une équipe gagnante !)
Alors ça va peut être vous paraître tordu mais pas de loups-garous ici mes amis, juste... des zombies et plein de méchants pas très beaux ! A dire vrai, j'ai trouvé un dessin sur DeviantArt (allez y faire un tour d'ailleurs, il y a des choses monstrueusement fabuleuses) qui représentait nos héros dans un univers post-apocalyptique et ça m'a inspiré (en plus de me faire baver... Genre ! Un Derek en mode loubard-survivant-trop-sexy-et-armé ça ne vous parle pas ?!)
Je tiens aussi à préciser avant de vous souhaiter une agréable lecture, que certains passages seront un peu trash et crade. Mais bon, on parle de zombies-dévoreurs-de-chairs-fraîches. Aussi, les personnages resteront le plus fidèles possible et seront tous ( !) là ! Enfin ils auront bien un mental plus costaud que dans la série: ils n'affrontent pas les mêmes choses.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.
Hostis humani generis (Littéralement: Ennemis du genre humain)
Prologue, Apocalypse now !
Stiles inspira brutalement, la peur lui brûla littéralement les tripes, et les jointures de ses doigts blanchirent un peu plus sur la batte de baseball. Il était campé contre sa porte d'entrée depuis presque une heure, les paupières si étroitement serrées sur ses yeux embués, les lèvres pincées si fort sur un souffle qu'il redoutait bruyant, qu'il en avait mal.
Il distingua à travers le bois une traînée de pas inégaux et décida de rejoindre sa chambre, après avoir vérifié qu'il avait bien tout verrouillé, rampant sur le sol avec précaution.
Quand les choses avaient-elles vraiment dégénérées ?
Ses pensées étaient d'avantage accidentées encore. Plus que d'habitude. Les mots se percutaient dans sa tête, violement, avec trop d'images, il ne savait même plus ce qu'il avait rêvé et ce qui avait été vrai. Enfin, il était certain d'une chose : l'ensemble relevait du cauchemar, réalité et fiction confondu.
Stiles était persuadé que son cerveau rouillait avec tout le sang qu'il avait vu ces derniers jours. En fait, il en était carrément sûr ainsi que du fait qu'il en avait carrément trop vu. S'il s'en sortait, il casserait la gueule à Scott (ce foutu faux frère !) et se débrouillerait pour finir assez riche dans une grande maison, – dans une immense maison ! – avec assez de portails hauts et pointus, de cameras et d'armes pour que plus rien de la sorte ne lui arrive. Puis plein de nourriture et une connexion internet. Avec ça, il serait Batman, pas la version épouvante (et épouvantée) du petit chaperon rouge. (Ouais, c'était sûr… il était couvert de sang.)
Bon au moins, il était assez malin pour être encore en vie.
Quand les choses avaient-elles vraiment merdées ?
Il souffla doucement, le crâne contre la porte, les yeux clos. Il sentait ses vêtements poisseux, le froid des tissus adhérer à sa peau, son corps froissé comme de la taule.
Et le poids de sa batte dans sa main.
Quand les choses s'étaient-elles vraiment abîmées ?
Stiles épousa du regard sa chambre, une douce chaleur affluant entre ses côtes. La peur reflua doucement et il respira pour de vrai. Il pouvait s'estimer à l'abri, et l'endroit lui était intime. C'était un beau luxe !
Pas celui des hôtels. Non. Il pouvait à peine aller prendre une douche, de peur de faire du bruit et d'ameuter le voisinage. D'ailleurs quel voisinage ! La vieille, celle qui promenait son chien encore quelques jours plus tôt, avait bien faillis le bouffer. Ce n'était pas qu'il ne se trouvait pas appétissant. Il trouvait juste la démarche un peu trop entreprenante.
Il se figea en apercevant son reflet. C'était le sien ou celui d'un de ces foutus rôdeurs ? Il n'était définitivement pas appétissant. Juste couvert de sang et de terre. La mine revêche et un peu loin. Il était paumé.
Aussi paumé que le dernier gars censé du coin.
Quand les choses s'étaient-elles vraiment dérobées ?
Il avait en fait sérieusement cru au début avoir abusé d'un cocktail de cachets et être en plein délire. Le genre psychotique. Celui existant parce que blindé d'adrénaline, et influencé par ses jeux vidéos. Le truc ?… ce n'était pas du tout ça.
Stiles avait eu les yeux parfaitement en face des trous, bon il avait peut être un peu tourné de l'œil en voyant quelques tripes à l'air.
Mais, il devait se la jouer Batman.
Juste en un peu moins baraqué et plus crade.
Quand les choses l'avaient-elles faîte seul ?
Il se glissa jusqu'à sa fenêtre et jeta un œil au dehors.
La rue était chauffée par le couchée de soleil et, le romantisme du moment virait à la joyeuse et monstrueuse débandade avec les restes de corps, de cendre… et de mort-nés. Stiles eu un haut le cœur en repérant le regard vide de l'un d'eux sur lui. Il se recula précipitamment. Ça lui foutait la gerbe de les voir aussi grouillant et de se savoir aussi seul.
Son père était introuvable et il ne préférait pas penser au pire.
Puis, Scott, putain de faux frère !
La dernière fois qu'ils s'étaient vus remontait à maintenant six heures. L'autre avait tourné sur lui un visage mortifié avant de lui jeter un regard désolé. Il lui avait hurlé qu'il allait chercher Allison et qu'ils se retrouvaient chez Stiles, avant de disparaître à un coin de rue, aussi bien armé et propre que lui.
Il avait intérêt à réussir son coup cet abruti, sinon il se chargerait de lui faire la peau avec une cuillère. Et celles à café !
Sinon, vous décidez de me faire aussi la peau à la petite cuillère ou c'est plutôt dans le positif ?
Charlie.
A suivre: Chapitre un, La cavalière de l'Apocalypse
