Salut ! Voilà l'une des fanfictions à chapitre court que j'avais envie de publier. Ce n'est pas mon projet le plus sérieux, par rapport à des fics comme Crazy School ou à ma traduction de Auf Wiedersehen Sweetheart, mais j'espère que vous l'apprécierez au moins un peu.


Un nouveau jour, une nouvelle conférence. Ainsi allait la vie des nations en ces temps paisibles. Bien sûr, cela ne voulait pas dire qu'il n'y avait aucun problème à résoudre ni travail à fournir mais chacun s'accordait à dire que c'était l'époque la plus paisible qu'ils aient vécu depuis longtemps. Et Amérique, à son habitude, avait décidé de fêter ça.

Il avait, quelque part dans la campagne Pennsylvanienne, une grande propriété que l'on aurait pu qualifier de simple ferme si elle n'avait pas été aussi grande et luxueuse. A une demi-heure en voiture de la ville la plus proche, elle datait de l'époque où Angleterre était encore son tuteur. Elle comportait de nombreuses chambres et salles, un sous-sol, un grenier, sans compter le jardin, son potager et son étable. C'est là qu'Amérique décida d'inviter une grande partie du monde, loin des meetings et des dirigeants agaçants, pour deux simples semaines de vacances.

Beaucoup répondirent présent. Angleterre, France et Canada les premiers, bien qu'Arthur ait rouspété pour faire bonne mesure. Les nordiques 5 seraient là, avec Sealand et Ladonia. Tout le clan germanique participait, à l'exception de Suisse et Liechtenstein. Hongrie venait également, avec le petit Kugelmugel. Chine et Japon seraient là, ainsi que Hong Kong qui ne voulait pas rater l'occasion de passer deux semaines entières avec son petit-ami, mais les autres asiatiques avaient refusé. Wy venait également, un peu forcée par Australie. Sans oublier l'ensemble des méditerranéens, y compris Grèce et Turquie. Amérique avait même fait l'effort d'inviter Russie et le reste des slaves, dans une rare pensée pour son frère qui les appréciait. Seuls Russie, Pologne et Lituanie venaient.

Le premier jour fut un joyeux méli-mélo de cris, de disputes, de rires et de partage. Il fallait trouver une chambre pour tout le monde, ranger les valises, faire à manger, surveiller les enfants qui couraient partout (et aussi Prusse qui n'était pas plus mature). On s'organisait comme on pouvait et, dans l'ensemble, ces deux semaines à venir semblaient parfaite. On prévoyait d'aller en ville, en forêt, faire des promenades à cheval, pêcher, voir des spectacles, aller peut-être faire un tour en car. Même les plus ronchons comme Angleterre ou Romano semblaient moins tendus que d'habitude.

Lorsque l'heure du dîner vint, tout semblait en place. Tout le monde était casé dans les chambres, Allemagne s'était chargé d'organiser un planning des tâches ménagères et des services de repas (la salle à manger étant trop petite pour accueillir tout le monde en même temps), malgré l'italien qui s'accrochait à lui en babillant. France s'auto-décréta en charge des repas, quoique Chine et Turquie aient refusé d'être laissés de côté.

Enfin, ce fut l'heure d'aller coucher les plus jeunes. Finlande et Hongrie décidèrent de s'en charger et emmenèrent Sealand, Wy, Ladonia et Kugelmugel à la chambre que les quatre enfants partageaient.

Il n'y avait que deux lits. Wy, en tant que seule fille du groupe, avait le droit de dormir seule, ce qui n'était pas pour lui déplaire, au vu du petit regard insolent qu'elle lança à ses trois amis. Les deux frères adoptifs, Sealand et Ladonia, durent se partager le second et s'ils eurent d'abord du mal à l'accepter, ils étaient trop fatigués pour se battre et s'endormirent rapidement, bordés par leur père attendri.

Kugelmugel, lui, devait se contenter d'un matelas entre les deux lits, mais cela ne semblait pas le déranger. Hongrie lui embrassa le front avec tendresse tout en l'aidant à défaire ses deux longues tresses blanches. La micronation s'endormit rapidement en marmonnant quelque chose sur le fait que dormir sur le sol était de l'art. Hongrie et Finlande sortirent doucement en fermant la porte derrière eux.

Oui, tout paraissait parfait pour ces deux semaines à venir. Des jeux, des bagarres, des sorties, des fêtes, l'occasion de se sentir un peu humain, loin de toute responsabilité, de passer du bon temps avec des amis qui ne l'étaient pas toujours… Amérique avait eu une bonne idée, pour une fois.

Mais bien sûr, ça ne peut pas se passer comme ça, n'est-ce pas ? Pas dans un monde comme celui-là.