Mot de l'auteur : Bienvenus sorciers, moldus, et autres créatures magiques ! Aujourd'hui il fait plutôt beau, et j'ai bien envie d'aller faire un tour sur le Chemin de Traverse (plus de poudre de cheminette...) HAHAHA. hum.
Donc voilà.Je suis ici pour vous présenter le CHAPITRE 1 de ma fanfiction intitulée La Nacre Dorée, qui sera je pense, plutôt différente des autres Dramione gnan-gnan ou à ascendance Drama-queen, puisque je n'aime pas vraiment les morts improbables, où les repentirs illogiques, hihi :B.
Là, j'écoute The Smiths et je viens de me rendre compte à l'instant que le générique de Charmed était tiré de leur chanson How soon is now?. C'est toute mon enfance qui prend un sens là. (parenthèse inutile.)
BREF, vous aurez compris que je souhaite de tout coeur que ce début de Dramione, bien qu'il puisse paraître plat et commun, ne le sera pas (gravez bien ceci dans votre tête, les boursouflets). J'annonce aussi que je travaille régulièrement ma façon d'écrire, et, entre autre, je m'inspire assez du style de Rowling notre Wizard Queen of the Universe (Merlin prie pour elle), de Musso mon Dieu du roman, Gayle Forman, Douglas Kennedy, et de nombreux autres auteurs, mais en fait, on s'en fout comme de notre première chocogrenouille, hein.
Sur ce, je m'auto-lance un Silencio bien placé et vous laisse à votre lecture. On se retrouve en bas... Bonne lecture :3 !
Disclaimer : Seule l'histoire m'appartient, le reste est entièrement à J.K. Rowling.
La Nacre Dorée.
Chapitre I.
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Il était dix-sept heures à l'école de sorcellerie de Poudlard, lorsque Hermione Granger entreprit une balade dans les jardins magnifiquement sculptés de l'établissement historique. Une légère brise fraîche s'amusait à entortiller les jolies bouclettes caramélisées de la jeune fille, alors qu'un ravissant coucher de soleil teintait gracieusement le ciel bleuté de plusieurs reflets dorés et orangés, qui se répercutaient délicatement sur sa peau aussi soyeuse que laiteuse.
L'adolescente esquissa un léger sourire ; la guerre, auparavant si destructrice et nocive, avait définitivement pris fin plusieurs mois en arrière, lorsque Lord Voldemort rendît l'ultime souffle de sa vie, aussi obscur que les Enfers. Cependant, les cœurs et les esprits avaient été plus meurtris que jamais lors de ce sanglant massacre, autant pour Harry Potter, Ronald Weasley ─ qui avait perdu son frère aîné, Fred─, mais aussi pour la jeune fille ; pour protéger ses parents d'origine Moldue, Hermione leur avait lancé le sortilège d'Oubliette, qui leur fît oublier l'existence de leur fille unique et les poussât à déménager loin d'elle et de toutes ces horreurs cachées du monde, dans le seul but de les protéger des forces du Mal. Mais le sortilège ayant opéré sur une durée beaucoup trop longue, Hermione n'avait pu annuler la magie réalisée.
Elle les avait condamnés à une vie sans enfant.
Elle s'était elle-même condamnée à devenir orpheline.
Et sa vie s'était achevée en cet instant.
Les deux meilleurs amis, Ron et Harry, avaient tenté tout ce qui était en leur pouvoir pour la voir de nouveau sourire et reprendre goût à la vie, mais ce fut sans grand succès. Hermione s'était laissée aller dans une profonde léthargie, allant jusqu'à rompre avec Ron, le garçon qu'elle aimait depuis toujours et avec qui, malgré les évènements passés, elle avait pu connaître une belle histoire d'amour, et faisait son possible pour éviter le regard tranchant ainsi que la présence de Harry et de son amie Ginny. Noyée dans son chagrin, elle s'était plongée plus qu'à l'accoutumée dans les livres et les études, essayant tant bien que mal de s'acclimater au fait qu'elle n'avait plus de parents sur qui elle pouvait compter, ces personnes qui auparavant la chérissaient plus que n'importe qui. Souvent, lors des premiers instants de sa solitude, elle laissait les piètres sanglots tordre sa gorge…
La douceur dont faisait preuve les derniers jours d'été s'évanouissait au rythme du temps, laissant doucement mais assurément, la place à la saison automnale gorgée de couleurs chaudes et apaisantes, qui s'était imposée avec un peu de retard sur le noble château. Le mois de septembre touchait dès lors presque à sa fin. Plus que quelques mois avant de quitter Poudlard, se disait parfois Hermione d'un ton étrangement mélancolique, avant de songer à son avenir. Elle voulait faire de sa vie quelque chose dont elle se sentirait fière et digne de ce nom, comme le jour où le professeur McGonagall ─ étant la nouvelle directrice de l'école suite à la mort de Severus Rogue et à la fin de la guerre ─ lui avait annoncé qu'elle était devenue préfète-en-chef dans sa lettre. Après tant d'années durant lesquelles elle rêvait que ce poste lui fût attribué, elle avait vu renaître dans son esprit une petite lueur d'espoir et de fierté, jusqu'au moment où elle sût que son homologue masculin n'était autre que Drago Malefoy, un garçon de la pire espèce qui puisse exister et dont la cohabitation en sa compagnie lui avait été impérative. Un coup de marteau sur le crâne lui aurait semblé moins affligeant que ce cadeau empoisonné.
Une heure passa durant laquelle elle avait essayé de vider son esprit de tout ce qui la hantait ces derniers temps. La nuit tombait doucement sur Poudlard, recouvrant les cieux d'un voile sombre et étincelant d'étoiles. Étrangement, depuis la fin de la Grande Guerre, Hermione craignait cette noirceur maléfique, qui était, à ses yeux, le symbole de la mort et des ténèbres, même après avoir vécu près d'une année dans de sombres forêts. Peut être que la présence réconfortante de ses deux amis lui avait été d'un grand soutien ?
Rapidement, elle s'empressa de faire demi-tour pour retourner dans l'antre du château, la peur lui nouant le ventre.
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La Grande Salle pullulaient d'élèves des quatre maisons de Poudlard, qui discutaient avec beaucoup d'animation dans une ambiance chaleureuse, même pour les Serpentard, malgré le fait que la rivalité avec les Gryffondor prédominait toujours. Beaucoup de sourires pointaient sur les visages des adolescents, en paix avec eux-mêmes, bons vivants, joyeux. Le calme était revenu, le monde se relevait. Harry Potter était le héros de la population, la libération que tout le monde avait tant attendu. Quel bonheur c'était que de goûter à nouveau à cette saveur exquise qu'était la Liberté !
Observant la Grande Salle de ses yeux de lynx, Minerva McGonagall s'attarda un instant sur la doyenne des septième année, Hermione Granger. Les traits tirés, le regard éteint, la jeune fille semblait morne, ces derniers temps. Bien sûr, la directrice savait très bien quelle perte elle avait subit et les conséquences qui s'étaient portées sur elle, et plus particulièrement sur son moral. Même si, depuis la rentrée, elle remarquait que la Gryffondor travaillait toujours aussi bien et faisait l'effort de paraître « heureuse », elle ne pouvait s'empêcher de noter qu'un relâchement progressif, quoiqu'à cette époque de l'année minime, prenait place au fond de son cœur.
Assise aux côtés de tous ses amis, le professeur McGonagall la voyait discuter assez paisiblement avec la jeune Weasley, cette dernière s'évertuant à lui remonter un peu plus le moral. Non loin d'elle, Harry Potter discutait vivement avec Neville Londubat et Ronald Weasley. Tout semblait normal, en soi… et elle espérait vivement que rien n'obstruerait à la tranquillité qu'avait enfin retrouvée Poudlard, et qu'aucun de ses élèves ne s'éloignerait du droit chemin, ou bien finirait par le retrouver, comme Drago Malefoy. Son regard perspicace s'arrêta une nouvelle fois sur la nouvelle préfète-en-chef de l'école ; elle ne discutait plus et semblait s'être une nouvelle fois perdue dans ses nombreuses pensées…
Il était dommage qu'une personne aussi intelligente et riche de l'intérieur telle qu'Hermione Granger se laissât dépérir après tout ce qu'elle avait vécu, au lieu de se prendre en main et d'avancer, le sourire aux lèvres, vers un futur meilleur. De toute évidence, elle était une jeune fille extrêmement sensible et rapidement désorientée lorsqu'un problème s'abattait sur sa famille… Que lui fallait-il de plus que des amis fidèles et sincères pour remonter la pente, alors ?
Minerva McGonagall n'en savait que trop rien à ce sujet. À vrai dire, son élève préférée devenait progressivement un mystère à part entière, comme si la jeune fille qu'elle avait toujours connue flétrissait lentement. Mais les sorciers ne disaient-ils pas que les roses, de n'importe quelle origine fussent-elle, ne refleurissaient pas éternellement, comme les phénix ?
Elle espérait réellement qu'Hermione Granger renaîtrait de ses cendres et ferait éclore sa robe de pourpre aux yeux du monde.
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Le festin étant terminé, chaque maison regagna sa salle commune dans le même brouhaha qui avait accompagné leur soirée. Parmi ces personnes, Harry et Ron remontaient jusqu'au septième étage, où le dortoir des Gryffondor demeurait ainsi que celui des préfets-en-chef. Non loin d'eux, Ginny discutait en compagnie de Lavande et Parvati. Cependant, arrivés au pied du premier étage, Harry nota qu'Hermione ne les suivait plus.
« - Où est Hermione ?
- Quoi ? Elle n'était pas derrière toi ? demanda Ron en s'arrêtant.
- Si, mais je ne la vois plus…
- Bah, attends qu'il y ait moins de monde, tu la verras sûrement, dit Ron, d'un ton sur lequel il feignait n'en avoir cure. »
Harry ne releva pas. Il se contenta de scruter le rez-de-chaussée bondé, qui commençait néanmoins à se vider petit à petit. Jusqu'à ce qu'il l'aperçût : au pied du grand escalier de marbre, Hermione semblait rassurer un première année de la maison Poufsouffle. Comme une grande sœur, la jeune fille lui souriait tendrement tout en lui passant une main réconfortante dans le dos. Cependant, de son point de vue, il ne pût s'empêcher de remarquer le regard de la jeune fille : éteint et terne, il n'était plus ce qu'il était auparavant. La disparition de sa seule famille l'avait anéantie après la guerre, et Harry ne parvenait pas à la remettre sur pied, même si, il le savait, elle faisait semblant d'aller bien.
Mais il le voyait lui ! Sa meilleure amie n'était plus pareille, il le sentait depuis près d'un mois. Il avait la fâcheuse impression qu'elle se détachait lentement d'eux, qu'elle se laissait glisser dans le puits de tristesse dans lequel elle était fâcheusement tombée. Déjà, elle ne leur rendait plus trop visite, à lui, Ron et Ginny dans la salle commune des Gryffondor, et préférait rester cloîtrée dans la sienne, seule. Les seules fois où il la voyait vraiment, c'était en cours, pendant le repas du soir et rarement à l'heure du déjeuner. De plus, il avait le sombre doute qu'elle faisait exprès de descendre plus tôt prendre son petit-déjeuner, dans le seul but de les éviter, lui et Ron. D'accord, il consentait que leur relation après leur rupture s'était quelque peu ternie, mais la façon dont elle agissait ces temps-ci ne faisaient qu'empirer la situation. Et tout ce que voulait Harry, c'était que ses amis soient réunis, non ?
« - Alors, tu la vois ? demanda précipitamment Ron.
- Non, répondit-t-il après quelques secondes. »
Foutaises.
« - Je ne la voies plus… susurra-t-il. »
TADA. J'avoue que j'ai un peu peur de votre avis là, puisque ce chapitre est assez délicat : il pose les bases de l'histoire et rien de spéciale ne se passe.
Alors? Déçus, satisfaits, pas encore d'avis précis ? Mon esprit est ouvert à toutes les critiques, la rubrique Review est d'ailleurs très bien pour ceci, et je vous invite à me dire ce que vous avez pensé de ce début :) Ah et ! Les chapitres ne seront pas si courts, les derniers que j'ai écrits d'ailleurs tournent tous autour des 10 pages Words (contre 3 pour celui-ci, quelle honte) !
Ne vous inquiétez pas les ladies, Drago Malefoy ne tardera pas trop à faire son entrée... Et quelle entrée, mes chers sorcières (sorciers ?) ! ;)
Voilà voilà, je vous laisse à vos hiboux !
PS: les beuglantes auront des réponses tout aussi acides.
PS²: les patacitrouilles et autres friandises sont acceptées avec joie.
Lenny. :-)
