RÉVÉLATION INATTENDUS ET TROUBLANTS
Note de l' auteur : Bonjour. Ceci est mon premier fan fic de '' Sourire D' Enfer '' en français. Ce fan fic contient
certains éléments qui peuvent offenser lecteurs. Alors, si vous êtes de ceux-là, veuillez vous s' abstenir. Cette série
appartient aux studios Nelvana. Alors, pas de poursuites judiciaires, SVP.
Maintenant, commençons notre histoire.
Nous nous trouvions dans la ville de Beauceville, population de 30 000 habitants. C' est dans cette maison que
retrouvions notre chère amie Charlotte Spitz. Fille de 14 ans, cheveux blonds et yeux bleus. C' était une adolescente avec
un coeur d' or et croyant ce qui est juste et bon pour son entourage. Il y a un an, on lui avait mis des broches sur ses
dents et un éclair donnait '' vie '' à ces mêmes appareils dentaires. Depuis ce jour, de mystérieuses évènements lui
arrivaient à cause de ses broches. Parfois bonne, parfois mauvaise. Maintenant, elle avait pris l' habitude. Aujourd'hui,
elle se préparait pour aller à l' école secondaire Mary Pickford. Elle vit avec sa mère qui est divorcée, son frère
Guillaume qui est fort, mais pas trop brillant et son frère Julien qui est petit, mais extrêmement intelligent pour son
jeune âge. Elle prit son déjeuner et, après l' avoir fini, elle fit son revoir à sa famille.
Charlotte : Ça y est ! J' y vais ! À ce soir, tout le monde.
Mme Spitz : Au revoir, ma chérie. Porte-toi bien.
Charlotte : Merci beaucoup. Toi aussi, maman, porte-toi bien. Et vous aussi, mes frères.
Guillaume : Toi de même.
Julien : Passe une excellente journée.
Après avoir fait ses au revoir à sa famille, Charlotte sortait de la maison familiale et se dirigeait vers l' école
secondaire à pied, puisque l' établissement scolaire ne fut pas loin de chez elle. Au chemin, elle retrouvait ses amis
d' enfances Maria Wong et Grégoire O'Connor. Maria a le même âge que son amie et est d' origine chinoise et mexicaine.
Elle aime le sport et en fait même. Par contre, elle a un peur bleue des éclaires. Grégoire est un garçon bien gentil.
Par contre, il avait certaines allergies qu' il ne peut supporter. Charlotte discutait avec ses amis de toujours.
Charlotte : Salut, Maria. Salut, Grégoire. Comment ça va ?
Maria : Salut, Charlotte. Moi, je vais bien.
Grégoire : Bonjour Charlotte. Oui, ça peut aller.
Maria et Grégoire : Toi, ça va ?
Charlotte : Ça va super bien. Comment avez-vous passer vos vacances ?
Maria : J' ai bien passer mes vacances. Je suis allé voir de la famille du côté de ma mère.
Grégoire : Moi, je suis allé à un camp de vacance militaire afin d' avoir plus de confiance en moi.
Charlotte : Oui, je vois ça. Ça t' a non seulement donné plus de confiance en toi, mais tu t' es fait un peu de muscle.
Grégoire : Oui, j' ai remarqué ça. Mon entraînement m' a donné encore plus à ce que je pouvais imaginer. Grâce à ça, j' ai
surmonté certaines de mes allergies. Mais il y a d' autres qui.
Et il éternua.
Grégoire : . Qui restent.
Maria : Ah bon. Dis, Charlotte. Comment as-tu passer tes vacances ?
Charlotte : Moi ? J' ai passé mes vacances dans un chalet avec ma famille. Ce bâtiment était le même que j' avais rêvé
quand j' étais chez l' orthodontiste. Sauf que mon père et la famille de Nina Lambert n' y était pas.
Grégoire : Tu as rêvé que Nina était dans le même chalet que toi ?
Charlotte : Pire. J' ai rêvé que mon père allait épousé la mère de Nina et que ma pire ennemie allait devenir ma demi-soeur.
Maria : Ça, c' est encore pire.
Grégoire : Mais au moins, ce n' était qu' un rêve. Tu n' as donc qu'à pas t' inquiéter.
Charlotte : Tu as raison. Je ne devrais pas m' inquiéter à cause d' un cauchemar. Tiens, nous y voilà. L' école secondaire
Mary Pickford.
Effectivement, ils étaient arrivés à l' école secondaire ou ils allaient l' année passée. Cet endroit n' avait beaucoup
changé, sauf qu' il y eut certains nouveaux élèves qui commençaient leur secondaire.
Grégoire : L' école n' a pas beaucoup changé depuis que nous avons passé notre première année.
Maria : Je suis de ton avis. Par contre, on voit de nouveaux visages ici dans cet établissement.
Charlotte : Je vais voir si Arnaud est là. On se revoit aux cours. À bientôt.
Maria et Grégoire : À tout à l' heure.
Aussitôt, le jeune ado tentait de retrouver son petit ami parmi la foule de nouveaux et anciens visages. 10 minutes après,
elle retrouvait celui qu' elle aimait le plus au monde.
Arnaud : Hé, Charlotte ! Par ici !
Charlotte : Arnaud !
Arnaud Jaulin est un jeune homme de 14 ans bon, mais un peu naïf. Il aime jouer de la musique et son instrument préféré
est la guitare. Depuis la moitié de la première année, lui et Charlotte sortaient ensemble.
Arnaud : Comment ça va, Charlotte ?
Charlotte : Ça va bien. Toi, ça va ?
Arnaud : Bien sûr. J' ai passé de bonnes vacances avec ma famille au chalet proche de la plage.
Charlotte : Moi, de même. Tu sais, je me suis beaucoup ennuyée de toi.
Arnaud : Moi aussi, je me suis ennuyé de toi.
Charlotte : Au moins, on s' est retrouvé.
Arnaud : Oui, tu as raison.
Et les deux tourtereaux s' embrassaient tendrement. Quelqu'un les espionnait entrain de partager leurs amours. Une personne
qui aimerait bien les voir séparer. Mais qui ? Nina Lambert, bien sûr. Cette jeune fille de 14 ans qui ne porte pas
Charlotte dans son c?ur. On peut même dire qu' elle la déteste. Elle blâme celle-ci pour lui avoir casser sa meilleure
poupée quand elle était jeune. Un crime que Charlotte n' aurait commis. Depuis la première année de secondaire, elle ne
cessait de lui causer du tort. Par exemple, elle essayait de monter tout le monde contre la jeune fille à cause de ses
broches dentaires. C' est elle qui a donné un surnom à Charlotte : Sourire D' Enfer. Aussi, elle essayait de s' appropriée
Arnaud. Cependant, la jeune fille blonde avait réussi à déjoué les mauvais plans de Nina. Avant le début de cette année
scolaire, la pire ennemie de Charlotte commençait à porter des lunettes car elle devenait un petit peu myope. Évidemment,
elle blâmait Sourire D' Enfer pour ses malheurs, alors que la jeune fille blonde n' avait rien à voir avec sa myopie.
Nina était encore plus en colère quand elle voyait Charlotte et Arnaud s' embrasser.
Nina : Arrgh !!! Je ne peux pas la supporter, cette Charlotte Spitz. J' ai pourtant imaginé les plans les plus diaboliques
pour la faire haïr des autres. Et elle s' en est toujours tirée d' affaire. En plus, elle me vole le garçon que j' aime le
plus au monde. Pour empirer les choses, je me vois forcé de porter ses horribles lunettes à cause de ma myopie naissante.
J' aurai ta peau un de ces jours, Sourire D' Enfer. Et quand ce jour viendra, j' aurai le plus grand plaisir à te faire
supplier à genoux, juste pour te voir humilier.
Pendant qu' elle imaginait ses futurs plans pour se débarrasser de Sourire D' Enfer, sa seule amie ( ou complice ) Alycia
venait la voir.
Alycia : Salut, Nina. Comment ça va ?
Nina : Ah. Salut, Alycia. Pour l' instant, je ne vais pas bien.
Alycia : Comment ça ? Tu as mal quelque part ?
Nina : Oui. Ici, au c?ur.
Alycia : Pourquoi tu dis ça ?
Nina : Regarde en avant de toi.
La jeune fille regardait en avant d' elle et voyait Charlotte et Arnaud s' embrasser tendrement.
Alycia : Ça ? Mais c' est si mignon. J' aimerais ça qu' un homme m' embrasse de cette façon. Tu es sûr que c' est pas à
cause des lunettes que tu dois à présent porter qui te rend de mauvaise humeurs ?
Nina : Crois-moi. Ces lunettes ne sont que le cadet de mes soucis. Ce qui m' enrage le plus, c' est de voir Sourire D'
Enfer heureuse.
Alycia : Malgré tous les pièges que tu lui as tendu ? Eh bien, on peut dire que leur amour est si puissante que même toi
tu ne pourras les séparer.
Nina : Ne dis jamais ça ! Je trouverai le moyen d' avoir Arnaud à moi tout seul. Il suffit que je trouve une faille dans
leur amour que je pourrai l' exploiter. Quand je l' aurai trouvé, rien ne m' empêchera pour les séparer pour de bon. Et
Arnaud m' appartiendra pour toujours. Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
La cloche sonnait et tous les élèves allaient dans leurs classes respectives. 7 heures plus tard, la première journée d'
école fut terminé. Charlotte, Maria et Grégoire quittaient leur classe avec un peu de fatigue.
Charlotte : Fiou ! Ce cours de math de cette année est plus dur que ceux que j' ai connu l' année passée.
Maria : Tu sais, on a déjà connu pire. N' est-ce pas, Grégoire.
Grégoire : Bien sûr. Au moins, moi, j' ai aucun problème avec cette matière.
Charlotte : Exactement, tu es un vrai génie.
Grégoire : Bien, je ne veux pas paraître vantard, mais merci du compliment.
Maria : Tu n' es jamais vantard, voyons donc.
Grégoire : Je le sais.
Et les 3 amis se mirent à rire de joie.
Charlotte : Bon, il faut y aller. À demain, Maria. À demain, Grégoire.
Maria et Grégoire : À demain, Charlotte.
Les 3 jeunes se séparaient pour aller à leurs demeures respectifs. Le jeune garçon remarqua soudain que le porte-feuille de
Maria est sorti de la poche de pantalon de son amie et tomba par terre. Il prit l' objet et tentait d' avertir son amie.
Grégoire : Attends, Maria ! Tu as oublié ton.
Mais il ne put finir sa phrase car il voyait Maria prenant une autre direction que celle qu' elle prenait pour aller chez
lle. Grégoire connaissait Maria depuis tout son enfance et il ne l' a jamais vu prendre un autre chemin pour retourner dans
sa demeure.
Grégoire : Depuis quand Maria prend t-elle des raccourcis pour aller chez elle ? C' est étrange. Mieux vaut que je la
suive. Mais discrètement.
Aussitôt, le jeune homme suivait silencieusement son amie pour savoir de quoi il retournait. Il l' a retrouvait jusqu' à
un coin de Beauceville qui s' avérait être le quartier gai de la ville. Il n' en croyait pas ses yeux. Il se demandait
qu' est-ce que Maria ferait dans un endroit comme celui-ci. Il tentait de retrouver son amie sans trop attirer l'
attention. Quelques minutes plus tard, il retrouvait Maria dans un petit magasin et ce qu' il voyait le prit par surprise.
Son amie fut entrain de lire un magazine Fugues et se louait quelques films gais. ( Note : Pas des films gais de genre
porno ). Il décidait de quitter l' endroit avant que Maria ne le remarquait et se posait des questions. De retour chez
lui, il ne cessait de penser à ce qu' il avait vu dans le quartier gai de Beauceville. Ses réflexions sur Maria l'
empêchaient de dormir. Mais il reprenait rapidement le sommeil. Le lendemain matin, il rejoignait ses 2 amies sur le
chemin de l' école. Cependant, il ne pouvait regarder droit dans les yeux de Maria, car il eut toujours de la misère à
croire à ce qu' il avait vu ce soir-là. Charlotte remarquait l' air bizarre de Grégoire.
Charlotte : Ça va, Grégoire ? Depuis tout à l' heure, tu as un drôle d' air. Est-ce que tout va bien chez toi ?
Grégoire : Oui, oui. Tout va bien. Pourquoi tu me demandes ça ?
Charlotte : Parce que tu es mon ami et je ne veux pas que quelque chose de grave t' arrive.
Grégoire : Merci pour le soutient, Charlotte. Mais je t' assure que tout va bien. Je te l' assure.
Charlotte : Bon. Si tu le dis.
Et les 3 amis arrivaient à l' école secondaire Mary Pickford. À la 2ième pause, le jeune garçon retrouvait son amie à son
casier.
Grégoire : Salut, Maria.
Maria : Salut, Grégoire. Ça va mieux maintenant ? Charlotte et moi, on commençait à s' inquiéter pour toi.
Grégoire : Je vais bien. Tiens, je te redonne ton porte-feuille. Tu l' avais perdu, hier soir.
Maria : Oh, merci beaucoup, Grégoire. Je croyais l' avoir perdu. Je te remercie. Tu es un chouette copain.
Grégoire : De rien. Je voulais te dire que tu l' avais perdu hier soir. Mais tu étais déjà loin et tu avais pris un autre
chemin pour aller chez toi.
La jeune mexico-asiatique était déjà intrigué par le récit de son ami.
Grégoire : Je voulais te suivre pour te le remettre et je t' ai retrouvé...
Des gouttes de sueur commençaient à tomber sur le visage de la jeune fille.
Grégoire : . Au quartier gai de Beauceville.
Maria s' assurait que personne d' autre ne l' avait entendu et entraînait Grégoire dans un coin isolé de l' école.
Maria : Tu. Tu m' as suivi jusqu' à ce coin ? Tu en as parlé à quelqu'un d' autre ?
Grégoire : Non. J' en n' ai pas parlé de ça à qui que ce soit. Explique- toi. Pourquoi étais-tu dans le quartier gai ? Qu'
est-ce que tu pouvais bien faire là ?
Voyant qu' elle ne pouvait mentir à son ami d' enfance, elle décida de répondre à sa question.
Maria : D' accord. Je vais te dire pourquoi j' y suis allé. Tout d' abord, commençons par le commencement. Après m' être
remis de mon histoire '' d' amour '' avec le remplaçant, je commençais à me poser des questions sur moi- même. C' est
pendant mes vacances avec mes parents que ça s' est vraiment déclenché. Pendant que j' étais chez la famille de ma mère,
il y avait un carnaval qui se produisait dans la ville. Parmi la foule, je voyais la personne qui a réussi à faire surgir
le vrai moi.
Grégoire : Mais qui ?
Maria : C' était une jeune femme au début de la vingtaine. Elle avait les yeux verts comme l' émeraude et les cheveux bruns
clairs comme l' aube. On ne s' est jamais parlé. Mais la façon donc elle dansait, c' était si magnifique que j' avais le
coeur qui battait la chamade. Je la voyais dans mes rêves aussi. Elle me serre dans ses bras voluptueuses et me caressait
tendrement. Je m' étais jamais sentie aussi heureuse. C' est là que j' avais compris qui j' étais vraiment.
Grégoire : Attends une minute ! Essaies-tu de me dire que. Que tu es.
Maria : Oui, Grégoire. Je suis lesbienne.
Le jeune garçon n' arrivait pas à croire ce qu' il venait t' entendre tellement qu' il était surpris. Mais il reprenait son
calme.
Grégoire : Eh bien, c' est toute une surprise. Je m' attendais pas à ça.
Maria : Pour être franc, moi non plus. Mais j' ai fini par m' accepter tel que je suis.
Grégoire : Oui. Mais Charlotte. Est-ce qu' elle est au courant ?
Maria : Non. Et je ne peux pas lui dire.
Grégoire : Pourquoi ? Est-ce que tu as peur de la réaction que va faire Charlotte ?
Maria : Oui. J' ai peur qu' elle me rejette parce que je suis maintenant aux femmes.
Grégoire : Mais tu ne peux pas lui mentir non plus. Tôt ou tard, tu devras lui dire ce que tu ressens. Sinon, ce secret
risquera de te ronger lentement. Je suis ton ami et je ne veux pas que tu souffres. Si tu ne veux pas le faire pour toi,
fais-le pour Charlotte.
Après avoir écouter le conseil de Grégoire, Maria sécha ses larmes et prit une décision.
Maria : Je vais essayer de dire à Charlotte que je suis devenue.
Le jeune garçon fut content que son amie ait prit cette solution pour ne pas mentir à la jeune fille blonde. À la troisième
pause, Maria cherchait Charlotte dans tous les coins de l' école. 2 minutes plus tard, elle retrouva son amie en compagnie
de son petit ami. Elle s' en allait rejoindre Charlotte pour lui dire ce qu' elle était devenue.
Maria : Ah, te voilà, Charlotte.
Charlotte : Salut, Maria. Comment ça va ?
Maria : Bien. Dis, veux-tu qu' on aille dans un endroit isolé ? Je voudrais te dire quelque chose de vraiment important.
Charlotte : Euh, ok. Peux-tu nous attendre, Arnaud ?
Arnaud : Pas de problème.
La jeune fille blonde suivait son amie mexico-asiatique vers un des coins secrets de l' école. Maria prenait tout son
courage en main pour lui dira sa nouvelle.
Charlotte : Alors, qu' est-ce que tu as à me dire ?
Maria : Voilà. Tu sais qu' on est amies depuis la maternelle et je ne veux pas que cette nouvelle que je vais dire détruise
cette amitié. Je vais commencer par le commencement. Après m' être remis de mon histoire '' d' amour '' avec le remplaçant,
je commençais à me poser des questions sur moi- même. C' est pendant mes vacances avec mes parents que ça s' est vraiment
déclenché. Pendant que j' étais chez la famille de ma mère, il y avait un carnaval qui se produisait dans la ville. Parmi
la foule, je voyais la personne qui a fait surgir le vrai moi.
Charlotte : Mais qui est cette personne dont tu parles ?
Maria : C' était une jeune femme au début de la vingtaine. Elle avait les yeux verts comme l' émeraude et les cheveux bruns
clairs comme l' aube. On ne s' est jamais parlé. Mais la façon donc elle dansait, c' était si magnifique que j' avais le
coeur qui battait la chamade. Je la voyais dans mes rêves aussi. Elle me serre dans ses bras voluptueuses et me caressait
tendrement. Je m' étais jamais sentie aussi heureuse. C' est là que j' avais compris qui j' étais vraiment.
Charlotte : Essaies-tu de me dire que tu. tu. tu es homosexuelle ?
Maria : Oui. Je le suis.
Cette révélation surprenait Charlotte à un point ou elle ne s' attendait pas du tout à ça. Maria avait remarqué la réaction
de son amie en apprenant cette nouvelle.
Maria : Je comprends que cette révélation t' a surpris et ça t' a un peu choqué. Je suis désolé d' avoir dit cette nouvelle.
Mais je ne pouvais pas garder ce secret en moi au risque qu' un jour, ça me ronge. Je comprends si tu ne veux plus jamais
me revoir. Mais je veux que tu saches que tu sauras toujours ma meilleure amie, quoi qui arrive.
La jeune mexico-asiatique allait quitter l' endroit isolé, le visage entrain de prendre un air triste. Mais soudain.
Charlotte : Attends !
Elle se tournait et voyait son amie qui l' a rejoignait.
Charlotte : Écoute. Je sais que le fait que tu es révélée ton homosexualité à moi m' a un peu choquée. Mais je veux que tu
saches que tu es toujours mon amie. Donc, tu n' as pas à t' inquiéter pour ça.
Maria : Alors, tu m' acceptes toujours comme amie même si je suis gaie ?
Charlotte : Bien sûr.
L' air triste de Maria fut remplacé par un visage heureux avec des larmes de joie.
Maria : Oh, Charlotte. Si tu savais à quel point notre amitié compte pour moi.
Charlotte : Ne t' inquiète pas. Tout va bien. Maintenant, il faut que je trouve la fille idéale pour toi. Le problème, c'
est que je connais aucune fille gaie à l' école.
Maria : Ne t' en fais pas pour ça. Je suis sûr que je trouverai ma perle rare là ou je m' y attends le moins. Mais merci
pour ton aide.
Charlotte : De rien. C' est bien à ça que sert les amies. Maintenant, je dois rejoindre Arnaud. On se revoit après l' école.
Maria : Ok. À tout à l' heure.
Et les deux filles quittaient le coin secret sachant que, même si la jeune mexico-asiatique à fait son coming-out à son
amie, leur amitié durera toujours. Cependant, aucune des deux ne s' est aperçu que quelqu'un les a espionnée. Ou plutôt
quelqu'une. Il s' agissait de Thalie, la jeune fille afro-américaine qui avait sorti avec Grégoire pendant quelques temps.
Elle avait aussi aidé Charlotte à sauver les grenouilles de la dissection il y a quelques mois. Elle fut intriguée de ce
que venait de dire Maria.
Thalie : Ai-je bien entendu ? Maria Wong serait-elle gaie elle aussi ? C' est trop beau pour être vrai. Je dois en avoir le
coeur net.
Pendant la reste de la journée, la jeune afro-américaine tentait de retrouver la jeune mexico-asiatique pour savoir si elle
avait bien entendu à propos du fait qu' elle soit gaie. Quelques minutes plus tard, elle la retrouva près d' un arbre, l'
air joyeuse. Mais quand elle vit Thalie, elle semblait moins enchantée de la voir. Il y a longtemps, la jeune
afro- américaine avait entendu une rumeur que la jaune mexico-asiatique sortait avec Grégoire, ce qui n' était pas vraie,
bien sûr. Cependant, cette rumeur a causé des tensions entre les deux filles jusqu' à ce jour.
Maria : Oh, c' est toi, Thalie. Qu' est-ce que tu veux ?
Thalie : Je comprends que tu es toujours fâchée avec toi à cause de ce qui s' est passé il y a quelques mois et je t' en
veux pas.
Maria : Ouais. Cet incident-là. J' espère que tu as une raison pour vouloir me parler.
Thalie : Oui, il y a une raison. C' est à propos de la discussion que j' ai entendu entre toi et Charlotte tout à l' heure.
Réalisant ce qu' elle venait d' entendre, des gouttes de sueur tombaient sur les joues de la jeune fille.
Maria : Qu' est-ce. Qu' est-ce que tu as entendu au juste ?
Thalie : J' ai entendu des parties que tu étais en vacance avec ta famille et que tu assistais à un carnaval.
Maria était de plus en plus nerveuse.
Thalie : Ensuite, j' ai entendu une partie un peu étrange. Celle que tu avouais à Charlotte que tu étais lesbienne. Est-ce
que c' est vrai ? Dis-le moi honnêtement.
Voyant qu' elle ne peut cacher ça à Thalie, la jeune mexico-asiatique décida de lui révéler ce secret.
Maria : Oui, c' est vrai. Je suis homosexuelle. Maintenant que tu le sais, je suis sûr que rien t' empêchera de le dire aux
autres et dans peu de temps, je serai devenue la honte de l' école.
Thalie : Peut-être. Mais je préfère de ne pas le faire.
Maria : Quoi ? Tu ne veux pas le dire aux autres ce que je suis ? Qu' est- ce que tu manigances, Thalie ?
Thalie : Rien du tout. Je te l' assure. Je respecte ta vie privée. Je suis juste contente d' avoir trouvée quelqu'un comme
moi avec qui parler.
Maria : Oui, c' est ça. Et tu penses que.
Elle ne put finir sa phrase quand elle réalisait ce que la jeune afro- américaine venait tout juste de dire.
Maria : Qu' est-ce que tu entends par quelqu'un comme toi ?
Thalie : Tu le devines pas ? Je suis gaie, moi aussi.
Maria n' arrivait pas à croire ce que Thalie venait de dire.
Maria : Toi, lesbienne ? Mais c' est impossible. Tu as sortie avec Grégoire.
Thalie : C' est vrai. J' ai sorti avec Grégoire. Mais c' était au milieu de ma relation avec lui que je commençais à me
poser des questions sur mon orientation sexuelle. Je l' aimais bien, mais c' était plus de l' amitié que de l' amour. C'
est alors que j' ai découvert que je ne fus pas attirer par les garçons, mais je n' étais pas sûr que j' aimes les filles.
C' est en voyant les images de filles mannequins que j' ai découvert mon vrai moi. Leurs visages angéliques, leurs corps
majestueux, leurs silhouettes voluptueuses. Il y a de quoi à faire rêver et à faire battre le coeur très fort.
Maria en savait quelque chose. Depuis qu' elle avait vue la danseuse au carnaval lors de ses vacances avec ses parents, ce
genre de sentiment ne l' avait jamais quitté. Il faisait partie d' elle à jamais. Depuis que Thalie lui avait révélée son
homosexualité, elle l' haïssait de moins en moins. En fait, elle commençait à beaucoup l' apprécier de plus en plus.
Maria : C' est pour cette raison que tu as quittée Grégoire ?
Thalie : Oui. Et je n' ai pas révélé mon o. s. à lui. J' avais peur de sa réaction en l' apprenant.
Maria : Je te comprends. Moi aussi, j' avais peur de la réaction de Charlotte si elle devait apprendre mon homosexualité.
Une chance, elle l' a bien pris. Et j' ai aussi révélé mon o. s. à Grégoire. Lui aussi, il l' a bien pris.
Thalie : Tu as beaucoup de courage, Maria Wong. Les seuls personnes à qui j' ai dis que j' étais gaie furent mes parents.
Maria : Comment l' ont-ils pris ?
Thalie : Eh bien, ma mère à pleurée pendant deux minutes et mon père eut tout un choque. À part ça, ils l' ont quand même
bien pris.
Maria : Eh bien, on peut dire que tu as été bien chanceuse, Thalie Roberte.
Thalie : Oui. J' étais bien chanceuse.
Et les deux filles se mirent à rire de joie. Pour la première fois de leur vie, elles ne se sont jamais sentie aussi
heureuses d' être en bonne compagnie. On pourrait même dire qu' elles s' appréciaient encore plus qu' elles s' imaginaient.
Thalie : Dis, voudrais-tu qu' on se promène tout en continuant la discussion ?
Maria : Ah oui ? Eh bien, j' ai rien contre ça. Allons-y.
Et les deux filles gaies discutaient encore pendant leurs marches, tout en s' apprenant à se connaître l' une et l' autre.
Ce fut merveilleux pour Maria et Thalie. Ensuite, la jeune afro-américaine posait une question à la jeune mexico-asiatique.
Thalie : Maria, ce que je vais dire va te sembler un peu vite, mais vendredi soir, voudrais-tu qu' on fasse une sortie ?
Juste toi et moi.
Maria resta bouche-bée. C' était la première fois qu' une fille lui demandait de sortir avec. Elle hésita de répondre à la
question de Thalie. Pas parce qu' elle ne voulait pas y aller, mais parce que ses parents n' étaient pas au courant qu'
elle était homosexuelle. Mais il n' était pas question pour elle de louper la chance de connaître la joie de sortir pour la
première fois avec quelqu'un de son propre sexe. Alors, elle choisit sa réponse.
Maria : Wow, c' est toute une surprise que tu me fais. Je ne sais pas quoi dire. Mais... Je veux bien accepter ton
invitation.
Thalie : Merci beaucoup. Tu verras, tu ne regretteras pas cette soirée. On va passer un bon moment ensembles.
Maria : J' en doute pas. Au revoir. Et à vendredi soir .
Thalie : Toi aussi.
Aussitôt que la jeune afro-américaine se dirigeait vers sa classe respective, la jeune mexico-américaine allait elle aussi
dans sa classe, le c?ur rempli d' un bonheur quasi indescriptible. Dans 3 jours, elle allait faire sa première sortie
officielle avec une fille. Après les cours, elle racontait tout ça à Charlotte et à Grégoire.
Grégoire : Hein ? Thalie est elle aussi homosexuelle ? Eh bien, je m' attendais pas à ça.
Charlotte : Et elle t' a invité à sortir vendredi soir ?
Maria : Oui. Je peux te le dire, j' arrive toujours pas à le croire. J' ai l' impression de vivre un rêve des plus
fantastiques.
Charlotte : Eh bien, toutes mes félicitations, Maria ! J' espère que tu vas passer une bonne soirée avec ton amoureuse.
Maria : Eh bien, je dirais pas ça trop vite, mais merci quand même de me souhaiter bonne chance.
Charlotte : De rien.
Maria : Cependant, je me sens un peu nerveuse. D' abord, à part vous deux et Thalie, mes parents ne savent pas encore que
je suis gaie. Et si jamais je le dis, ils ne voudront plus m' adresser la parole.
Grégoire : Tu as raison. C' est jamais facile pour un jeune gai d' avouer son homosexualité à ses parents.
Maria : Ouais. Aussi, j' ai peur que ma nervosité rend mon premier rendez- vous un véritable fiasco.
Charlotte : Je te comprends. Je me rappelle la fois ou mon premier rendez- vous avec Arnaud a failli être un désastre à
cause de l' arrivée de mes premières règles. Mais le bon côté des choses, c' est que Arnaud m' aime toujours. Alors je suis
sûr que tout va bien se passer entre toi et Thalie.
Grégoire : Si tu veux lui offrir des fleurs, je te conseille de lui donner un bouquet de fuchsias. Elle adore ces types de
fleurs.
Maria : Merci pour vos conseils, les amis. Je ne les oublierai jamais.
Grégoire : C' est rien. Tu aurais fait la même chose pour nous.
Maria : C' est vrai.
Aussitôt, nos trois amis retournaient dans leurs demeures respectifs. 3 Jours plus tard, arriva le grand jour pour Maria.
Après les cours d' école, elle s' en allait chez elle afin de se préparer pour sa sortie officielle avec Thalie. D' abord,
elle prit une douche. Ensuite, elle se nettoya le visage et se maquillait un peu. Elle se brossa et coiffa ses cheveux afin
de les rendre plus soigneuses pour son rendez-vous. Finalement, vint la tenue pour la soirée. Elle essayait tous les styles
de costume pour voir si ça allait bien pour sa sortie. Jusqu' à présent, aucun n' avait l' air de lui plaire. C' était en
mettant son dernier ensemble de costume qu' elle avait trouvée sa tenue idéale. Elle se trouvait magnifique avec son gilet
blanc avec des rayures bleus marins sur les manches courtes et le collet; Le numéro 1 sur le chandail était aussi bleu
marin, son pantalon orange avec des rayures noires et blancs sur le côté vertical des manches et ses espadrilles bleu
poudre. Elle avait mit un bracelet argenté sur le poignet droit. Un jour auparavant, elle avait pensée à acheter des
fuchsias à les offrir à la jeune afro-américaine. Maintenant, elle était prête pour sa soirée. Avant de partir, elle
devait avouer son homosexualité à ses parents. Elle devait s' attendre à la réaction de ceux-ci. Si jamais ils refusaient
qu' elle soit gaie, elle fut prête à quitter la maison pour aller vivre chez Thalie si elle voulait. Elle devait prendre
maintenant son courage à deux mains. Elle se présenta devant ses parents avec son costume pour la soirée.
Mme. Wong : Mais ma fille. Tu es ravissante dans cette tenue.
Maria : Merci, maman.
M. Wong : Pour que tu sois habillée de cette façon, c' est que tu vas rencontrer quelqu'un dont tu aimes énormément.
Mme. Wong : Je parie qu' elle va sortir avec ce Brice. Tout le monde dit qu' ils devraient sortir ensembles.
Si seulement c' était vrai. Mais Maria savait que ce ne fut pas le cas. Elle aimait bien quelqu'un, mais ce n' était pas ce
garçon.
M. Wong : Je suis sûr que vous ferez un bon couple, tous les deux.
Maria : Maman. Papa. Je dois vous annoncer quelque chose.
Mme. Wong : Eh bien, vas-y. Nous t' écoutons.
La jeune fille prit une bonne respiration et commençait à dire sa nouvelle à ses parents.
Maria : Vous savez, il y a quelques temps, je me posais des questions sur moi-même et, récemment, j' ai découvert mon
véritable moi. Cette révélation m' a un peu surprise, mais j' ai appris à m' accepter et j' en suis très heureuse.
Les parents de Maria semblaient savoir ce qu' elle voulait dire, mais ils ne furent pas sûrs.
Maria : Il y a quelques jours, j' ai rencontré quelqu'un comme moi et cette même personne m' a invitée à cette soirée que
je vais. Ce quelqu'un n' est pas Brice. En fait, c' est pas un garçon qui m' a invité, mais une fille. Elle s' appelle
Thalie Roberge. Et je vais y aller.
Le père de la jeune fille allait dire quelque chose, mais il hésita un peu.
M. Wong : Est-ce que tu essaie de nous dire que. que. que tu es.
Maria : Oui, papa. Je suis lesbienne.
Cette annonce fit un choque aux parents de Maria. Spécialement la mère.
Maria : Je comprends que cette nouvelle vous ait donné un choque. Et je comprends si vous ne voulez plus me voir à cause de
mon homosexualité. Mais je devrais être honnête avec vous. Et je m' excuse si je vous ai fait de la peine. Maintenant, je
dois y aller. Thalie doit sûrement m' attendre. À bientôt. J' espère.
Aussitôt, la jeune mexico-asiatique sortait de la maison et se dirigeait vers la maison de la jeune afro-américaine.
Maria ( en pensant ) : Je suis désolé de vous avoir dis ça. Mais je ne pouvais vous mentir à vous deux. J' espère que vous
pardonnerez, un jour.
Quelques minutes plus tard, Maria arriva dans la maison de Thalie. Elle était un peu nerveuse, puisque c' était la première
fois qu' elle sortait avec une fille. Elle appuya sur la sonnette de la porte et quelqu'un l' ouvrit. Ce fut le père de la
jeune afro-américaine qui l' ouvrit. C' était un homme au début de la quarantaine ayant une petite moustache. Il était
habillé de façon ordinaire.
M. Roberge : Oui ? Puis-je t' aider ?
Maria : Oui. Je suis Maria Wong. C' est moi que votre fille m' a invitée pour la soirée.
M. Roberge : Ah. Mais c' est vrai. Aller, entre ! Fais comme chez toi. Pour le moment, Thalie se prépare pour la sortie.
Tu peux attendre dans le salon si tu veux.
Maria : Merci, M. Roberge.
Elle entra dans la maison. Elle fut encore plus nerveuse, mais fit son possible pour garder son calme. Une autre personne
venait l' accueillir. C' était la mère de Thalie. Ce fut une femme à la fin de sa trentaine et habillée de façon un peu
ordinaire.
Mme. Roberge : Salut, Maria. Bienvenue dans notre humble demeure. Notre fille a beaucoup parlé de toi et sur le fait que
vous allez passer un bon moment ensemble tous les deux.
Maria : Merci de votre encouragement, Mme. Roberge.
M. Roberge : Il est vrai que, quand notre fille nous a dévoilé son homosexualité, ça nous fait un choque.
Mme. Roberge : Mais on a appris que c' est quand même notre fille et que nous l' aimerons toujours et on veut qu' elle soit
heureuse sur son choix de vie.
Maria : Je suis contente que vous aimez toujours votre fille, même si elle est gaie. Je pourrais en dire autant pour mes
parents.
M. Roberge : Comment ça ?
Maria : Avant de venir ici, j' ai avoué à mes parents que j' étais homosexuelle. À voir leurs réactions, c' était tout un
choque. Je suis sûr maintenant qu' ils ne voudront plus jamais m' adresser la parole.
M. Roberge : Mais tu n' en es pas sûr.
Mme. Roberge : Laisse-moi te dire une chose. Si jamais tes parents ne veulent vraiment plus jamais te revoir, on peut
toujours t' accueillir chez nous.
Maria : Vous ferez ça ?
Mme. Roberge : Bien sûr. Puisque vous deux vous vous êtes révéler votre homosexualité et que, par la suite, vous vous
entendez très bien.
Maria : C' est bien vrai.
Et la discussion continuait jusqu' à que la jeune afro-américaine était entièrement préparée pour la soirée. Quand elle la
voyait, la jeune mexico- asiatique fut éblouie par la tenue qu' elle portait. Elle était habillée d' un T-shirt blanc avec
le mot love écrit en rose, d' une veste en jeans, d' une jupe rouge avec des appliqués brillants, des jambières sur collant
en constates de coloris bleu marin et mauve et des bottillons en suède beige. Elle portait aussi un sac beige. Maria fut
remplis de joie en voyant Thalie.
Maria : Tu es très jolie ce soir, Thalie.
Thalie : Toi aussi, tu es jolie.
La jeune mexico-asiatique rougissait par le compliment de la jeune afro- américaine. Elle décida de lui offrir le bouquet
de fuchsias.
Maria : Tiens. Elles sont pour toi.
Thalie : Des fuchsias ? Pour moi ? Merci, maria. Tu es un amour.
Et elle lui donna une bis sur la joue gauche. Elle fondait de bonheur au contact de ce baiser.
M. Roberge : Bon, on va vous laisser profiter de cette soirée.
Mme. Roberge : Et surtout, ramène Thalie avant 11 heures et quarante-cinq.
Maria : C' est noté. Je vous promet de la ramener en un seul morceau.
M. Roberge : C' est correcte. Bonne soirée.
Les deux filles : Merci.
Aussitôt, les deux jeunes lesbiennes allaient dans la ville pour profiter de leur sortie. Au milieu du chemin, Maria et
Thalie s' arrêtaient un moment pour discuter.
Thalie : Pour commencer cette soirée, que dis-tu si on allait au restaurant de la ville ? C' est moi qui paie.
Maria : Bien sûr. Ça nous donnera l' occasion de mieux nous connaître encore.
Thalie : Tu as absolument raison. Allons-y !
Les deux jeunes filles entrèrent dans le resto, se trouvaient une table et commandaient leurs menus. L' afro-américaine
prit de la salade césar et la jeune mexico-asiatique, tout simplement des nouilles chinoises. Pendant leur repas, ils
discutaient afin d' en apprendre plus sur l' un et l' autre.
Maria : . Et on a réussi à faire taire Nina si elle voulait garder secret ses cours de danse.
Thalie : Wow ! Nina est vraiment une sale peste pour vouloir faire la misère à toi et à Charlotte.
Maria : C' est vrai. Mais, au moins, on l' a empêchée pour mettre ses menaces à exécution.
Thalie : Toutefois, tu as eu beaucoup de cran pour tenir face à elle. J' admire ton courage. C' est vrai.
Elle rougissait au compliment de la jeune fille.
Maria : Merci beaucoup. Attends, tu as quelque chose sur la bouche. Je vais nettoyer ça.
Maria prit un essuie-tout et ôta le petit bout de salade qui se trouvait proche de la bouche de Thalie. Après ça, les deux
filles se regardaient droit dans les yeux et souriaient. Ils commençaient à s' aimer de plus en plus. Ensuite, la jeune
mexico-asiatique brisa le silence.
Maria : Dis, maintenant qu' on a fini le souper, que dirais-tu si on dansait un peu ?
Thalie : Je ne refuse pas cette invitation à la danse. J' accepte volontiers.
Maria : Cool.
La jeune fille se dirigeait vers un juke-box, choisissait la chanson '' Love At First Sight '' de Kylie Minogue et prit la
jeune afro-américaine à ses côtés pour la danse. Pendant la musique, elles firent un slow et elles se sentaient bien d'
être dans les bras de chacun. Cette joie dont elles ne peuvent ignorer et qu' elles aimeraient la partager. Elles s'
arrêtaient de danser après la fin de la chanson.
Thalie : Eh bien, on peut dire que tu danses bien.
Maria : Merci. Toi aussi, tu n' es pas si mauvaise danseuse. Tu es même excellente.
Thalie rougissait à son tour au compliment de Maria.
Thalie : Merci beaucoup. Tu es très gentille.
Et elles riaient de joie un moment. Ensuite, elles sortaient du restaurant.
Maria : Thalie, veux-tu qu' on aille voir un film au cinéma ? C' est moi qui paie, cette fois.
Thalie : Comme tu veux. Quel film veux-tu qu' on aille voir ?
Maria : Eh bien, on a le choix entre Le Smoking avec Jackie Chan et Jennifer Love Hewitt; et Sweet Home Alabama avec
Reese Witherspoon.
Thalie : Je voterai pour Le Smoking, car je suis une fan de Jackie Chan.
Maria : Moi aussi. C' est noté ! On ira voir Le Smoking.
Thalie : Très bien. Allons-y !
Durant leurs promenades pour se rendre au cinéma, les deux filles commençaient à se tenir la main, signe que leur amour
commençait à naître. En arrivant au bâtiment, la jeune mexico-asiatique paya l' entrée et la nourriture pour elle et la
jeune afro-américaine. Elles se trouvaient une place pour voir le film. Elles prirent un gros pot de pop-corn. Pendant le
visionnement du long métrage, leurs mains se touchaient en essayant de prendre quelques maïs soufflés. Sur ce, elles
rougissaient et souriaient. Après le film, elles retournaient chez Thalie, se tenant la main encore une fois. À voir leurs
expressions, elles avaient passer un bon moment ensemble.
Thalie : Quelle magnifique soirée qu' on a eu ! Je ne l' oublierai jamais.
Maria : Moi non plus. Et j' ai bien aimé Le Smoking. Jackie Chan était excellent, mais j'ai trouvé Jennifer Love Hewitt
encore meilleure. Quand j' ai vu son magnifique sourire, j' ai cru que j' allais m' évanouir tellement qu' elle est jolie.
Thalie : C' est vrai, elle est jolie. Mais toi, tu es encore plus magnifique et extraordinaire que n' importe quelle fille.
Les deux filles s' arrêtaient de marcher un moment suite au compliment de la jeune afro-américaine.
Maria : Tu. Tu peux répéter ?
Thalie : Je dis que toi, Maria Wong, tu es la fille la plus magnifique et la plus jolie que j' aie jamais rencontrer de
toute ma vie. Je dois t' avouer toute de suite que je suis amoureuse de toi dès l' instant ou tu m' as révéler ton
homosexualité. Et j' aimerais ça faire partie de ta vie. Si tu le veux bien.
Maria : Bien sûr que je veux faire partie de ta vie. Moi aussi, je suis amoureuse de toi pour les mêmes raisons que toi.
Tu es la fille la plus fantastique et la plus magnifique que je connais.
Aussitôt, les deux filles se serraient dans les bras et sautaient de joies. Ensuite, elles se regardaient droit dans les
yeux, leurs têtes s' approchaient, leurs langues touchaient leurs lèvres et s' embrassaient tendrement. N' importe qui
fonderait d' extase de joie au contact d' un baiser. Pour Maria et Thalie, ce fut le moment le plus merveilleux de leur
vie. Après s' être embrasser, les deux nouvelles amoureuses continuaient leur chemin jusqu' à la maison de la jeune
afro-américaine. Et elles étaient finalement rendues à destination à 11 : 30 p.m.
Thalie : J' ai passé un bon moment avec toi.
Maria : Moi aussi.
Thalie : On se revoit à l' école lundi, Maria ?
Maria : Comme tu voudras, Thalie.
Thalie : C' est bien. À bientôt, ma chevalière.
Maria : À bientôt, mon poussin.
Dès que la jeune fille entrait chez elle, la jeune mexico-asiatique ne pouvait s' empêcher de courir chez elle avec une
immense joie. Elle avait maintenant une petite amie. Et elle s' appelait Thalie Roberge. Quelques minutes plus tard, elle
retournait à la maison. Toutefois, elle hésita. Elle ne pouvait oublier l' expression qu' eut ses parents quand elle avait
annoncée son homosexualité. Ce fut tout un choque pour eux. Elle décida d' y retourner seulement pour chercher ses affaires
au cas ou ses parents voudraient ne plus jamais la revoir dans cet immeuble. Maria entrait doucement pour voir s' ils
étaient là. Heureusement pour elle, il n' y avait personne. Elle en profita pour aller à sa chambre pour ramasser quelques
objets personnels et emmener quelques vêtements afin de, possiblement, passer le reste de sa vie avec celle qui fait battre
son coeur d' amour. Une fois qu' elle avait prit son strict nécessaire, elle s' apprêtait à quitter la maison.
Soudainement, elle vit ses parents en face d' elle.
Maria : Désolé si je vous dérange. Je suis juste venu pour chercher quelques-uns de mes affaires. Après ça, je vous promet
de ne plus remettre les pieds ici dans cette demeure. Au revoir.
Mme. Wong : Attends ! Avant que tu fasses quoi que ce soit, il faut qu' on ait une discussion.
M. Wong : Peux-tu nous rejoindre dans le salon ?
La jeune mexico-asiatique accepta d' avoir la discussion avec ses parents, peut-être pour la dernière fois. Elle les
suivait jusqu' au salon et chacun s' assoyait à sa place. M. et Mme Wong allaient commencer à parler.
M. Wong : Tu sais, on a eu un choque incroyable quand tu nous as annoncé que tu étais gaie. On ne s' attendait vraiment pas
à ça.
Maria : Je sais et je m' en excuse. Mais je devais être honnête avec vous.
M. Wong : C' est vrai. Et tu étais prête à quitter la maison familiale au cas ou on ne voudrait plus de toi.
Maria : Car pas tous les parents acceptent que leur enfant soit gai ou lesbienne.
Mme. Wong : C' est vrai. On pourrait te faire sortir de l' immeuble et te dire de ne jamais y revenir. Mais nous le ferons
pas.
Maria n' arrivait à croire ce qu' elle entendait.
Maria : Je vous demande pardon ?
M. Wong : Tu as bien entendu. On te fera pas quitter cette maison et nous acceptons malgré tout ton choix de vie.
Mme. Wong : Après tout, tu es notre fille et on ne veut que ton bonheur. C' est vrai, j' aurai peut-être pas de petits
enfants. Mais, au moins, tu auras une vie très heureuse.
Des larmes de joie coulaient sur les joues de la jeune mexico-asiatique. Comblée de bonheur, elle ne pouvait s' empêcher de
serrer ses parents dans ses bras.
Maria : Oh, maman ! Papa ! Vous ne pouvez pas savoir comme je suis heureuse que vous m' acceptez tel que je suis. Ça me
touche énormément.
M. Wong : C' est rien, ma fille.
Et Maria pouvait enfin vivre heureuse comme elle est, maintenant qu' elle avait trouvé l' amour de sa vie et que ses
parents l' acceptaient telle qu' elle est, elle ne pouvait en demander pas plus. Quelques minutes plus tard, la jeune fille
s' endormit dans sa chambre en rêvant à sa belle petite amie d' amour. Pendant ce temps, dans la maison de Nina Lambert,
la pire ennemie de Charlotte Spitz, celle-ci dormait tranquillement quand, soudain, elle entendit un bruit venant de sa
fenêtre de chambre qui la fit réveiller. Elle mit ses lunettes, se dirigeait vers le lieu du son, ouvrit sa fenêtre et vit
Alycia qui était accrochée à un arbre.
Nina : Mais qu' est-ce que tu fais, Alycia ? Sais-tu quelle heure il est en ce moment ? J' ai besoin de mes 8 heures de
sommeil pour être en forme, moi.
Alycia : Désolé pour le dérangement, Nina. Ça n' arrivera plus. Mais je devais te montrer quelque chose qui va sûrement t'
intéresser. J' en suis sûr.
Nina : O.k. Au point ou on en ait, je veux bien te faire entrer.
Elle aida son amie à la faire entrer par la fenêtre jusque dans sa chambre.
Nina : Très bien. Ou es cette chose que tu veux me montrer ?
Et Alycia sortait une vidéocassette dans ses poches de manteau.
Alycia : La voilà. Dis, tu auras un lecteur de vidéo pour que je puisse te la faire visionner ?
Nina : Oui. J' en ai un ici dans ma chambre. Tu peux t' en servir.
Alycia : Merci.
Nina : O.k. Mais fais moins de brut. Mes parents sont entrain de dormir.
La jeune fille alluma le vidéo, mit la cassette et la montra à son amie ce qu' elle avait filmée. Ce que la jeune rousse
voyait n' en croyait pas ses yeux.
Nina : Mais. C' est incroyable. Maria Wong et Thalie Roberge. Entrain de s' embrasser ?!? Dis donc, on apprend des choses
qu' on ne connaît pas sur ces deux '' Femmes Butches ''. Quand est-ce que tu as filmé ça ?
Alycia : Ce soir. Je me promenais par hasard en filmant la ville quand je suis tombée sur elles. J' en ai profité pour les
filmer sans qu' elles me voient.
Nina : Tu as bien fait. Maintenant qu' on connaît le secret de Maria, rien ne m' empêcherait de l' utiliser afin d' obtenir
ce que je veux.
Alycia : Je sais. On va montrer à Charlotte ce que Maria est en vérité. Elle sera tellement humiliée par cette nouvelle qu'
elle ne voudra plus parler avec qui que ce soit, même à Arnaud. Autrement dit, Arnaud sera libre et toi, tu pourras enfin
l' avoir comme tu l' as toujours souhaitée.
Nina : Je ne pense pas ce plan marchera. Comme Sourire D' Enfer et La Femme Butch sont des meilleurs amis depuis la
maternelle, il y a de forte chance qu' elle le sait déjà. Moi, j' ai déjà concocté une idée qui pourrait m' aidé à obtenir
ce que je veux. Et aussitôt, Arnaud sera à moi pour toujours.
Nina sortait son annulaire des pages jaunes, trouva un numéro de téléphone et appela ce numéro.
Nina : Allô ? Ici Nina Lambert. Je vous appelle car je voudrais engager deux membres de votre organisation pour un petit
boulot. Je suis prête à les payer une fois le travail terminé. Très bien. Merci. Au revoir.
Sur ce, elle raccrochait le téléphone et se mit à faire un sourire qui fut très loin d' être amicale.
Fin du premier chapitre
Eh bien, j' espère que vous avez aimé mon premier chapitre de Sourire D' Enfer. Qu' est-ce que Nina Lambert manigance cette
fois pour être si sûr d' elle pour séparer Charlotte et Arnaud ? Est-ce l' amour entre Maria et Thalie survivra-t-elle au
plan diabolique de Nina ? Qui sont les deux personnes que Nina a engagé ? Vous le saurez dans le prochain épisode. ;)
Francis Doyon
Note de l' auteur : Bonjour. Ceci est mon premier fan fic de '' Sourire D' Enfer '' en français. Ce fan fic contient
certains éléments qui peuvent offenser lecteurs. Alors, si vous êtes de ceux-là, veuillez vous s' abstenir. Cette série
appartient aux studios Nelvana. Alors, pas de poursuites judiciaires, SVP.
Maintenant, commençons notre histoire.
Nous nous trouvions dans la ville de Beauceville, population de 30 000 habitants. C' est dans cette maison que
retrouvions notre chère amie Charlotte Spitz. Fille de 14 ans, cheveux blonds et yeux bleus. C' était une adolescente avec
un coeur d' or et croyant ce qui est juste et bon pour son entourage. Il y a un an, on lui avait mis des broches sur ses
dents et un éclair donnait '' vie '' à ces mêmes appareils dentaires. Depuis ce jour, de mystérieuses évènements lui
arrivaient à cause de ses broches. Parfois bonne, parfois mauvaise. Maintenant, elle avait pris l' habitude. Aujourd'hui,
elle se préparait pour aller à l' école secondaire Mary Pickford. Elle vit avec sa mère qui est divorcée, son frère
Guillaume qui est fort, mais pas trop brillant et son frère Julien qui est petit, mais extrêmement intelligent pour son
jeune âge. Elle prit son déjeuner et, après l' avoir fini, elle fit son revoir à sa famille.
Charlotte : Ça y est ! J' y vais ! À ce soir, tout le monde.
Mme Spitz : Au revoir, ma chérie. Porte-toi bien.
Charlotte : Merci beaucoup. Toi aussi, maman, porte-toi bien. Et vous aussi, mes frères.
Guillaume : Toi de même.
Julien : Passe une excellente journée.
Après avoir fait ses au revoir à sa famille, Charlotte sortait de la maison familiale et se dirigeait vers l' école
secondaire à pied, puisque l' établissement scolaire ne fut pas loin de chez elle. Au chemin, elle retrouvait ses amis
d' enfances Maria Wong et Grégoire O'Connor. Maria a le même âge que son amie et est d' origine chinoise et mexicaine.
Elle aime le sport et en fait même. Par contre, elle a un peur bleue des éclaires. Grégoire est un garçon bien gentil.
Par contre, il avait certaines allergies qu' il ne peut supporter. Charlotte discutait avec ses amis de toujours.
Charlotte : Salut, Maria. Salut, Grégoire. Comment ça va ?
Maria : Salut, Charlotte. Moi, je vais bien.
Grégoire : Bonjour Charlotte. Oui, ça peut aller.
Maria et Grégoire : Toi, ça va ?
Charlotte : Ça va super bien. Comment avez-vous passer vos vacances ?
Maria : J' ai bien passer mes vacances. Je suis allé voir de la famille du côté de ma mère.
Grégoire : Moi, je suis allé à un camp de vacance militaire afin d' avoir plus de confiance en moi.
Charlotte : Oui, je vois ça. Ça t' a non seulement donné plus de confiance en toi, mais tu t' es fait un peu de muscle.
Grégoire : Oui, j' ai remarqué ça. Mon entraînement m' a donné encore plus à ce que je pouvais imaginer. Grâce à ça, j' ai
surmonté certaines de mes allergies. Mais il y a d' autres qui.
Et il éternua.
Grégoire : . Qui restent.
Maria : Ah bon. Dis, Charlotte. Comment as-tu passer tes vacances ?
Charlotte : Moi ? J' ai passé mes vacances dans un chalet avec ma famille. Ce bâtiment était le même que j' avais rêvé
quand j' étais chez l' orthodontiste. Sauf que mon père et la famille de Nina Lambert n' y était pas.
Grégoire : Tu as rêvé que Nina était dans le même chalet que toi ?
Charlotte : Pire. J' ai rêvé que mon père allait épousé la mère de Nina et que ma pire ennemie allait devenir ma demi-soeur.
Maria : Ça, c' est encore pire.
Grégoire : Mais au moins, ce n' était qu' un rêve. Tu n' as donc qu'à pas t' inquiéter.
Charlotte : Tu as raison. Je ne devrais pas m' inquiéter à cause d' un cauchemar. Tiens, nous y voilà. L' école secondaire
Mary Pickford.
Effectivement, ils étaient arrivés à l' école secondaire ou ils allaient l' année passée. Cet endroit n' avait beaucoup
changé, sauf qu' il y eut certains nouveaux élèves qui commençaient leur secondaire.
Grégoire : L' école n' a pas beaucoup changé depuis que nous avons passé notre première année.
Maria : Je suis de ton avis. Par contre, on voit de nouveaux visages ici dans cet établissement.
Charlotte : Je vais voir si Arnaud est là. On se revoit aux cours. À bientôt.
Maria et Grégoire : À tout à l' heure.
Aussitôt, le jeune ado tentait de retrouver son petit ami parmi la foule de nouveaux et anciens visages. 10 minutes après,
elle retrouvait celui qu' elle aimait le plus au monde.
Arnaud : Hé, Charlotte ! Par ici !
Charlotte : Arnaud !
Arnaud Jaulin est un jeune homme de 14 ans bon, mais un peu naïf. Il aime jouer de la musique et son instrument préféré
est la guitare. Depuis la moitié de la première année, lui et Charlotte sortaient ensemble.
Arnaud : Comment ça va, Charlotte ?
Charlotte : Ça va bien. Toi, ça va ?
Arnaud : Bien sûr. J' ai passé de bonnes vacances avec ma famille au chalet proche de la plage.
Charlotte : Moi, de même. Tu sais, je me suis beaucoup ennuyée de toi.
Arnaud : Moi aussi, je me suis ennuyé de toi.
Charlotte : Au moins, on s' est retrouvé.
Arnaud : Oui, tu as raison.
Et les deux tourtereaux s' embrassaient tendrement. Quelqu'un les espionnait entrain de partager leurs amours. Une personne
qui aimerait bien les voir séparer. Mais qui ? Nina Lambert, bien sûr. Cette jeune fille de 14 ans qui ne porte pas
Charlotte dans son c?ur. On peut même dire qu' elle la déteste. Elle blâme celle-ci pour lui avoir casser sa meilleure
poupée quand elle était jeune. Un crime que Charlotte n' aurait commis. Depuis la première année de secondaire, elle ne
cessait de lui causer du tort. Par exemple, elle essayait de monter tout le monde contre la jeune fille à cause de ses
broches dentaires. C' est elle qui a donné un surnom à Charlotte : Sourire D' Enfer. Aussi, elle essayait de s' appropriée
Arnaud. Cependant, la jeune fille blonde avait réussi à déjoué les mauvais plans de Nina. Avant le début de cette année
scolaire, la pire ennemie de Charlotte commençait à porter des lunettes car elle devenait un petit peu myope. Évidemment,
elle blâmait Sourire D' Enfer pour ses malheurs, alors que la jeune fille blonde n' avait rien à voir avec sa myopie.
Nina était encore plus en colère quand elle voyait Charlotte et Arnaud s' embrasser.
Nina : Arrgh !!! Je ne peux pas la supporter, cette Charlotte Spitz. J' ai pourtant imaginé les plans les plus diaboliques
pour la faire haïr des autres. Et elle s' en est toujours tirée d' affaire. En plus, elle me vole le garçon que j' aime le
plus au monde. Pour empirer les choses, je me vois forcé de porter ses horribles lunettes à cause de ma myopie naissante.
J' aurai ta peau un de ces jours, Sourire D' Enfer. Et quand ce jour viendra, j' aurai le plus grand plaisir à te faire
supplier à genoux, juste pour te voir humilier.
Pendant qu' elle imaginait ses futurs plans pour se débarrasser de Sourire D' Enfer, sa seule amie ( ou complice ) Alycia
venait la voir.
Alycia : Salut, Nina. Comment ça va ?
Nina : Ah. Salut, Alycia. Pour l' instant, je ne vais pas bien.
Alycia : Comment ça ? Tu as mal quelque part ?
Nina : Oui. Ici, au c?ur.
Alycia : Pourquoi tu dis ça ?
Nina : Regarde en avant de toi.
La jeune fille regardait en avant d' elle et voyait Charlotte et Arnaud s' embrasser tendrement.
Alycia : Ça ? Mais c' est si mignon. J' aimerais ça qu' un homme m' embrasse de cette façon. Tu es sûr que c' est pas à
cause des lunettes que tu dois à présent porter qui te rend de mauvaise humeurs ?
Nina : Crois-moi. Ces lunettes ne sont que le cadet de mes soucis. Ce qui m' enrage le plus, c' est de voir Sourire D'
Enfer heureuse.
Alycia : Malgré tous les pièges que tu lui as tendu ? Eh bien, on peut dire que leur amour est si puissante que même toi
tu ne pourras les séparer.
Nina : Ne dis jamais ça ! Je trouverai le moyen d' avoir Arnaud à moi tout seul. Il suffit que je trouve une faille dans
leur amour que je pourrai l' exploiter. Quand je l' aurai trouvé, rien ne m' empêchera pour les séparer pour de bon. Et
Arnaud m' appartiendra pour toujours. Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
La cloche sonnait et tous les élèves allaient dans leurs classes respectives. 7 heures plus tard, la première journée d'
école fut terminé. Charlotte, Maria et Grégoire quittaient leur classe avec un peu de fatigue.
Charlotte : Fiou ! Ce cours de math de cette année est plus dur que ceux que j' ai connu l' année passée.
Maria : Tu sais, on a déjà connu pire. N' est-ce pas, Grégoire.
Grégoire : Bien sûr. Au moins, moi, j' ai aucun problème avec cette matière.
Charlotte : Exactement, tu es un vrai génie.
Grégoire : Bien, je ne veux pas paraître vantard, mais merci du compliment.
Maria : Tu n' es jamais vantard, voyons donc.
Grégoire : Je le sais.
Et les 3 amis se mirent à rire de joie.
Charlotte : Bon, il faut y aller. À demain, Maria. À demain, Grégoire.
Maria et Grégoire : À demain, Charlotte.
Les 3 jeunes se séparaient pour aller à leurs demeures respectifs. Le jeune garçon remarqua soudain que le porte-feuille de
Maria est sorti de la poche de pantalon de son amie et tomba par terre. Il prit l' objet et tentait d' avertir son amie.
Grégoire : Attends, Maria ! Tu as oublié ton.
Mais il ne put finir sa phrase car il voyait Maria prenant une autre direction que celle qu' elle prenait pour aller chez
lle. Grégoire connaissait Maria depuis tout son enfance et il ne l' a jamais vu prendre un autre chemin pour retourner dans
sa demeure.
Grégoire : Depuis quand Maria prend t-elle des raccourcis pour aller chez elle ? C' est étrange. Mieux vaut que je la
suive. Mais discrètement.
Aussitôt, le jeune homme suivait silencieusement son amie pour savoir de quoi il retournait. Il l' a retrouvait jusqu' à
un coin de Beauceville qui s' avérait être le quartier gai de la ville. Il n' en croyait pas ses yeux. Il se demandait
qu' est-ce que Maria ferait dans un endroit comme celui-ci. Il tentait de retrouver son amie sans trop attirer l'
attention. Quelques minutes plus tard, il retrouvait Maria dans un petit magasin et ce qu' il voyait le prit par surprise.
Son amie fut entrain de lire un magazine Fugues et se louait quelques films gais. ( Note : Pas des films gais de genre
porno ). Il décidait de quitter l' endroit avant que Maria ne le remarquait et se posait des questions. De retour chez
lui, il ne cessait de penser à ce qu' il avait vu dans le quartier gai de Beauceville. Ses réflexions sur Maria l'
empêchaient de dormir. Mais il reprenait rapidement le sommeil. Le lendemain matin, il rejoignait ses 2 amies sur le
chemin de l' école. Cependant, il ne pouvait regarder droit dans les yeux de Maria, car il eut toujours de la misère à
croire à ce qu' il avait vu ce soir-là. Charlotte remarquait l' air bizarre de Grégoire.
Charlotte : Ça va, Grégoire ? Depuis tout à l' heure, tu as un drôle d' air. Est-ce que tout va bien chez toi ?
Grégoire : Oui, oui. Tout va bien. Pourquoi tu me demandes ça ?
Charlotte : Parce que tu es mon ami et je ne veux pas que quelque chose de grave t' arrive.
Grégoire : Merci pour le soutient, Charlotte. Mais je t' assure que tout va bien. Je te l' assure.
Charlotte : Bon. Si tu le dis.
Et les 3 amis arrivaient à l' école secondaire Mary Pickford. À la 2ième pause, le jeune garçon retrouvait son amie à son
casier.
Grégoire : Salut, Maria.
Maria : Salut, Grégoire. Ça va mieux maintenant ? Charlotte et moi, on commençait à s' inquiéter pour toi.
Grégoire : Je vais bien. Tiens, je te redonne ton porte-feuille. Tu l' avais perdu, hier soir.
Maria : Oh, merci beaucoup, Grégoire. Je croyais l' avoir perdu. Je te remercie. Tu es un chouette copain.
Grégoire : De rien. Je voulais te dire que tu l' avais perdu hier soir. Mais tu étais déjà loin et tu avais pris un autre
chemin pour aller chez toi.
La jeune mexico-asiatique était déjà intrigué par le récit de son ami.
Grégoire : Je voulais te suivre pour te le remettre et je t' ai retrouvé...
Des gouttes de sueur commençaient à tomber sur le visage de la jeune fille.
Grégoire : . Au quartier gai de Beauceville.
Maria s' assurait que personne d' autre ne l' avait entendu et entraînait Grégoire dans un coin isolé de l' école.
Maria : Tu. Tu m' as suivi jusqu' à ce coin ? Tu en as parlé à quelqu'un d' autre ?
Grégoire : Non. J' en n' ai pas parlé de ça à qui que ce soit. Explique- toi. Pourquoi étais-tu dans le quartier gai ? Qu'
est-ce que tu pouvais bien faire là ?
Voyant qu' elle ne pouvait mentir à son ami d' enfance, elle décida de répondre à sa question.
Maria : D' accord. Je vais te dire pourquoi j' y suis allé. Tout d' abord, commençons par le commencement. Après m' être
remis de mon histoire '' d' amour '' avec le remplaçant, je commençais à me poser des questions sur moi- même. C' est
pendant mes vacances avec mes parents que ça s' est vraiment déclenché. Pendant que j' étais chez la famille de ma mère,
il y avait un carnaval qui se produisait dans la ville. Parmi la foule, je voyais la personne qui a réussi à faire surgir
le vrai moi.
Grégoire : Mais qui ?
Maria : C' était une jeune femme au début de la vingtaine. Elle avait les yeux verts comme l' émeraude et les cheveux bruns
clairs comme l' aube. On ne s' est jamais parlé. Mais la façon donc elle dansait, c' était si magnifique que j' avais le
coeur qui battait la chamade. Je la voyais dans mes rêves aussi. Elle me serre dans ses bras voluptueuses et me caressait
tendrement. Je m' étais jamais sentie aussi heureuse. C' est là que j' avais compris qui j' étais vraiment.
Grégoire : Attends une minute ! Essaies-tu de me dire que. Que tu es.
Maria : Oui, Grégoire. Je suis lesbienne.
Le jeune garçon n' arrivait pas à croire ce qu' il venait t' entendre tellement qu' il était surpris. Mais il reprenait son
calme.
Grégoire : Eh bien, c' est toute une surprise. Je m' attendais pas à ça.
Maria : Pour être franc, moi non plus. Mais j' ai fini par m' accepter tel que je suis.
Grégoire : Oui. Mais Charlotte. Est-ce qu' elle est au courant ?
Maria : Non. Et je ne peux pas lui dire.
Grégoire : Pourquoi ? Est-ce que tu as peur de la réaction que va faire Charlotte ?
Maria : Oui. J' ai peur qu' elle me rejette parce que je suis maintenant aux femmes.
Grégoire : Mais tu ne peux pas lui mentir non plus. Tôt ou tard, tu devras lui dire ce que tu ressens. Sinon, ce secret
risquera de te ronger lentement. Je suis ton ami et je ne veux pas que tu souffres. Si tu ne veux pas le faire pour toi,
fais-le pour Charlotte.
Après avoir écouter le conseil de Grégoire, Maria sécha ses larmes et prit une décision.
Maria : Je vais essayer de dire à Charlotte que je suis devenue.
Le jeune garçon fut content que son amie ait prit cette solution pour ne pas mentir à la jeune fille blonde. À la troisième
pause, Maria cherchait Charlotte dans tous les coins de l' école. 2 minutes plus tard, elle retrouva son amie en compagnie
de son petit ami. Elle s' en allait rejoindre Charlotte pour lui dire ce qu' elle était devenue.
Maria : Ah, te voilà, Charlotte.
Charlotte : Salut, Maria. Comment ça va ?
Maria : Bien. Dis, veux-tu qu' on aille dans un endroit isolé ? Je voudrais te dire quelque chose de vraiment important.
Charlotte : Euh, ok. Peux-tu nous attendre, Arnaud ?
Arnaud : Pas de problème.
La jeune fille blonde suivait son amie mexico-asiatique vers un des coins secrets de l' école. Maria prenait tout son
courage en main pour lui dira sa nouvelle.
Charlotte : Alors, qu' est-ce que tu as à me dire ?
Maria : Voilà. Tu sais qu' on est amies depuis la maternelle et je ne veux pas que cette nouvelle que je vais dire détruise
cette amitié. Je vais commencer par le commencement. Après m' être remis de mon histoire '' d' amour '' avec le remplaçant,
je commençais à me poser des questions sur moi- même. C' est pendant mes vacances avec mes parents que ça s' est vraiment
déclenché. Pendant que j' étais chez la famille de ma mère, il y avait un carnaval qui se produisait dans la ville. Parmi
la foule, je voyais la personne qui a fait surgir le vrai moi.
Charlotte : Mais qui est cette personne dont tu parles ?
Maria : C' était une jeune femme au début de la vingtaine. Elle avait les yeux verts comme l' émeraude et les cheveux bruns
clairs comme l' aube. On ne s' est jamais parlé. Mais la façon donc elle dansait, c' était si magnifique que j' avais le
coeur qui battait la chamade. Je la voyais dans mes rêves aussi. Elle me serre dans ses bras voluptueuses et me caressait
tendrement. Je m' étais jamais sentie aussi heureuse. C' est là que j' avais compris qui j' étais vraiment.
Charlotte : Essaies-tu de me dire que tu. tu. tu es homosexuelle ?
Maria : Oui. Je le suis.
Cette révélation surprenait Charlotte à un point ou elle ne s' attendait pas du tout à ça. Maria avait remarqué la réaction
de son amie en apprenant cette nouvelle.
Maria : Je comprends que cette révélation t' a surpris et ça t' a un peu choqué. Je suis désolé d' avoir dit cette nouvelle.
Mais je ne pouvais pas garder ce secret en moi au risque qu' un jour, ça me ronge. Je comprends si tu ne veux plus jamais
me revoir. Mais je veux que tu saches que tu sauras toujours ma meilleure amie, quoi qui arrive.
La jeune mexico-asiatique allait quitter l' endroit isolé, le visage entrain de prendre un air triste. Mais soudain.
Charlotte : Attends !
Elle se tournait et voyait son amie qui l' a rejoignait.
Charlotte : Écoute. Je sais que le fait que tu es révélée ton homosexualité à moi m' a un peu choquée. Mais je veux que tu
saches que tu es toujours mon amie. Donc, tu n' as pas à t' inquiéter pour ça.
Maria : Alors, tu m' acceptes toujours comme amie même si je suis gaie ?
Charlotte : Bien sûr.
L' air triste de Maria fut remplacé par un visage heureux avec des larmes de joie.
Maria : Oh, Charlotte. Si tu savais à quel point notre amitié compte pour moi.
Charlotte : Ne t' inquiète pas. Tout va bien. Maintenant, il faut que je trouve la fille idéale pour toi. Le problème, c'
est que je connais aucune fille gaie à l' école.
Maria : Ne t' en fais pas pour ça. Je suis sûr que je trouverai ma perle rare là ou je m' y attends le moins. Mais merci
pour ton aide.
Charlotte : De rien. C' est bien à ça que sert les amies. Maintenant, je dois rejoindre Arnaud. On se revoit après l' école.
Maria : Ok. À tout à l' heure.
Et les deux filles quittaient le coin secret sachant que, même si la jeune mexico-asiatique à fait son coming-out à son
amie, leur amitié durera toujours. Cependant, aucune des deux ne s' est aperçu que quelqu'un les a espionnée. Ou plutôt
quelqu'une. Il s' agissait de Thalie, la jeune fille afro-américaine qui avait sorti avec Grégoire pendant quelques temps.
Elle avait aussi aidé Charlotte à sauver les grenouilles de la dissection il y a quelques mois. Elle fut intriguée de ce
que venait de dire Maria.
Thalie : Ai-je bien entendu ? Maria Wong serait-elle gaie elle aussi ? C' est trop beau pour être vrai. Je dois en avoir le
coeur net.
Pendant la reste de la journée, la jeune afro-américaine tentait de retrouver la jeune mexico-asiatique pour savoir si elle
avait bien entendu à propos du fait qu' elle soit gaie. Quelques minutes plus tard, elle la retrouva près d' un arbre, l'
air joyeuse. Mais quand elle vit Thalie, elle semblait moins enchantée de la voir. Il y a longtemps, la jeune
afro- américaine avait entendu une rumeur que la jaune mexico-asiatique sortait avec Grégoire, ce qui n' était pas vraie,
bien sûr. Cependant, cette rumeur a causé des tensions entre les deux filles jusqu' à ce jour.
Maria : Oh, c' est toi, Thalie. Qu' est-ce que tu veux ?
Thalie : Je comprends que tu es toujours fâchée avec toi à cause de ce qui s' est passé il y a quelques mois et je t' en
veux pas.
Maria : Ouais. Cet incident-là. J' espère que tu as une raison pour vouloir me parler.
Thalie : Oui, il y a une raison. C' est à propos de la discussion que j' ai entendu entre toi et Charlotte tout à l' heure.
Réalisant ce qu' elle venait d' entendre, des gouttes de sueur tombaient sur les joues de la jeune fille.
Maria : Qu' est-ce. Qu' est-ce que tu as entendu au juste ?
Thalie : J' ai entendu des parties que tu étais en vacance avec ta famille et que tu assistais à un carnaval.
Maria était de plus en plus nerveuse.
Thalie : Ensuite, j' ai entendu une partie un peu étrange. Celle que tu avouais à Charlotte que tu étais lesbienne. Est-ce
que c' est vrai ? Dis-le moi honnêtement.
Voyant qu' elle ne peut cacher ça à Thalie, la jeune mexico-asiatique décida de lui révéler ce secret.
Maria : Oui, c' est vrai. Je suis homosexuelle. Maintenant que tu le sais, je suis sûr que rien t' empêchera de le dire aux
autres et dans peu de temps, je serai devenue la honte de l' école.
Thalie : Peut-être. Mais je préfère de ne pas le faire.
Maria : Quoi ? Tu ne veux pas le dire aux autres ce que je suis ? Qu' est- ce que tu manigances, Thalie ?
Thalie : Rien du tout. Je te l' assure. Je respecte ta vie privée. Je suis juste contente d' avoir trouvée quelqu'un comme
moi avec qui parler.
Maria : Oui, c' est ça. Et tu penses que.
Elle ne put finir sa phrase quand elle réalisait ce que la jeune afro- américaine venait tout juste de dire.
Maria : Qu' est-ce que tu entends par quelqu'un comme toi ?
Thalie : Tu le devines pas ? Je suis gaie, moi aussi.
Maria n' arrivait pas à croire ce que Thalie venait de dire.
Maria : Toi, lesbienne ? Mais c' est impossible. Tu as sortie avec Grégoire.
Thalie : C' est vrai. J' ai sorti avec Grégoire. Mais c' était au milieu de ma relation avec lui que je commençais à me
poser des questions sur mon orientation sexuelle. Je l' aimais bien, mais c' était plus de l' amitié que de l' amour. C'
est alors que j' ai découvert que je ne fus pas attirer par les garçons, mais je n' étais pas sûr que j' aimes les filles.
C' est en voyant les images de filles mannequins que j' ai découvert mon vrai moi. Leurs visages angéliques, leurs corps
majestueux, leurs silhouettes voluptueuses. Il y a de quoi à faire rêver et à faire battre le coeur très fort.
Maria en savait quelque chose. Depuis qu' elle avait vue la danseuse au carnaval lors de ses vacances avec ses parents, ce
genre de sentiment ne l' avait jamais quitté. Il faisait partie d' elle à jamais. Depuis que Thalie lui avait révélée son
homosexualité, elle l' haïssait de moins en moins. En fait, elle commençait à beaucoup l' apprécier de plus en plus.
Maria : C' est pour cette raison que tu as quittée Grégoire ?
Thalie : Oui. Et je n' ai pas révélé mon o. s. à lui. J' avais peur de sa réaction en l' apprenant.
Maria : Je te comprends. Moi aussi, j' avais peur de la réaction de Charlotte si elle devait apprendre mon homosexualité.
Une chance, elle l' a bien pris. Et j' ai aussi révélé mon o. s. à Grégoire. Lui aussi, il l' a bien pris.
Thalie : Tu as beaucoup de courage, Maria Wong. Les seuls personnes à qui j' ai dis que j' étais gaie furent mes parents.
Maria : Comment l' ont-ils pris ?
Thalie : Eh bien, ma mère à pleurée pendant deux minutes et mon père eut tout un choque. À part ça, ils l' ont quand même
bien pris.
Maria : Eh bien, on peut dire que tu as été bien chanceuse, Thalie Roberte.
Thalie : Oui. J' étais bien chanceuse.
Et les deux filles se mirent à rire de joie. Pour la première fois de leur vie, elles ne se sont jamais sentie aussi
heureuses d' être en bonne compagnie. On pourrait même dire qu' elles s' appréciaient encore plus qu' elles s' imaginaient.
Thalie : Dis, voudrais-tu qu' on se promène tout en continuant la discussion ?
Maria : Ah oui ? Eh bien, j' ai rien contre ça. Allons-y.
Et les deux filles gaies discutaient encore pendant leurs marches, tout en s' apprenant à se connaître l' une et l' autre.
Ce fut merveilleux pour Maria et Thalie. Ensuite, la jeune afro-américaine posait une question à la jeune mexico-asiatique.
Thalie : Maria, ce que je vais dire va te sembler un peu vite, mais vendredi soir, voudrais-tu qu' on fasse une sortie ?
Juste toi et moi.
Maria resta bouche-bée. C' était la première fois qu' une fille lui demandait de sortir avec. Elle hésita de répondre à la
question de Thalie. Pas parce qu' elle ne voulait pas y aller, mais parce que ses parents n' étaient pas au courant qu'
elle était homosexuelle. Mais il n' était pas question pour elle de louper la chance de connaître la joie de sortir pour la
première fois avec quelqu'un de son propre sexe. Alors, elle choisit sa réponse.
Maria : Wow, c' est toute une surprise que tu me fais. Je ne sais pas quoi dire. Mais... Je veux bien accepter ton
invitation.
Thalie : Merci beaucoup. Tu verras, tu ne regretteras pas cette soirée. On va passer un bon moment ensembles.
Maria : J' en doute pas. Au revoir. Et à vendredi soir .
Thalie : Toi aussi.
Aussitôt que la jeune afro-américaine se dirigeait vers sa classe respective, la jeune mexico-américaine allait elle aussi
dans sa classe, le c?ur rempli d' un bonheur quasi indescriptible. Dans 3 jours, elle allait faire sa première sortie
officielle avec une fille. Après les cours, elle racontait tout ça à Charlotte et à Grégoire.
Grégoire : Hein ? Thalie est elle aussi homosexuelle ? Eh bien, je m' attendais pas à ça.
Charlotte : Et elle t' a invité à sortir vendredi soir ?
Maria : Oui. Je peux te le dire, j' arrive toujours pas à le croire. J' ai l' impression de vivre un rêve des plus
fantastiques.
Charlotte : Eh bien, toutes mes félicitations, Maria ! J' espère que tu vas passer une bonne soirée avec ton amoureuse.
Maria : Eh bien, je dirais pas ça trop vite, mais merci quand même de me souhaiter bonne chance.
Charlotte : De rien.
Maria : Cependant, je me sens un peu nerveuse. D' abord, à part vous deux et Thalie, mes parents ne savent pas encore que
je suis gaie. Et si jamais je le dis, ils ne voudront plus m' adresser la parole.
Grégoire : Tu as raison. C' est jamais facile pour un jeune gai d' avouer son homosexualité à ses parents.
Maria : Ouais. Aussi, j' ai peur que ma nervosité rend mon premier rendez- vous un véritable fiasco.
Charlotte : Je te comprends. Je me rappelle la fois ou mon premier rendez- vous avec Arnaud a failli être un désastre à
cause de l' arrivée de mes premières règles. Mais le bon côté des choses, c' est que Arnaud m' aime toujours. Alors je suis
sûr que tout va bien se passer entre toi et Thalie.
Grégoire : Si tu veux lui offrir des fleurs, je te conseille de lui donner un bouquet de fuchsias. Elle adore ces types de
fleurs.
Maria : Merci pour vos conseils, les amis. Je ne les oublierai jamais.
Grégoire : C' est rien. Tu aurais fait la même chose pour nous.
Maria : C' est vrai.
Aussitôt, nos trois amis retournaient dans leurs demeures respectifs. 3 Jours plus tard, arriva le grand jour pour Maria.
Après les cours d' école, elle s' en allait chez elle afin de se préparer pour sa sortie officielle avec Thalie. D' abord,
elle prit une douche. Ensuite, elle se nettoya le visage et se maquillait un peu. Elle se brossa et coiffa ses cheveux afin
de les rendre plus soigneuses pour son rendez-vous. Finalement, vint la tenue pour la soirée. Elle essayait tous les styles
de costume pour voir si ça allait bien pour sa sortie. Jusqu' à présent, aucun n' avait l' air de lui plaire. C' était en
mettant son dernier ensemble de costume qu' elle avait trouvée sa tenue idéale. Elle se trouvait magnifique avec son gilet
blanc avec des rayures bleus marins sur les manches courtes et le collet; Le numéro 1 sur le chandail était aussi bleu
marin, son pantalon orange avec des rayures noires et blancs sur le côté vertical des manches et ses espadrilles bleu
poudre. Elle avait mit un bracelet argenté sur le poignet droit. Un jour auparavant, elle avait pensée à acheter des
fuchsias à les offrir à la jeune afro-américaine. Maintenant, elle était prête pour sa soirée. Avant de partir, elle
devait avouer son homosexualité à ses parents. Elle devait s' attendre à la réaction de ceux-ci. Si jamais ils refusaient
qu' elle soit gaie, elle fut prête à quitter la maison pour aller vivre chez Thalie si elle voulait. Elle devait prendre
maintenant son courage à deux mains. Elle se présenta devant ses parents avec son costume pour la soirée.
Mme. Wong : Mais ma fille. Tu es ravissante dans cette tenue.
Maria : Merci, maman.
M. Wong : Pour que tu sois habillée de cette façon, c' est que tu vas rencontrer quelqu'un dont tu aimes énormément.
Mme. Wong : Je parie qu' elle va sortir avec ce Brice. Tout le monde dit qu' ils devraient sortir ensembles.
Si seulement c' était vrai. Mais Maria savait que ce ne fut pas le cas. Elle aimait bien quelqu'un, mais ce n' était pas ce
garçon.
M. Wong : Je suis sûr que vous ferez un bon couple, tous les deux.
Maria : Maman. Papa. Je dois vous annoncer quelque chose.
Mme. Wong : Eh bien, vas-y. Nous t' écoutons.
La jeune fille prit une bonne respiration et commençait à dire sa nouvelle à ses parents.
Maria : Vous savez, il y a quelques temps, je me posais des questions sur moi-même et, récemment, j' ai découvert mon
véritable moi. Cette révélation m' a un peu surprise, mais j' ai appris à m' accepter et j' en suis très heureuse.
Les parents de Maria semblaient savoir ce qu' elle voulait dire, mais ils ne furent pas sûrs.
Maria : Il y a quelques jours, j' ai rencontré quelqu'un comme moi et cette même personne m' a invitée à cette soirée que
je vais. Ce quelqu'un n' est pas Brice. En fait, c' est pas un garçon qui m' a invité, mais une fille. Elle s' appelle
Thalie Roberge. Et je vais y aller.
Le père de la jeune fille allait dire quelque chose, mais il hésita un peu.
M. Wong : Est-ce que tu essaie de nous dire que. que. que tu es.
Maria : Oui, papa. Je suis lesbienne.
Cette annonce fit un choque aux parents de Maria. Spécialement la mère.
Maria : Je comprends que cette nouvelle vous ait donné un choque. Et je comprends si vous ne voulez plus me voir à cause de
mon homosexualité. Mais je devrais être honnête avec vous. Et je m' excuse si je vous ai fait de la peine. Maintenant, je
dois y aller. Thalie doit sûrement m' attendre. À bientôt. J' espère.
Aussitôt, la jeune mexico-asiatique sortait de la maison et se dirigeait vers la maison de la jeune afro-américaine.
Maria ( en pensant ) : Je suis désolé de vous avoir dis ça. Mais je ne pouvais vous mentir à vous deux. J' espère que vous
pardonnerez, un jour.
Quelques minutes plus tard, Maria arriva dans la maison de Thalie. Elle était un peu nerveuse, puisque c' était la première
fois qu' elle sortait avec une fille. Elle appuya sur la sonnette de la porte et quelqu'un l' ouvrit. Ce fut le père de la
jeune afro-américaine qui l' ouvrit. C' était un homme au début de la quarantaine ayant une petite moustache. Il était
habillé de façon ordinaire.
M. Roberge : Oui ? Puis-je t' aider ?
Maria : Oui. Je suis Maria Wong. C' est moi que votre fille m' a invitée pour la soirée.
M. Roberge : Ah. Mais c' est vrai. Aller, entre ! Fais comme chez toi. Pour le moment, Thalie se prépare pour la sortie.
Tu peux attendre dans le salon si tu veux.
Maria : Merci, M. Roberge.
Elle entra dans la maison. Elle fut encore plus nerveuse, mais fit son possible pour garder son calme. Une autre personne
venait l' accueillir. C' était la mère de Thalie. Ce fut une femme à la fin de sa trentaine et habillée de façon un peu
ordinaire.
Mme. Roberge : Salut, Maria. Bienvenue dans notre humble demeure. Notre fille a beaucoup parlé de toi et sur le fait que
vous allez passer un bon moment ensemble tous les deux.
Maria : Merci de votre encouragement, Mme. Roberge.
M. Roberge : Il est vrai que, quand notre fille nous a dévoilé son homosexualité, ça nous fait un choque.
Mme. Roberge : Mais on a appris que c' est quand même notre fille et que nous l' aimerons toujours et on veut qu' elle soit
heureuse sur son choix de vie.
Maria : Je suis contente que vous aimez toujours votre fille, même si elle est gaie. Je pourrais en dire autant pour mes
parents.
M. Roberge : Comment ça ?
Maria : Avant de venir ici, j' ai avoué à mes parents que j' étais homosexuelle. À voir leurs réactions, c' était tout un
choque. Je suis sûr maintenant qu' ils ne voudront plus jamais m' adresser la parole.
M. Roberge : Mais tu n' en es pas sûr.
Mme. Roberge : Laisse-moi te dire une chose. Si jamais tes parents ne veulent vraiment plus jamais te revoir, on peut
toujours t' accueillir chez nous.
Maria : Vous ferez ça ?
Mme. Roberge : Bien sûr. Puisque vous deux vous vous êtes révéler votre homosexualité et que, par la suite, vous vous
entendez très bien.
Maria : C' est bien vrai.
Et la discussion continuait jusqu' à que la jeune afro-américaine était entièrement préparée pour la soirée. Quand elle la
voyait, la jeune mexico- asiatique fut éblouie par la tenue qu' elle portait. Elle était habillée d' un T-shirt blanc avec
le mot love écrit en rose, d' une veste en jeans, d' une jupe rouge avec des appliqués brillants, des jambières sur collant
en constates de coloris bleu marin et mauve et des bottillons en suède beige. Elle portait aussi un sac beige. Maria fut
remplis de joie en voyant Thalie.
Maria : Tu es très jolie ce soir, Thalie.
Thalie : Toi aussi, tu es jolie.
La jeune mexico-asiatique rougissait par le compliment de la jeune afro- américaine. Elle décida de lui offrir le bouquet
de fuchsias.
Maria : Tiens. Elles sont pour toi.
Thalie : Des fuchsias ? Pour moi ? Merci, maria. Tu es un amour.
Et elle lui donna une bis sur la joue gauche. Elle fondait de bonheur au contact de ce baiser.
M. Roberge : Bon, on va vous laisser profiter de cette soirée.
Mme. Roberge : Et surtout, ramène Thalie avant 11 heures et quarante-cinq.
Maria : C' est noté. Je vous promet de la ramener en un seul morceau.
M. Roberge : C' est correcte. Bonne soirée.
Les deux filles : Merci.
Aussitôt, les deux jeunes lesbiennes allaient dans la ville pour profiter de leur sortie. Au milieu du chemin, Maria et
Thalie s' arrêtaient un moment pour discuter.
Thalie : Pour commencer cette soirée, que dis-tu si on allait au restaurant de la ville ? C' est moi qui paie.
Maria : Bien sûr. Ça nous donnera l' occasion de mieux nous connaître encore.
Thalie : Tu as absolument raison. Allons-y !
Les deux jeunes filles entrèrent dans le resto, se trouvaient une table et commandaient leurs menus. L' afro-américaine
prit de la salade césar et la jeune mexico-asiatique, tout simplement des nouilles chinoises. Pendant leur repas, ils
discutaient afin d' en apprendre plus sur l' un et l' autre.
Maria : . Et on a réussi à faire taire Nina si elle voulait garder secret ses cours de danse.
Thalie : Wow ! Nina est vraiment une sale peste pour vouloir faire la misère à toi et à Charlotte.
Maria : C' est vrai. Mais, au moins, on l' a empêchée pour mettre ses menaces à exécution.
Thalie : Toutefois, tu as eu beaucoup de cran pour tenir face à elle. J' admire ton courage. C' est vrai.
Elle rougissait au compliment de la jeune fille.
Maria : Merci beaucoup. Attends, tu as quelque chose sur la bouche. Je vais nettoyer ça.
Maria prit un essuie-tout et ôta le petit bout de salade qui se trouvait proche de la bouche de Thalie. Après ça, les deux
filles se regardaient droit dans les yeux et souriaient. Ils commençaient à s' aimer de plus en plus. Ensuite, la jeune
mexico-asiatique brisa le silence.
Maria : Dis, maintenant qu' on a fini le souper, que dirais-tu si on dansait un peu ?
Thalie : Je ne refuse pas cette invitation à la danse. J' accepte volontiers.
Maria : Cool.
La jeune fille se dirigeait vers un juke-box, choisissait la chanson '' Love At First Sight '' de Kylie Minogue et prit la
jeune afro-américaine à ses côtés pour la danse. Pendant la musique, elles firent un slow et elles se sentaient bien d'
être dans les bras de chacun. Cette joie dont elles ne peuvent ignorer et qu' elles aimeraient la partager. Elles s'
arrêtaient de danser après la fin de la chanson.
Thalie : Eh bien, on peut dire que tu danses bien.
Maria : Merci. Toi aussi, tu n' es pas si mauvaise danseuse. Tu es même excellente.
Thalie rougissait à son tour au compliment de Maria.
Thalie : Merci beaucoup. Tu es très gentille.
Et elles riaient de joie un moment. Ensuite, elles sortaient du restaurant.
Maria : Thalie, veux-tu qu' on aille voir un film au cinéma ? C' est moi qui paie, cette fois.
Thalie : Comme tu veux. Quel film veux-tu qu' on aille voir ?
Maria : Eh bien, on a le choix entre Le Smoking avec Jackie Chan et Jennifer Love Hewitt; et Sweet Home Alabama avec
Reese Witherspoon.
Thalie : Je voterai pour Le Smoking, car je suis une fan de Jackie Chan.
Maria : Moi aussi. C' est noté ! On ira voir Le Smoking.
Thalie : Très bien. Allons-y !
Durant leurs promenades pour se rendre au cinéma, les deux filles commençaient à se tenir la main, signe que leur amour
commençait à naître. En arrivant au bâtiment, la jeune mexico-asiatique paya l' entrée et la nourriture pour elle et la
jeune afro-américaine. Elles se trouvaient une place pour voir le film. Elles prirent un gros pot de pop-corn. Pendant le
visionnement du long métrage, leurs mains se touchaient en essayant de prendre quelques maïs soufflés. Sur ce, elles
rougissaient et souriaient. Après le film, elles retournaient chez Thalie, se tenant la main encore une fois. À voir leurs
expressions, elles avaient passer un bon moment ensemble.
Thalie : Quelle magnifique soirée qu' on a eu ! Je ne l' oublierai jamais.
Maria : Moi non plus. Et j' ai bien aimé Le Smoking. Jackie Chan était excellent, mais j'ai trouvé Jennifer Love Hewitt
encore meilleure. Quand j' ai vu son magnifique sourire, j' ai cru que j' allais m' évanouir tellement qu' elle est jolie.
Thalie : C' est vrai, elle est jolie. Mais toi, tu es encore plus magnifique et extraordinaire que n' importe quelle fille.
Les deux filles s' arrêtaient de marcher un moment suite au compliment de la jeune afro-américaine.
Maria : Tu. Tu peux répéter ?
Thalie : Je dis que toi, Maria Wong, tu es la fille la plus magnifique et la plus jolie que j' aie jamais rencontrer de
toute ma vie. Je dois t' avouer toute de suite que je suis amoureuse de toi dès l' instant ou tu m' as révéler ton
homosexualité. Et j' aimerais ça faire partie de ta vie. Si tu le veux bien.
Maria : Bien sûr que je veux faire partie de ta vie. Moi aussi, je suis amoureuse de toi pour les mêmes raisons que toi.
Tu es la fille la plus fantastique et la plus magnifique que je connais.
Aussitôt, les deux filles se serraient dans les bras et sautaient de joies. Ensuite, elles se regardaient droit dans les
yeux, leurs têtes s' approchaient, leurs langues touchaient leurs lèvres et s' embrassaient tendrement. N' importe qui
fonderait d' extase de joie au contact d' un baiser. Pour Maria et Thalie, ce fut le moment le plus merveilleux de leur
vie. Après s' être embrasser, les deux nouvelles amoureuses continuaient leur chemin jusqu' à la maison de la jeune
afro-américaine. Et elles étaient finalement rendues à destination à 11 : 30 p.m.
Thalie : J' ai passé un bon moment avec toi.
Maria : Moi aussi.
Thalie : On se revoit à l' école lundi, Maria ?
Maria : Comme tu voudras, Thalie.
Thalie : C' est bien. À bientôt, ma chevalière.
Maria : À bientôt, mon poussin.
Dès que la jeune fille entrait chez elle, la jeune mexico-asiatique ne pouvait s' empêcher de courir chez elle avec une
immense joie. Elle avait maintenant une petite amie. Et elle s' appelait Thalie Roberge. Quelques minutes plus tard, elle
retournait à la maison. Toutefois, elle hésita. Elle ne pouvait oublier l' expression qu' eut ses parents quand elle avait
annoncée son homosexualité. Ce fut tout un choque pour eux. Elle décida d' y retourner seulement pour chercher ses affaires
au cas ou ses parents voudraient ne plus jamais la revoir dans cet immeuble. Maria entrait doucement pour voir s' ils
étaient là. Heureusement pour elle, il n' y avait personne. Elle en profita pour aller à sa chambre pour ramasser quelques
objets personnels et emmener quelques vêtements afin de, possiblement, passer le reste de sa vie avec celle qui fait battre
son coeur d' amour. Une fois qu' elle avait prit son strict nécessaire, elle s' apprêtait à quitter la maison.
Soudainement, elle vit ses parents en face d' elle.
Maria : Désolé si je vous dérange. Je suis juste venu pour chercher quelques-uns de mes affaires. Après ça, je vous promet
de ne plus remettre les pieds ici dans cette demeure. Au revoir.
Mme. Wong : Attends ! Avant que tu fasses quoi que ce soit, il faut qu' on ait une discussion.
M. Wong : Peux-tu nous rejoindre dans le salon ?
La jeune mexico-asiatique accepta d' avoir la discussion avec ses parents, peut-être pour la dernière fois. Elle les
suivait jusqu' au salon et chacun s' assoyait à sa place. M. et Mme Wong allaient commencer à parler.
M. Wong : Tu sais, on a eu un choque incroyable quand tu nous as annoncé que tu étais gaie. On ne s' attendait vraiment pas
à ça.
Maria : Je sais et je m' en excuse. Mais je devais être honnête avec vous.
M. Wong : C' est vrai. Et tu étais prête à quitter la maison familiale au cas ou on ne voudrait plus de toi.
Maria : Car pas tous les parents acceptent que leur enfant soit gai ou lesbienne.
Mme. Wong : C' est vrai. On pourrait te faire sortir de l' immeuble et te dire de ne jamais y revenir. Mais nous le ferons
pas.
Maria n' arrivait à croire ce qu' elle entendait.
Maria : Je vous demande pardon ?
M. Wong : Tu as bien entendu. On te fera pas quitter cette maison et nous acceptons malgré tout ton choix de vie.
Mme. Wong : Après tout, tu es notre fille et on ne veut que ton bonheur. C' est vrai, j' aurai peut-être pas de petits
enfants. Mais, au moins, tu auras une vie très heureuse.
Des larmes de joie coulaient sur les joues de la jeune mexico-asiatique. Comblée de bonheur, elle ne pouvait s' empêcher de
serrer ses parents dans ses bras.
Maria : Oh, maman ! Papa ! Vous ne pouvez pas savoir comme je suis heureuse que vous m' acceptez tel que je suis. Ça me
touche énormément.
M. Wong : C' est rien, ma fille.
Et Maria pouvait enfin vivre heureuse comme elle est, maintenant qu' elle avait trouvé l' amour de sa vie et que ses
parents l' acceptaient telle qu' elle est, elle ne pouvait en demander pas plus. Quelques minutes plus tard, la jeune fille
s' endormit dans sa chambre en rêvant à sa belle petite amie d' amour. Pendant ce temps, dans la maison de Nina Lambert,
la pire ennemie de Charlotte Spitz, celle-ci dormait tranquillement quand, soudain, elle entendit un bruit venant de sa
fenêtre de chambre qui la fit réveiller. Elle mit ses lunettes, se dirigeait vers le lieu du son, ouvrit sa fenêtre et vit
Alycia qui était accrochée à un arbre.
Nina : Mais qu' est-ce que tu fais, Alycia ? Sais-tu quelle heure il est en ce moment ? J' ai besoin de mes 8 heures de
sommeil pour être en forme, moi.
Alycia : Désolé pour le dérangement, Nina. Ça n' arrivera plus. Mais je devais te montrer quelque chose qui va sûrement t'
intéresser. J' en suis sûr.
Nina : O.k. Au point ou on en ait, je veux bien te faire entrer.
Elle aida son amie à la faire entrer par la fenêtre jusque dans sa chambre.
Nina : Très bien. Ou es cette chose que tu veux me montrer ?
Et Alycia sortait une vidéocassette dans ses poches de manteau.
Alycia : La voilà. Dis, tu auras un lecteur de vidéo pour que je puisse te la faire visionner ?
Nina : Oui. J' en ai un ici dans ma chambre. Tu peux t' en servir.
Alycia : Merci.
Nina : O.k. Mais fais moins de brut. Mes parents sont entrain de dormir.
La jeune fille alluma le vidéo, mit la cassette et la montra à son amie ce qu' elle avait filmée. Ce que la jeune rousse
voyait n' en croyait pas ses yeux.
Nina : Mais. C' est incroyable. Maria Wong et Thalie Roberge. Entrain de s' embrasser ?!? Dis donc, on apprend des choses
qu' on ne connaît pas sur ces deux '' Femmes Butches ''. Quand est-ce que tu as filmé ça ?
Alycia : Ce soir. Je me promenais par hasard en filmant la ville quand je suis tombée sur elles. J' en ai profité pour les
filmer sans qu' elles me voient.
Nina : Tu as bien fait. Maintenant qu' on connaît le secret de Maria, rien ne m' empêcherait de l' utiliser afin d' obtenir
ce que je veux.
Alycia : Je sais. On va montrer à Charlotte ce que Maria est en vérité. Elle sera tellement humiliée par cette nouvelle qu'
elle ne voudra plus parler avec qui que ce soit, même à Arnaud. Autrement dit, Arnaud sera libre et toi, tu pourras enfin
l' avoir comme tu l' as toujours souhaitée.
Nina : Je ne pense pas ce plan marchera. Comme Sourire D' Enfer et La Femme Butch sont des meilleurs amis depuis la
maternelle, il y a de forte chance qu' elle le sait déjà. Moi, j' ai déjà concocté une idée qui pourrait m' aidé à obtenir
ce que je veux. Et aussitôt, Arnaud sera à moi pour toujours.
Nina sortait son annulaire des pages jaunes, trouva un numéro de téléphone et appela ce numéro.
Nina : Allô ? Ici Nina Lambert. Je vous appelle car je voudrais engager deux membres de votre organisation pour un petit
boulot. Je suis prête à les payer une fois le travail terminé. Très bien. Merci. Au revoir.
Sur ce, elle raccrochait le téléphone et se mit à faire un sourire qui fut très loin d' être amicale.
Fin du premier chapitre
Eh bien, j' espère que vous avez aimé mon premier chapitre de Sourire D' Enfer. Qu' est-ce que Nina Lambert manigance cette
fois pour être si sûr d' elle pour séparer Charlotte et Arnaud ? Est-ce l' amour entre Maria et Thalie survivra-t-elle au
plan diabolique de Nina ? Qui sont les deux personnes que Nina a engagé ? Vous le saurez dans le prochain épisode. ;)
Francis Doyon
