Paring : T

Disclaimer : Les personnages d'Axis Power Hetalia ne m'appartiennent pas


Sur une terrasse d'une belle villa, un pays se reposait. Il regarda la mer, fixant inlassablement l'horizon bleu. Il tenta de bouger mais la douleur l'en empêcha. Il se rassit et n'essaya plus. Des bleus striaient sa peau pâle. Ses cheveux blonds, fins et légers, voletaient au vent marin. Il ferma les yeux et pensa à la journée qui l'attendait demain. Une journée de brimade et de sévices. Il en avait l'habitude…On ne l'aimait pas. On le prenait souvent pour un pervers. Il n'en était pas un, loin de là…Juste un pays voulant rire et s'amuser avec les autres. Mais depuis quelque temps, tout le monde refusait sa compagnie. Il n'était plus qu'un divertissement que l'on pouvait frapper. Les autres riaient. Mais pas avec lui. De lui ! Il en souffrait beaucoup.

Demain, c'était le G-8. Réunion où il tenait, par miracle encore sa place. Il se laissa tomber sur le bois dur de la terrasse et pleura. Pourquoi le détestait-on tant ? Qu'a-t-il fait ou ne pas fait ? Même la personne qu'il aime le déteste. Il ferma les yeux et s'endormi. Partant pour un monde où l'acceptation était de mise.

Le soleil le réveilla. Il s'étira. Il n'avait pas passé la nuit dans son lit et son dos le faisait souffrir. Il entra dans sa chambre et se changea, histoire de ne pas passer pour trop sale. Il prit son portable au cas où et sortit de la villa pour rejoindre Londres. Le jeune homme priait pour ne pas rencontrer un autre pays. Malheureusement, le sort s'acharnait sur lui.

- Mais qui vois-je ? Ne serait-ce pas ce cher France ? dit une voix narquoise dans son dos.

France se retourna et fit face à l'homme aux gros sourcils.

- Je peux t'aider mon lapin ?

- Ne m'appelle pas comme ça Frog ! You are a shitty man!

- Moi aussi je suis ravi de te voir Kirkland.

Il sentit tout à coup quelqu'un se jeter sur lui. Ses cheveux adorables, son regard intelligent et se petit rosissement qui s'étalait sur son visage à la vue du beau pays.

- Mathieu ! Comment ça va mon grand ?

- Papa!

- C'est Matthew, froggy ! Matthew ! Draguer t'as donc rendu complètement débile ou quoi ?

Le blond baissa la tête, atteint par les paroles de l'anglais. Il n'aurait pas dû en temps normal…Il s'en fichait. Il se disputait souvent avec lui mais jamais très méchamment. Mais cette fois, il y avait quelque chose de différent. Qui le révulsai et le blessai. Il lâcha Canada et partit tranquillement en direction de son hôtel.

- Papa est bizarre en ce moment !

- Tu trouves ? On n'a pas le temps de s'intéresser à cette grenouille perverse ! On a une réunion à organiser.

Ils partirent en direction d'un grand bâtiment tandis que Francis entra dans le bel hôtel. Il soupira en revoyant la mine dégoûtée d'Arthur. Jamais le blond ne l'avait regardé ainsi. Un air de profond écœuré et de mépris ancré sur son visage. Le détestait-il autant ? Surement… Il n'était pour lui qu'une sale grenouille perverse. Un être inutile et laid. Il se savait beau mais à quoi bon si cette beauté ne charmait celui qu'il aimait. Oui, il le savait, il aimait Arthur. Il aimait son visage et son air renfrogné, leurs moments passés ensembles, leurs disputes interminable et surtout sa mauvaise humeur qu'il arrivait si bien à apaiser dans le temps. Un temps révolu. Il regarda l'heure. Cela faisait quatre heures qu'il se trouvait là, allongé sur ce beau lit double à regarder le plafond. Il sortit de la suite et se rendis au sommet tant redouté. Il n'était pas le dernier. Cela le rassura. C'était une grande table ronde accueillant dix chaises et des petites pancartes avec leur pays. Elles n'étaient là que protocolairement, tout le monde se connaissait…malheureusement. Il trouva sa place et s'y installa. Allemagne, grand, fort avec de beau cheveux blond le salua brièvement. Il était le seul à ne pas l'insulter et le traitant avec un minimum de respect. Leurs brefs échanges le firent penser qu'il ne l'aimait pas particulièrement. Le blond s'accouda à la table et regarda dans le vague. Ludwig tourna la tête et regarda le blond. Il fallait l'avouer, il était très beau. Un rougissement s'étala sur le visage de l'arien qu'il détourna rapidement. Les autres prirent place : Angleterre, Etats Unis, Italie du nord et du sud, collé l'un à l'autre, Canada, Japon, Russie et enfin Union Européenne qui présidait l'assemblée. Enfin qui essayait. Etat Unis, comme monté sur ressort trépignait.

- Le sujet du jour sera sur l'environnement, annonça laconiquement Union Européenne.

Etats Unis sauta de son siège pour montrer son idée « génial en image ». Il leur montra une carte « du monde » n'affichant véritablement que les Etats Unis.

-Tiens cette fois on aperçoit un bout de la Russie, fit remarqué l'effrayant pays.

- Il faudra que je corrige cette erreur, répondit Alfred en gribouillant le bout en trop. Je propose donc la mise en place d'un gouvernement basé sur l'écologie.

- Et encore ? demanda Angleterre.

- J'y viens ! Vous allez tous m'achetez des super-héros écolo ! Ils se chargeront de tout ! Le ménage, repassage, tris des ordures ! Tout ! J'intégrerai même on fonction spéciale pour France…Il ne faudrait pas qu'il nous le casse.

= Degré de colère : 20 %

- Ce n'est pas la description d'une femme ça ? Intervint Lovino. Ou encore de France ?

= Degré de colère : 35 %

- C'est vrai que faire la différence entre les deux est dure…Si il se rasait je l'aurais surement prit pour une femme, rajouta Alfred.

= Degré de colère : 55 %

Il sembla réfléchir intensément, fait rare pour le grand pays. Il se tint la tête puis leva l'index en l'air ayant trouvé une idée.

- Si on lui met un bracelet avec son nom dessus et son sexe on pourra s'en rappeler.

= Degré de colère : 65 %

- Ce n'est pas gentil pour mon père ! Tenta de dire Matthew qui fut ignoré par tous.

France remercia silencieusement le petit pays. Il n'avait que peu d'alliés ici. Allemagne ne le considérait que comme un partenaire politique, Japon semblait vouer une espèce de vénération glauque vis-à-vis de sa culture et de ses habitants et Canada était son fils. Enfin, on pouvait espérer quelque chose de la part de L'Italie du Nord…enfin tant qu'il n'est pas avec son frère.

- Ou sinon, ajouta Japon souvent pragmatique, on pourrait lui couper les cheveux.

"Trahis par mon propre allié…"pleura intérieurement le blond.

Kiku lui jeta un beau sourire façon de dire, "je t'ai sauvé du pire ! Remercie-moi !"

= Degré de colère : 80 %

L'acharnement fait sur sa personne continua. Il tentait tant bien que mal de l'ignorer. Ludwig lui jetai des regards inquiets qui l'étonna. C'était rare pourtant que l'on se préoccupe ainsi de lui. Surtout lui ! Qu'il croyait insensible. Il remarqua qu'Arthur ne s'était pas exprimé. Il garda le regard vers le sol et ses poings se crispèrent progressivement. "Il aurait pourtant dû être un des premiers à m'injurier" pensa le blond. Cette idée lui fit mal, très mal.

- Pourrions-nous reprendre le vrai débat, osa-t-il en reprenant son arrogance habituelle.

Ils lui jetèrent un regard noir.

- Les femmes devraient rester en cuisine, répondit Lovino.

= Degré de colère : 110 %

Là s'en était trop pour France qui sortit. Allemagne se leva et réclama le silence. Il se tourna vers France, fier d'avoir fait son impression et se retrouva face à…du vide. Il ne l'avais pas vu disparaître.

- Où est France ? demanda l'Allemagne.

- Parti…répondit Angleterre. On continu sans lui ?

- On n'a pas besoin de lui ! s'exclama Etats Unis. Il reviendra bientôt.

Allemagne se leva et sortit, partant à la recherche de France. Il le retrouva recroquevillé sur lui-même. Des larmes de colère et de tristesse se mêlèrent sur ses joues. Il releva son visage et Allemagne sentit son cœur cogné plus fort face à ses yeux bleu si doux et triste. Il s'approcha et lui pris la main. Le blond, triste semblait épuisé. Il appuya innocemment sa tête sur son épaule et s'endormis. Ludwig le regarda. C'était le moment ou jamais. Il prit le jeune homme dans ses bras comme une princesse. Il était moins lourd qu'il ne le pensait et plutôt maigre. Il ne mangeait plus ? Il le regarda en rougissant se rendant compte de ce qu'il faisait. Il regarda à droite et gauche et s'enfuit du bâtiment anglais, France toujours lové dans ses bras.


J'espère que ça vous a plu ! j'essayerai de publier la suite le plus tôt possible ! A la prochaine