Ados révoltés contre face de serpent dégénérée
Disclamer: L'histoire de base d'Harry Potter appartient, comme tout le monde le sait, à JK Rowling (Si vous ne le savez pas c'est que vous devez être perdus). Les nouveaux personnages et les histoires farfelues sortent tout droit de notre esprit dérangé. Si vous êtes encore là bonne lecture.
Prologue
Dans une petite clairière perdue au milieu de la forêt de Brocéliande le jour venait à peine de se lever. Tout était calme et serein. On entendait seulement le bruit du vent dans les branches et le doux chant des oiseaux. Cette clairière était bordée d'un lac dont l'eau transparente reflétait les rayons du soleil. L'eau semblait ainsi miroiter de toutes les couleurs de l'arc en ciel. Face à ce lac, se trouvait une grotte des plus étranges. En effet, elle n'était pas faite de roche mais de glace et des symboles mystérieux y étaient gravés en de nombreux endroits, formant des phrases incompréhensibles pour ceux qui ne connaîtraient cette langue. Cette grotte, bien qu'inhabituelle, était en parfaite harmonie avec le reste de la clairière. De petites fées aux ailes multicolores jouaient avec des oiseaux de toutes tailles et de toutes les couleurs. D'étranges animaux dormaient paisiblement au bord du lac ou regardaient les fées danser dans les airs. Seule l'arrivée d'un homme, sortant de la caverne, pouvait perturber la quiétude de ces étranges habitants.
L'homme, grand et brun, semblait être épuisé. Il était d'une maigreur inquiétante comme s'il avait perdu beaucoup de poids en très peu de temps. Il portait également de profondes blessures sur tout le corps et avait de nombreuses écorchures sur le visage. Sa démarche était tellement vacillante qu'il paraissait susceptible de tomber à chacun de ses pas. Il avança quelque peu dans la clairière et fut ébloui par la lumière du soleil levant. Lorsque ses yeux se furent habitués à la lumière, il regarda tout autour de lui. Cependant il ne pu profiter longtemps du merveilleux spectacle qui s'offrait à lui car il s'évanouit.
Tous les habitants de la clairière, qui s'étaient réfugiés dans les arbres ou dans d'autres cachettes, s'approchèrent alors doucement de lui. Tandis que les fées prenaient soin du blessé, les oiseaux partirent chercher de l'aide. Très vite quelques personnes arrivèrent. Elles étaient extrêmement belles et gracieuses. Leurs traits étaient fins et leur peau, laiteuse, semblait inaltérable. De longs et magnifiques cheveux encadraient leur visage et à travers ceux-ci, se dessinaient des oreilles pointues. Ces personnes étaient tellement sveltes et leur démarche tellement légère qu'elles semblaient flotter dans les airs. De plus une merveilleuse aura lumineuse et une légère brise semblaient les entourer. Ces personnes, après avoir observé quelques instants l'homme évanoui, l'emmenèrent dans une chambre très spacieuse et d'une étonnante clarté dans laquelle se côtoyaient le bois, le métal et le verre, donnant ainsi à ce lieu un aspect extrêmement majestueux. Pendant tout le temps que dura le trajet, l'homme ne se réveilla qu'une seule fois et n'eut la force de murmurer qu'un seul mot avant de sombrer, une fois de plus, dans l'inconscience: "Dumbledore".
Lorsqu'il se réveilla de nouveau, l'homme allait beaucoup mieux. En effet, grâce aux bons soins de ses hôtes, il apparaissait sous un bien meilleur aspect que quelques heures plutôt. Mais une autre surprise l'attendait: à son chevet se trouvait Albus Dumbledore, le célèbre directeur de Poudlard, l'école de sorcellerie d'Angleterre. Celui-ci semblait serein et souriait affectueusement.
- Alors, bien reposé? Demanda Dumbledore.
- J'ai connu des jours meilleurs, répondit le blessé.
- Je n'en doute pas. Tu es assez en forme pour une petite balade j'espère. Nous avons beaucoup de chose à clarifier.
Dumbledore se leva et sortit de la chambre. L'homme s'habilla et le suivit. Ils marchèrent ainsi à travers une véritable cité perdue au beau milieu de la forêt. Ils traversèrent de nombreuses salles, toutes très différentes les une des autres. L'une d'entre elles était une immense bibliothèque où l'on pouvait observer des étagères remplies de livres aux symboles étranges qui montaient plus haut que les arbres. Ils virent également une salle d'armes où étaient exposées toute sorte d'armes très finement sculptées. Ils finirent par arriver dans un magnifique jardin dans lequel deux adolescents donnaient un concert de harpe et de flûte de pan. Dumbledore s'arrêta à leur niveau pour les écouter et sourit tendrement. Ils ne repartirent que lorsque la dernière note se fut évanouie. Dumbledore et l'homme s'éloignèrent alors un peu de la splendide cité en direction de la forêt. Au bout de peu de temps, ils arrivèrent devant un immense chêne blanc. Celui-ci était doté d'une porte au dessus de laquelle étaient inscrits quelques mots dans la langue des elfes. Aussitôt que Dumbledore prononça la phrase, la porte s'ouvrit. Il s'y engouffra aussitôt, suivi de l'homme. A peine une seconde plus tard ils se trouvaient dans une autre forêt, mais cette fois ci, beaucoup plus sombre. Après quelques minutes de marche ils sortirent de cette forêt pour se retrouver dans un parc, devant le majestueux château de Poudlard.
- C'est fou comme un portail elfique peut être pratique. On parcourt des centaines de kilomètres en une seconde. S'amusa Dumbledore.
- Des centaines de kilomètres? Nous étions donc si loin? S'étonna l'homme.
- Nous étions au pays des elfes, en Brocéliande.
- Des elfes? Brocéliande? La mythique forêt? Celle de France?
- A ma connaissance il n'y en a pas ailleurs. Mais pour le moment nous avons d'autres choses à faire. Et puis, nous devons aller le prévenir.
A suivre.
N'hésitez pas à donner votre avis.
