Titre : Un marché inattendu
Couples : NaruSasuNaru et d'autres
Genre : YAOI
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent hélas pas. Ils sont à l'excellent Masashi Kishimoto mon inspirateur
Chapitre I : UZUMAKI Naruto
Naruto Uzumaki, jeune homme de 20 ans, blond, les yeux azurs se tenait devant deux agents de police. Il venait de se battre avec une dizaine de voyous et se tenait les côtes en essayant de reprendre sa respiration. Un des agent s'approcha et lui prit fortement une main, la lui collant dans le dos.
Alors Uzumaki, encore en train de se battre. C'est la quatrième fois en 1 mois qu'on a affaire à toi. Tu nous aimes tant que ça ou tu cherches à mourir jeune ?
Très drôle Monsieur Atake, je pourrai dire que j'aime vous voir, encore faudrait-il que je puisse admirer votre visage. Peut-être le cachez –vous parce que vous êtes trop laid.
L'officier, pas gêné pour un sous (connaissant parfaitement le cas Uzumaki) sourit sous son masque et répliqua du tac au tac :
C'est justement pour ne pas éblouir par ma beauté que je me cache.
Cette fois, le jeune blond explosa de rire et se fit emmener dans le véhicule de police jusqu'au poste.
La Commissaire était assise à son bureau, les coudes posés sur le bois, les mains jointes et la tête posée dessus. Son regard perçait en direction du jeune délinquant qui était face à elle. Un long silence persistait dans la salle quand elle décida d'y mettre fin :
Naruto, quand vas-tu arrêter avec tes bêtises. Le juge t'avait prévenu la dernière fois. Cette fois, je n'y pourrai rien, je vais être obligée de te mettre en garde à vue. C'est très grave ce que tu as fait. Tu as envoyé trois gars à l'hôpital, et sept ont porté plainte contre toi. En attendant les trois autres, cela fera dix plaintes pour violence. Mais qu'as-tu dans la tête voyons ! C'est infernal ça. Dire que ton père…
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'un poing vint frapper le bureau d'une force phénoménale, faisant tomber des piles de papiers y étant entassées. Naruto était debout, la respiration saccadée et dit d'une voix dure :
Ne me parlez pas de mon père. Oui, je sais, il a été un bon commissaire, tout le monde me le dit à longueur de journée, il était exceptionnel etcetera… etcetera… Mais je ne suis pas mon père bordel ! Tsunade, vous le connaissiez, vous me connaissez, vous voyez bien que je ne suis pas lui, alors qu'on me lâche avec ça. Oh ! Et puis merde, enfermez moi tout de suite qu'on n'en parle plus. J'en ai marre de tout ça.
Tsunade Koichi, commissaire de la ville de Konoah depuis maintenant 3 ans connaissait bien le jeune Naruto, ayant connu ses parents décédés tragiquement. Un pincement au cœur lui vint quand elle plongea son regard dans celui de son vis-à-vis. Une tristesse infinie se dégageait de lui, autant qu'avant le drame, il était rieur, sage et lumineux, autant aujourd'hui, il était triste et bagarreur. Elle aimerait tant le sortir de cette détresse, de cette solitude, mais plus le temps passait et plus il s'enfonçait. Dommage, car c'était un jeune homme très intelligent. Il pourrait devenir quelqu'un de bien, mais au rythme où allaient les choses, il ne vivrait pas vieux. Adoucissant son regard, elle sel leva et prit Naruto par les épaules après avoir contourné le bureau :
Ecoute Naruto, je pense que cette fois, je ne ferai rien pour te sortir de là. Si je te laisse livré à toi-même, tu ne feras rien de bon. Un petit séjour en prison ne te fera pas de mal, je pense même que ça t'ouvrira les yeux sur ce que tu souhaite ou ne souhaite pas devenir.
Sur ce, elle se tourna vers la porte et appela un garde à l'entrée. On mis les menottes au jeune blond et l'emmena vers le centre de sécurité du poste de police de Konoah. Naruto s'assit sur une planche qui devait faire office de lit et fixa la porte en métal qui se ferma dans un bruit mat. Puis le bruit d'une serrure qu'on tourne. Cette fois, il était mal barré. Il était réellement enfermé et pour combien de temps…
A suivre
