L'avent, c'est bien, et surtout l'arrière.

J'aurai pu faire mieux comme titre.

Chapitre 1

Paragraphe 1

Ô, douuuce nuuit, c'est Noël cette nuit.

(Oui, je recycle certains de mes titres de chapitre d'autres histoires et je fais aussi des citations)

Prologue

- « Aucuns ne semblent en mesure d'emporter la décision alors que nous abordons le dernier virage. Mais sœur Marie Berthier vient du diable Vauvert faire l'extérieur ! Alors qu'il semble que l'abbé Rollin se mette à la faute !

Première, sœur Marie Berthier. Il y aura photo pour départager les autres concurrents.

Nous vous donnerons les résultats dès qu'ils seront en notre possession. A vous Cognacq-Jay, à vous les studios.

-Extrait de 'La procession télévisée', Coluche (Parodie de Léon Zitrone).

C'est ainsi que Dean aurait pu commenter le spectacle qui s'offrait sous ses yeux, s'il avait connu Coluche.

(Se parlant à lui-même), - Moi, Dean Winchester devant la basilique Saint Pierre le 24 décembre pour aller à la messe de minuit, bref au cœur même de l'église catholique, qui au passage, avant, pendant et après ce qui aurait pu être une double l'apocalypse, a été d'une discrétion totale. C'était d'la stratégie pour n'pas affoler les masses, ou l'ignorance totale de c'qui est arrivé ces trois dernières années ? Lorsque Uriel tenait tant à ce que j'devienne la capote de Michel, les emplumés n's'ont pas gêné pour avertir certains groupes religieux, donc le Vatican savait aussi. -

La cohue, l'empressement de cette foule de privilégiés, laïcs, Religieuses et autres membres du clergé à pouvoir entrer dans la basilique, lui rappelait aussi des ados devant une salle de concert avec un pass V.I.P gagné à la radio. (continuant le cours de ses pensées), - Bon y'aura d'la musique, mais s'ra surement pas Led Zep ou Metallica c'soir -, et il fredonna avec ironie, 'Ô douce nuit' en serrant un peu plus son bras autour de celui de Castiel. Si Dean avait su ce que cette nuit lui réservait, qu'aurait-il chanté ?

Paragraphe 2

It's rainiiiing Mennn, Alléluuuia !

Ou de l'utilité d'avoir un parapluie en toutes occasions a porté de mains.

Une semaine avant Noël.

Day one, Samedi, fin d'après midi.

- « Arrête de bouder comme un gosse ! »

- « J'ai trop déteint sur toi, Cas. » dit Dean dépité mais pas vaincu pour autant. Il s'avança, malgré le discours de Castiel la veille, et l'embrassa goulument comme s'il savourait son dessert préféré, les grognements lui échappant en étant la preuve. Castiel eut malgré sa constitution, du mal à rompre ce baiser et encore plus à se dégager de l'étreinte.

- « Dean ! J'ai dit non ! Une semaine d'abstinence avant Noël, c'est pas si difficile ! » Dit posément Castiel, enfin autant qu'il pu car sa voie trahie légèrement son trouble, ce qui n'échappât pas à un Dean irrité en mode 'chasse'.

- « Ah, ben ouais, c'est pas si difficile ! Lorsque l'on voit son chéri sortir de la salle d'eau avec juste une serviette et les cheveux en bataille encore mouillés,... bien sur », s'entendit en réponse Castiel, qui à ces mots fut instantanément habillé et coiffé. (Dean avait développé une addiction : il adorait caresser les cheveux de Castiel après une douche, … enfin entre autre).

- « T'es pas marrant! » continua Dean en voyant Cas vêtu.

- « Gamin ! » répondit Castiel en souriant. Dean ne pu s'empêcher de lui sourire aussi.

- « Je t'aime » répondit Dean avec un visage à faire fondre un saint comme on dit, mais Castiel résista au grand dam de Dean.

- « Je t'aime aussi » dit Castiel en se préparant à sortir de leur chambre.

- « Je vais prendre une douche tu veux pas m'aider à me déshabiller ? » demanda l'ainé des Winchester commençant à débouter sa chemise.

- « Mais, sans problème Dean » répondit Castiel qui téléporta directement sous une douche glacée un Dean, certes nu, mais frigorifié.

- Un « Vraiment pas drôle Cas !» traversa la porte de la salle d'eau attenante. Castiel, lui, avait commencé à descendre l'escalier un sourire aux lèvres pour rejoindre Sam, Balthazar, Gabriel et Anna qui étaient dans le living.

Flash-back :

Depuis la mort de Bobby, cela faisait presque deux ans que les frères avaient 'une base arrière', un point de ralliement, une maison, bref un nouveau foyer, le leur, enfin, plus exactement, Gabriel leur trouva ' la maison idéale ! ' C'est ainsi qu'il présenta sa trouvaille aux deux frères. Ayant étés les passagers de Gab's Airlines, ils ne savaient pas où ils avaient atterris. Il faisait chaud en cet après-midi. La mer était visible du haut de la colline où se trouvait leur futur foyer.

- « On est au Texas, prés de la frontière mexicaine. Carambar ! », dit Gabriel avec la gestuelle avec les bras d'un présentateur de jeux télévisés (ben, tiens !), faisant gagner le gros lots à des participants incrédules.

- « C'est Caramba ! », dit Sam

- « C'est un bonbon français, je faisais de l'humour », répondit Gabriel dépité de son gag raté malgré que Sam l'en ait vu s'en goinfrer, lors d'une de leur visite à Paris. Au loin les buildings et autres bâtiments d'une ville portuaire

- « C'est qu'elle ville ? » demanda Sam avec un ton laissant comprendre qu'il adorait déjà l'endroit et la maison sans l'avoir encore visité.

- « Corpus Christi. » dit Gabriel.

- « Je s'vais qu'il pourrait pas s'empêcher de faire une vraie blague foireuse. Les Winchester vivant à Corpus Christi ! Les chasseurs on pas fini de s'foutre de not' tronche» S'exclama Dean.

- « Franchement, comme s'ils avaient besoin de ça ! » sorti Gabriel et ne laissant pas à Dean le temps de répliquer

- « Sinon, j'avais pensé à Avé Maria en Floride, mais ces bigots intégristes me donne la nausée comme leurs pizzas. En plus on n'auraient pas été acceptés » dit Gabriel. (note de l'oteuur' : la ville d'Avé Maria a été créée par un fabriquant de pizza)

Le 'on' de 'on n'auraient pas été acceptés' par Gabriel fit naitre de sombres pensées chez Dean.

- « Ça va être pratique pour les chasses, on est aux fins fonds des États-Unis », dit-il, renfrogné.

- « Tu pourras aussi faire plus de route avec ta chérie » dit Castiel apparaissant à ses côtés.

- « Toujours jaloux de mon bijou ? » répondit Dean amusé en enlaçant Castiel pour déposer sur ses lèvres un chaste baiser (version Dean).

- « Un bijou ! Ce tas de » répliqua Gabriel interrompu par un regard noir du cadet Winchester.

Puis, Sam leva les yeux au ciel. La relation entre son frère et Gabriel étaient celles de deux ainés super protecteurs avec leur 'petits' frères, (bien que de fait, Castiel et Sam soient plus grands que leur ainé respectif). Ils avaient beau avoir traversé de nombreuses épreuves prouvant combien ils tenaient l'un à l'autre, Gabriel ne pouvait s'empêcher depuis le début de 'taquiner' Dean sur sa relation avec Castiel.

Dean, quant à lui avait remarqué depuis quelques temps, que Gabriel regardait par moments Sam comme une friandise, ce qui mettait en alerte le sens protecteur du grand frère qu'il était. Il avait eu une discussion avec Castiel pensant qu'il déraillait, mais au lieu de le rassurer, cela l'avait rendu encore plus suspicieux envers Gaby et définitivement inquiet lorsque Castiel lui dit qu'il pensait que les sentiments de Gabriel étaient sincères. Sam, lui, était autant conscient de ce qu'il se passait que les passagers du Titanic avant le grand boum, car 'Boum' il y eut, mais ceci est une autre histoire… (Conseil : Si un jour, j'la raconte, préparez vos chaloupes)

La visite fut vite faite, Sam trouva la maison paaarfaite, les deux chambres principales donnant sur la mer l'enchantèrent, le grand living, aussi, tout était parfait, enfin tout, sauf la chambre des invités qui fut plus qu'a son tour squattée par un Gabriel, invité ou plutôt s'invitant. Dean avait du mal à l'admettre, mais l'endroit était magnifique et c'est ainsi que Dean, Castiel et Sam aménagèrent à Corpus Christi.

(Fin du flash-back)

Paragraphe 3

Ça complote dans l'air, d'où d'l'eau dans l'gaz, ah, ben forcément !

Toujours Day one

- « Les chérubins sont d'accord et ravis de participer » dit Anna, qui s'interrompit à la vue de Castiel descendant les escaliers.

- « Dis, Saminounet, tu veux pas que l'on ailles se promener ? » enchainât Gabriel avec une voix trop forte pour être honnête.

- « Euh, ouais, mais on se promène aux alentours» répondit un Sam prit au dépourvu.

En effet, Gabriel avait tendance à les 'zapper' à Montmartre, le Taj-Mahal, L'Alhambra de Grenade, les jardins du palais d'été à Beijing, Venise et son tour obligatoire en gondole, (Sam n'appréciait pas quand Gabriel racontait plié de rire cet épisode), bref que des endroits romantiques à souhait. Même pour Sam les intentions de Gabriel étaient devenues limpides, d'autant plus que depuis trois mois maintenant, Gabriel faisait clairement la cour à Sam, ce dernier ne sachant toujours pas si c'était du lard ou du cochon version Loki, ceci lui permettant de ne pas trop s'interroger sur ses pensées et propres sentiments. Depuis quelques semaines Castiel trouvait que sa famille agissait bizarrement en sa présence. Assurément ils étaient sa famille, certes en manquait certains pour célébrer Noël. Cette pensée l'attrista.

-« Tu les trouves pas mignons ? », dit doucement Anna à Castiel en regardant Sam et Gabriel déjà sortis par les portes vitrées et s'éloignant.

- « Merci ! », cria Gabriel tout en continuant de marcher, laissant sur le visage de Sam une énième interrogation.

- « Gabriel, mignon ! J'aurai tout entendu ! », s'exclama Balthazar assis confortablement dans un fauteuil avant que Castiel ait le temps de répondre à Anna.

- « Je souhaite sincèrement pour eux deux de trouver le bonheur, même si ce n'est pas ensemble. »

- « Que veux tu dire? » lui demanda-t-elle.

- « Qu'avoir été pendant deux millénaires Loki, dieu de l'embrouille, ça incline pas à la confiance absolue et dans une relation la confiance est primordiale. Pas vrai ? » enchaina Balthazar en coupant la parole à son frère une nouvelle fois. Alors que Castiel allait lui répondre, un :

- « WWOOoooooh, c'est le blues de l'abstinennnce, mon Cassinouuu ne veut plus de mouuyyaaaa, cette nuit j's'rais seuuuul, dannnns ce grand lit viiiiiiiiiide.»

Trois têtes célestes se tournèrent en direction de cette 'aubade ?!', plus criée que chantée par Dean à l'étage. En ouvrant la porte de leur chambre tout en finissant de s'habiller, il voulait foutre la honte à Castiel en exprimant son point de vue pour la douche glacée, et donc, l'avait de fait empêché comme Balthazar de répondre à Anna. Castiel, cool mais jaunâtre, tenta de garder contenance face à Balthazar et Anna.

- « Euh, je veux dire qu'ils méritent d'être heureux, après ce qu'ils ont vécus, et j'ai pas la réponse si c'est ensemble ou pas, c'est tout. » répondit-il enfin.

Balthazar et Anna prient de fou-rires au 'blues' de Dean, (Anna s'excusant aussitôt, tout en riant), Balthazar entendit distraitement la réponse de Castiel, et en le regardant à nouveau froidement avec un ton feint empli de désespoir et d'exaspération.

- « On est même pas à la fin du premier jour et ton chéri est déjà en train de 'chanter' le Blues, qu'est-ce que cela sera à la fin de la semaine ! »

- « Les 500 choristes à lui tout seul interprétant l'intégrale de la tétralogie de Wagner ? » répondit 'naïvement ' Castiel qui, même si il avait trouvé l'intervention sonore de Dean fort gênante, la réaction quasi humaine de son frère et de sa sœur lui avait réchauffé le cœur, et il se mit à rire aussi.

- « Rit Castiel, on verra si tu riras autant lorsque Dean exigera un 'calin' la nuit de Noël à oo hr, oo min, et une Seconde » enchéri Balthazar.

Dean en entendant les rires se mit à déclamer en descendant les escaliers pour les rejoindre dans le living.

- « Trois anges qui rient du désespoir d'un pauvre homme qui a bossé toute la semaine et qui commence le week-end et ses vacances par : 'Pas de sexe darling avant Noël, bonjour l'cadeau !», puis avec un ton suppliant,

- « Bébééé, je veux juste un bisou sur la joue, juré je suis sage» et Dean fit son entrée tout sourire, fier de son tour joué à son chéri.

- « j'aurais du demander 15 jours d'abstinence » dit placidement Castiel, provoquant derechef une nouvelle vague de rires angéliques, car figé, Dean pendant une seconde pensa qu'il l'avait échappé belle, (15 jours, l'horreur !)

- « Dis, Dean, tu connais Richard Wagner ? » demanda Balthazar

- « Oui, j'suis pas si ignare. Pourquoi ? » répondit un Dean froissé, interrogatif et totalement largué face à trois anges riant de plus belle.

- « Pour rien », réussit à articuler Anna s'écroulant hilare sur le canapé et Balthazar secoué de fou-rires dans le fauteuil.

Dean fronça les sourcils, Castiel reprit, enfin, tenta de reprendre son sérieux, le plus rapidement possible, et fit un autre bisou à son chéri pour se faire pardonner.

Paragraphe 4 :

Sur la plage abandonnée, Sam Winchester sans crustacés

(Je recycle encore du titre, je sais)

Si on s'en référait aux propos de Balthazar, effectivement, on peut dire qu'un certain chronomètre était lancé. La question à un dollar, (c'est la crise) : De quel compte à rebours parlait-il en dehors de celui de Dean et Castiel, car plusieurs chronomètres avaient commencés leurs tic-tacs. L'un d'entre eux, concernant Sam et Gabriel qui étaient en train de marcher sur la plage proche de la maison, l'archange les y ayant zappés avec l'accord de Sam.

- « Tu penses qu'ils se doutent de quelque chose ? » dit Sam.

- « Je suis un gentleman, je n'ai rien dit sur nous deux ! » répondit Gabriel d'un ton offusqué.

- « Arrêtes tes conneries, je pense que Castiel à des soupçons. »

- « Mon petit frère est connu depuis sa création pour sa curiosité » répondit amusé Gabriel.

- « Tu penses qu'ils vont cafter s'il va au Paradis ? »

- « Impossible, seuls les archanges et les chérubins sont au courant et je vois pas un chérubin, même si Castiel en croisait un, dire quoique ce soit. D'ailleurs, ordre leur a été donné de l'éviter »

- « Tu les a menacés de quoi ? D'participer à ta chaine de télé personnelle ?» demanda Sam.

- « Non, Michel s'en ait chargé, et quand Michel parle, en principe on obéit, du moins au paradis. Tu vois comme tu es mauvaise langue… mauvaise langue que j'aimerai bien gouter d'ailleurs. Miam ! »

- « Je suis pas Dean et t'es pas Castiel » dit Sam et, enchainant,

- « Avec ce que l'on leur prépare, j'ai franchement autre chose à penser que flirter avec un homme. Enfin... L'archange Gabriel, ou Loki, dieu paillard par excellence, amant quelques siècles de Kali et 'room-service' à ses heures», Sam réalisant, s'arrêta net à cette dernière référence des frasques de Gabriel.

- « Euh, J'te présente mes excuses » dit Sam.

- « Excuses acceptées, même si tu as l'air de dédaigner ma prestation avec ma groooosse sauciiisse honngroiiise, ce qui me peine. Et puis, même si c'était mon testament, je suis revenu ! » dit Gabriel en finissant sa phrase avec un sourire.

- « 12, …maximum, ... et... j'suis sympa … pour la chipolata », dit Sam.

- « Mais c'est qu'il a regardé, p'tit coquin ! Mais tu dois être presbyte.», répondit offusqué puis navré, Gabriel.

- « Et, toi t'es casse couilles ! » rétorqua Sam *.- «Tu penses que c'est vraiment une bonne idée ? » reprit-il.

- « Quoi ? Que t'ailles chez l'ophtalmo ? » dit Gabriel.

- « Et ta sœur ? ».

- « Avec ton frère dans la cuisine, mais j'sais pas qui bat l'beurre, j'peux m'renseigner » Sam leva les yeux au ciel, éclatant de rire. Les deux s'arrêtèrent de marcher, rirent un bon coup puis reprirent leur promenade.

* (note de l'oteuur ou nto : j'assume complétement d'avoir prit en otage ces deux personnages pour leur faire dire cette vanne foireuse et vieille comme l'ophtalmologie)

- « Par contre, Dean ne se doute de rien et avec la semaine d'abstinence que lui a imposé mon petit frère, je pense pas qu'il ait le cerveau qui fonctionne correctement… bon, même en temps normal !» continua Gabriel,

- « Insulte pas mon frère, il aime passionnément Castiel. Il risque d'être choqué, mais je pense pas qu'il dise 'non' » le coupa Sam.

- « Si tu le dis » répondit dubitativement Gabriel.

- « Et en ce qui concerne Castiel, tu crois qu'il va accepter? »

- « Mon petit frère peut être la fleur bleue des fleurs bleues, je pense qu'il va beaucoup pleurer, j'espère que cela sera de joie, sinon j'péte la tronche à Dean.»

- « On prend vraiment le risque qu'ils nous en veuillent à mort.»

- « Oh, ben si c'est qu'ça ! On ressuscitera ! Soit pas aussi pessimiste Sammy, il se peut qu'ils soient si contents que Dean accepte ma demande ! » 'S'enflamma ' Gabriel.

- « Ta demande ? », levant une fois de plus la tête au ciel, la voix de Sam trahissant ses pensées.

C'était devenu depuis ces dernières années de 'cohabitation' avec le monde céleste, une expression corporelle revenant souvent dans la vie du cadet Winchester, ceci lui occasionnant quelques temps plus tard une hernie discale aux cervicales guérie par Gabriel, tout content de rendre service prenant à l'occasion l'apparence du 'Docteur Sexy', ce qui fit rire Sam, mais pas Castiel, (et pour cause !)*. Après tout, celui qui disait que c'est l'uns de ses plaisirs coupables selon ses propres mots, … le fan de la série, c'est Dean, une vraie midinette devant 'Docteur Sexy', avant qu'il se rende compte que c'était Loki/Gabriel en baskets, bien qu'à l'époque il était hétéro pur bœuf, certes avec déjà un lien particulier avec 'ou pour', (y'a débats), Castiel.

- « je parlais de ma demande d'aménager chez vous quand je suis sur Terre, Tonto ! Mais... je suis flatté. » dit malicieusement Gabriel.

- « Ah, bon ? Tu n'vis pas déjà quasi à demeure chez nous depuis le départ, et sur Terre depuis quand déjà ? euunh... ? 2000 ans ? » dit Sam levant encore, (le soleil finissant de se coucher), la tête au ciel qui s'assombrissait de plus en plus, comme ses pensées.

Gabriel mimant, (au ralenti, c'est obligatoire), une actrice secouant sa tête puis passant ses doigts dans une (ici, supposée) crinière ondulant aux titillements de la brise mutine océane en ce coucher de soleil finissant, (preuve de l'efficacité du produit capillaire et du shampoing qu'il venait de se prendre par Sam)

- « Et pourquoi le rouge et le noir ne s'épouse-t-il pas ? Comme le chantait Jacques Brel !» déclama Gabriel devant un Sam, qui du coup avait encore plus la tête vers le ciel mais pas franchement en direction du Paradis. Enchainant face à son silence.

- « Tu connais Jacques Brel ? »

- « Oui, quand j'étais en fac, Jessica m'a fait écouter et filer les traductions de certaines de ses chansons »

À l'évocation de l'amie de Sam morte de la même atroce façon que sa mère Mary, tout archange qu'il était, Gabriel changea de sujet.

La vie des frères Winchester était jalonnée de morts violentes et glauques à profusion, et, même si pour surpasser ces épreuves, l'humour était souvent présent, il arrive que : ' l'humour, arme magnifique pour flinguer le désespoir, n'est des fois, qu'un vieux tromblon qui vous péte à la tronche'. (nto : j'suis très fier de mon proverbe)

- « J'ai envie d'une glace, on va à Napoliiiiiii ?» dit Gabriel du ton le plus sincèrement enjoué qu'il pouvait, (pour Gabriel, le chocolat, c'est, (donc en), la Suisse, les Glaces : l'Italie, les croissants : la France, etc.)

- « Avec le décalage horaire c'est la pleine nuit là-bas, (nul, l'argument, pensa Sam), et la dernière fois que tu m'y as amené, même si c'était drôle de regarder 4 poivrots hallucinés à 3h00 du mat, voir la Tour de Pise se redresser, rester droite 2 secondes, pour repencher du 'mauvais côté' pour finalement revenir à sa place, c'est fun mais c'est sans moi, d'ailleurs on va pas tarder à diner, faudrait penser à rentrer. »

- « Rabat-joie » dit Gabriel en les zappant dans l'entrée de la casa Winchester.

* (nto : revoir l'épisode 08 saison 5, 'la télé de Gabriel' pour le comportement de Dean et la tête de Sam découvrant son frère en fan du docteur sexy. Personnellement, là, tout comme Sam il me semble, je m'suis posé des questions sur Dean. C'est d'ailleurs à cette occasion que Castiel a fait pour la première fois la tronche à Dean, et ce, pendant 15 jours)

Paragraphe 5

I Loooooove youu, baabyyy !

'Moi aussi ... t'as qu'a t'servir, y'a des lasagnes au congélo et le micro-ondes fonctionne.'

Durant la promenade de Sam et Gabriel, à la maison Castel avait fait son bisou à Dean calmant ainsi son chéri. Balthazar à nouveau 'stoïque', avait comme Sam développé le tic 'tête au ciel' et Anna se redressait dans le canapé riant encore. Son 'blues' et arrivée dans le living ayant fini de faire diversion, car après tout, une partie de la famille de Castiel complotait.

- « On mange quoi ce soir ? » demanda Dean à Castiel en lui tenant la main.

- « On compense ? » demanda Balthazar amusé.

- « J'peux rechanter ! »

- « NON ! » fusa des trois anges, (Castiel fut honteux de son cri du cœur, d'ailleurs Dean lui lâcha la main).

- « MERCI, encore trois contre un, j'ai l'impression de m'appeler Darrin et non Dean », Castiel le regardant intensément chaque fois qu'il savait avoir raté une référence culturelle 'Deanienne', Anna lui expliqua. (nto :Darrin aux USA et en France, Jean-Pierre)

- « Darrin est le mari d'une gentille sorcière qui s'appelle, »l'interrompant.

-« Samantha » éclata de rire Dean, puis

- « et c'est aussi le souffre douleur de sa belle famille et de sa belle mère en particulier. Samantha /Darrin d'un côté et Sam / Dean de l'autre.», pour ponctuer la similitude de son triste sort.

Castiel regarda Dean avec une compassion amusée, qui avait sa tête - 'je suis victime, un câlin' -.

- « Quoi ? J'aurai p'être aussi un jour pour belle-mère une sorcière acariâtre », se défendit Dean envers les anges.

- « Ne blasphème pas ! », dit Balthazar irrité, se levant du fauteuil.

- « Tu veux vraiment que je blasphème ? Parce que ».

- « Dean... » L'interrompit Castiel un tantinet tendu.

- « Pardon, bébé. Un bisou ! » demanda Dean. Castiel lui sourit et lui fit son bisou, Dean en profita pour se pelotonner contre lui.

- « Vous êtes adorables tous les deux, un bisou comme dans la série à la fin de chaque épisodes » déclara Anna guillerette.

- « Je veux ! On est quasi bons à marier.», répliqua Dean en se retournant vers elle, mais, qui à la vue de sa tête et celle de Balthazar eut l'impression d'avoir dit une énorme connerie, pivotant sa tête vers Castiel, il vit qu'il était surpris mais pas de la même façon que les deux autres. Dean sentant comme on dit, un ange traverser le living, embrailla en fixant Anna, évitant le regard de Balthazar et tournant maintenant le dos à Castiel.

- « Ben quoi, c'est si impensable que ça ? C'est parc' que j'suis humain ? Cas et moi, on en a déjà discuté...». Dernière Dean, une voix monocorde se fit entendre.

- « En entrée, Il y a une salade de pomme de terre et une tarte aux épinards puis du steak ou du poisson avec des légumes », interrompu par Dean (effectivement compensant,)

- « Y'a pas de frites ? »

- « Non, il y a pas de frites, puis une tarte normande en dessert », finit de dire Castiel avec toujours le même ton monocorde, ayant aussi remarqué la réaction de sa sœur et de son frère.

- « Une tarte ! Bébé, t'es l'meilleur ! », dit en se retournant, un Dean extatique à la pensée de manger une de ses tartes favorites et il fit un clin d'œil à Castiel.

- « Vous êtes trognons tout les deux mais la table va pas se mettre toute seule et le repas se faire par magie » dit Anna

- « Ah bon ? J'croyais», dit Dean

Anna avait fait diversion, mais il fallait que les anges effectivement comme les humains préparent le repas. Castiel ayant déclaré lors de leur emménagement, - no Mojo dans cette maison pour les taches ménagères -, pour faire comprendre non seulement aux frères Winchester que chacun devait faire sa part, mais surtout pour un récalcitrant Gabriel.

- « Tu crois ! C'est nouveau ! », déclara Gabriel depuis l'entrée, Sam eut son 'tic visuel', ils arrivaient' de leur promenade.

- « Y'a une tache au plafond ? » demanda Gabriel.

- « Non, elle est à coté de moi. » répondit Sam.

- « Aoutch, touché! » dit Gabriel en regardant avidement un Sam de dos entrant dans le living.

Dean dressait la table en soupirant comme un vieux pneu crevé ayant du quitter son chéri, (la cuisine n'étant pas son truc, sauf s'il pouvait 'embêter' Castiel lorsqu'il faisait à manger en l'entrainant dans des jeux, qui n'avaient rien à envier à la scène du frigo de 9 semaines ½), ne voyant pas ainsi le regard porté par Gaby sur Sammy ... et heureusement.

Balthazar parti avant le diner, après tout, il n'avait pas besoin de manger.

- « des affaires urgentes à régler », avait-il déclaré avant de quitter la maisonnée.

Gabriel resta diner et s'évapora prestement après avoir saisi les deux dernières parts de tarte sous les yeux furibards et désespérés de Dean. Dean tenta d'obtenir du rab auprès de Castiel qui lui répondit.

- « Il y a des pommes, des œufs, de la farine, du sucre, fait comme chez toi. No Mojo Dean. »

- « Et, no sex !», avait ponctué encore plus frustré un Dean ronchon. La fin de soirée et de nuit risquait d'être longue.

Paragraphe 6

Maaaadge cessez de bouger ! Vous aller m'endommager les boules !

(Afin d'éviter toute pensée graveleuse, c'est une citation de criquette Rockwell, 'Le Cœur à ses raisons' episode13 saison 2, 'Noël chez les Montgomery')

Scientifiquement parlant, Criquette Rockwell, (semi-célébrité, future femme de médecin, ex reporter, ex chanteuse de piano bar pour malentendants, mère en devenir, businesswoman, artiste de vaudeville hors pair, et directrice de la station de télé de Saint Andrews, comme elle aime à être présenter et se présente), proposant d'organiser Noël en avril pour réparer les liens, qui jadis unirent la famille Montgomery, n'a pas forcément tord (et ce sans le savoir, ce qui est normal pour elle). De récentes études auraient tendance à prouver que le petit Jésus serait né en avril, et non en décembre, (nto :enfin, moi j'dis ça, c'est pour l'info et rendre hommage à Criquette), sinon, à la Casa Winchester, à un moment de la soirée, Sam proposa :

- « On s'fait un poker ? »

- « Pas marrant à quatre, ou alors un strip-poker ?!», avait répondu Dean affalé dans le canapé, tenant Castel dans ses bras.

- « Dans tes rêves » dit Cas.

- « Mais on l'a déjà fait, effectivement, y'avait qu'nous deux », enchaina Dean, sourire carnassier aux lèvres et yeux déjà plein de Cas, lui et un paquet de cartes dans leur chambre.

Castiel le regardant d'un air disant - C'est quoi ce délire ? T'as encore envie de coucher avec Anna ? Et pendant c'temps j'couche avec Sam ? Ou bien, c'est un plan à 4 'pur inceste' ? –

Castiel ayant encore de la rancune envers Anna malgré le temps passé et la fidélité absolue d'âme, d'esprit et de corps de Dean. Donc tout être surnaturel que Castiel, est, il lui arrive de penser de travers, surtout si Dean est impliqué. (L'ouverture du purgatoire étant une autre manifestation de la façon de penser de travers de Castiel... .)

- « Ii-rré-cu-pé-raables ! » lâcha Sam, les connaissant suffisamment pour deviner ce que chacun pensait car y'en avait autant pour Dean que Castiel.

- « Tant qu'y d'la vie, y'a d'l'espoir » susurra, mais suffisamment pour être audible, Anna.

- « Vous êtes jaloux, c'est tout ! » pérora Dean.

- « Pas faux. », dit Sam, puis, - « Bon, pas de poker, dans ce cas j'vais m'coucher. Bonne nuit tout l'monde. »

Anna ne tarda pas à aller aussi se coucher, prétextant une longue journée de travail pour le lendemain. Ne restait plus que Castiel et Dean.

- « Enfin seuls ! », 'exhala' Dean avec la voix et l'expression faciale du dragueur de plage, donc forcément foireux. Il se moquait de lui-même, sachant que s'il tentait quoique ce soit, Castiel lui servirait une douche glacée, au figuré, mais surtout au propre. Plus sérieusement, Dean ayant comprit que c'était plus un vœu que son chéri avait fait au ciel qu'une demande à lui, il acceptait cette pénitence, (car pour lui, c'en était une), même si ce n'était pas d'la tarte, (tarte, emplumé d'Gaby ! j'me veng'rai !), car depuis début décembre, Dean se sentait particulièrement excité. Bon, selon les standards de Dean Winchester, s'il s'interroge sur sa libido, devrions-nous, nous en inquiéter ?

YES, SIR ! Contrairement à beaucoup de monde, le paradis avait déjà une réponse pour les vapeurs de Dean, (ils espionnaient depuis un mois le couple à leur insu, malgré les talismans de protection dans la maison), mais la cause en était bizarre même pour des archanges, d'où le doute sur la manière de procéder, et donc cette réunion entre Balthazar, Gabriel et Anna qui les avait rejoint, prenant soin d'enclencher un dispositif faisant croire même à Castiel qu'elle reposait paisiblement dans sa chambre.

Dean et Castiel ne tardèrent pas à aller se coucher, Dean dans leur chambre et Castiel dans celle de Sam, car le cadet ne voulait pas partager la même pièce avec un ainé excité donc puéril, bref chiant, même si Dean aurait dormi sur le lit d'appoint à l'autre bout de la chambre. Sur le palier Dean dit un - « bonne nuit mon chéri », mélodramatique à souhait, Castiel éclata de rire et ils échangèrent un chaste baiser.

End of Day one

Paragraphe 7

Souvenirs de discussions anodines du temps passé et emmerdes futures à l'horizon, et vu qu'la nuit est tombée, on va pas voir grand chose.

Il arrivait aussi bien à Castiel que Dean de penser parfois à une forme d'union, (même si le Texas ne la reconnaitrait pas avant un moment), quelques allusions avaient été échangées entre eux depuis qu'ils vivaient ensemble, mais sans plus.

- « Le mariage, c'est sacré ! », avait déclaré quatre mois avant ce Noël, un Castiel coléreux, à un Dean pété de rire car il lui avait fait croire que s'ils devaient se marier, il le verrait bien en robe blanche avec pleins de frou-frous et un joli chignon, et Dean se retrouva illico en total look mariée, donc : voile, chignon, maquillage, robe, gants, chaussures, mais aussi : bas, jarretière, porte jarretelles, p'tite culotte en soie, bustier avec rembourrage, (ben voui, tout de même, Castiel n'avait pas été jusque là, l'attirail complet de la mariée j'vous dit, rien m'manquait).

- « C'est celui qui dit, qui y'est.» déclara satisfait de son tour un Castiel à un Dean consterné, en rage intense deux secondes, puis hilare, disant,

- « Cas, c'est niveau 1ière année d'collège et là, j'suis sympa. Au fait, comment tu sais pour la jarretière ? Sinon... j'te plais ?» et Dean de relever sa robe et la jambe droite. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était Castiel prenant une photo à cet instant de lui, posant comme une mariée de Busty Asian Beauties,* donc, d'une main tenant sa robe, la jambe semi-pliée, Jarretière à l'air, et l'index tendu de l'autre main, posé au coin de ses lèvres. Bien sur, Castiel lui 'remit ' ses habits aussitôt, mais garda la photo le menaçant de chantage, (jamais mis à exécution, enfin si, une fois, mais pas comme prévu.)

Explicación :

Un soir Balthazar ayant prit le portable de Castiel, avait inopinément vu, donc transféré sur son portable la photo en cherchant dans la mémoire un numéro de tél. (Ah la technologie ma bonne dame, c'est bien quand y'a pas d'bug!), et finalement c'est Castiel qui s'était retrouvé, non plus maitre chanteur amateur, mais victime professionnelle, (pour simplifier), Balthazar demanda un jour à Castiel de s'habiller à l'identique, rit un bon coup, effaça la photo de son portable en promettant de n'en parler à personne. Il ne pu s'empêcher de dire ironiquement - « Dean a raison, t'es beaucoup plus mignon que lui en mariée. »

Nto : (Comme quoi, il ne faut jamais faire de chantage)

Fin de explicación

* Busty Asian Beauties (revue hautement ethno-socio-culturelle, comme Busty Black Beauties, Busty Latino Beauties, Busty American native Beauties, traitant de la vie de jeunes femmes méritantes et représentatives de la réussite du melting-pot, sinon, accessoire vital comme les autres revues susnommées, (si j'ose dire), de la vie passée de célibataire de Dean qu'il Feuillète de temps en temps au rayon journaux du Mall du coin, par reflexe pour lire les articles, plus que par nostalgie, ou les photos, lorsqu'il fait les courses, bien sur, les jours sans Castiel qui se sait de toute façon.)

Paragraphe 8

On peut pu aller à Capri ? Pourquoi ? C'est fini ? Il reste des places pour Calais !

O.K, ben j'y vais.

(Ou, ' Y'a du mou dans la corde à nœuds. ' : Pierre Dac)

Day two : Dimanche

Pas grand chose de significatif dans la maisonnée, un levé de lit plus ou moins réussit pour les occupants, Anna se 'levant' la première, car elle avait passé la nuit au Paradis à planifié une stratégie pour Noël avec ses frères, Gabriel avait quitté la réunion à la moitié, prétextant une vérification des pâtisseries, de fait, en dehors de l'aspect festif, même au vu de la singularité de la situation, cela l'indifférait, bien que le 'dossier Dean/Castiel', (musique d'Amicalement Votre en fond sonore) ait amené le conseil des archanges à attendre jusqu'au 25 décembre pour prendre une décision définitive les concernant.

Castiel fut le second à se lever, pour préparer le petit déj de son chéri, (il lui devait au moins ça,)

- « C'est pour lui occuper les mains et la tête ? » demanda amusé Anna devant le copieux petit déj que Castiel préparait.

- « au moins ses mains seront occupées un instant, pour la tête.. » dit Castiel d'un ton faussement fataliste.

- « Une lobotomie ? » dit un Balthazar apparaissant dans la cuisine.

- « Pour la tête, il me plait comme il est. » fini Castiel, énervé envers son frère, les réflexions de Gabriel étant suffisantes.

Un bruit venant de l'escalier signifiant que Sam était levé, Gabriel apparu comme par hasard avec un plateau de viennoiseries et autres douceurs, (non, c'était pas pour Sam).

- « On dirait qu'il y'en a un autre qui compense », lâcha Balthazar à la cantonade. Gabriel leva un sourcil en même temps qu'un.

- « Tout l'monde n'a pas la chance comme toi, d'avoir, si c'n'est une tringle à rideau, au minimum l'usine dans l'c », interrompu par Anna.

- « Un vrai matin d'une famille, voir d'une famille humaine durant les vacances de Noël », s'amusa t-elle. Sam faisant son entrée dans la cuisine et ayant entendu Anna.

- « Effectivement, et en parlant d'humanité, l'plus beau spécimen est pas encore levé ». Dix minutes plus tard apparu un Dean en pyjama, chaussons et la tête d'un gosse encore ensommeillé, grommelant un - « N'jour »- à tout le monde et se dirigeant droit vers Castiel, (manquait plus qu'il tienne un teddy bear, (non, pas un mec, la peluche), pour compléter le tableau), et il 'se drapa' comme une cape plus qu'enlaça son chéri pour un bisou matinal et chaste.

- « Bien dormi ? » demanda Castiel

- « Non, parc' que tu m'aimes pluuuuus, sniiff »

- « Tristounet Dean Winchester, voulez vous bien passer à table ? » dit Anna.

Toujours en mode boudeur - « Voui, mais Castiel s'assoit à coté de moi. »

À part Dean, tout le monda avait les yeux, la tête, en train de regarder le plafond, mais pas pour les mêmes raisons... ''' Tiin..TÎÎÎn..Tiin..TÎÎÎNNN...'''

Tentative de bruitage dramatique pour soutenir le suspense par l'oteuur, (j'attends le résultats des votes, découlant de l'interprétation du sens donné par la, le les lectrice(s), lecteur(s) au mot 'dramatique' dans la phrase : ' Tentative de bruitage dramatique pour soutenir le suspense par l'oteuur ', d'avance merci.

Le reste de la journée fut ponctuée par quelques 'Deanniennes' plaintes à l'adresse de son chéri, d'où, un atterrissage, certes habillé et au sec pour Dean sous la douche, (le message était clair). D'un p'tit noir, l'après-midi à Istanbul pour Sam et Gabriel (de fait un rituel de 'promenades' était instauré entre eux depuis un an). D'Anna passant tout l'après-midi dans sa chambre pour lire, enfin, officiellement. (habitude gardée de son temps en tant 'qu'humaine'), et d'un Balthazar absent quasi toute la journée pour faire juste un passage en fin de journée.

Le repas fut animé comme toujours. La soirée fut plus ou moins animée, ainsi que la nuit pour certains (non, c'est pas ce que vous croyez, enfin pour Dean, si, faut avouer).

*D'un p'tit noir : (synonyme d'un p'tit café.) Vraiment, les gens ont l'esprit mal tourné de nos jours, mais c'est vrai que ça peut porter à confusion surtout avec le reste de la phrase. De toute façon, commencer une phrase par ' D'un p'tit noir' peut être tout de suite perçu comme tendancieux. La raison 1ière, c'est pour la proximité, (certes voulue ? inspirée ?), des bouts de phrases 'le message était clair'. et 'D'un p'tit café l'après-midi' dans la 1ière version remplacé par l'un de ses synonymes : 'p'tit noir' à la 1ière relecture partielle, et j'étais fier d'avoir trouvé cette association' clair et noir'. C'est à la 2ième relecture commençant à : ' le reste de la journée', jusqu'à, 'instauré entre eux depuis un an', que je me suis demandé si je réécrivais ou pas, donc, en enlevant après l'astérisque dans le texte, je me suis aperçu que c'était encore plus trash (méga désol comme disait Dany Boon). Aujourd'hui j'ai parlé à une amie de cette histoire de : 'Et un p'tit noir', et de ce que j'avais écrit à la suite comme explication. Elle m'a répondu, je la cite :

- « et si au lieu d'un café et donc d'un p'tit noir, s'avait été un BIPBIP (anisette du Sud Est de la France, pas de marque), ça s'appelle aussi, un jaune', ou 'un pt'it jaune', donc si t'avais écris, 'Et un 'pt'it jaune, l'après-midi à Bangkok pour Sam et Gabriel »,

J'lui ai répondu, - « je s'rai déjà chez m'sieur le Juge, c'est sur. » J'aurai pas cru que mon amie me sorte ça, comme quoi, vous avez beau connaître, (enfin on le pense) une personne depuis 15 ans, on est pas à l'abri d'une surprise... En parlant de surprise, le fameux 'connais toi, toi-même', (en gros d'emmerde toi, avec toi même), je m'suis aperçu que j'me connaissais pas si bien, car en relisant (3ième relecture), j'ai changé le temps du verbe : être, de 'étant' en était' dans la phrase 'de fait un rituel de' promenades' étant instauré entre eux depuis un an,. Avec 'étant', ça renforce l'idée que c'est la promenade qui est instaurée, et cela 'remettait' un peu de moralité dans cette phrase, mais en le remplaçant par était, j'y vais à fond dans la phrase tendancieuse, de plus cela trouble le sens premier des guillemets de 'promenades' qui au départ, c'était pour signifier : ils se téléportent, là, un deuxième sens est du coup apparu et ceux qui ont l'esprit mal tourné, passaient votre chemin. Ce n'est pas l'genre de la maison. En fait j'aurai du écrire que Sam et Gabriel allaient boire un thé, ou manger un steak au resto du coin, mais j'ai pensé à un endroit romantique en relation avec la nourriture et comme c'était l'après midi, j'ai pensé à Istanbul pour le fameux café turc, et au finish je me suis retrouvé avec deux pages d'explication.

Ceci concluant le 1ier chapitre.

À suivre ... enfin pour celle(s), celui, ceux qui veulent, en tout cas je continuerai mon histoire un peu plus tard, le 'un peu plus tard', étant mal défini depuis qu'Albert à dit que le temps était relatif.