Un autre monde, une autre vie
Bonjour! Vous devez vous demander pourquoi je poste une nouvelle histoire alors que je n'ai pas encore fini l'autre! J'ai un peu de souci à écrire la suite et j'ai décidé de posté celle-ci pour ne pas trop vous faire languir! Je n'abandonne pas ma précédente fic c'est juste que le prochain chapitre risque de mettre un peu de temps à arriver! Je suis donc fière de vous présenter ma nouvelle fiction. J'ai eu l'idée en faisant un rêve pour le moins étrange et cette fiction est née. Voila j'espère qu'elle vous plaira. Comme c'est une fic un peu particulière, je voudrais votre avis. N'hésitez donc pas à m'écrire ou a poser des questions je me ferais une joie de vous répondre. Merci et Bonne lecture.
Attention: Ceci est un yaoi par conséquent une relation amoureuse entre hommes si cela ne vous intéresse pas passez votre chemin.
Prologue:
Rien, il ne restait absolument rien. Des gravats jonchaient le sol, des murs s'effondraient encore ici et là, seule l'épaisse fumée noire régnait en maître dans ce paysage. Un jeune homme se tenait au milieu de ce décor surréaliste. Irréel? Peut-être pas, la grande bataille que tout le monde magique redoutait avait eu lieu. Lord Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, avait perdu et quelque part ce jeune homme aussi. Son visage baigné de larme reflétait une douleur indicible. Il avait perdu aussi. Tous ces morts, tous ces cris, il les entendaient encore. Il se pencha sur le corps calciné devant lui, et agita sa baguette magique en un mouvement souple du poignet. Aussitôt, une lueur bleue nuit sortit du bois précieux pour se transformer en lys blanc. La fleur se déposa sur le corps consumé.
"Tu as gagné Tom." Souffla le survivant.
Le silence se fit de plus en plus pesant. La douleur qui irradiait la poitrine du brun augmentait de plus en plus. Il savait qu'il n'en n'avait plus pour très longtemps et à vrai dire il s'en fichait. Il avait vu Hermione Granger sous impérium tuer son petit ami, Ronald Weasley et cela sans sourciller. Puis elle s'était donné la mort ou du moins on lui avait fait se donner la mort. Pire, il avait sentit une lame couper son âme en deux, et il avait su a ce moment là qu'il allait mourir, il ne pouvait vivre sans le blond et cette douleur lancinante à la poitrine ne pouvait qu'être synonyme de sa perte. Les jumeaux Fred et Georges Wealey avait péri également, dévoré par les loups garou de Fenrir Greyback. Luna Lovegood n'avait pas eu l'occasion de sortir sa baguette, de même pour Neville Longdubat, ils périrent tout deux sous l'écroulement des murs de la grande salle de Poudlard. Blaise Zabini, pourtant neutre jusqu'ici les avaient rejoint au dernier moment pour périr de la main de sa propre mère quelques heures plus tard. Théodore Nott, avait fait honneur à sa maison en tendant une multitude de piège faisant ainsi périr une quarantaine de mangemort russe au début du combat mais il n'avait pas survécu non plus. Et bien d'autre était mort, ils étaient tous mort. Le jeune sorcier s'était retrouvé au milieu d'une vingtaine de mangemorts et de leur maître, seul. Il avait lutté jusqu'au bout. Et Voldemort n'était plus.
"Tu as gagné Tom, je suis mort avec lui!" Hurla le jeune homme presque fou.
C'est alors qu'il sentit un léger courant d'air sur sa nuque. Il arrêta tout mouvement et inspira profondément. C'était impossible. Il était mort. Cette odeur de lys et d'air frais ne pouvait pas être réelle. Son amour était mort il y a quelques heures.
"Mon ange."
La voix du survivant se brisa au souvenir du doux parfum de son compagnon. Il tomba à genoux, son cœur allait exploser, il le sentait. Un battement d'aile furieux se fit entendre. Les oiseaux charognard se repaissant déjà des corps. La lumière du soleil couchant déclinait lentement au loin. Un nouveau tourbillon l'effleura.
"Harry"
Il cru rêver à l'entente de son prénom. Seul lui pouvait prononcer son nom avec cette voix douce et grave. Les larmes revinrent inondés ses yeux émeraudes. Il aurait en cet instant préféré mourir lors de ses un an. Cela lui aurait éviter bien des peines. Il n'aurait pas connu les pertes successive de ses proches, les souffrances des blessures qu'on lui avait infligé. Mais il n'aurait pas su non plus ce qu'était l'amitié, les rires, la joie et l'amour. Même si le chemin avait été dur, il ne regrettait en aucun cas les épreuves qui l'avait lié à l'homme qu'il aimait...qu'il avait aimé.
"Harry."
La voix retentit à nouveau et le griffondor su qu'il ne rêvait pas. Il sentit une présence réconfortante autour de lui, enveloppant dans un écrin de tendresse. Il pouvait presque sentir ses bras forts l'enserré, ses cheveux doux et soyeux jouant contre son cou, ses lèvres se déposer contre sa joue brulante.
"Notre sanctuaire. Harry, le temps est compté."
La voix lente et reposante lui soufflait une dernière volonté et le jeune homme dans un état second, ne pu qu'obéir. Il se dirigea d'un pas lent et rigide vers le lac du parc de l'antique école de sorcellerie. Il arriva péniblement dans un coin inconnu de l'étendue d'eau pourtant célèbre. Il y avait un rocher sur lequel poussait avant la bataille, un magnifique bosquet de lys. Un saule pleureur recouvrant celui-ci donnait ainsi un coin hors du monde. La où il avait expérimenté son premier baiser, sa première fois, leur demande en mariage, leur dernier ébats. Son cœur se serra un peu plus alors qu'il entrait dans le feuillage de l'arbre à présent en partie calciné.
"Sous le rocher. Vite."
La voix se faisait plus pressante même si elle gardait cette flegme aristocratique. Le sorcier s'agenouilla difficilement son corps entier le faisant souffrir le martyre. Il remarqua aussitôt un petit coffret d'ébène sombre veiné d'or.
"Ouvre."
La voix était devenu impérieuse. Il ne savait plus pourquoi il était là ni si cela valait la peine de le découvrir à présent. Il avait tout perdu, et il attendait maintenant celle qui s'était toujours refusé à lui. La mort devait venir le chercher sinon il la provoquerait. Dans un dernier sursaut de conscience, il décida d'ouvrir la boîte. Celle ci ne contenait qu'une feuille blanche recouverte d'encre bleue. Il reconnu sans mal l'écriture de son amant. Dépliant précautionneusement le morceau de papier, il lu a voix haute.
Mon amour,
J'ai vu notre fin à tous. Ne me demande pas pourquoi ni comment, là n'est plus la question mais sache que les larmes emplissent mes yeux quand je pense dans quel état tu dois te trouver en lisant cette lettre. C'est la seule manière que j'ai trouvé pour te dire au revoir car je sais que je mourrais des mains de Parkinson et loin de toi. Quand j'ai su ce qui allait se passer, je me suis juré de tenter jusqu'au bout de déjouer le futur. Mais nous n'étions pas de taille. Dans ce monde ci, nous ne pouvions gagner et au fond de moi, je crois que je l'ai toujours su. La Magie va détruire les restes de ce monde et tout emporté sur son passage.
Alors j'ai fait des recherches, pendant que la nuit tu dormais, exténue de nos ébats, je luttais contre le sommeil pour trouver un indice, un sort, une potion qui pourrait te sauver. Je sais très bien ce à quoi tu penses en ce moment. Tu attends la fin de cette missive pour te donner la mort et me rejoindre mais je te l'interdis. Je veux que tu rentres dans ta petite tête de griffondor que tu n'es absolument pas en mesure de le faire. Je ne veux pas te voir faire cela. Et même mort je veille sur toi. Il ne te reste plus qu'une chose à faire. Lors de l'une de mes nombreuses nuits dans la section interdite de la bibliothèque, je suis tombé par hasard sur un parchemin intéressant. Il était écrit par l'ancêtre d'Albus Dumbledore. Ce vieux sorcier démontrait que notre monde n'était pas seul. En réalité une multitude de monde parallèle au notre existe, avec les même personne, mais pas le même environnement. Ainsi, j'ai commencé a entrevoir une lueur d'espoir pour toi, pour notre amour.
Je comprends que ce que je te révèle est peut-être difficile à envisager à l'heure où tu lis cette lettre mais je t'assure que c'est possible. Il faut juste que tu prononces l'incantation qui est sur le papier joint à la lettre. J'espère que dans ce monde tu seras heureux avec mon autre moi et que tu penseras plus tard à ce moment comme si c'était un cauchemar. Je veux que tu lises cette incantation et que tu aides la Magie a détruire ce qui reste de cette terre. Elle n'est plus que désolation à présent.
Je ne serais pas Pouffsouffle. Tu sais déjà que tu as été pour moi le meilleur compagnon que l'on pourrait avoir et tu sais aussi que je t'ai aimé comme un fou. Notre amour est pur et puissant. C'est pour cela que je suis convaincu qu'il se répercute dans tous les univers possible. Je vais devoir arrêter d'écrire cette lettre. Tu vas bientôt arriver de ton entraînement de Quiddich et je ne veux pas que tu me vois ainsi. Le chemin est encore long mais le pire est derrière toi, je le sens.
Sois fort mon griffon. Pardonnes moi d'avoir gardé cela pour moi mais je ne voulais pas voir ton sourire confiant s'effacer.
Ad Vitam Eternam
Ton ange déchu...
La lettre tomba au sol dans un doux froissement. Harry restait stupéfait. il n'avait rien vu, il était là mais il n'avait pas su voir les signes sur le moment. Maintenant il se rappelait des absences de son amant, de ses regards lointains dont il semblait coupé du monde. Sa manière de lui faire l'amour, passionnément et presque avec sauvagerie à la fin. Il était au courant depuis un bout de temps et il ne lui avait rien dit. Il serra les poings. Il n'avait même plus la force d'en vouloir à qui que se soit mais ce qui était sûr c'est qu'il n'allait pas prononcer l'incantation magique. Il ne pourrait pas oublier son compagnon même si il allait en voir un qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Il ne pourrait pas faire comme si ce qu'il avait vécu jusqu'à maintenant n'était qu'une vulgaire farce. Son cœur était mort avec celui qui fut son âme sœur, il ne pouvait plus recommencer. Tout était fini. Il leva sa baguette et la plaça contre sa gorge.
"Je t'..."
Sa voix mourut quand un fin halo doré le recouvrit. Il ne tarda pas à comprendre, le blond l'avait piégé, la formule devait être sur la lettre. Il prit fébrilement le petit bout de parchemin et l'ouvrit sans plus tarder. Trois petits mots se détachaient.
Ad Vitam Eternam.
C'était au bas de la lettre et il l'avait lu à voix haute. Quel imbécile. Son amant était bien un serpentard et il l'avait berné une dernière fois. La douleur s'empara de sa tête le forçant à fermer les yeux. Il sentit sa magie s'échapper de son corps par toutes les pores de sa peau et c'était extrêmement douloureux. Il sentit le sol se fissuré sous lui et la dernière pensée qu'il eut fut que le soleil venait de se coucher pour la dernière fois pour ce monde. La Terre venait de disparaître emportant avec elle toutes les salissures de Voldemort derrière elle.
Draco était paisiblement entrain de dormir dans les draps de soie noir de son manoir. Il venait de revenir de mission et celle ci avait été éprouvante bien qu'elle est été dans un but diplomatique. Le clan des Avilov avait été dur à persuader mais rien n'était impossible pour un Carmina. Soudain un bruit de pas résonna dans sa tête suivit d'une aura magique familière. L'agacement se peint sur son visage, il se releva et repoussa les draps léger sur ses jambes dévoilant un torse imberbe et finement sculpté. Draco Carmina était beau et encore le mot semblait perdre tout son sens devant lui. Ses fins cheveux blonds presque blancs retombait sur ses épaules délicatement musclées. Tout n'était que grâce chez lui malgré son un mètre quatre vingt cinq et ses soixante dix kilos de muscle. Une aura dangereuse et meurtrière enveloppait démontrant que sous cette apparence angélique se cachait un véritable démon. Les bruits de pas se rapprochèrent encore et le jeune homme pu identifier sans mal l'homme qui arrivait l'un de ses pères, le roi du clan. La porte s'entrouvrit légèrement laissant passer un corps d'une blancheur immaculé également. L'homme était plus âgé bien que restait relativement jeune. Il devait avoir la trentaine passé et son aura respirait la puissance. Séverus Carmina était très respecté dans toute les contrées Deux yeux noirs comme l'encre de chine se posèrent sur lui.
"Dray, il faut que tu viennes, c'est ton frère, il ne va pas bien."
Draco se leva complètement, alerté par le ton pressé de son père lui, d'habitude calme en toute circonstance. Il enfila rapidement une chemise noire assortie au pantalon et suivit son père en continuant de l'interroger.
"Père, je viens de le voir il y a quelque heures je ne comprends pas! Il allait parfaitement bien quoique un peu faible mais il supporte toujours très mal quand je m'éloigne de lui."
Séverus soupira sachant l'impact que la nouvelle aurait sur son fils. Il se racla la gorge et accéléra le pas si possible, volant presque sur les pavés du manoir. Cependant, arrivé devant la porte de la chambre de son deuxième enfant, il se fit violence. Il devait avertir Draco avant de tomber sur le fait accompli.
"Dray, petit prince, ton père voulait rester au calme après une réunion importante alors il est venu ici. Mais ton frère était...réveillé."
Draco écarquilla les yeux de stupeur. Lorsqu'il avait un an, son petit frère s'était écroulé sans connaissance. Il n'avait plus jamais ouvert les yeux...jusqu'à aujourd'hui. Ses pères pensait que c'était de leur faute, qu'il n'aurait pas dû contrecarré les volontés de Sithis. Une peur incontrôlée s'empara de son être, si son frère le rejetait? Que ferait-il? Lui qui avait consacré toute sa vie à la recherche d'un remède pour son frère. Il fit un geste pour ouvrir la lourde porte d'ébène mais Séverus l'arrêta.
"Sois très doux, il est effrayé. Lucius n'arrive pas à le calmer et moi non plus. Nous comptons sur toi." Fit le sombre homme avec une note d'avertissement.
Il connaissait son fils par cœur. Celui-ci était très imprudent et impulsif quand cela concernait son frère. Il ne voulait pas que son petit prince s''emporte et ne se fasse de faux espoir sur la situation. Sithis, faîtes que mes fils s'en sorte pensa l'homme de toute ses forces.
"Si le couple royal n'y peut rien, je ne crois pas être en mesure de faire quelque chose." Chuchota doucement le prince, peiné.
L'aîné posa un doigt sous le menton de son fils et ancra ses yeux noirs dans les yeux gris parsemé d'éclat d'obsidienne.
"Surtout toi. Rappelle toi du lien particulier qui t'unit à lui et Sithis te donnera la force de surmonter cette épreuve.
Draco hocha la tête et prit un air neutre masquant parfaitement son inquiétude. Des années de pratique et d'entraînement avec son père auxquelles il ressemblait comme deux gouttes d'eau lui conférait l'avantage de rester impassible en toute situation. Il poussa le battant de la porte et entra d'un pas assuré. Il ne pu cependant empêcher son visage de se fendre de tristesse quand il vit son frère a demi caché sous les couvertures, terrorisé par il ne savait quoi. Il vit du coin de l'œil Séverus enlacé Lucius.
"Viens mon amour, laissons les ensembles." Chuchota t-il.
Lucius, hocha la tête avec résignation, faisant onduler sa magnifique chevelure blonde blanche qui lui tombait jusqu'au rein. Ses grands yeux gris ne reflétaient que désappointement face à la situation. Les deux hommes s'éclipsèrent et Draco se recentra sur son objectif. Le jeune homme prostré tourna un regard dans sa direction et ses magnifiques yeux noirs pailleté d'argent s'agrandir sous le choc. Il était abasourdi.
"Draco." Souffla t-il la voix rauque et cassé.
Le blond s'approcha doucement et murmura d'une voix douce et grave comme pour ne pas l'effrayer.
"Harry, calme toi. Je suis là. Tu me reconnais?"
Le jeune homme hocha la tête, des larmes baignant son regard. Draco n'y tient plus et s'empressa de serrer contre lui ce petit corps faible. Il avait attendu ce moment tellement longtemps. Il pouvait respirer son odeur, sentir ses muscles se contracter.
"Ne t'en fais pas petit frère, je te protègerais." Ajouta t-il.
Harry ferma les yeux douloureusement. Les paroles du blond résonnant dans sa tête comme une litanie cruelle. Il l'avait appelé petit frère. Il voulait mourir.
Voila ceci est un prologue a une nouvelle histoire, je ne sais pas si cela vous plaira. Ce que je peux vous dire c'est que si le couple principal est classique, l'histoire elle l'est moins puisque je m'inspire largement de l'univers du manga Vampire Knight de Matsuri Hino. Donnez moi votre avis!
Gros bisous
Jalana
