Hey ! Je publie enfin ma première fanfiction (Clexa évidemment !).

Cette fanfiction se passe après l'épisode 3x07 mais (SPOIL) la sex scene Clexa et la mort de Lexa n'ont pas eu lieu.

Je posterai une fois par semaine à savoir le samedi :) J'espère sincèrement que cela va vous plaire. Si vous souhaitez que certaines choses se passent n'hésitez pas à laisser des reviews ou à m'envoyer un MP.

Sur ce, bonne lecture !

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Clarke était en route pour Arkadia. Elle y arriverai d'ici deux jours, Titus n'avait pas menti quand à la rapidité des chevaux. Octavia et Indra était quelques mètres derrière elle, parlant de stratégie guerrière. Deux natifs entouraient Clarke. Ces derniers ainsi qu'Indra avaient reçus pour ordre d'aller à TonDC après être surs que la blonde et ses amis étaient bien arrivés à destination. Chaque clan avait une mission : les trois Grounders devaient mettre en place le blocus tandis que les trois Skaikru devaient rétablir l'ordre à Arkadia.
Clarke savait que sa mission n'allait pas être facile, mais elle y arriverai, elle le savait.

Murphy, auparavant devant Clarke, ralentit la cadence afin de se trouver à ses côtés.

- Dis moi que nous avons ou plutôt que tu as un plan.
- J'aimerais pouvoir te dire ça, répondit Clarke. Seulement ce n'est pas si facile, je ne connais pas vraiment la situation, je n'étais pas là bas.
- Je comprends. Je... je voulais te remercier.
- En quel honneur ? Sourit-elle.
- Merci de m'avoir emmené avec toi.
- Tu fais partie de mon peuple, c'est normal.
- Ça fait un bout de temps que je suis parti, je ne sais pas si on peut encore me considérer comme l'un des vôtres...
- Je suis partie aussi mais tu es né Skaikru, comme moi, et c'est tout ce qui compte.

Murphy hocha la tête. Il ne s'en voulait pas d'être parti quelques mois auparavant. Il en avait besoin autant que Clarke. Ils avaient tout deux quitté leur peuple, pour des raisons différentes certes mais dans deux jours ils y seraient à nouveau.

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Ils s'étaient arrêtés pour la nuit. Octavia avait allumé un feu, les deux natifs étaient partis chasser tandis que Murphy installait des fourrures au sol.
Après avoir mangé les lapins, ils allèrent se coucher. Mais Clarke n'arrivait pas à dormir, elle se rendit au pieds des braises encore fumantes et fut vite rejointe par Octavia.

- Du mal à dormir ? Demanda la blonde.
- Oui. Quand je suis partie avec toi, Lincoln était en prison. Je... j'espère qu'il ne lui est rien arrivé.
- J'ai peur aussi, pour ma mère et pour nos amis. J'espère que l'on pourra régler ça rapidement.

Octavia hocha la tête. Cependant, une question lui brûlait les lèvres depuis qu'ils étaient partis. Elle osa enfin la poser.

- Quand tout sera réglé, tu ne resteras pas n'est-ce pas ?
- No... Enfin je ne sais pas.
- Tu as le droit de partir Clarke, tu as le droit au bonheur comme chacun d'entre nous. Les actions que tu as faites étaient pour survivre. Je t'en ai voulu c'est vrai, mais aujourd'hui je comprends, je te comprends .
- Merci Octavia. Tu pourrais venir à Polis aussi tu sais. Tu es peut être née dans le ciel mais ton cœur appartient à la terre.
- Je ne sais pas, la tête de Lincoln est toujours mise à prix chez les natifs.
- Oh si ce n'est que ça le problème, je parlerai à Lexa.

Octavia sourit.
- Je vais aller me coucher, annonça cette dernière.
- Je ne vais pas tarder non plus. Moshop Okteivia.
- Moshop Klarke.

La blonde regarda les braises crépitantes encore quelques instants puis partie se coucher. Elle s'enroula dans la peau de bête, ses pensées tournées vers Lexa. Elle la reverrai, elle le savait.

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Le petit groupe venait d'arriver à la lisière de la forêt séparant Arkadia de TonDC. Leurs chemins se séparaient maintenant. Murphy, qui avait sympathisé avec les deux natifs la veille, leur fit une accolade avant de retourner aux côtés de Clarke. Octavia et Indra faisaient leurs adieux loin des regards.
Lorsqu'elles revinrent, Indra s'avança vers Clarke.

- Merci pour tout Indra.
- Je n'ai fais qu'exécuter les ordres d'Heda, dit elle en lui tapant sur l'épaule amicalement.

«May we meet again» furent les derniers mots prononcés avant que les trois Grounders ne s'éloignent.
Murphy se tourna vers les deux filles.

- Alors, comment allons nous rétablir la paix ?
- Déjà on entre à Arkadia, ensuite on improvise, répondit Clarke.
- De toute façon, les plans c'est pas notre point fort, rajouta Octavia.

Ils traversèrent la forêt en silence. Celle-ci leur rappelant bien trop de souvenirs surtout lorsqu'ils passèrent devant leur ancien vaisseau. Ils avaient bien changés depuis cette époque. Ils avaient appris à se battre, à tuer : à survivre.

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Le grand portail central se tenait maintenant devant eux, le panneau « Arkadia » au dessus de leurs têtes. Bien sûr ils ne s'attendaient pas à entrer sans problèmes : tout trois avaient désertés pour vivre avec « l'ennemi ».

- Posez vos armes ! Cria l'un des gardes.
- Qui êtes vous ? Demanda un autre.

Clarke retira la charge de son revolver tandis qu'Octavia enfonça son épée dans le sol devant elle. Murphy n'avait pas d'armes.

- Ici Clarke, Murphy et Octavia, hurla la brune.

L'un des soldats sortie son talkie-walkie, sûrement pour prévenir Pike de leur venue. Puis le grand portail s'ouvrit et plusieurs gardes les entourèrent.

Ils furent conduit à travers les couloirs de l'ancien vaisseau. Clarke observait chaque croisement, chaque détour, espérant revoir sa mère vivante et en bonne santé. Ils arrivèrent finalement devant le bureau du Chancelier. Un des gardes frappa à la porte : une fois, deux fois… toujours pas de réponse. Il décida donc de passer son badge et entra suivit des trois adolescents. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils découvrirent Pike, un bâton électrique à la main, torturant un natif maintenant inconscient.

- Lincoln ! S'écria Octavia.

Elle tenta de courir vers lui mais les gardes la retinrent.

- Excusez moi Chancelier, je ne savais pas que vous étiez occupez.

Pike fit un léger hochement de tête, signe qu'il acceptait ses excuses. Il se dirigea vers son bureau, y déposa l'objet électrique puis se retourna vers le groupe.

- Ramenez le dans sa cellule et faites venir un médecin, j'ai encore besoin de lui. Ordonna t-il.

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- Que je me rende !? S'exclama Pike.

- Oui, répondit Clarke. C'est le seul moyen pour que tout ceci s'arrête. Une vie pour la paix, n'est-ce pas ce que vous pouvez offrir de mieux à votre peuple ?

- Et qui vous dit que ces sauvages respecterons leur parole ? Et qu'il n'attaquerons pas Arkadia ?

La blonde ne répondit pas, elle savait que cela suffirait mais elle n'avait pas d'arguments à donner au Chancelier.

- Je refuse.

- Vous êtes un lâche Pike ! Cracha Octavia.

- Gardes ! Enfermez ces trois jeunes immédiatement. Et réunissez quelques éclaireurs, nous devons mettre tout cela au clair.

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3 semaines, cela faisait maintenant 3 semaines que Clarke, Murphy et Octavia avaient été envoyés en prison. Au fur et à mesure des jours, quelques Skaikru les avaient rejoints à cause de leur opposition à Pike. On pouvait désormais compter Miller, Harper ainsi que Kane parmi eux.

Clarke tournait en rond. Elle aurait dû retrouver la commandante au bout de 2 semaines afin de faire un point sur la situation. Malheureusement, rien ne s'était passé comme prévu et la blonde n'avait évidemment pas pu s'y rendre.

Clarke n'en pouvait plus, il fallait absolument qu'elle agisse. Octavia se trouvait dans le même était que la blonde. Après l'épisode de la torture, Lincoln avait été envoyé dans une autre cellule que la leur et il n'avait pas vu le natif depuis cette fois.

Murphy se leva soudainement du banc sur lequel il était assis.

- Alors c'est ça !? On va se laisser pourrir en prison ? On va laisser Pike gagner ? Questionna t-il.

- Parce que tu as un plan peut être ? Demanda Octavia. Si oui, mais j'en doute, je suis preneuse !

- Calme toi Octavia, fit Nathan en s'approchant doucement.

- Me calmer !? ME CALMER !? Ça fait trois semaines qu'on est enfermé ! On reste dans l'attente, mais dans l'attente de quoi ? Qu'une guerre éclate ?

Il y eut un silence, chacun réfléchissant aux propos de la native de cœur. Tous savaient qu'elle avait raison mais personne n'avait de solution. Kane, qui était resté en retrait pendant toute la conversation, se leva soudainement un sourire presque imperceptible sur les lèvres.

- J'ai peut être un plan.