Coucou tout le monde ! Le vous présente ma toute première fanfic sur le thème de SLG (bien évidemment c'est simplement un prétexte pour pouvoir parler de cet univers =D) Soyez indulgents et je vous fait un gros câlin virtuel 8)

D'ailleurs ! Je tiens à préciser que les personnages cités dans ce chapitre ne m'appartiennent absolument pas et qu'ils restent l'entière propriété de Mathieu Sommet. Je m'engage donc à retirer cette histoire si la personne susnommée me le demande

Des Bisous et bonne lecture =)

Le pouvoir des souvenirs

Prologue

Il était seul dans sa chambre, le regard perdu sur un point fixe imaginaire sur son plafond, repensant à ces dernières années. Il passait en boucle les derniers évènement qui s'étaient produits dans sa vie tout en ayant de discrètes larmes menaçant de couler sur ses joues rougies par les différentes émotions qui le submergeaient, pour ensuite s'écraser sur son T-shirt blanc laissant une auréole souillée de cette petite matière salé, propre à la souffrance humaine. La peur, le courage, la joie, la satisfaction, puis à nouveau la peur, l'angoisse, la peine, la tristesse, et l'angoisse, l'angoisse, l'angoisse… Cette dernière avait d'ailleurs pris une part presque salvatrice dans sa vie, tant et si bien que c'est celle-ci qui lui permettait d'avancer. Cette angoisse qu'il ressentait en regardant ses semblables, sa famille… ceux qui comptait pour lui. Oh il ne l'aurai jamais avoué, peut-être par peur que cette affection qui leur portait ne soit pas réciproque. Il ne savait pas si sa famille l'aimait autant que lui, mais ils étaient soudés, et en ces temps durs, c'est tout ce qui lui importait.

Vous devez vous demandez qui est cette personne, de première vu si triste, et seule malgré les gens qui l'entourent. Ce jeune homme s'appelle Mathieu Sommet, ancien vidéaste de Youtube, créateur de l'émission « Salut Les Geeks ». Ancien parce que le monde a changé. Changé par la maladresse de personnes un peu trop oisives, par la folie de quelques dirigeants avides de pouvoir, de quelques extrémistes n'ayant pour seule solution la destruction d'une partie de la population mondiale comme remède à ce monde malade, un virus, catastrophe naturelle ? Il ne savait pas, il ne savait plus pour être exact. Comme tous les habitants de cette planète d'ailleurs. En effet, personne ne savait ce qu'il s'était passé, mais tout le monde s'était réveillé avec, pour grande surprise, un monde ravagé par une « force » mystérieuse. Il y avait ceux qui avait émergé sans trop se rendre compte de se qui s'était passé, pour les plus chanceux, découvrant les atrocités récemment apparues dans la plus grande des stupeurs. Les moins chanceux qui avaient été blessé, entouré de cadavres, de décombres et d'autres indices d'une catastrophe apparue, avaient, pour certains, réussis à survivre. Et puis il y avait eu des morts, beaucoup de mort. Comme beaucoup des survivants de cette apocalypse, Mathieu ne savait plus ce qu'il s'était passé, mais il avait survécu, et, pour une raison qui lui était toujours inconnue, lui, se souvenait de son passé, contrairement à beaucoup de gens, et ça faisait mal. Sa famille, bien qu'elle n'en soit pas une, était tout ce qui lui restait. La plupart de ses amis ayant péri lors de cette « fin du monde » (peut-on encore l'appeler comme cela ?), les autres ayant été porté disparu, il devait continuer, il devait survivre, pour veiller sur ses frères. Ses frères étant apparus juste après qu'il ait émergé lors du Grand Réveil.

Dans cette chambre, il restait focalisé sur le point invisible lors de ses grandes parties de réflexion. Le jeune homme pris conscience que cela faisait bien quinze minutes qu'il regardait dans le vide. « Il faut que j'y retourne » pensa-t-il, tout en se levant de son lit afin de se préparer pour « accomplir son destin » ! Le jeune homme se surprit à sourire ironiquement de part cette réflexion qu'il venait de se faire, puis secoua la tête pour se ressaisir. Debout dans cette petite chambre, il pris quelques affaires devenues nécessaires lorsque l'on voulait sortir. C'est ainsi qu'il se muni d'un gilet pare-balle, de rangers, et d'un 9mm. Il jeta un regard dans son miroir, une expression de dégoût s'affichant sur son visage angélique. « Comme si tu n'étais pas assez petit, il faut en plus que cet équipement te tasse encore plus » s'était-il dit intérieurement.

Il sorti de sa chambre pour entrer dans une salle qui semblait être une pièce commune, dans laquelle se trouvait, en tout et pour tout, quatre autres jeunes hommes… identiques d'un point de vue purement physique. Le physique de Mathieu. L'un d'eux approchant d'un pas lent, lourd de sens, celui qui fait frissonner, qui fait prendre conscience de la dure réalité de la vie, celui qui vous dit d'un air triste et faussement engagé « c'est l'heure ! ». Les pas en questions appartenaient à un des doubles de Mathieu, vêtu de noir, équipement similaire à son homologue, cigarette à la bouche, lunettes noires sur le nez, sa chemise de satin noir troqué pour un T-shirt noir à manche longue. Arrivé devant l'ex-youtubeur, l'homme en noir alluma cette cigarette qui pendant de façons nonchalante de ses lèvres, inspira la première bouffée, la recracha en une volute dorée par les différentes bougies qui parsemait la pièce, et dit :

- Prêt gamin, on attendait plus que toi. Dit-il d'un air très sérieux, qui, toutefois, restait triste, mais dissimulé par ces lunettes opaques qu'il ne quittait que très rarement.

- Prêt ! répondit le jeune homme après avoir libéré un long soupir.

Ils se dirigèrent tous les cinq vers la porte qui se trouvait à coté d'eux. L'homme en noir actionna la poigné de métal, ouvrit la porte, et ils sortirent tous les cinq, dans ce monde qui les effrayait tant.