Hi guys ! Etant fan de la série et ayant enfin eu une bonne idée (tout est relatif) de scénario, j'ai commencé à écrire une fiction sur notre très cher Sherlock ! \o/ Celui-ci ne revenant qu'en 2015/2016, il faut bien faire quelque chose pour patienter, donc vu mes qualités inexistantes en montage vidéo, j'ai opté pour une fiction.
Aucun des personnages ne m'appartient, l'univers non plus. Je dois tout à Gatiss, Moffat et Conan Doyle.
Voilà donc le prologue. Bonne lecture, même si c'est court !
A l'entente du bruit de la porte de son cabinet se renfermant derrière son dernier patient, John soupira de soulagement. Cette journée fut particulièrement longue. L'hiver commençait avec les maladies habituelles qui l'accompagnaient : grippe, laryngite, bronchite... Ainsi, pendant une dizaine d'heures, John diagnostiqua des virus à répétition, ce qui se révéla lassant et épuisant. Mais il préférait être un simple médecin généraliste plutôt que de revoir pendant des heures et des heures les horribles blessures, causées par la guerre, qui hantaient par moment ses nuits. Celles qu'il avait l'occasion d'inspecter lorsqu'il accompagnait Sherlock étaient amplement suffisantes.
Alors qu'il était en train de ranger ses instruments et boucler plusieurs dossiers, il entendit son téléphone vibrer. On ne le laissait définitivement jamais tranquille. Il prit le temps de finir ce qu'il était en train de faire, reportant la lecture du message à un peu plus tard, lorsqu'il sera dans le métro. Sa salle de consultation enfin en ordre, il fourra ses quelques affaires et classeurs dans son sac, mit sa veste et sortit. Une fois dehors, il savoura l'air frais ambiant lui caressant le visage. Rester toute une journée dans son bureau sans sortir était un véritable supplice pour lui.
Il commença à se diriger vers le métro, mais son téléphone vibrant une seconde fois l'arrêta. Cela devait sûrement être Sherlock qui commençait à s'impatienter ou qui avait besoin de lui. Pour le bien de tous, autant le sien que celui de Mme Hudson ou encore celui du mur de leur appartement, John fit l'effort de prendre le temps de lire ces messages.
Affaire de degré 8. Dépêche-toi.
SH
Prends un taxi, pas le métro.
SH
A la lecture de ces messages, il soupira. Tout ce qu'il voulait faire ce soir, c'était se reposer. Sherlock ne pouvait-il pas le laisser souffler de temps en temps ? D'ordinaire, John aimait beaucoup les enquêtes. Mais après une telle journée, c'était différent...
Par « chance », un taxi arriva dans les secondes qui suivirent. John s'installa confortablement dedans et donna l'adresse au chauffeur. Ses derniers instants de repos pour le reste de la nuit, sans doute. Une affaire de degré 8, ce n'était pas rien. Ainsi, il envoya un message à Sherlock pour l'informer qu'il était en route, bien qu'il le savait sûrement déjà, et passa le reste du voyage à regarder les rues londoniennes défiler sous ses yeux.
Malheureusement pour Sherlock, le trafic était important pendant cette soirée à Londres. Ce fut donc sans surprise que John reçut plusieurs messages lui demandant de se dépêcher. Malgré ses explications, Sherlock continuait de lui en envoyer, encore et encore. Cette affaire allait définitivement lui voler sa nuit de sommeil. Le chauffeur sourit à l'entente de la réception de tous ces messages, comprenant que son client était fortement demandé. Il fit donc l'effort de se dépêcher du mieux qu'il le pouvait en essayant de doubler les voitures dès qu'il en avait l'occasion, et en prenant des raccourcis bien connus des taxis. John le remercia intérieurement.
Ils arrivèrent à un grand carrefour, un feu rouge les empêchant d'avancer. Le chauffeur, assez expérimenté pour savoir les timings des feux de Londres, anticipa la fin du feu rouge. Il démarra au même moment où les voyants verts se mirent à briller, et traversa le carrefour.
Au dernier moment, il vit un camion, ayant brûlé son feu rouge, foncer à vive allure vers eux. Malgré ses réflexes et ses bonnes intentions, le chauffeur ne réussit pas à sortir de la trajectoire du camion. Celui-ci essaya de freiner, mais son poids et la distance les séparant rendirent cette tâche bien trop difficile, voire impossible. John, en voyant le drame arriver, ne sut que faire. Il se contenta de se protéger la tête de ses mains, et pria une dernière fois.
La collision fut très violente, dévastatrice. Le côté droit du taxi fut touché, et John eut l'impression de voir le chauffeur se déformer en même temps que son véhicule pendant une fraction de seconde. Puis, la douleur était telle qu'il pensait se déformer à son tour. Il ferma les yeux. Sa tête allait exploser, il en était sûr. Supporter cette torture était impossible. John ne savait pas s'il criait ou pas, de toutes façons, il n'entendait plus rien. La sensation d'un enfer. Peu à peu, il sentait qu'il était en train d'y descendre. Sa conscience le quittait. Chaque souffle semblait être le dernier. Pourtant il résistait grâce à une force inconnue. Mais le dernier choc contre un réverbère porta le coup final, et acheva John. A présent, il n'y avait plus de souffrance, ni de camion, ni d'accident. Juste du vide.
