Welcome et bienvenue en Latitudes.
Installez vous confortablement et préparez vos tablettes milka,
notre captain commandant de bord va démarrer l'avion
(oui dans mon histoire, un avion ça se démarre...)
J'espère que vous aimez l'Amour, le sexe, les scénarios liliesques et les fou dangereux car dans Latitudes,
il y a tout cela et bien plus encore.
Les personnages ont été inspirés par mes Eddy et Bell's du temps de Lilispank
mais aussi et surtout par Alex Pettyfer et Emma Stone chers à mon coeur.
Pour plus de folie, de zic, de trailer made me et d'info, retrouvez la page facebook de Latitudes et la page Deezer .
C'est mon tout premier vrai livre et j'ai la trouille de ma vie mais c'est si bon de se lancer.
Alors bonne lecture et comme le dirait un certain Mat :
L'Amour ne se divise pas, il se multiplie.
...
Prologue
Il était une fois une histoire d'amour.
Une belle, GRANDE, histoire d'amour.
Une fille rencontra un garçon et un garçon rencontra une fille.
Elle était rêveuse et lui terre à terre (d'après ses propres dires).
Ils fréquentaient la même école, venaient du même quartier et vivaient même dans la même rue.
Et pourtant, tout les opposait.
Louison, Nina Morris était une petite brune sautilleuse, aux cheveux d'anges et aux grimaces délirantes.
Ses belles boucles rondes s'entortillaient souvent autour de ses branches de lunettes de soleil et tous les matins, elle boudait devant la glace envers et contre tous ces épis hérités de papa.
On l'a disait un peu folle et parfois tyrannique surtout lorsqu'il s'agissait d'enquiquiner Gigi (son petit chat angora) mais comme elle aimait souvent le dire « On est tous un peu fous » et tout en citant du Anthony Perkins,
elle haussait les épaules et tournait les talons...
Oui, Louison Nina Morris était un peu susceptible en plus d'être folle.
Mais chut car si elle savait par malheur que vous saviez, gare à moi, je vous le dis !
Mathis, Nicolas, Harry ( un grand père anglais...) Charles était un grand gaillard blondinet aux yeux noisettes et miel qui aimait pêcher au harpon,
la vie au grand air et passer tout son temps à lire dans le beau hamac spécialement installé pour lui sur la terrasse de la villa.
Il se fascinait pour la poésie Baudelairiènne et se pinçait les lèvres dès qu'il jetait un livre par dessus son épaule à la méthode de Byron.
Bien sur, un livre est bien moins sympa à jeter qu'une bouteille de verre vide mais maman lui aurait donné un trop grand coup de pied au cul s'il s'était aventuré sur ce terrain là.
Alors, courageux mais pas téméraire notre Mathis se contentait de livre et ou parfois de canettes de coca..
.Obéissant mais pas trop, cela va de soit.
Bébés, ils auraient pu mille fois se croiser et à commencer par la maternité.
En effet, Mathis et Louison étaient nés la même année et le même jour du même mois de mai.
Mais surtout, ils étaient nés au même endroit, à deux pas l'un de l'autre, à la maternité du Beauregard.
Presque jumeaux, Louison naquit une heure et quarante cinq minutes avant Mathis mais Mathis et sa maman rentrèrent chez eux un jour et demi avant mesdames Morris et juste pour ce bel exploit, on aurait pu être fier de lui.
Dès les premières minutes de sa vie, Mathis avait été adorable, souriant et calme, si calme !
Louison en revanche, ne connaissait que les cris et ne dormait jamais la nuit...
Mais trop mignonne et si petite pour qu'on la gronde, maman Morris prit son mal en patience et piocha prem's pour éviter les gardes de nuit.
Chacun dans leur maison, Mathis et Louison prenaient du poids, de l'allure et de la voix.
Ils grandirent tellement vite sous les yeux ébahis de leurs parents chéris qu'on oublia aussi bien chez les Charles que chez les Morris, les mauvais souvenirs de couches et de baby cook...
Enfin, c'était sans compter la fois où Louison par amour du land art,
rebaptisa tout son jardin de couches culottes biodégradables en signe de contestation mais sinon à part cet épisode rebelle, tout le monde s'accordait à dire que Louison et Mathis étaient deux belles réussites.
Les deux familles habitaient rue de Latitudes et possédaient toutes deux, une belle demeure aux allures victoriennes, chacune bordée d'un adorable jardinet.
La maison Morris était rose et blanche comme dans les films américain et celle des Charles était blanche jusqu'au portail.
Exceptée pour les dalles de marbre de la terrasse et du chemin qui parcourait tout le jardin...
Elles étaient belles et glissantes, d'un doux rose tendre.
Et nous rappelait sans conteste la couleur gourmande de la villa d'enfance de notre chère voisine Louison.
Ah, Louison et Mathis, quelle grande histoire ces deux-là !
Elle aimait peindre, il avait un prénom qui valait le coup de crayon .
Il écrivait des poèmes sur la société, elle ne s'appelait pas Zazie mais son prénom à coup sur l'aurait inspiré.
19 ans, 3 semaines et 17 jours s écoulèrent sans que ni l'un, ni l'autre ne se rencontre, ne se parle ou du moins ne s'observe.
Car alors que tout les destinait à un bel avenir prometteur bondé d'amour ou débordant de haine selon comment on se positionne, à Latitudes, malheureusement et contre toute attente, la vie, la fatalité ou encore la malchance, tout les séparait.
A Latitudes, il y avait... deux sorties et donc deux entrées.
Une entrée A et une entrée B.
A gauche passait la famille Morris et à droite passaient les Charles.
Il en était ainsi depuis toujours et personne ne s'en était jamais plains alors, pourquoi changer ?
...
Vous voilà dans le monde magique de Latitudes.
Un prologue court mais très vite une suite et bientôt Mat se dessappera et vous dévoilera...
En attendant je serais dispo pour tout renseignement à mon "review-office"
Biz les belettes et à très très vite !
xoxo
