Bonjour bonjour à tous !

J'écris depuis un petit moment déjà cette fiction liée à l'univers Marvel. J'ai découvert il y a plusieurs années ces Captain America, Black Widow et autre Thor et depuis j'en suis fan !

J'ai alors cherché sur ce site, découvert il y a un an et quelque, les fics à ce sujet. La majorité du dossier Captain America décrit comment Bucky s'intègre dans ce « nouveau monde » et comment il tente de retrouver ces souvenirs. Cette fic - ici présente... - est différente. Bien que j'ai hâte de connaitre la suite de l'histoire de notre cher soldat de l'hiver et de son meilleur ami Steve Rogers, je vous présente ici une histoire du future de Bucky Barnes. Même s'il a encore du mal à s'intégrer, il essaie désespérément de retrouver une vie normale. D'autres personnes de Marvel seront bien sûr présent !

J'espère que l'histoire vous plaira, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, je suis très intéressée par vos opinons.

Concernant l'orthographe, je fais mon possible pour éviter les fautes, mais je ne suis pas une pro non plus :)

Une pincée de romance, une touche d'amitié et une louche d'action, c'est parti :)


Disclamer : Les personnages de l'univers Marvel ne m'appartiennent pas.

Sinon, les autres personnages un peu mal dans leur peau et parfois un peu tarés sortent tout droit de mon imagination délirante.


Chapitre 1 : Dernières roses

Fuir. Me cacher. C'est peut-être la seule chose pour laquelle je suis douée.

A chaque fois je me dis que ça sera la dernière, que je vais me poser, avoir une vie. Tout le monde a le droit à sa part de bonheur. Il faut croire que la mienne prend son temps pour arriver. A chaque fois quelque chose déconne, je pars, recommence tout. Combien de fois ? Je ne sais pas. J'ai arrêté de compter au bout d'un moment.

Cette fois-ci, c'était la même. J'avais encore merdé. Je ne sais pas où, je ne sais pas quand ni comment, mais il m'avait retrouvé. C'était finit pour Sienna. Le passé avait fini par la rattraper. Enfin… par me rattraper. J'avais cru que c'était la bonne. J'y avais cru dur comme fer. Tout était parfait, j'étais heureuse. Cette fois-ci devait être la bonne, ma porte de sortie, mon renouveau, ma renaissance. Et puis un fantôme avait surgi de nulle part et m'avait pointé le canon d'un revolver sur la tête.

Mais où est ce que je m'étais planté bon sang ? Peut-être que l'automatisme de la chose m'avait trompé. Peut-être que je m'étais trahi toute seule. En attendant, Jimmy me beuglait dessus. Avec lui aussi j'avais cru que c'était la bonne, qu'il était le bon, mais il avait tout fait foirer en un rien de temps. Sa voix grave et épaisse déformée par la cigarette ne m'avait pas manqué et j'aurais préféré ne jamais l'entendre à nouveau.

Sans que je m'en aperçoive, le silence était revenu. Malgré les menaces noires lancées par mon ancien amoureux, j'étais toujours en vie. Ils avaient besoin de moi, il ne pouvait pas me tuer sinon tout était foutu. Je souris intérieurement en le voyant paniquer. Je ne céderai pas, je ne dirai pas ce qu'il veut entendre.

Il grinça des dents en entendant la sonnette de mon appartement retentir. Jimmy me fait signe de me taire un doigt sur sa bouche et je m'exécute. Je sais qu'il pourrait très bien me blesser pour me punir, tant que je peux encore articuler pour lui dire où est la clé qu'il désire tant, il en a rien à foutre de ma santé.

- Sienna ? demande une voix derrière la porte. Je sais que tu es là, j'ai vu la lumière par la fenêtre.

Enfin un homme intelligent. Tout le contraire de Jimmy. D'ailleurs il me fixe avec un air surpris et après un moment d'hésitation donne un coup de menton vers l'entrée. La voix plaintive de l'autre côté parvint une nouvelle fois à nos oreilles.

- Allez, ouvre cette porte. Il faut vraiment qu'on parle, tu ne penses pas ?

Je me rapproche alors doucement de l'entrée et entrouvre la porte sans défaire la chaînette de protection. En face de moi, le brun tient un immense bouquet de roses rouges et son regard à moitié triste et coupable me fait fondre en un rien de temps. Je sais qu'il se fait violence, il n'est pas du genre à faire ça. Les excuses et lui ça fait deux. Steve avait surement dû le lui souffler à l'oreille, histoire qu'il se fasse pardonner plus rapidement. Oh oui, ça c'était Steve tout craché, pas James.

- James, écoute, ce n'est pas vraiment le moment…

- Je suis venu m'excuser. Je voulais rester l'autre jour, j'te jure, mais le boulot m'a appelé et...

- Comme d'habitude.

Je souffle et je sens bien que ça le déstabilise. En même temps, c'est pas comme si on avait le temps de papoter. Je devine facilement le flingue braqué sur moi et Jimmy près à agir en conséquence à la moindre faute. Le temps court et si James continue à me regarder avec ce regard tendre je vais craquer. En plus l'odeur des roses commence à venir jusqu'à moi, c'est envoûtant et oppressant à la fois.

- Je peux tout t'expliquer, laisse moi juste une chance.

Il a apprit cette phrase par cœur, j'en mettrais ma main à couper. Encore une idée de Steve, à tous les coups. Je le vois ouvrir la bouche une nouvelle fois pour commencer son discours interminable et je prends les devants.

- Demain, 9h au Gulliver pour un café ?

Il me regarde avec un air ahurit puis fronce les sourcils. Je ne veux pas le mêler à tout ça, j'espère qu'une idée farfelue n'a pas germée dans son cerveau quand j'ai balancé cette phrase. Je me sens un peu bête pour le coup. Je le vois hésiter à tendre le bouquet en voyant la chaînette qui lui barre la route. Finalement, il acquiesce discrètement de la tête en pinçant ses lèvres et s'éclipse dans le couloir de l'immeuble plongé dans le noir avant de disparaître comme une ombre.

Tout en fermant la porte, je louche vers la table d'entrée à ma gauche et repère mon ouvre enveloppe. Il pourrait très bien servir de couteau. Jimmy me sort de mes pensées.

- Ramène ton cul Anna.

Je sursaute. Jimmy avait tellement changé. Ou alors il m'a juste menti depuis le début de notre histoire. Mais qu'est ce que j'ai été bête. Je tourne le dos au meuble d'entrée et confronte son regard sans bouger d'un pouce. Il beugle encore en me voyant faire et fait danser son arme dans ma direction. Finalement il abandonne l'idée de me tirer dessus avec son silencieux et se rue sur moi pour me traîner sur le canapé.

- Fais pas la conne, donne moi juste la clé qu'on en finisse !

Il m'attrape le poignet droit et me tire en avant. A ce moment là j'empoigne l'ouvre enveloppe et le lui plante dans l'autre bras. Son arme tombe au sol. Dégoûtée, je jette la lame à présent rouge loin de moi et profite de sa surprise pour tenter d'ouvrir la porte mais dans la précipitation j'en oublie la chaîne. A mon tour de paniquer. Mes mains tremblent alors que je referme la porte et essaye de décoincer le maillon. J'aurais dû le faire changer il y a bien longtemps.

Deux bras musclés m'attrapent par derrière et j'ai beau me débattre, mon corps s'élève dans les airs. Jimmy me jette sans retenue de l'autre côté de la pièce et ma tête butte contre le sofa. Il est plus réactif que dans mes souvenirs. Son visage m'inspire un dégoût profond maintenant. Ses traits se sont creusés et son regard noirci. Les multiples blessures sur son visage indiquent une passion pour le combat rapproché assez récente. Lui qui était si doux avant, je ne comprends pas comment il a pu retourner sa veste aussi facilement. Le pouvoir je pense. Contrôler et dominer les autres : la passion des hommes.

- T'aurais pas dû faire ça Annie.

Un peu sonnée et à court d'idée, je le vois lécher sa plaie sans détacher un seul instant son regard du mien. Il rit. Il sait qu'il a gagné. Son rire m'avait tellement fait frissonner autrefois. Dans le bon sens j'entends. Maintenant c'est plus des frissons d'angoisse.

Je secoue ma tête pour me ressaisir et découvre la seringue qu'il tient dans sa main. J'ouvre grand les yeux alors qu'il approche vers moi. Je balance mes mains devant mon visage comme pour me protéger. La chaînette explose et la porte se fend en deux. Jimmy est sans doute aussi étonné que moi.

- James ?

J'avais eu du mal à prononcer son nom. A peine arrivée dans la pièce il s'était précipité sur mon agresseur et lui avait donné quelques droites au visage. Je n'aurais jamais pu imaginer ça de lui. Les hommes sont-ils tous doux en façade et violent au fond ? Pendant le combat j'observe son bras gauche et remarque qu'il est beaucoup plus efficace que le droit. Son bras en acier n'est pas seulement une prothèse articulée, c'est une arme ! Il l'envoie tout droit sur la table à manger en verre qui se brise sous son poids. Jimmy en saisit un bout et louche vers son flingue. Il attaque, essayant de couper son adversaire. Ce combat est d'une facilité déconcertante pour James qui le maîtrise en deux temps trois mouvements. Ses membres sont bloqués mais il s'échappe de cette prison de muscles avec un coup bas. Toujours les coups bas. Ce mec est vraiment une merde. Mais alors que James compte lui affliger un coup déterminant, je le vois hésiter, tituber, mettre un genou à terre et tomber sur le flanc.

Jimmy, lui, se redresse et passe avec négligence le dos de sa main sur son visage pour se débarrasser du sang qui dégouline de son nez. Il rit encore et retire la seringue qu'il avait plantée dans la cuisse de mon livreur de rose. James ne bouge plus. Il est conscient, il me regarde avec un visage colérique, frustré de ne pouvoir bouger pour me défendre. Il est comme paralysé. Cette scène me rend folle et pourtant je suis impuissante.

- Alors comme ça on fait copain-copain avec le soldat de l'hiver ?

- Que.. Qu'est ce que tu lui as fait ?

- T'es pathétique.

- Qu'est ce que tu lui as fait ?!

J'avais retrouvé ma voix et j'avais crié. Peut-être un peu trop puisque le visage de mon agresseur se transforme en une grimace qui ne me dit rien qui vaille.

- Donne-moi la clé bordel !

J'étais à nouveau sur pied même si je sentais que ça n'allait pas durer très longtemps. J'étais prise dans un dialogue de sourd avec un homme que je ne reconnaissais plus. Le bras métallique de James attira mon attention. Il bougeait et un objet brillant dans son poing m'aveugla un instant. Jimmy fronce les sourcils en me voyant faire et a tout juste le temps de regarder le sol pour voir James planter l'ouvre enveloppe dans son mollet. Il crie de douleur en voyant le sang s'écouler à toute vitesse. Je profite de son manque d'équilibre pour lui donner un coup de pied dans le thorax. Son corps part en arrière et il tente de se retenir avec sa jambe blessée qui le fait tressaillir. Il finit sa course en se cognant la tête contre le rebord de la marche d'escalier menant à la cuisine.

James me regarde bizarrement. Je profite du moment d'inconscience de Jimmy pour saisir un sweatshirt noir à capuche et mon sac posé avec négligence dans ma chambre.

- Je crois qu'il va falloir que tu m'expliques certaines choses.

- Oui, et toi aussi, « soldat de l'hiver ».

Je passe mon bras derrière son dos et essaie de le redresser. Son corps est lourd mais le sentir près de moi rend cette difficulté ridicule. Ses jambes essaient de m'aider comme elles le peuvent.

- C'était quoi ce coup de pied ? Non mais tu t'es vu ?

- Six mois de taekwondo il y a trois ans.

- Et tu comptais m'en parler un jour ?

- Et toi alors ? J'imagine qu't'es pas dans une boite de marketing.

- Ne me dit pas que t'es un agent secret ou un truc comme ça.

- Je ne suis pas un agent secret ou un truc comme ça. On n'a pas le temps de parler là.

- On n'a jamais le temps de rien.

Il a toujours su me faire rire. Même si cette phrase sonne plutôt comme un reproche, son visage souriant efface toute trace de méchanceté.

- Laisse-moi nous sortir de là d'abord, je te dirai tout après.

Il est tout engourdi mais on avance. Je vois ma porte fracturé, au moins je n'aurais pas à jouer les casse-cous pour l'ouvrir avec James sous le coude. Je jette un dernier coup d'œil à mon appart et soupir en voyant le corps de Jimmy toujours allongé sur le sol entrain de verser un bon litre de sang sur le parquet en bois foncé de mon séjour. Pas de temps à perdre. James et moi nous enfonçons dans le couloir sombre de l'immeuble à tâtons. L'interrupteur n'a pas marché une seule fois depuis mon arrivée il y a de ça trois mois. Ce bâtiment est vraiment pourri.

- Au fait James, merci pour les fleurs.


A vos claviers, j'ai hâte de vous lire !

A la prochaine, Kizzie :)