Hum... J'ai commencé cette histoire alors que j'ai entre les lignes et einheri sur le feu... Oui, je sais -irrésponsable- mais je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était trop tentant comme projet dans ma tête alors voilà. Régalez-vous avec du Sterek, encore et toujours ouaip. Précision, c'est un UA, qui se passe dans l'époque contemporaine... Pas de lemon dans cette histoire et trois chapitres... enfin narmolement. :)

Musique: Carry on- Coldrain

Red lights- Tiësto


Through my viewfinder.

"Les yeux sont le miroir de l'âme. A travers les miens, je peux voir la tienne." -Derek Hale.

Toute cette foutue mascarade était une idée de Lydia Martin. Journaliste dans un fameux magazine de mode, la jeune fille trouvait intéressant le fait de l'exhiber aux yeux de son patron Christopher Argent.

Oh yeah. Autant dire que Chris a de suite sentit son potentiel. Alors il avait demandé à Lydia de l'amener à poser devant un objectif. Manipulatrice qu'elle était, elle mit le pauvre Stiles au pied du mur, sous menace de révélations compromettantes était vil et mesquin. Digne de Lydia Martin en soit.

Alors le gringalet avait accepté. Miséricorde, dans quel merdier s'était-il foutu ?

« Stiles… » Menaçait la femme rousse « Fais très bien attention à toi. Si tu ne te pointes pas je te jure Stiles Genim Stilinski que tu ne t'en relèveras jamais. Parole d'une Martin » l'avait-elle sommé.

Quatre jours que son bide faisait le hola, se demanda quand est-ce qu'il allait faire cette publicité –reléguée aux confins du monde littéraire-. Le cinquième jour fut celui de potence. Alors qu'il préparait gentiment son petit déjeuner, Scott arriva catastrophé dans le salon, la mine comparable à celle d'un revenant.

« Stiles… On a un problème. »

« Plus précis Scott, les énigmes c'pas ton truc. »

« Lydia. Elle est devant la porte, avec un mec qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam. » Il le contempla « Le mec est trop bien sapé pour toquer à notre porte puis on est samedi. »

Stiles contrarié se dirigea vers le judas et regarda avant de reculer brutalement : « Putain de merde Scott, ce mec c'est Jackson Whittemore. Il tient une collection de fringues à un prix indécent ainsi qu'un empire industriel. »

« C'est ce que je dis, il est trop... pour être là. »

Plusieurs coups violents et une voix caressante et suraiguë menaçait Stiles de rappliquer à l'entrée et lui ouvrir la porte car sinon elle la défoncerait. Et Stiles comprit qu'elle serait capable de l'ouvrir alors il avança à reculons, très lentement et ouvrit la porte.

A peine l'entrave de bois ouverte qu'un puissant coup de talon l'ébranla, laissant passer une blonde vénitienne à la démarche chaloupée et un blond arrogant mais foutrement bien fait. Alors Lydia se tourna vers le grand brun et observa son allure.

« Oh… Tu ne mets pas de t-shirt lorsque tu dors ? Bon à savoir. »

Qu'est-ce qu'il était con… Il regarda son maigre torse et rougit sous le regard insistant du jeune Jackson

« Pas mal » dit-il, s'adressant à Lydia « Tu correspond à la ligne que je veux vendre. » se tournant alors vers Stiles.

« Hein » fut tout ce qu'il put articuler, la tête complètement à l'envers.

« J'ai dit, et ne faites pas répéter que vous conveniez aux vêtements que ma marque fabrique. Habillez-vous. Vous commencez aujourd'hui. »

oooOOOooo

Voilà comment le jeune Stiles Stilinski se retrouvait devant une équipe de gens dont il n'en avait –pardonnez l'expression- rien à foutre, et qui le détaillait comme une bête de foire.

Une Lydia Martin surexcitée commandait à tout va, donnant instructions sur instructions.

« Kira, occupe-toi du maquillage et de sa coiffure. Isaac, les vêtements, trouve lui les vêtements et mets les lui. Scott ? Va me chercher un café tu seras adorable. »

Et comme Lydia terrorisait tout le monde… Et bien la gente obéit par peur de son courroux dévastateur.

Stiles était balloté de droite à gauche comme une vulgaire poupée de chiffon et il était surpris étonné et mal à l'aise au vu de toute l'attention qui régnait autour de lui. Une jeune brune aux traits asiatiques s'appliquait sur ses cheveux, poussant des exclamations ravies et traitant les cheveux de son cobaye comme un velours précieux.

Le jeune Isaac revint alors avec une tringle d'habits, et là ce fut le cauchemar. Stiles détestait la première tenue qu'il devait porter. Il avait horreur de ce qui le moulait… Le jean était comme une seconde peau en cuir bordeaux. Avec ce pantalon il portait une chemise à col rond et déboutonné laissant apparaître son torse pâle. La chemise était noire à pois blancs et ses manches étaient repliées très soigneusement sur ses avant-bras laissant alors découvrir un de ses tatouages – Un simple symbole, trois cercles entrelacés portant une inscription-. Il se regardait dans le miroir, un air malheureux au visage. Il se tourna vers Lydia

« Je ne peux pas porter ça ! Je suis si banal… Si inintéressant, cette tenue ne me va pas du tout. »

« Racontes pas de conneries Stilinski, t'es à damner un Saint. Crois-moi t'es sexy. »

Il se regarda puis ferma les yeux, ravalant ses peurs et se redressant. Il reprit son masque habituel et son sourire quelque peu faux repris place sur son visage tiré.

« Quand est-ce qu'on commence ? »

oooOOOooo

« Qui est ce gamin à peine sorti de la puberté Whittemore ? »

« Mon nouveau visage. Derek, ne soit pas rabat-joie et mitraille-le si tu veux ta paye. Stiles voici le photographe Derek Hale c'est lui qui gérera les photos de la promotion. »

Alors Stiles avait vu le photographe en question et sa mâchoire tomba à terre. Ses yeux étaient… indescriptibles. Alors timidement il avança et tendit la main à son vis-à-vis qui ne la lui tendit pas. Il reprit sa main embarrassé comme pas deux.

« Met-toi ici. »

« D'accord » Il s'exécuta et prit place sur le canapé en cuir disposé devant un décor, celui d'une bibliothèque. Il s'assit droit comme un i, mal à l'aise.

Le jeune photographe se saisit de son appareil « Détends-toi, la photo ne va pas te mordre. Je veux que tu te détendes, ta main droite agrippe un accoudoir, ta jambes gauche se cale sur l'autre. Ne regardes pas l'objectif et bouges, met toi à l'aise. »

Stiles essaya au maximum de se détendre et au fur et à mesure des cliquetis de l'obturateur il se relaxait, prenant pleinement possession du canapé en cuir brun. Il s'alanguit dedans, une main en travers de la poitrine, l'autre retombant mollement derrière l'accoudoir.

Il changea de position, se pencha en avant et passa une main dans ses cheveux. Alors il releva la tête pour la première fois depuis le début de la séance et vit deux orbes verts le fixer à travers la lentille de l'appareil photo.


Je vais dormir maintenant parce que je suis fatiguée et il faut que j'économise ma batterie... J'espère que la lecture a été bonne. Bisous.

Harlequins.