Bon et bien voilà une fic sur saint seiya. C'est ma première fic sur ce manga. Avec une copine on s'est rendu compte que j'écrivais beaucoup, mais que je n'avais pas encore torturé ces petits bicho là. Alors me voilà qui débarque. C'est une fic en deux parties centrée sur le personnage D'Aphrodite. Dans les fics il est souvent considéré comme une pute, je me fais le devoir de démentir cette rumeur (même si la première partie de cette histoire ne va pas tellement m'aider.)
Pendant que je suis rendu a parler, j'en profite pour remercier ma Chibi Saru (mon esclave particulier) qui a prit le temps de corriger ses neufs pages d'imbécillités sorties tout droit de mon cerveau. Elle a du courage la 'tite je vous dis que ça !
Alors pour le moment je l'a met en T, mais ça peu encore changer, tout va dépendre de mon inspiration. Il y est fait mention de drogue, de prostitution et peut-être de viol dans l'autre partie.
Bon et bien si après tout ça vous avez encore envi de lire, bonne lecture…
Première partie : la descente aux enfers.
Jour 0
Le chevalier courait dans le sanctuaire. Les larmes lui brouillaient la vu. Il les chassa d'un geste sec de la tête. Il arriva enfin à son temple. Il courut jusqu'à sa chambre, sortit son sac de sous son matelas. Sa décision était prise. Demain il aurait quitté cet endroit maudis.
Jour 29
Aphrodite se leva et sortit du lit qu'il avait partagé toute la nuit avec un homme quelconque trouvé dans une boîte en ville la veille au soir. Il avait beaucoup trop chaud sous ces draps qui lui collait à la peau. Mais maintenant qu'il se promenait dans cette maison inconnue avec pour seul vêtement un caleçon trouver au pied du lit il sentait le froid traversant sa peau recouverte de sueur et qui lui transperçait les os.
Il se retrouva dans une pièce qui devait être une cuisine si on en croyait le bordel qui se trouvait dans l'évier. Il ouvrit le semblant de frigo recouvert d'aimant et se mit à la recherche de nourriture potable pour un petit déjeuner digne d'un chevalier. Mais où donc était-il encore tombé ? Pourquoi fait-il toujours qu'il se réveille dans un appartement minable ? Une fois seulement dans sa vie il aurait aimé ouvrire les yeux dans une belle chambre bien rangée, dans les bras d'un homme dont il connaîtrait le prénom. Il ne demandait pourtant pas la lune. Il ne cherchait même pas l'amour. Tout ce qu'il voulait c'était qu'on s'intéresse à lui…
L'homme avec qui il avait passé la nuit entra à son tour dans la pièce. Le jeune suédois se tourna vers lui et le détailla en entier, chose qu'il n'avait pas prit la peine de faire la veille au soir. Il devait dire pour sa défense que ce n'est vraiment pas évident de voir vraiment à quoi ressemblait un homme dans une boite de nuit…
Il était grand et plutôt bien bâti. Assez mignon en fait, pour ne pas dire très beau. L'ancien chevalier laissa ses yeux parcourir le torse imberbe. Son amant d'une nuit ne portait lui aussi qu'un simple boxer noir qui moulait bien ses formes et qui le mettait en valeur… Il délaissa le boxer pour voir le visage de l'homme. Ses cheveux étaient coupés très courts et avaient une drôle de teinte verte fluo ce qui tranchait avec ses yeux qui étaient très sombres presque noir, regard qui lui donnait un air mauvais. Il avait le visage fermé. Pas un sourire, pas même une touche de bonheur dans ses yeux éteint. Il avait l'air mauvais… Comment avait-il put coucher avec une telle personne ? Il avait honte de l'admettre, mais il lui faisait peur. Il était minable.
« Rhabilles-toi et casse-toi de là tu veux. »
Le suédois sursauta au son de la voie de l'homme. Froide. Glaciale. Vraiment mauvaise, tout comme son regard.
« Mais j'ai faim… » Tenta le beau, légèrement surprit de la réaction de son amant d'une nuit. En temps normal ses amours passagers le gardaient au moins pour le petit déjeuner. Des nuits pareilles ça creuse…
« Mon mec ne va pas tarder à rentrer si tu veux tout savoir. Deux semaines d'absence, j'avais besoin de me calmer. Mais je ne voudrais pas qu'il te croise ici. C'est sa maison, pas la tienne. Alors du balai. »
L'ancien chevalier replaça son masque de marbre, qu'il c'était construit au fil des ans, sur son visage d'ange et se dirigea vers la chambre sans un mot ni un regard pour le perroquet au plumage vert. Il enfila rapidement ses vêtements qu'il retrouva jetés un peu partout dans la chambre et se dirigea vers ce qu'il croyait se souvenir être l'entrée. Inutile de demander à son hôte s'il pouvait prendre une douche. Il n'avait déjà pas le droit au petit déj' alors la douche c'était vraiment trop demandé…
L'homme le rattrapa avant qu'il n'est le temps de passer la porte. Il lui saisit le bras et le forçat à rester devant la porte ouverte pendant quelques secondes. Il se pencha vers le beau et s'approcha de son oreille.
En sentant le souffle chaud de l'homme contre sa peau, Aphrodite crut devenir fou. Il dut faire appel à toutes ses forces pour ne pas se retourner et assommer le fluo.
« En tout cas, t'es un très bon coup au plumard. T'as déjà pensé à faire pute ? »
Le suédois se figea sur place. S'en était trop pour lui. De vieilles paroles prononcées de nombreuses années au paravent par un homme qu'il avait appelé maître lui revinrent en mémoire. Il se retourna d'un coup sec, se dégageant de l'emprise de l'homme par la même occasion. Le fluo le regarda l'air visiblement surprit. Il ne se doutait vraiment pas que sous cette allure si frêle se cachait un homme d'une tel force et d'une tel vitesse.
Aphrodite envoya son poing en avant et frappa son ancien amant. Sa main se couvrit de sang. Ce même sang coulait à présent du nez et de la lèvre fendue de l'homme qui était allongé sur la moquette grise. Aphrodite cracha sur le corps inanimé et sortit de l'appartement en claquant la porte. C'est dans cette position, allongé sur le sol et nageant dans son propre sang, que le retrouverait plus tard l'homme qui partageait sa vie. Il le réanimerait et le porterait jusqu'à la salle de bain. Là il le soignerait doucement, avec amour. Il lui demanderait comme il s'était fait ça. Il dirait qu'il avait eut des ennuis avec un homme lors de sa sortit dans les bars la veille. Et l'autre le croirait. Il croyait toujours ces mensonges. La vie reprendrait son court et le fluo oublierait cet homme si étrange qui avait réussit à l'envoyer au tapis d'un seul coup dans le visage.
Le chevalier des poissons se mit à courir dans les rues encore déserte de la ville. Le soleil se levait tout juste à l'horizon et tous les gens de bonne fréquentation dormaient encore. Une larme roula le long de sa joue tandis qu'il accélérait le pas.
Un jour peut-être ces rêves se réaliseraient, mais ce n'était pas pour tout de suite. Pour le moment il ne pouvait que fuir. Fuir cet homme comme il avait fuit son passé. Sans qu'il ne le veuille vraiment ses souvenirs envahir de nouveau son esprit.
Il y avait environ un an il revenait de l'enfer. Après les combats contre Hadès Athéna avait eu la bonté de ramener tous les chevaliers qui étaient morts aux cours des dernières guerres saintes, à la vie. Il avait fait partit du lot, même si aujourd'hui une partie de lui rêvait de retourner dans ce monde de feu de glace qu'on appelait enfer. Même avec le recul il ne comprenait pas comment une fille comme Athéna avait put ramener un être tel que lui à la vie. Elle était vraiment trop gentille, à moins qu'elle ne soit stupide, c'était au choix.
Après son retour dans ce monde il était resté enfermé dans sa chambre pendant plusieurs semaines. Il ne cessait de faire d'ignobles cauchemars qui le ramenait de nombreuses années en arrière à l'époque où il n'était encore qu'un simple apprenti. Ces cauchemars le tuaient à petit feu. Il avait eu tellement de mal à oublier ses choses qu'il se refusait à les revivre…
Il dormait mal la nuit et traînait toute la journée dans sa maison des poissons. Il refusait de sortir et de voir quiconque. Il avait honte de ses songes, honte de ce qu'il avait été avant de revenir à la vie. Il n'avait pas vraiment envie de croiser les autres chevaliers dans les rues du sanctuaire. Il ne voulait surtout pas voir Shun ou un des autres bronzes… Et surtout il ne voulait pas redevenir ce qu'il était avant…
Les seules personnes qu'il acceptait de voir étaient Shura et Death-Mask, ses deux plus vieux amis. Ils lui apportaient à manger et rangeaient sa maison quand il n'avait plus la force de le faire. Et puis, à force d'insistance, ils avaient réussit à le faire sortir de sa tanière. Ils l'avaient emmené en ville, l'avaient promené dans les rues d'Athènes. Ils avaient fait plusieurs bars, comme à l'époque où ils se battaient sous les ordres de Saga. Après avoir prit une bonne cuite avec ses amis il s'était sentit mieux…
Une fois bien revenues de l'autre monde il avait petit à petit reprit goût à la vie. Ces amis y étaient pour beaucoup là dedans. Sans eux il aurait certainement craqué bien plutôt. A l'époque il ne pouvait pas se douter de ce qui l'attendait…
Et puis, il y a environ un moi, quelque chose avait fait qu'il n'avait plus supporté de vivre au sanctuaire. Il sortait tous les soirs et ramenait souvent de beaux petits jeunes hommes. Bien sûr ce mode de vie était plutôt mal vu parmi ses paires. Seuls ses vieux amis ne le jugeaient pas, même si certains, comme Mu ou Ailoros, commençaient à le regarder de travers.
Un soir il s'était passé quelque chose d'extraordinaire. Quelque chose qu'il pensait qui n'arriverait jamais. Il avait passé la meilleure nuit de sa vie dans les bras du plus bel homme que la Terre ait porté. Mais à son réveil il était seul. Il avait cherché son amant dans tout le sanctuaire sans succès. Il avait finit par le retrouver dans le bar qu'ils avaient l'habitude de fréquenter ensemble. L'autre n'avait même pas osé le regarder. Il s'était contenter de porter sa bière à ses lèvres en disant que ce qui c'était passé la nuit précédente était une erreur.
Aphrodite n'avait pas supporté cette trahison. Il avait attendu cette nuit pendant des mois, et maintenant l'autre l'envoyait petre. Il changeait son rêve en simple coucherie. Un accident. Quelque chose qui ne devait pas se reproduire.
Il avait rapidement rangé ses affaires dans un sac à dos et avait fui tout simplement. Il n'avait prévenu aucun de ses amis, pas même Death-Mask. De toute façon Angelo, car c'était son véritable nom et il avait décidé que les gens devaient l'appeler de cette façon, n'avait plus vraiment de temps à lui consacrer. Il avait enfin réussit à attirer Mu, le chevalier du Bélier, dans son lit, et depuis il passait presque tout son temps libre avec « l'homme qui hantait ses rêves » comme il l'appelait lui-même.
Aphrodite avait quitté le sanctuaire, mais il n'avait put se résoudre à quitter la Grèce. Il avait trop de souvenir dans ce pays, et les autres n'auraient certainement pas l'idée de le chercher ici. Il avait donc trouvé un petit studio dans les alentours d'Athènes où il vivait depuis. Il payait ses dépenses avec l'argent que Saorie avait donné à tous ses chevaliers. A la fin des guerres elle avait divisé la petite fortune que son grand-père avait mit des années à rassembler et l'avait repartit sur des comptes pour ses chevaliers. Elle avait dit que c'était pour le cas où un d'entre eux décide de quitter le sanctuaire. Grâce à cet argent il avait largement de quoi vivre pendant plusieurs années sans travailler…
Et depuis il sortait presque tous les soirs. A chaque fois il trouvait quelqu'un de nouveau à se mettre sous la main. Des fois l'homme qu'il se trouvait s'attachait trop rapidement à lui, et quand il le quittait au petit matin il devait lui briser le cœur. Mais il arrivait aussi qu'il tombe sur de pauvre salopar, comme celui qu'il venait de laisser. Ces types qui ne voulaient de lui que son cul le laissait toujours dans un état proche de la dépression. Il se sentait comme un moins que rien. Il avait mal au cœur.
Après plusieurs heures de course, il n'était certes plus officiellement chevalier mais il en avait gardé l'endurance, il arriva enfin à son appartement. Il grimpa les trois étages toujours en courant, et ouvrit la porte. Une fois à l'intérieur il enleva rapidement ses vêtements et courut jusqu'à la salle de bain.
Il alluma l'eau de la douche et se cola contre la paroi de céramique et laissa l'eau froide couler sur son torse. Son corps était parcourut de multiples cicatrices. Certaines étaient très anciennes, mais d'autres, comme la longue griffure rouge qui lui marquait l'intérieur de la cuisse, étaient toutes ressentent. Le mec qui ressemblait à un perroquet avait vraiment été violent avec lui. Ce qui expliquait sans doute ces douleurs dans le bas du dos… En fait il n'avait pas vraiment de souvenir de la nuit précédente. Il ne se souvenait que d'une douleur fulgurante le traversant de par en par et puis ce n'était plus que plaisir. Il avait dut s'endormir dans les bras de son amant qui l'avait rapidement repoussé.
Il resta sous l'eau à rassembler ses brides de souvenir de la veille et à chasser les souvenirs plus anciens pendant une bonne demi-heure. Il finit par couper l'eau et sortir de la cabine.
Ils lui manquaient. Ils lui manquaient tous. Angelo, Shura… Il aurait aimé rester pour apprendre à mieux connaître Mu qui avait sut voler le cœur de son ami de toujours. Il se demandait si le Lion allait finir par sortir avec Marine. Il aurait aussi aimé voir finir de grandir les bonzes. Ils allaient devenir de très beaux jeunes hommes… Et puis Shyriu allait bien finir par épouser sa douce Shunrey. Il aurait été invité au mariage il en était sûr… Il aurait porté un beau costume noir et aurait dansé toute la nuit dans les bras de l'homme à cause de qui il avait fuit.
Et voilà qu'il devenait nostalgique… Ce n'était pourtant ni l'endroit ni le moment pour ça. Il devait tout oublier pour pouvoir se construire une nouvelle vie.
Il enfila un petit pantalon moulant noir et se rendit dans la salle principale qui lui servait de chambre, salle à manger, salon et cuisine. Le sol était recouvert par tout un tas de cadavre de bouteille vide. Il buvait pas mal ces derniers temps. Il savait pourtant qu'il ne supportait pas l'alcool ! Deux verres et s'en étaient fini de lui. Il s'effondra sur son canapé lit et sortit une petite boite de métal argenté de sous un coussin. Il ouvrit la boite. Deux cigarettes roulées et un briquet l'y attendait gentiment. Il les regarda pendant quelques secondes avant d'en prendre une entre dans a main. Il reposa la boîte à l'abri des regards.
Aphrodite porta la cigarette au niveau de son visage et la détailla. Avait-il vraiment besoin de ça ?
« En tout cas, t'es un très bon coup au plumard. T'as déjà pensé à faire pute ? »
Il secoua la tête en tentant de chasser ce souvenir. Un autre vint le remplacer, beaucoup plus douloureux celui-ci.
« Chevalier ce n'est pas pour toi. Tu es bien trop féminin. Mais pour être pute tu as toutes les qualités requises. Ne me fais plus perdre mon temps à présent. »
Il porta la cigarette à sa bouche. Du shit. Ce n'était pas qu'une simple roulée, mais un joint. Un truc qui d'après celui qui le lui avait vendu devrait le faire « planer » pendant quelques heures. Avec ça il allait pouvoir tout oublier. Et rêver. Oui, rêver, ne plus faire de cauchemars…
Il cala la cigarette entre ses lèvres et prit le briquet. La première bouffée lui déchira la gorge. Il se mit à tousser et laissa tomber le joint sur la moquette. Il le récupéra bien vite avant que celui ci ne brûle la moquette. Il le regarda encore pendant quelques secondes en fronçant les sourcil. Le visage de son meilleur ami apparut dans son esprit.
Angelo se tenait les mains sur les hanches et le regard avec un air mauvais dans les yeux. Il lavait regarder de la même façon quand il l'avait vu boire un bourré pour la première fois. Aphrodite avait surnommé cette position celle du « Grand frère en colère ».
« T'as vraiment besoin de te faire subir tout ça ? » Demanda le petit Angelo dans son cerveau.
« Oui… J'en ai mare… Laisse-moi ! Retourne auprès de ton MU ! »
« Comme tu veux… » L'image haussa les épaules et disparut.
Aphrodite tira une nouvelle bouffée. Le fumé passa dans ses poumons. Elle le brûla moins que la première fois, mais ce n'était toujours pas très agréable. Il tira une troisième et une quatrième bouffée. La fumée ne lui faisait vraiment aucun effet. Pourtant l'homme lui avait bien dit que ça faisait effet vraiment très vite…
Il fuma le reste en cinq bouffées. Toujours pas d'effet. Il se sentait bien mieux quand il buvait quelque chose. Il se releva et voulut se rendre jusqu'au frigo où il gardait ses bières.
La tête se mit à lui tourner. Il voulut se rassoire. Le fond du fauteuil lui sembla être à des kilomètres de là… Il ferma les yeux pendant quelques minutes, les rouvrit et tomba nez à nez avec son meilleur ami. Il se tenait devant lui, les poings sur les hanches.
« Tu vois le résultat ? C'est pas bien de vouloir jouer au grand quand on en tient pas la fumette ! »
« La ferme Didi… Je… Je fais… Comme… »
Il ferma de nouveau les yeux et se laissa aller aux rêves qui assaillaient son cerveau. Au moins il ne faisait plus de cauchemar à présent.
Jour 59
Aphrodite se releva avec quelques difficultés. Sa tête lui tournait affreusement et il avait l'impression qu'une dizaine de marteaux piqueurs marchaient dans la chambre. Voilà donc le résultat d'un mélange joint et alcool. Il s'assit là où il était resté allongé. Combien de temps était-il resté là ? Il n'avait aucun moyen de le dire avec certitude.
Il se souvenait juste qu'il avait eu vraiment très soif après avoir fumé son deuxième joint de la journée. Il s'était levé et s'était traîner jusqu'au frigo en se tenant au mur pour être sûr de ne percuter aucun meuble au passage. Il se souvenait vaguement avoir vu un groupe de papillons noirs et ors traverser son salon. Il s'était même arrêter pour les laisser passer, ne voulant surtout pas en blesser un au passage. Après avoir marcher sur plusieurs kilomètres il était enfin arriver à ce qu'il appelait souvent son « usine à glaçon », ou encore « la résidence secondaire de Camus » C'est justement en pensant à son ami du grand Nord qu'il se retrouva devant le meuble blanc. Il avait cru plus polie de frapper avant d'ouvrir la porte. Il ne tenait vraiment pas à déranger Camus pendant ses ablutions. N'obtenant pas de réponse il en avait déduit que son ami était retourner en Sibérie et n'habitait plus dans son réfrigérateur.
Il avait hésité pendant plusieurs secondes/minutes/heures, la notion du temps était différente pour Aphrodite et les personnes qui auraient put observer la scène, entre une simple bière aromatisée au citron et un alcool légèrement plus fort comme le pastis. Un de ses nouveaux amis lui avait laissé la bouteille lors de sa dernière visite. Le chevalier du poisson avait ouvert la bouteille et s'était fourré le goulot dans le bec. Renversant sa tête en arrière il avait avalé plusieurs gorgé cul sec. Il avait ensuite lâcher la bouteille de verre qui s'était éclatée sur le sol de la cuisine. Il avait regardé le liquide se faire absorber par la moquette avec regret, ce disant que c'était un vrai gâchis. Ce joli liquide ambré aurait bien mieux été dans sa gorge que sur le sol. Après tout, son plancher n'avait pas soif, lui.
Sa tête s'était mise à tourner un peu plus vite que de normal. Il avait voulu se rattraper au mur avant de tomber, mais il n'avait pas été assez rapide. Il s'était retrouvé allongé sur le dos à regarder son plafond blanc qui était parcourut de belles fissures. Il s'était endormit là, en priant pour que le plafond ne lui tombe pas dessus.
Et le voilà debout avec un sacré mal de crâne. Il aurait presque regretté d'avoir but de ce si bon liquide. Mais en fait-il ne regrettait rien. Personne n'était là pour le voir après tout. Et puis, il devait avouer qu'il n'avait jamais aussi bien dormit de toute sa vie.
Il se rendit rapidement dans la salle de bain. Là, il se fit couler un bon bain très chaud pendant qu'il enlevait le peu de vêtement qu'il portait. Il les jeta dans son panier de linges sales qui menaçait à tout moment de déborder. Il faut dire que cela faisait un petit moment déjà qu'il n'avait pas prit le temps de faire sa lessive. Il passait la plus grande partie de son temps libre à fumer, et l'autre partie à boire et à dormir. Sa maison était un vrai dépotoir.
Il ne mangeait presque plus, se contentant d'un sandwich de temps à autre. Il avait maigrit. Il était déjà très fin avant, mais maintenant que ses muscles avaient en partie disparut il avait vraiment l'air maigre.
Il se glissa dans l'eau chaude. Les vapeurs d'eau et les relents du parfum de son bain moussant lui embrumèrent l'esprit. Il attrapa une petite poignée de mousse et la regarda pendant quelques secondes en souriant bêtement.
Voilà déjà deux mois qu'il avait prit son premier joint, trois qu'il avait quitté le sanctuaire. Il avait de la chance, le mec qui lui avait donné ses premiers joint lui fournissait très régulièrement de nouvelles roulées. Il ne le faisait jamais payer, lui disant qu'il était vraiment trop mignon pour ça.
Il arrivait au poisson de se rendre lui-même dans le bar où bossait ce gars pour avoir ses petits « rouleaux de plaisirs » comme il les appelait lui-même, mais la majeure parti du temps c'était l'autre qui venait.
Le mec en question s'appelait James. Aphrodite, qui était décidément accro aux surnoms ses derniers temps, l'appelait tout simplement Ji-Ji. Il s'était contenté de prendre la première lettre du prénom et de la répéter deux fois de suite en prenant l'accent anglais. C'est de cette façon qu'il s'était retrouver à appeler Death-Mask Didi bien des années plus tôt.
Le souvenir de son ami le fit sourire de nouveau, mais il le chassa bien vite de son esprit. Il ne devait pas penser à lui. Jamais il ne le reverrait de toute façon, ce n'était pas dans ses projets d'avenirs.
Ce soir il recevait Ji-Ji dans son appartement. Ce dernier devait lui apporter sa petite dose quotidienne.
La partie encore pensante de son cerveau lui ordonna d'arrêter de prendre ses choses. Mais il était tellement bien quand il fumait qu'il ne voyait pas vraiment comment il pourrait s'en passer à présent qu'il y avait goûté.
Ses pensées se tournèrent de nouveau vers James. Il devait se faire beau pour là venue de son ami. Ce dernier lui avait dit de prendre un bon bain avant sa visite. Surtout de bien se laver les cheveux. Les brosser soigneusement et enfiler de beaux vêtements. Aphrodite, en bon petit garçon, avait promit de faire un effort pour se rendre présentable. L'homme avait sourit et avait passé une main dans les cheveux bleus de l'ancien chevalier. Il s'était attarder à la basse du cou, exerçant une faible pression à cet endroit sensible chez le poisson.
Aphrodite sortit de l'eau. Il se sécha rapidement les cheveux, les brossa de façon à ce qu'il ne reste plus un seul nœud dedans et enfila les vêtements que lui avait demandé de porter James. Un pantalon noir large qui lui tombait sur les hanches et un tee-shirt blanc près, même très près, du corps. Il se regarda dans la glace après en avoir chassé la buée.
« J'aurais un rendez-vous avec le mec de mes rêves que je ne ferais pas mieux… » commenta-t-il à voix haute, comme s'il cherchait à se faire entendre de son reflet.
Quelqu'un sonna à la porte. Déjà ? Il ne s'était pas rendu compte qu'il était si tard. Il courut dans l'entrée et stoppa devant la porte. La partie bien pensante de son cerveau lui ordonna de ne pas ouvrire cette porte, c'était du suicide ! Il devait s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Mais Aphrodite chassa la voix d'un revers de la main et ouvrit à son visiteur.
James était un homme très grand. Il avait les cheveux longs et noirs comme l'ébène. Il portait constamment une paire de lentille couleur flamme. Ce jour là il portait un pantalon de jean assez moulant et une chemise noire. Il avait également un long manteau de cuir dont il ne se séparait jamais. Il entra dans l'appartement effleurant de son bras droit le torse d'Aphrodite au passage. Le Suédois frissonna. Il ne faisait pourtant pas froid ici !
« On va au salon ? » Proposa l'homme avant que son hôte n'ait eu le temps d'ouvrire la bouche. « J'ai quelques petites choses pour toi. »
L'homme au manteau se rendit au salon sans attendre de réponse. Il poussa les cadavres de bières du canapé d'un geste de la main. Il ouvrit son sac à dos noir et en sortit un pantalon de cuir. Il le montra au poisson qui attendait un peu en retrait que l'homme parle en premier.
« Il te plait ? Ça te dirait de l'essayer pour voir un peu comment il tombe sur toi ? » Demanda enfin Ji-Ji.
Le Suédois attrapa le pantalon que lui lança l'autre et acquiesça d'un signe de la tête. Il se rendit rapidement dans sa salle de bain et enfila le pantalon.
Le bas le moulait à la perfection. Il le moulait même un peu trop… Mais la coupe était parfaite et il tombait merveilleusement bien sur ses hanches. Il ne portait que très rarement du cuir, c'était plutôt le style d'Angelo. Shura lui portait plus volontiers du jean, tout comme Aphrodite.
Son nouveau pantalon enfilé, il revint au salon et parada un peu devant l'homme qui applaudit devant ce « très joli spectacle » Il proposa enfin à Aphro de prendre place à ses côtés.
Tendit que le Suédois prenait place, son cerveau se mit à lui hurler de bien vouloir foutre cet homme à la porte. Il avait vraiment l'air bizarre aujourd'hui, du moins plus bizarre encore que d'habitude. Mais le beau n'en fit rien et s'installa près de l'homme qui se rapprocha un peu de lui.
James sortit une roulée de la poche de son manteau et la tendit à Aphrodite en souriant.
« Tiens fume-moi ça. C'est de la bonne tu verras. »
Le Suédois ne se le fit pas répéter deux fois. Il attrapa le joint avant que l'autre ne change d'avis. Il l'alluma immédiatement et en avala une bouffé. Il ferma les yeux, laissant la fumée et la sensation de bien être qui l'accompagnait l'envahir petit à petit.
Profitant que son hôte était occupé, le nouveau venu se rapprocha encore un peu. Il posa une main sur la cuisse d'Aphro qui se laissa faire, ne se rendant pas vraiment compte du geste de l'homme.
« Alors ? » Se renseigna James. « C'est bon comme ça ? »
« Mmmmmmmmm oui. »
L'homme se rapprocha encore un peu tandis que le beau tirait une nouvelle taffe. Ji-Ji se pencha vers l'oreille de son ami et lui en lécha le lobe avant de lui parler doucement.
« Mais tu sais, maintenant il va falloir payer. Dans la vie rien n'est vraiment gratuit. Tu sais, tout s'achète… Et tout se vend. »
Il monta un peu plus sa main le long de la cuisse du suédois qui se crispa quelque peu. Qu'est ce qu'il entendait par-là ?
« Tu as de l'argent à me donner pour ça ? » Se renseigna l'homme en désignant le joint d'un geste du menton.
Aphrodite secoua négativement la tête. Son argent était en train de partir en fumé dans les bouteilles, et s'il voulait continuer à vivre dans cet appartement il allait falloir qu'il pense à réduire ses frais. La main de l'homme monta encore d'un cran.
« Ce n'est pas grave. Je m'en doutais un peu en fait. Si tu fais ce que je te dis, tu pourras avoir tout ce que tu désires. Tu pourras fumer autant de joints que tu veux par jour, et ce gratuitement. Alors ? Ça marche pour toi ? »
Aphrodite ne répondit rien. Il se contenta de réfléchir à ce que venait de lui dire l'homme, mais les informations avaient du mal à atteindre son cerveau. La main sur sa cuisse le gênait. Il fit mine de se reculé sur le canapé pour se dégager de l'emprise de l'homme, mais James raffermit sa prise, enfonçant ses doigts dans le cuir. Le Suédois laissa échapper un faible gémissement de douleur face à ce geste qui l'étonnait au plus haut point.
« Tu n'as pas vraiment le choix de toute façon. » Reprit l'homme en se rapprochant un peu plus. « Si tu refuses, je te laisse là et tu pourras toujours courir si tu pense que je continuerais à te donner de l'herbe gratuitement. »
Le joint se finit. Aphrodite éteignit le mégot et le jeta plus loin dans la pièce. Que pouvait-il faire ? Il ne voulait pas retrouver la vie qu'il avait avant de commencer à fumer. Il ne voulait pas retrouver ses vieux fantômes qui le hantaient, ni même recommencer à cauchemarder la nuit.
« Vas-y, fais ce que tu veux de moi. »
En disant ces paroles, le chevalier rejeta sa tête en arrière, laissant son cou à la merci de l'homme.
Tel un vampire assoiffé de sang, James se jeta sur sa proie. Il martyrisa le cou de sa victime pendant quelques minutes tout en remontant sa main le long de la cuisse d'Aphro. Il délaissa le cou du beau pour s'attaquer à sa bouche sur laquelle il fantasmait depuis qu'il l'avait rencontré. Il monta sa main libre dans les longs cheveux qui hantaient ses nuits et les caressa tout en commençant à déboutonner le pantalon du suédois.
Aphrodite ouvrit les yeux pendant que l'homme retournait à son cou. Il ne fut pas réellement surprit de découvrir Angelo et Shura qui le regarda avec réprobation depuis le fond du salon. Shura secouait la tête de gauche à droite tendit que Didi avait reprit sa position de grand-frère en colère, les jambes écartées, les mains sur les hanches.
« Tu sais ce qu'il est en train de faire n'est ce pas ? » Demanda Angelo. « Tu comprends parfaitement ce qui se passe, rassure-moi. »
« Il fait de toi sa pute Aphrodite. » Lui expliqua Shura quand il eut finit de chasser les mouches avec sa tête. « C'est vraiment ce que tu désires ? »
Des larmes apparurent aux coins des yeux du poisson. Il regarda ses amis, espérant leur faire comprendre qu'il ne pouvait vraiment pas faire autrement.
« Je n'ai pas le choix. »
« Oh non, tu n'as pas le choix ! » Confirma James en retirant son pantalon et en se collant un peu plus au Suédois. « Tu es à moi. »
«Tente au moins de ne jamais perdre le contrôle.» Supplia Angelo en baissant les bras et en poussant un soupir.
Aphrodite regarda ses amis. Angelo était partit mais Shura était toujours là. Le capricorne le regardait d'un air triste. Il avait vraiment l'air déçu. L'ancien chevalier aurait aimé se lever pour aller le voir et lui dire qu'il ne pouvait faire autrement, et aussi lui dire qu'une partie de ce qui lui arrivait était de sa faute… Non, en fait tout était de la faute du cornu !
« Aphrodite… Comment as-tu put tomber aussi pas… » Gémit le capricorne.
« Tu es ma pute. » Signala James au cas où ces gestes n'auraient pas été assez clairs.
« Oui »
Ji-Ji enleva le tee-shirt blanc de son « ami » et s'attaqua à son torse. Il lui retira enfin son pantalon, puis son boxer. Il observa sa nouvelle proie avec envie.
« Retourne-toi. »
Aphrodite obéit, une boule coinçant l'air qui désirait entrer dans sa gorge.
« Finalement, c'est mon maître qui avait raison. Pute un jour, pute toujours » songea avec amertume le beau tendit que l'autre s'apprêtait à entrer en lui.
Jour 82
Aphrodite se releva avec difficulté. Il avait le corps meurtri. Il avait mal dans le bas du dos et pensa avec raison que cette douleur allait rester là pendant quelque temps. Au bout de plusieurs semaines de ce traitement il savait que la douleur avait du mal à passer. Il sortit de son canapé et se dirigea en silence vers la salle de bain. Il ne voulait surtout pas réveiller son nouvel amant qui dormait encore sur les coussins. Qui sait ce qu'il voudrait encore faire s'il ouvrait les yeux ?
Il se regarda dans la glace pendant quelques secondes et fit la grimace. Il avait de belles cernes qui lui marquaient les yeux. Il avait l'air vraiment très fatigué. Et ses yeux… Ses si beaux yeux étaient devenus rouges. Au début, il avait les yeux rouges uniquement après avoir fini de fumer. Mais maintenant ils avaient constamment cette couleur. Il avait l'air tout le temps défoncé, voilà tout. Il allait devoir se faire à cette nouvelle tête.
« Tu n'es plus qu'un raté Aphrodite. Vraiment, j'ai honte d'avoir été ton ami. »
Aphrodite se retourna et tomba nez à nez avec Angelo. Cette fois-ci il était venu avec Mu qui se tenait un peu en retrait. Didi se tourna vers son amour qui le prit dans ses bras pour le bercer.
« Angelo à raison, regarde ce que tu es devenu… Vraiment, je me demande comment tu as put être un chevalier à une époque lointaine. »
« Je… Je… Je suis désolé. »
Angelo se tourna vers lui et secoua la tête avant de disparaître.
« Non ! Restez ! »
Mu tenta un sourire qui se mua en grimace avant de partir à son tour.
Aphrodite refoula un sanglot, se glissa sous la douche et alluma l'eau chaude. Il ne supportait pas que son ami disparaisse de la sorte. Cette situation n'était vraiment pas pour lui plaire. Il était devenu une pute. Et il faisait ça pour avoir de quoi fumer. C'était vraiment n'importe quoi. Pitoyable ! La partie éveillée de son cerveau avait beau sonner la sonnette d'alarme il ne parvenait pas à se sortir de là. Mais maintenant il savait qu'il était trop tard, il ne pourrait plus se passer de ces petits « rouleaux de plaisir »
La porte de la salle de bain s'ouvrit. Le chevalier se crispa sous l'eau mais ne dit rien. Le rideau de douche s'ouvrit et James se glissa sous le jet d'eau à son tour. Il se colla à Aphrodite, le serrant dans ses bras tout contre lui.
« Bonjour ma 'tite pute domestique. T'as passé une bonne nuit ? »
« Oui. »
James glissa sa main le long du torse de son amant. Il colla sa bouche dans son cou et commença à lui faire un suçon, marquant par la même occasion son territoire. Il relâcha enfin la pression sur le cou de son amant et le regarda dans les yeux.
« Tu sais Aphrodite, c'est bien beau de satisfaire mes petits plaisirs personnels, mais ce n'est plus suffisant. »
« Qu'est ce que tu veux dire ? »
« Si tu veux que je continus à te fournir il va falloir trouver un moyen un peu plus rentable de me rembourser. Tu as un joli cul, je pense qu'on pourrait en tirer vraiment beaucoup d'argent. »
Aphrodite se dégagea de l'étreinte et se recula contre la paroi. Il avait le souffle rapide et son cœur battait à cent à l'heure. Avant, à l'époque où il était encore chevalier, il aurait envoyé cet homme au tapi rien que pour avoir émit l'idée qu'il ferait une très bonne pute, mais maintenant il ne pouvait plus faire ça. S'il le tuait, il n'aurait plus aucun moyen d'avoir ses joints. Encore une fois il n'avait pas le choix, il devait faire ce qu'il lui demandait.
« Ce n'est pas bien compliqué, tu sais. Si tu le fais avec moi, pourquoi ne pas accepter de le faire avec d'autre ? L'avantage, c'est que tu as déjà tout le matériel sur toi » En disant cette dernière phrase, James attrapa le futur objet de travaille du chevalier dans sa main, faisant gémir Aphrodite. Le chevalier se serrait donné des baffes. Il réagissait exactement comme l'autre le désirait. Il se ressaisit et se redressa un peu plus, de façon à paraître plus fier qu'il ne se sentait. Le chevalier ravala sa haine et sa fierté. Il n'avait pas le choix, il allait devoir prendre sur lui, et accepter la proposition.
« D'accord. »
L'homme se mit à rire dans la cabine. Le son se répercuta contre les parois de la cabine, fessant grimacer le chevalier.
« Les hommes comme toi n'ont vraiment aucune fierté. » Glissa l'homme à l'oreille du beau. « Tu commenceras ce soir. Et si tu travailles bien tu auras une petite récompense. »
James ressaisit la bouche de son amant. Ce dernier se retenait à grande peine de ne pas pleurer.
« Chevalier ce n'est pas pour toi. Tu es bien trop féminin. Mais pour être pute tu as toutes les qualités requises. Ne me fais plus perdre mon temps à présent. »
Son maître avait raison. Il avait tout le temps raison. Maintenant c'était officiel, il était devenu une pute qui faisait ça uniquement pour pouvoir se payer le meilleur somnifère qu'il connaissait.
Jour 98
Le poisson se fraya un chemin entre les tables. Il bouscula plusieurs jeunes couples. Ça ne lui servait à rien de déranger un couple heureux en ménage. Il n'était pas là pour séparer des jeunes gens qui s'aimaient, mais pour se trouver un client qui accepterait de payer pour passer une nuit en sa compagnie. S'il se trouvait deux clients dans la même soirée il gagnait trois joints, trois mecs, quatre joints et une bouteille de vodka. Une fois qu'il se serrait fumer ça il se sentirait bien mieux.
Dieu qu'il avait envie de fumer ! Oh Athéna ! Il aurait tout donné pour avoir le droit de tenir une roulée entre ses doigts. Tenir un joint et fumer. Sentir la fumée se répandre doucement dans ses poumons, lui amenant paix, calme, et surtout hallucination. Après avoir fumer, il avait souvent l'impression de se retrouver avec ses vieux amis au sanctuaire… Il se sentait si bien en leur compagnie… Mais à chaque fois il se réveillait avec un mal de crâne du tonnerre et ses amis l'avaient laissé en plan. Il se retrouvait toujours tout seul…
Il se rapprocha un peu plus du fond de la salle. C'est là que se trouvaient les hommes seuls. Certains étaient venus simplement pour boire un verre tranquille et réfléchir au sens profond de la vie dans cet endroit sordide. Mais d'autre était là pour trouver quelqu'un avec qui passer du bon temps, et c'était précisément ces hommes là qu'il recherchait.
Il remarqua rapidement une table où un homme buvait seul un verre de rhum arrangé. Il avait devant lui une bouteille de bière vide. Il n'en était pas à son premier verre et ne devait pas être là pour le plaisir de réfléchir dans un endroit rempli de fumée et de relents d'alcool. Le client idéal.
Aphrodite s'assit discrètement aux côtés de l'homme. Il n'avait pas vraiment prit la peine de l'observer, mais en fait son physique n'avait pas vraiment d'importance. Il avait tout juste remarquer qu'il était d'une stature assez attirante. Pas trop baraqué ni trop frêle. Ça lui suffisait. Mais en fait, tout ce qui importait vraiment c'était que cet homme était son troisième client, celui qui lui apporterait la paix intérieure une fois que son « patron » l'aurait payé. Mais bon, avant ça il devrait très certainement encore une fois prouver sa dévotion envers James.
« Salut beau gosse » Commença à réciter Aphrodite sans regarder l'homme. Il connaissait son rôle sur le bout des doigts. « Si tu veux, moi je peux m'occuper de toi pour le reste de la soirée. Tu verras, on pourrait vraiment bien s'amuser tous les deux. C'est juste… »
« APHRODITE ? » cria l'homme.
Le Suédois releva la tête et se tourna vers l'homme qui le regardait avec des yeux exorbités. Il avala sa salive avec quelques difficultés et se sentit devenir rouge de honte.
« Shura ? »
Bon et bien voilà pour la première partie de cette fic… je vous promet qu'Aphrodite ne va pas finir pendu dans son temple… Quoi que… Moi ? Sadique ? Mais bien sur ! Ceux qui m'ont déjà lu le savent parfaitement !
Non Aphro, tu ne te sauvera pas. Death-Mask on ne protégé pas son petit camarade en menaçant de me tuer! Pis pourquoi tu râle toi ? J't'ai mit avec ton Mu, pour toi c'est la belle vie.
Bon je stop mon délire. Une petite review pour l'auteur tout de même ?
