Bonjour tout le monde ! ! ! Je suis ravie d-d'être ici ! ! J-Je je suis Hatsu-chan, la cousine D'ayumuri-onee-sama qui est d'ailleurs aussi sur ce site et que j'admire grandement ! Donc j'espère que ce chapitre va vous plaire et et et... Que que que vous serez indulgent avec moi car c'est la la la première fois que je tape une fic ! ! ! ._. Et je stresse à mort car j'ai peur que cela soit super nul !

Ayu: Mais arrête de stresser pour rien... -_- Il n'y a aucune raison pour que ça ne soit pas bien...

Hatsu: B-Bien... Donc je préfère vous dire, l'idée vient de Ayu-onee-sama qui s'est elle-même inspirée du manga "Lui ou rien" donc j'espère avoir respecté les idées quelle voulait... Puis les personnages ne sont pas de moi mais à Yana Toboso... Donc je ne fais qu'écrire rien de plus...

Ayu: Tout va bien se passer, arrête, tu me fais honte là ! XD

Hatsu: GOMENOSAI ! ! ! ! Je vous souhaite une bonne lecture à tous et je suis désolée s'il y a des fautes d'orthographes et merci de votre indulgence ! ^^


Chapitre 1: Une rencontre pas comme les autres

Je me réveille difficilement, m'étant plutôt mal remis de la veille. Je tente d'ouvrir lentement un de mes yeux qui sont secs, me faisant particulièrement mal lorsque l'air entre en contact avec eux. Je referme rapidement mes yeux avant de rouvrir à nouveau, sentant finalement la douleur s'atténuer. Je laisse alors mes yeux s'habituer à la lumière, tentant de vider mon esprit des événements de la veille, en vain. Cela m'est vraiment douloureux lorsque j'y repense. Je sens alors les larmes me monter aux yeux, je tente de les empêcher de déborder, ne voulant pas laisser encore la douleur se rouvrir dans mon cœur. Je soupire et tente de me lever mais sentant toute force et envie s'évanouir au moment du geste, je me recouche rapidement. J'ai encore envie de dormir et nous sommes le week-end, cela devrait aller. Je lève mon regard pour qu'il se pose vers l'horloge, seulement 8h15, je peux encore me permettre de dormir. Je ferme alors lentement mes yeux, me laissant aller dans la chaleur du lit et par les brumes réparatrices du sommeil.

«Salut Lizzy, qu'y a-t-il pour que tu m'appelles aussi tôt ?» J'arrive avec un large sourire avant de la prendre dans mes bras et de l'embrasser. Nous sortons ensemble depuis bientôt trois ans et il était assez rare qu'elle veuille qu'on ait des rendez-vous, autre part que chez elle ou chez moi, ce qui m'a plutôt surpris.

«Bonjour Ciel... En fait, j'ai quelque chose d'important à te dire.

- je t'en pris.

- Bien alors... Ciel, je vais être claire avec toi. Je te quitte.»

Je la regarde avec surprise, ne m'attendant pas à une tellement remarque. Ses yeux verts se montrent réconfortants mais fort tristes, qu'ai-je fais pour qu'elle veuille me quitter ? Elle se détache lentement de mon entreprise, j'ai eu l'impression que mon cœur se brise à ce moment, elle qui désirait tellement qu'on soit ensemble... C'est maintenant elle qui a tout détruit. Je l'entends soupirer.

«Je suis désolée Ciel, je... Ce n'est pas comme si tu me plaisais plus ou quoi que ce soit de ce genre... Mais, j'ai besoin de te quitter. Je suis réellement navrée.»

Elle court, les larmes aux yeux tandis que les mots me manquent pour la retenir ou pour lui dire ne serait-ce que je lui en veux. Je laisse simplement mes larmes couler sur mes joues, sentant la tristesse embaumer mon cœur, je ne m'attendais pas à l'aimer à ce point. Je regrette presque d'être sorti avec elle. Je laisse échapper un soupir, sentant par la même occasion, un poids s'échapper de mes épaules.

Je me retourne avec le cœur briser, sachant que je ne pourrai sûrement plus l'appeler ni même recevoir un texto de sa part. Je sors mon téléphone et appuies sur mon répertoire, effaçant définitivement le numéro de Lizzy.

J'ouvre à nouveau les yeux alors qu'une larme s'échappa de mes yeux pour s'écrouler sur les tissus de mon lit. Je ne vois pas pourquoi cela me blesse à ce point, ce n'est qu'une séparation, rien de plus. Je laisse échapper un soupir avant de me lever, retirant rapidement les draps de mon lit, sentant la haine animer mes muscles. Je ne lui en veux pas, ou du moins pas autant qu'on pourrait le croire mais je ne comprends pas la raison de cette séparation.

Je m'éclabousse rapidement le visage avant de regarder dans le miroir, remarquant mes yeux rouges. Je laisse échapper un autre soupir avant de faire ma toilette et de sortir de la salle de bain.

Je m'installe alors confortablement dans le canapé, allumant la télévision, voulant occuper mes esprits à autre chose. J'ai pu à peine appuyer sur un des boutons de la télécommande que quelqu'un sonne à la porte de mon appartement. Je me lève de ma place paresseusement, éteignant au passage la télé, j'ouvre la porte avec un sentiment désagréable au ventre, comme un mauvais pressentiment.

«Bonjour, vous êtes bien Ciel Phantomhive ?» C'est un jeune homme, sûrement d'une vingtaine d'années, qui porte des lunettes rectangulaires. Il est en uniforme de livreur, je regarde alors son logo, c'est étrange, on peut y voir une tête de mort avec des lunettes. Bizarrement, cette image me donne froid dans le dos mais je ne fais rien pour le moment, jusqu'à ce que je remarque que ces pupilles vertes me fixent avec sérieux.

«Tout à fait... Et vous ?

- Ravis de vous rencontrer, je suis William, un simple livreur. Votre commande que vous avez passé il y a de cela... Une semaine, est arrivée, je vous prierai de signer ici»

Tout en remettant ses lunettes, il me temps une feuille accrochée à une plaque de plastique comme support et un stylo. Je suis surpris. Je n'ai rien commandé pourtant et surtout pas à une entreprise aussi louche que celle-là. Je regarde avec grande attention la feuille, remarquant que l'entreprise se nomme «Pompes enjouées de Undertaker» et que la marchandise coûtait extrêmement cher. Je fronce des sourcils, alors que je lance un regard interrogateur au livreur qui est complètement stoïque. Il semble pressé, je soupire et décide de tenter un peu le diable, peut-être que je pourrai penser à autre chose. Je signe d'une écriture fine et clair et tends le papier avec sérieux.

«Merci, voici donc votre colis . Où dois-je vous le mettre ?

- Mettez le dans le salon, je devrai pouvoir m'en sortir après.

- Bien.»

Je suis surpris par son efficacité, les mouvement de son corps sont extrêmement rapides et fluides alors que le colis devait faire deux têtes de plus que lui. Il dépose le paquet avec légèreté et s'en va en s'inclinant, je le remercie brièvement avant de regarder le carton dans toutes ses coutures. Cela ressemble à un paquet tout à fait normal, fait de carton et de sparadrap mais la forme m'intrigue encore un peu, me permettant de comprendre les goûts du patron de l'entreprise mais quand même... Pourquoi la forme d'un cercueil ? Je soupire d'exaspération avant de tirer d'un coup sec sur le scotch.

À peine ai-je eu le temps de l'arracher que je vis le carton s'ouvrit violemment, faisant ainsi tomber le contenu sur moi. Dans la crainte, je me suis laissé entraîner par le poids et me suis retrouvé à terre, sans vraiment comprendre. Je cligne des yeux, voyant mon plafond gris, mes neurones se reconnectent et je tente de me relever. Mais avec effroi je m'arrête dans mon élan, contemplant ce que j'ai juste au dessus de moi... Un corps... Je déglutis difficilement, je sens alors la peur prendre le dessus. Il faut que je me calme et que je me reprenne de la situation. Je touche le corps, qui est entièrement froid et l'allonge délicatement sur le paquet. Pourquoi y-t-il un corps dans ce paquet ? Là, je laisse la panique prendre part sur ma conscience, je ne comprends rien ! ! ! Qu'est-ce que ça fiche ici ? Et chez moi en plus ? Me dîtes pas que c'est un cadavre ou un truc de ce genre sinon je vais être mal. Je tente alors de retrouver ma respiration bien que je ne me rappelle pas de l'avoir retenue... Peut-être que je peux encore le sauver...

Je regarde sa cage thoracique, elle ne bouge pas... Bon, je pose ma tête au centre de ses pectoraux, aucun battement de cœur et il est toujours gelé. Je me relève alors que cette fois, tous mes diagnostics prouvent qu'il est bien mort... Mais qui m'a envoyé un tel paquet ? Pourtant il n'a aucun sang, pas de blessure grave, non je dirais même qu'il est en très bon état, peut-être est-il mort d'une crise cardiaque... Enfin je sais pas ! Mais il y a de quoi de me faire vraiment peur... Je ne peux pas appeler la police non plus puisque je vais être un suspect et que je n'ai pas le moindre envie de me disputer avec les agents... Sans vraiment réfléchir, je me dirige vers la boite, cherchant un moindre indice sur celui qui ai pu m'envoyer un tel corps quand je remarque des petits écrits sur le carton. Suspicieux et curieux, je lis attentivement, remarquant qu'il y a de nombreuses langues, puis finalement je parviens à trouver un passage en français.

« Hihihihihihi... Bonjour très chère...

Si vous lisez ceci, cela veut dire que vous ne savez pas pourquoi vous avez reçu un tel paquet ni comment vous en servir n'est-ce pas ? Huhuhuhuhuhuhu... Il y a de quoi en rire ! *éclate de rire *»

Je me crispe à ces mots... Cette personne qui a écrit de telles choses... Elle est devin ou quoi ? Je me pince l'arrête du nez dans la colère, dans quel pétrin me suis-je encore fourré ? Bon, autant continuer à lire après tout... Il faut bien que je comprenne pourquoi j'ai reçu un cadavre...

«Bien, si vous poursuivez cette lecture, c'est que le contenu de cette petite boite vous intéresse... Hihihihi et comme vous m'avez fait rire, je vais me permettre de vous expliquer.

Lors de l'ouverture de ce paquet, vous avez sûrement dû remarquer que cela contenait un corps n'est-ce pas ? (Non... Sans rire... J'aurai plutôt pensé à un animal voyez-vous...) Mais êtes vous sûre que cela soit un humain ?»

… HEIN ? Si c'est pas un humain, c'est quoi alors ? Une sorte de robot ? Je me retourne vivement et le regarde presque partout -je ne vais pas en profiter pour me rincer la vue non plus !- il ressemble à un humain et la sensation de sa peau est si douce, comme la notre alors comment cela pourrait ne pas être un humain ? Je ne comprends rien à cette histoire... Je grince des dents avant de lire la suite dans le carton, j'ai un mauvais pressentiment...

«Ah ah ah ah ah ah ah ! ! ! ! Je suis sûr que vous êtes allée vérifier ! ! ! *éclate à nouveau de rire*

(Je me sens stupide...) ah ah ah... Mais bien sûr, vous allez me dire que c'est un humain, il a le même gabarit, la peau, les cheveux... Vous êtes extrêmement prévisible, le saviez vous ?Huhuhu

Passons, voyez-vous... Ceci est une poupée en réalité... Une petite poupée ayant les mêmes caractéristiques que ceux d'un humains mais voyez-vous elle a une particularité... Elle a été créé pour devenir votre tendre petit ami... Hihihihi... Elle sera l'homme idéal pour vous alors ne perdez pas cette occasion ! Vous vous demandez alors, comment la réveiller n'est-ce pas ? Vous êtes vraiment curieuse ma chère... Mais cela est très simple, un simple baiser de votre part suffira, par baiser je veux bien sûr dire, un baiser sur les lèvres ! Hihihihihihihihihihihi...Ainsi, elle se réveillera par votre chaleur et cela lui permettra de vous lier en quelques sortes, pour qu'elle n'appartienne qu'à vous... Alors, allez-y, tentez donc de le réveiller ! Fufufufufufu...»

Cela me donne des sueurs froides dans le dos, une poupée ? Mais comment cela peut-il être possible ? La technologie s'est grandement améliorée mais quand même... Faut pas exagérer non plus ! Je suis sûr que c'est un cadavre en fait et que l'on m'a fait une sale blague ! Mais si c'est vrai... Peut-être... Non, je ne vais quand même pas embrasser un homme, je ne suis pas gay et je n'ai franchement pas la tête à avoir une nouvelle histoire avec quelqu'un. Je sors de la boite et observe de plus près le jeune homme, il est plutôt beau, je me demande de quelles couleurs sont ses yeux. Mais qu'est-ce qui me prends de penser ainsi ? Je m'assoie à califourchon sur lui et l'observe de plus près, il a vraiment l'air d'un humain, comment cela pourrait-être une poupée ? Je n'y crois pas mais... Ce serait dommage de la jeter ainsi, surtout qu'elle est vraiment belle... Je soupire, que dois-je faire de lui ? Je n'ai pas vraiment l'envie de la mettre dans la poubelle, surtout qu'elle pèse une tonne. Je pose alors mon regard sur ses lèvres... Je suis sûr qu'elles doivent être vraiment douces, je déglutis difficilement, étrangement, cet homme m'attire... Bon allez... Rien qu'une fois, si cela n'est pas vrai, je pourrai toujours me dire que c'était... Pour vérifier les propos que j'ai lu.

J'inspire profondément avant de laisser ma main courir sur sa douce joue, puis vers ses lèvres, mon cœur s'emballe, je me sens rougir alors que je sais que je ne pourrai sûrement plus revenir en arrière après avoir fais cela. Je le regarde, il est vraiment beau... J'ai envie de le connaître et dans un geste brusque, je pose mes lèvres sur les siennes. Comme je le pensais, elle sont vraiment douces et fermes, encore plus que celles de Lizzy, je me sens de nouveau rougir à cette pensée alors qu'un petit clic se fait entendre dans la salle silencieuse. Je me relève alors que je sens une douce chaleur traverser mes habits, je suis surpris, mais alors là je le suis vraiment. Il semble vraiment devenir vivant, je le regarde avec de grands yeux alors que je pose ma main au niveau de son cœur, je sens des battements. J'écarquille encore plus des yeux alors que je le vois ouvrir lentement des yeux, ce... Il est vraiment revenu à la vie...

Deux orbes rouges me fixent alors, je n'ai pu m'empêcher de penser que ces yeux était vraiment magnifiques, un petit sourire se forme sur son visage alors que je le vis tendre sa main pour caresser ma joue. À ce moment-là, sa main avait une chaleur réconfortante, une chaleur qui a su m'apaiser, il me fixe dans les yeux avant de prendre possession de mes lèvres.

J'écarquille des yeux avant de les refermer de nouveau, j'ai envie de le frapper mais il y a quelque chose qui m'en empêche, mon cœur bat comme un tambourin dans mon cœur alors que ses bras m'enlacent tendrement. Qu'est-ce qui se passe ? J'ai l'impression d'être complètement vidé de mes forces, je ne parviens même plus à penser correctement alors que ce n'est qu'un simple baiser. Cela ne devrait pas me faire un tel effet mais pourtant...

Il se détache finalement de moi, ces quelques secondes qui m'ont parus des heures m'ont laissé complètement ahuri. Je le vois sourire, un petit sourire qui me fait rougir de plus belle. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce qu'il parvient à faire battre mon cœur aussi vite ?

«Ravi de vous rencontrer, vous êtes plutôt mignon. Cela me ferait vraiment plaisir d'être votre petit ami.»

Je reste sans voix à l'entente de cette parole. Une voix bien mielleuse et douce, une voix grave mais pleines de sensualités, mes pensées se bousculent, je ne sais plus quoi faire à part rester là, comme un crétin à l'admirer... Mais dans quoi me suis-je encore fourré bon sang ?