Depuis combien de temps était-il là, dans cette ruelle sombre? Il s'y était caché après avoir réussit à quitter son oncle et sa tante sans que ceux-ci ne le remarque.
Il avait toujours essayer de leur plaire, de faire ce qu'ils lui demandaient. Il avait fait de son mieux mais jamais ils n'avaient eut un mot gentil ou un geste d'affection pour lui. Alors il avait profiter d'une sortie à Londres pour s'enfuir. Personne ne s'en plaindrait de toute façon. Et surtout pas son oncle et sa tante. Ils n'avaient jamais voulut de lui. En 7 ans, il n'avait jamais été heureux avec eux. Et quitte à être malheureux, autant être loin de la maltraitance quotidienne qu'ils lui infligeaient. Peut être ne serait-il pas malheureux dans la rue. Du moins, pas autant que chez les Dursley.
Il devrait sûrement travailler pour manger, mais il l'avait toujours fait. Il serait seul, mais il l'avait toujours été. Alors, entre la maison des Dursley et les rues de Londres, il avait fait son choix. Sa vie serait certainement difficile maintenant, mais ne l'aurait-elle pas été chez les Dursley?
Il faisait maintenant presque nuit. Il devait être dans la rue depuis 6 heures environ. On était début juillet alors il ne devrait pas avoir trop froid cettee nuit. Mais il devrait tout de même trouver un endroit pour s'abriter de la pluit et du froid qui viendraient avec l'hiver. Mais là, il était simplement fatigué.
C'est sur ces pensées qu'il s'endormit, blotit entre deux vieux cartons au fond d'une ruelle. Seule un personne regardant attentivement entre les cartons aurait pû voir la forme sombre de son corps d'enfant.
La jeune fille marchait, aussi vite qu'elle le pouvait, la tête basse. Les passants la regardaient de travers, les commerçants surveillaient leurs étales. Certains avaiet peur d'être volés, d'autres la regardaient avec pitié, mais aucun ne faisait un geste pour l'aider. Ou seul un spécimen rare d'humain généreux le faisait, mais c'était une espèce en voix de disparition.
De temps en temps, un passant lui donnait une pièce, ou un commerçants, à la fermeture de son magasin, lui donnait un paquet de produit qu'il ne pourrait plus vendre le lendemain.
Quand on avait besoin d'aide, d'un service, elle se proposait, et les demandeurs était bien souvent généreux avec elle.
Aujourd'hui, elle avait errer dans les rues de Londres. Chaque matin, lorsque quittait la maison abandonnée où elle vivait, elle espèrait glaner de quoi se nourrir. Depuis deux mois qu'elle s'était enfuit du foyer où elle vivait avant, elle faisait un maximum de provision. Dans environ deux mois et demi, elle serait trop fatiguée pour marcher toute la journée, et elle ne voulait pas se balader dans les rues avec le froid et le vent d'octobre alors que son bébé seait à peine né. Elle serait encore mineur à ce moment, et c'est pour ça qu'elle état partit. si elle était reser au foyer, la directrice aurait fait adopter son enfant et plus jamais elle ne l'aurait revu. Et elle refusait cette option. Elle voulait élever son enfant, et elle le ferait, coûte que coûte.
Elle venait d'arriver au fond de la ruelle où elle vivait quand elle entendit un gémissement. De peur et de surprise.
Harry avait été réveiller par des bruit de pas. Il se recroquevilla le plus qu'il pouvait entre les deux cartons. une silhouette deux fois plus grande et plus imposante que lui se tenait à quelques mettre de sa cachette, devant la porte d'une maison. Son esprit de petit garçon pensa de suite à un ogre, dans le genre de ceux qui mangent des enfants, comme dans les livres de magie qu'il lisait l'année passée à la bibliothèque de l'école. Bien sûr, son oncle lui avait répété maintes et maintes fois que la magie n'existait pas.
Mais s'il y avait un truc qu'il avait appris au contact de sa famille, c'était qu'une chose nier avec autant d'acharnement ne pouvait qu'être vrai. Et puis, comment expliquer que les cheveux de son institutrice soir devenu bleu après qu'il l'ait souhaité ou que les siens ait repoussé en une nuit après que la tante Pétunia lui ait totalement raser la tête?
Cependant, lorsque l'ogre se retourna pour voir s'il était seul, Harry ne put retenir un gémissement. Il ferma alors les yeux, de peur. Et il pria intérieur que l'ogre soit gentil. Quand il ouvrit les yeux, il réalisa que ce n'était pas un ogre devant lui mais une jeune fille avec un ventre particulièrement gros. Il se demandait d'ailleur pourquoi. Peut être que c'était un bébé dedans? Il sursauta lorsque la jeune fille parla :
-Dis-moi ce qu'un petit garçon comme toi fait ici à cette heure?
Elle était maintenant accroupie devant lui, empêchant toute fuite possible.
-Je me suis sauvé, murmura-t-il. Mais ne me renvoyer pas là bas. J'veux pas y retourner et de toute façon, ils ne m'aimaient pas.
-Qui ne t'aimaient pas?
-Mon oncle et ma tante. Ils m'enfermaient dans le placard sous l'escalier et j'devais faire toute les corvées de la maison. Et mon cousin, il me tapait mais eux, ça les faisait rire.
-Tu es sûr qu'il ne t'aimaient pas?
-Oui. Ils l'ont dit plein de fois. Ils disaient que j'étais un monstre et qu'il ne voulaient pas de moi, qu'ils me gadaient parce qu'il étaient obligés. Alors je suis partit.
-Ok. Je m'appelle Alicia et j'ai 17 ans. Et toi?
-J'suis Harry et j'vais avoir 8 ans.
-Bien, maintenant qu'on est présenté et que je sais pourquoi tu es là, tu veux bien qu'on rentre dans cette vieille maison et qu'on mange un morceau. On reparlera de ça demain, après une bonne nuit de sommeil d'accord?
Harry acquiesca simplement de la tête et se leva. Il suivit la jeune fille dans la maison où elle le conduisit dans une pièce sans fenêtre. Il y avait une vieille cheminé, un canapé usé et un buffet. Cette pièce était moins sale que les autres pièces où ils étaient passé.
Alicia retira le sac à dos qu'elle portait et vida son contenu au milieu de la pièce : de fines branches de bois et de la nourriture. Elle rangea le bois dans une grande caisse près de la cheminé et une partie de la nourriture dans la buffet. L'autre partie finit dans l'estomac des deux jeunes et ils s'endormirent dans le vieux canapés.
Le lendemain, une vie différente commença pour Harry Potter, le Survivant. Une vie simple, où il lui sembla être plus heureux. Les jours passèrent, et au matin du cœur de l'été, Harry sut qu'il avait fait le bon choix.
La veille, Alicia lui avait demander, peu avant la tombé de la nuit (heure à laquelle ils rentraient), de lui laisser une demi-heure avant de rentré. C'est ainsi que Harry déambula seul dans Londres. Lorsqu'il était rentré, Alicia avait déjà préparé le dîner. Celle-ci avait un sourire mystérieux collé au visage.
En un mois, Harry et Alicia avaient appris beaucoup de chose l'un sur l'autre : ce qu'ils aimaient ou pas, des informations pesonnel et sur leurs familles ou leurs aptitudes. Alicia avait rit quand Harry lui avait raconter les fois où il disait avoir fait de la magie, sujet qui passionnait le jeune garçon. Il ne se passait depuis pas une journée sans que celui-ci ne répète à Alicia qu'il lui prouverait un jour que ça existait vraiment.
Mais ce matin était particulier, non pas parce qu'il était le milieu de l'été, ni parce qu'Alicia fut réveiller avant Harry. Enfin, un peu petit pour ça. C'est ce qu'Harry trouva bizarre quand il ouvrit les yeux. Alicia était éveillée, assise dans un fauteuil qu'Harry avait lui-même poussé d'une autre pièce à celle-ci. Alicia le regardait en souriant. L'odeur du petit déjeuner était là, mais elle était inhabituel : le chocolat était chaud, les toats beurrés remplaçait les simples tartines de pain. Certains mets avaient même fait leur apparition, comme le bacon et le jus d'orange. Il avait sûrement été réveiller par l'odeur provenant du petit déjeuner. Pendant une seconde, il avait cru être de retour chez les Dursley avant de poser ses lunettes sur son nez pour regarder ce qui l'entourait : toujours la même pièce au murs gris dans laquelle il vivait depuis un mois.
Pendant qu'il observait la table de salon (seule table utilisable qu'il avait trouver dans la maison) où siègeait le petit déjeuner, Alicia s'était levée et avait récupéré quelque chose dans le haut du buffet.
Elle avait fait attetion au calendrier et aujourd'hui était un our spécial. Alors elle avait préparé un petit déjeuner spécial pour Harry et elle. Ce n'était pas grand chose mais elle ne pouvait guère faire plus. D'après ce qu'elle savait, personne n'avait fait pour Harry ce qu'elle faisait en ce moment et depuis un mois.
La première fois qu'elle l'avait réconforter après un cauchemard, Harry lui avait sauter au cou en pleurant et l'avait remercier pendant au moins une minutes entière.
Elle se demandait comment il allait réagir aujourd'hui. Il allait sûrement la remercier pendant toute une heure cette fois. Amoins qu'il ne soit occupé ailleur. Mais il prendrait assurément du temps pour la remercier avant de prendre le petit déjeuner. De toute façon, elle verrait bien sa réaction lorsqu'elle le lui aura donner.
Elle s'approcha du buffet et ouvrit la porte de droite où elle rangeait ses affaires. Elle passa sa main sous les quelques vétements présent et sortit un paquet de petite taille, rectangulaire et emballer dans un simple papier marron. Elle retourna alors vers Harry et se plaça à coté de lui dans lecanapé en face de la table. Le regard toujours poser sur celle-ci, Harry n'avait pas vu Alicia quitter son fauteuil puis s'asseoir près de lui. Il releva finalement la tête et lorsqu'elle entra dans son chmps de vision, Alicia lui tendit le paquet et lui dit d'une voix joyeuse :
-Joyeux anniversaire Harry!
Ce dernier la regarda, les yeux ronds et bouche-bée, avant de lui sauter dans les bras.
