Alors bonjour ! Voilà, c'est à la base un oneshot, en partie pour Saku-chan06, dont j'ai décidé de poster en plusieurs parties ! Alors voici la première et j'espère qu'elle vous plaira, tout comme celles qui suivront ! (Texte non corrigé)
Livre après livre.
Ses doigts glissèrent sur le cuir froid des livres méthodiquement rangés sur l'étagère en face de lui, avant de s'arrêter sur le plus épais d'entre eux. La reliure de vélin rouge sang, habillée d'arabesques d'orées, avait attiré son attention. De son index, il le tira délicatement par sa coiffe carmine, prenant garde au mors fendus. En réalité, seul le manque de pièce de titre avait piqué sa curiosité faramineuse. Il n'y avait aucune gravure textuelle. Seulement des nerfs érodés par le temps, parfaitement parallèles et embrassés par l'or. Sans le moindre indice révélant le contenue que renfermait cette couverture sanglante, ce livre s'avérait être une exquise énigme.
Les coins émoussés ainsi que le plat quelque peu décrépi sur le devant, n'enlevait le charme désuet de cet exemplaire. Il caressa du bout des doigts la tranche ambré, conquit par la découverte qu'il venait de faire. Ce livre -il en était certain- était d'une valeur inestimable.
Prenant place sur l'élégante chaise trônant au centre de la bibliothèque, il déposa le bouquin sur une multitude d'autre, jonchant sur le plan de marbre. D'un geste habille, il ôta méticuleusement le couvercle d'une boite à musique, réplique parfaite de l'œuf du Jubilé Danois offert par Nicolas II à sa mère l'impératrice, Maria Feodorovna. Un chef-d'œuvre divin de l'orfèvrerie. Seulement pour lui, elle fut un cadeau de son amant pour l'un de ses précédents anniversaires.
Une douce mélodie s'envola dans les airs, aussi douce et légère qu'une plume caressant sa peau frissonnante.
Détachant ses yeux de cette magnificence, son regard se porta sur son trésor littéraire.
Un signet d'un vert émeraude sciait les pages en deux de façon inégale. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres asséchées lorsqu'il remarqua que l'exemplaire qu'il s'apprêtait à explorer, page après page, était rédigé en vieux français. Nombre de libres anciens, qu'il avait acquis, possédait une langue étrangère. Tel que le latin ou bien l'arabe. Néanmoins, succédant des mois de travail -accompagné de spécialistes ou bien seul- il avait réussis à déchiffrer les plus ardus.
Tandis qu'il analysa chaque mot du noble bouquin, bercé par l'histoire qu'il racontait ; note après note, la mélodieuse boite à musique prenait place au sein du cœur silencieux de cette bibliothèque.
