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Terre du Milieu, 21ème siècle.
Tous les elfes ont rejoints Aman depuis longtemps et ont été oubliés.
Aux Etats Unis, les conflits entre manifestants se multiplient, soutenant ou d'énonçant l'investiture du nouveau président du pays tandis qu'à Los Angeles, des fauteurs de troubles semblent profiter de la situation pour s'en prendre à la population. Organisés en gangs, ils s'attaquent à des personnes seules ou des zones résidentielles, commettant des meurtres en série partout dans la région.
Mais, alors que la police de L.A semble reprendre la main et prévenir les actions de ces bandes, d'autres états commencent à signaler les mêmes phénomènes et bientôt, de nouveaux pays se retrouvent touchés par ce mouvement qui semble se propager à grande vitesse malgré l'intervention des forces de sécurités diverses.
Notes : Bonjour tout le monde !
J'avais cette idée de FanFiction dans la tête depuis un petit moment déjà... Alors voilà, je publie !
J'espère que ça vous plaira :).
C'était une belle journée de Janvier. Le ciel était d'un bleu profond et sans nuages, le soleil à son zénith. Le port de Los Angeles, immense complexe urbain emplis de conteneurs colorés, voyait ses berges de bétons et ses coques de paquebots caressés par les vagues calmes, en opposé totale avec l'effervescence à terre. De nouveau transporteurs étaient entrés dans la zone portuaire et délivraient à présent leurs fragiles mais colossales marchandises. Sur la terre ferme, attendait une équipe d'employés affairés et ayant une longue expérience dans la manipulation des technologies nécessaires tout aussi bien aux débarquements et stockages de chargements qu'à leur embarquement.
Sur toute la distance où se déployaient les docs, ne résonnait alors que chocs de métaux, sonorités électroniques et ordres hurlés à travers le vacarme. Quelques fois, une mouette passait au-dessus de toute cette agitation frénétique et lâchait un de ses croassements disgracieux ou se posait sur un des nombreux blocs carrés qui transformait l'immense plateforme de béton qu'était le port en un labyrinthe interminable. Les véhicules ou voiturettes transportant de lourdes charges circulaient dans cette masse de cubes avec autant de facilité que si un circuit leur était tracé au sol et des agents de douanes et sécurité allaient de container en container, comme une abeille de fleur en fleurs, récoltant là les informations et vérifications.
Les camions et autres grands véhicules de chargements emplissaient les routes à voix inversées et un concert de clacksons et de crissements de pneu pouvait parfois venir s'ajouter comme une touche magnifiant la symbiose ambiante qui, même sur les flots, se prolongeait avec corne, cris des marins et hélices-moteurs démarrant et tournant à plein régime.
L'endroit était donc plongé dans l'activité et l'affolement d'un jour banale et de missions routinières, l'environnement sonore – terrestre et marin – plus occupé par la mise au point des technologies de même que le développement urbain et commercial que par la présence conciliante de l'océan et celle menacée de ses êtres vivants. Ses préoccupations n'allaient pas plus loin que ce qu'il avait été créé pour faire : importer et exporter à une vitesse phénoménale, avec sécurité et professionnalisme, tout cela dans la plus terrible des agitations, les plus puissants fourmillements et vrombissements.
Ainsi, rien ne changea ce jour-là. Les navires continuèrent à affluer et à quitter le port, les marchandises à être débarquées et embarquées, les voitures à déposer et récupérer, les équipes à contrôler et communiquer, les machines et hommes à hurler, la ferveur à s'amplifier, de même bien sûr que les mouettes à croasser, la mer à décliner et le soleil à briller.
Rien ne sortit de l'ordinaire pour aucun des employés las ou bourrus de ce gigantesque chantier en évolutions constante. Rien ne différa non plus pour les chefs, responsables ou contrôleurs de tâches et missions. Rien pour les infrastructures et la vie citadine se trouvant à proximité, rien pour la faune et la flore de la zone commerciale.
Et puisque que rien ne se passa, personne ne notifiant de manque trop important de marchandise, ne rapportant trop de mauvaises livraisons de produit commandés ou de marchandises frauduleuses dissimulées, aucun des ouvriers ne signalant de casse ou de non fonctionnement grave de machines, aucune équipe de contrôle ne détectant sur ses machines de présences indésirables, personne ne remarqua, que pendant que certains postes étaient quittés puis relevés, une carcasse étrange flottait à la surface des vague qui doucement l'amenait à leur gré vers la terre-plein de béton. Il n'y eut personne pour voir l'objet non identifié passer plus près du moteur d'un paquebot en mouvement que la sécurité ne l'aurait exigée, ni non plus personne pour être témoins de la faible lutte qu'opposait encore aux courants, la forme prostrée et presque inerte qui se trouvait couchée sur les morceaux de bois.
