Disclaimer : Les personnages, le monde sorcier etc ne m'appartiennent pas... et non, cela est d'origine de la merveilleuse J.K Rowling ! L'idée de l'histoire, la mise en place de l'intrigue et la rédaction oui.

Statut : En cours.

Rated : M, très probablement. Ne serais-ce que pour le vocabulaire et ce qui va se passer.

Mot de l'auteur : Bon, je sais, je n'ai pas posté depuis longtemps..et surtout pas la suite de "Une génération sibylline" mais ça va venir. Bon, toujours est-il que je reviens avec cette histoire...assez originale, je l'espère ! Ce chapitre est assez court, pour "tester", histoire de savoir si cela vous plait/parait intéressant. Je ne tiens pas en compte de l'épilogue du Tome 7, ni de la mort de Sirius, ni de la mort de Severus, ni d'Albus. (comme vous pourrez le voir dans ce 1er chapitre). Je devrais postée la suite lundi prochain si tout va bien ! N'hésitez pas à laisser une review pour dire si vous aimez ou non et commentez le style d'écriture ! Je vous embrasse très fort et m'excuse dès maintenant des possibles fautes que vous pourrez rencontrer (je n'ai pas de beta-reader et je crains qu'elles fuient devant mes yeux.. pour revenir par la suite se glisser l'air de rien...)

A très bientôt pour le chapitre 2 !

Fosdy !


Chapitre 1 : St Valentin

Hermione jeta un coup d'œil au miroir, cherchant vainement à être objective devant son reflet. Ses pupilles bougeaient dans tous les sens, s'accrochant instinctivement à tous ces détails qui l'horrifiaient : ses cuisses trop grasses à son goût, le surplus de peau graisseuse au-dessus de ses hanches, la cicatrice mudblood qui creusait sa peau au niveau de son avant-bras droit, sa poitrine définitivement ridicule par rapport à son corps (elle devait être la seule femme à vingt ans qui avait encore le même 90A de ses treize ans !), ses épaules noueuses, son visage trop mince, ses pommettes proéminentes qui semblaient creusées encore plus ses joues, ses cheveux définitivement trop court. En cela, Hermione avait dans sa tête l'image d'une bouteille d'Orangina. Une tête trop petite pour des fesses beaucoup trop grosse. Une poitrine aux abonnés absents qui tendait à lui faire ressentir une haine profonde pour Padma, Parvatil et surtout Lavande qui avaient toutes une poitrine bien opulente (95 C au moins). Chacune d'elle prenait un malin plaisir à remuer leurs seins sous son nez (ou plutôt celle des garçons, mais comme elle était toujours avec eux cela revenait assurément au même) et à exhiber leur joli décolleté à tout va, même en plein hiver. De temps en temps elle se demandait pourquoi elle avait sauvé l'une de ces brebis galeuses de Greyback et la réponse suivait aussitôt – parce qu'elle avait une conscience et que ces parents l'avaient trop bien éduquée.

En dehors de toutes ces choses qu'elle détestait chez elle depuis le début de son adolescence, Hermione ne parvenait pas à accepter l'aspect sexy que sa tenue était censée crée. Elle portait un soutien-gorge triangle en dentelle noire, laissant apparaitre par jeu de transparence ses tétons rosés, la culotte assortie qui permettait de distinguer de manière très floue son sexe ainsi qu'un porte-jarretelle en dentelle et satin lit de vin avec des bas noirs avec des petits nœuds en satins noirs en haut. Les éléments allaient ensembles, assurément. Posés sur le lit, et même dans son esprit, cela rendaient très bien. Mais, une fois qu'elle les avait revêtu… elle avait la sensation d'être une enfant qui avaient mis les affaires de sa mère ou plutôt une adolescence mal disproportionnée.

Le côté jeune-femme ou même femme-tout-court n'apparaissait pas à ses yeux. Harry avait une théorie abracadabrante d'une vision complètement tordue soit disant parce qu'elle était compléxée, et le psychomagicien qui la suivait depuis la fin de la guerre avait avancé que c'était là une conséquence de la guerre : son esprit restait enfermé dans la période de l'adolescence pour éviter de faire face aux horreurs qu'elle avait connue (depuis que la guerre était finie, tous les maux, tout ce qui n'allait pas dans sa tête comme dans celle d'Harry, Ron ou tout autre personnage ayant vécu la guerre en première ligne ne pouvait que être dû aux combats selon le ministère et tous les spécialistes qu'ils voyaient de toute manière !) Toujours était-il que, cette année encore, elle ne parviendrait pas à créer ou assumer l'atmosphère sexuelle de la saint valentin ! Oh, elle savait que Seamus – parce que oui elle couchait avec l'ancien griffondor dans le dos de ses meilleurs amis – ne dirait absolument rien, mais c'était terriblement décourageant pour sa vie sexuelle qui stagnait voir coulait. Depuis quelque temps le rouge et or n'était plus exclusif, et même si elle n'était pas follement amoureuse de lui, c'était blessant (pour son amour propre surtout).

Bien sur, Hermione aurait pu avoir recours à un glamour ou tout autre sortilège de charme, de séduction ou d'apparence. Elle avait lu suffisamment de livre de Gilderoy Lockart en deuxième année pour avoir le choix entre une dizaine de solutions magiques - le problème n'était pas là. Non, depuis la fin de la guerre, Hermione était devenu comme beaucoup des combattants de la guerre, très pauvre en magie. Lancer un alohomora revenait à devenir une cracmol pendant une semaine au moins… On racontait à tout va que c'était un blocage psychique, ou bien une conséquence de cette trop forte utilisation de la magie elle-même pendant ce qu'ils appelaient maintenant les années noires. Le monde de la magie n'était plus aussi brillant et fantasmagorique qu'auparavant. Et si les nouvelles générations qui naissaient n'étaient pas touchées, les prix des objets magiques par eux même avaient décollés. Rare étaient ceux qui avaient encore une baguette magique, et plus rare encore étaient les nouveaux à s'en procurer.

Toc. .

« Deux minutes ! », s'exclama-t-elle horrifiée d'être vue dans cette tenue.

Gigotant dans tous les sens, elle décrocha le porte-jarretelle, le défit à toute vitesse, se battit avec les bas et enfila au-dessus de son soutien-gorge et de sa cullote une robe-pull en jersey bleu qui lui arrivait à mi-cuisse. Enfin, elle poussa du pied les objets de son horreur sous la masse informe de sa couette qui trainait à terre alors qu'une tête (avec un nid de corbeaux à la place de cheveux) se montrait au travers de l'embrasure de la porte.

« Qu'est-ce que tu fais Hermy ?, le questionna-t-il

-Oh tu sais trois fois rien, je…

-Ne me dis pas que tu as recommencé à tester cette théorie stupide du « on peut absorber la magie présente dans notre environnement » ?! Combien de fois devrais-je te le répéter ?, commença-t-il à s'emporter, ce n'est qu'une chi-.. »

Elle ressentit un immense élan d'affection envers le brun.

Hermione avait de nombreux regrets qui jalonnaient ses vingt petites années. Elle savait que si, par exemple on la mettait sous veritaserum, elle avouerait sans honte qu'elle aurait préféré ne jamais avoir eu une seule goutte de sang magique. Si tel était le cas ses parents l'auraient reconnu à l'heure d'aujourd'hui, elle aurait put leur parler et même leur montrer ses petits-amis. Elle aurait pu rêver de se marier et d'être emmenée à l'autel par son père ou au moins quelqu'un de sa famille. Au lieu de ça, Hermione était sans famille et sans patrie (puisque le ministère de la magie ne reconnaissait toujours que les sangs purs et les sangs-mêlés). Sa seule fierté, sa seule réussite à ses yeux était l'amitié qu'elle parvenait à entretenir avec Harry Potter et Ron Weasley. Même si de nombreuses disputes avaient jalonnés leurs années à Poudlard et même aujourd'hui encore, ils étaient comme des triplés : inséparables. Alors même si Harry s'inquiétait pour rien – elle avait arrêtée de travailler sur cette théorie fumeuse depuis pas mal de temps déjà – au point d'être envahissant, cela lui allait. Tout lui allait, tout était OK elle l'adorait bien trop pour lui faire une quelconque remarque.

« Tu sais, mon vieux, je crois qu'elle se fout de toi », intervint la voix de Ron

Aussitôt, Harry se retourna vers le nouveau venu avec un air visiblement peu engageant.

« Je peux savoir où tu étais passé Ron Weasley ? J'ai passé quatre jours à me demander où tu étais passé. QUATRE PUTAINS DE JOURS ! N'as-tu pas honte de..

-Il devient de plus en plus mère poule avec le temps, tu ne trouves pas Hermy ?, coupa le roux

-Absolument, oui ! Il me ferait presque pensé à.., persifla-t-elle malicieuse

-Ma mère, répliqua son interlocuteur carotte avec une grimace

-L'affreux et abominable…, continua-t-elle toute lancée qu'elle était

-HARRY POTTER ! », finirent-ils d'une même voix avant d'éclater de rire.

La guerre était terminée depuis deux ans déjà elle semblait à des années lumières et pourtant, elle était juste là, à leur porte. Cette nouvelle guerre, plus sombre et plus intestine, prenait la forme d'un être humain qui leur était bien connu : Severus Rogue. Cet homme, qui disait-on n'en était pas vraiment un, venait leur rendre visite chaque semaine. Il était chargé de veiller sur le trio et de leur faire un bilan de santé complet. Fastidieux et long, le trio s'y pliait laborieusement. Souvent synonyme d'insultes et de remarques sarcastiques voir acerbes, c'était aussi le moment hebdomadaire des surprises. A chaque rencontre, un invité l'accompagnait. Le plus souvent, c'était un membre de l'ordre du phœnix. Parfois, c'était un envoyé de magenmagot ou bien du ministère qui cherchait, en vainc, l'aide pour un projet gouvernemental.

Dzzzzing, sonna le sort de protection de la résidence alors que Severus Rogue transplantait sur le parvis de la porte d'entrée.

Aussitôt, chaque tête du trio se tourna vers leur poignet. Sur chacun d'eux, une lueur verdâtre, presque transparente, transparaissait si l'on fixait son attention au niveau de l'embranchement entre la veine basilique et la veine médiane. De forme indistincte, la couleur variait selon le contexte. Enchantement complexe qu'Hermione avait mis en place un an et demi auparavant en mariant potion, divination, sort de métamorphose et sortilège de défense, il avait été conçu dans l'optique de prévenir des dangers et de la nature de ceux-ci. Ce vert n'était pas bon signe, assurément.

Oubliant toute rigolade, les trois compères descendirent l'escalier à toute vitesse. Arrivé devant la porte d'entrée, ils se lancèrent un coup d'œil à tour de rôle. Se fut Ron qui se désigna pour ouvrir la porte (aux mauvaises nouvelles ). Celle-ci en était une, assurément.

« Granger, Potter et Weasley, vous vous souviendrez probablement de Blaise Zabini, Draco Malfoy et Théodore Nott ?, demanda l'ancien professeur des potions en soulevant un sourcil de manière autoritaire pour annuler toute parole désobligeante, « Et bien, j'ai l'honneur de vous annoncer que vous allez dorénavant passer tout votre temps ensemble. Inutile de vous enflammez Potter, s'exclama-t-il morne en voyant Harry devenir rouge de colère, ce n'est certainement pas mon idée. C'est auprès d'Albus qu'il faudra vous plaindre ou plus exactement de Trelawney qui nous a pondu une énième prophétie ! – Oui, Miss Granger sur ce point-là je suis tout à fait d'accord avec vous, cette vieille folle ne sert qu'à imaginer des ennuis là où il n'y en avait pas. Albus viendra tout vous expliquer plus tard maintenant pouvons-nous rentrer sans que vous n'essayiez de tuer l'un d'entre nous ? Et Weasley pour l'amour du ciel, cessez de faire cette tête de goule rigide ! »

Sans plus de manières, Severus Rogue rentra dans le 12 square Grimmauld, suivit des trois anciens verts et argents.

« Bien, maintenant passons à votre bilan, voulez-vous ? », demanda-t-il d'un air mauvais.

Hermione se rassura en se disant qu'elle avait une excuse pour reléguer son porte-jarretelle et ses bas dans le fin fond d'une dimension d'Oubli. Pourtant, si elle avait pu, elle aurait accepté de se montrer avec ces éléments, même devant Seamus ou Ron et Harry. Devant n'importe qui elle se serait ridiculisée, si cela avait pu éviter l'horreur qui se dessinait avec cette cohabitation. Un autre regret.

"Potter, commençons par vous, voulez-vous ? C'est rhétorique, veuillez ne pas répondre", intima-t-il

Cela s'annonçait mauvais, très mauvais, assurément.


Alors... qu'est-ce que ça vous inspire tout ça ?