Disclaimer : Traduction des histoires de Legalronin, donc ni l'histoire, ni les personnages ne m'appartiennent, seulement la traduction (qu'elle se débrouille avec Watsuki pour savoir qui appartient à qui !:p)
Disclaimer n°2 : Ni l'auteur ni moi ne sommes avocates, juges ou quoi que ce soit d'autre, et nous ne sommes pas responsables si quelque chose cloche dans les procédures pénales. Ces histoires sont écrites (et traduites) simplement dans un but lucratif, et, même si elles peuvent s'appuyer sur des histoires vraies, ne prenez pas tout ce qui est écrit ici pour argent comptant.
Disclaimer n°3 : J'ai fait mon maximum pour éviter les fautes d'orthographes et de traduction, j'espère ne pas en avoir oublié (on peut toujours rêver ! ^^)
Ces disclaimers valent pour tous les chapitres suivants.
Bonne lecture !
Tokio Takagi se sentait irrationnellement irritée et émotionnelle, et ça n'avait rien à voir avec un certain moment du mois, merci beaucoup. Non, ces émotions étaient nées d'un certain moment de l'année. Les examens de fin d'année. Plus spécifiquement, les examens de fin de sa première année à la fac de droit. A ce niveau du semestre, les phrases de ses livres de loi semblaient seulement se moquer d'elle. Quoi qu'il en soit, Tokio Takagi préférait les phrases moqueuses de la procédure civile à celles de son aîné, Hajime Saito.
Saito Hajime, en troisième année de droit (1), était actuellement assis de l'autre côté de la bibliothèque de la fac, avec un groupe de ses amis. Tokio le détestait. Bon, d'accord, pour être exacte, elle ne le détestait pas, et si elle devait être tout à fait honnête avec elle-même, elle devait admettre qu'il méritait son niveau d'études. Une petite voix dans sa tête ajouta qu'il était aussi plutôt beau gosse. Tokio se secoua mentalement pour en sortir cette pensée de son esprit – il n'y avait aucune nécessité d'aller sur ce terrain-là. Non, ce que Tokio détestait, c'était la facilité avec laquelle Saito semblait gérer la fac de droit (2).
La première rencontre de Tokio avec le troisième année n'avait pas été plaisante. Elle l'avait rencontré durant ses heures de permanence (3) pour discuter d'une note qu'elle devait rédiger. Elle pouvait toujours l'entendre la réprimander sur son écriture et se rappelait parfaitement la façon dont il avait fait saigner son pauvre papier avec de l'encre rouge.
« Tes phrases sont trop longues. Utilise moins de mots. Dis ce que tu as à dire et passe à autre chose. » Saito raya une section entière de son texte. « Si tu rends une foutaise pareille, tu ne passera pas le semestre et les juges pleureront de rire au tribunal », puis il avait sourit en coin et ajouté sur un ton moqueur, « non pas que tu arriveras jusqu'au tribunal. »
Tokio avait été trop choquée pour répondre. Il n'était que l'assistant du professeur, il ne pouvait pas dire ces choses là... ou peut-être le pouvait-il ? Pff, qu'est-ce qu'il en savait, lui ? Déterminée à lui prouver qu'il avait tort, elle avait fait l'erreur de rendre son devoir sans aucune de ses corrections. Son professeur n'avait pas été impressionné.
Cet incident s'était déroulé au début du semestre, et, maintenant, les examens finals n'étaient plus que dans deux semaines. La bibliothèque de droit était remplie d'étudiants en première année anxieux. Au milieu d'eux, il y avait les deuxième années, installés confortablement, chattant sur facebook ou surfant sur pinterest. Et puis il y avait les troisième années, qui affichaient un air de « je-ne-peux-pas-m'en-ficher-moins. » Saito semblait être la personnification même de cette attitude.
Tokio, de son côté, jonglait entre son boulot à mi-temps et ses études à plein temps. A ce moment-là, Saito se tourna vers elle (il avait probablement senti les ondes négatives que Tokio lançait dans sa direction) et lui lança un de ses fameux sourires suffisants. Un instant hébétée, Tokio réalisa qu'elle l'avait fixé pendant toute sa petite introspection. Embarrassée, elle baissa rapidement la tête vers son livre, surlignant une ligne au hasard pour faire bonne mesure.
Elle espérait qu'elle avait bien dissimulé son manque d'attention... puis elle l'entendit. Un petit rire. Merde. Refusant de lever les yeux, Tokio soupira et se força à continuer à étudier sa procédure civile.
Pour la millième fois depuis le début du semestre, Tokio se demanda ce qui l'avait possédée pour qu'elle quitte un travail stable pour l'expérience démoralisante que la fac de droit c'était avéré être. Sur cette pensée, Tokio laissa sa tête retomber sur son cahier.
« Ça ne peut que s'améliorer, non ? »
Notes de l'auteur :
(1) Les facs de droit sont en trois ans, donc les élèves sont des premières, deuxièmes ou troisièmes années.
(2) L'auteur s'excuse si quelqu'un trouve Tokio un peu trop geignarde, mais elle est en train de subir les examens de fin d'année. En fac de droit, il y a généralement un seul test, donné à la fin du semestre. En d'autres mots, un seul test détermine son passage à la classe supérieure. Ça peut être une expérience extrêmement stressante, spécialement pour les premières années.
(3) La plupart des facs de droit ont un genre de soutien pour les premières années, qui apprennent aux étudiants à écrire les notes légales (brèves), et ce genre de choses. En général, ce sont des élèves de dernières années talentueux. C'est Saito qui est celui de la classe de Tokio.
Note de la traductrice :
Pour une fois, aucune ^^ A part que j'espère que vous avez aimé lire ce texte, que je transmets toujours les reviews à l'auteur si vous en laissez (vous pigez le message subliminal, là ?), et que la suite est pour bientôt !
Bye ! :)
