Hello ! Bienvenue dans l'univers complexe de la tête d'un Harry qui souffre... Cette fanfiction est en cours d'écriture, et j'essairais de publier un chapitre par semaine si possible.
Résumé : Harry perd les être auxquels il tient le plus, mais la lune remplacera un jour le soleil...
Avertissement : Attention, cette fanfiction est un slash, c'est à dire qu'elle raconte une histoire d'amour entre deux personnes du même sexe. Donc, les homophobes peuvent aller voir ailleur si le pingouins peuvent voler
Annonce : Je cherche un bêta pour cete fanfiction !
Chapitre 1 : Les derniers moments
J'ai mal au coeur. Envie de pleurer, de vomir, de crier. Elle est en dessous. Tout en dessous. Et toute seule. Je ne veux plus de mouchoirs. Je les veux elles. Je ne suis tellement rien. Si tout le monde savait. Si elles savaient. J'ai encore mal à me remémorer. Sa mort. Leur mort. Les profonds troubles dans lesquels je suis tombé. Dans lesquels je tombe encore. Son âme brille sur ma montre. Je l'aimais tellement. Nous l'aimions tellement...
"Pourquoi ? Est-ce vraiment possible de faire cela à une enfant ?"
"Cinq jours, monsieur Potter. Je vous conseille de faire en sorte que ce soient les plus beaux de sa vie."
"Je ne peux pas. Vous trouverez une solution. Il le faut."
"Nous en avons déjà parlé. Trouver un antidote de cette envergure prendrait au moins deux longs mois, et encore, c'est un minimum. Votre fille n'a pas tout ce temps. Je suis désolé."
Je n'osais pas lui faire face. Elle allait mourrir elle aussi. Pourquoi encore ? Si j'avais voulu résister et tenir après la mort de Ginny, c'était pour elle. Ma dernière petite raison de vivre. La petite note rose de mes jours sombres. Je ne pus retenir mes larmes une seconde de plus.
Rien ne les arrêteraient je le savais. Mais il fallait que je la retrouve.
"C'est un coucher de soleil. Quand le soleil veut se reposer de sa longue journée de travail, il laisse la lune le remplacer."
"C'est magnfique", murmura Lilyan avant de fermer les yeux et de se blottir contre son père. "Papa, je n'ai pas peur de faire comme le soleil. De toute façon la lune sera là pour me remplacer."
Je ne compris pas. Ses mains devinrent moites et son front brulant, comme chaque soir depuis quelque temps. La disparition du soleil lui faisait ressentir les pires souffrances à cause de cette malediction. Cette horrible tache sur son ventre. Mais je n'avais pas résisté à son envie : voir l'ultime moment du jour.
Je la calais dans mes bras et transplanait jusqu'à la maison. Lui donnant une potion de sommeil en espèrant qu'elle ne souffrait pas trop, je me laissais aller contre le dossier de ma chaise.
"je n'ai pas peur de faire comme le soleil. De toute façon la lune sera là pour me remplacer."
Comment pouvais-t-elle savoir ? Je ne lui ai jamais dit. Je n'aurais pas pu. Mais malgré tout elle savait qu'elle allait mourir... Sept ans, est-ce assez pour pouvoir prétendre qu'on a vécut ? Bien sûr que non. Je n'en peux plus.
J'ai veillé à son chevet longtemps. J'ai écouté ses pleurs, j'ai vu les cauchemars qu'elle n'aurait pas du faire, j'ai crié dans mes paumes. Ma langue a le gout amer de l'horreur, je suis dans cette angoisse de la fin, le temps est comme suspendu. Elle va mourrir, et je ne peux plus rien y faire.
Je l'ai emmenée au sommet de la montagne. Le temps était glacial, mais il fallait qu'elle voit la neige. On a marché en silence longtemps, elle n'avait pas froid. Elle semblait heurese. Je ne lui avais pas dit. Mais elle savait. Elle faisait celle qui n'avait pas peur, aurais-je plus peur qu'elle ?
Les jours suivants je ne savais plus. La force me manquait, la voir encore en vie près de moi me rendait fou de colère et de desespoir. Nous passions parfois des heures l'un dans les bras de l'autre, elle chantonnant, moi sanglotant silencieusement des ses boucles blond vénitien.
C'était la veille. En réalité il ne restait que six heures, selon la précision du médecin. C'était le matin et le soleil était levé, elle ne souffrait donc pas. Mais elle avait remarqué ma mine tordue par la douleur et l'angoisse, et elle a eu sa première véritable crise de larmes depuis qu'elle avait eu cette marque. La voir si désemparée, elle qui n'avait jamais faibli, ma toute petite... Je n'imaginais plus supporter cette douleur, je voulais que cela cesse... Et en même temps il fallait que je profite de ces dernières heures au maximum. Elle n'avait plus envie de rien, alors je ne la contrariais pas. Chaque minutes semblaient suspendue dans l'espace.
Je n'avais aucune idée sur la façon dont elle allait partir. Elle était sur mes genoux et dormait à moitié, les yeux humides. Mon regard n'arrivait pas à se détacher de l'aiguille des minutes, tic, tac, tic, tac... Le choc fut brutal. Lilyan se détacha subitement de mon torse contre lequel elle s'était lovée, puis éclata de rire. Un rire tendre, éclatant, puissant, le rire le plus heureux qu'il me sembla entendre de toute ma vie. Puis ce magnifique son s'étrangla dans sa gorge, ses yeux roulèrent dans leurs orbites et elle s'effondra brusquement à mes pieds. Horrifié, je restai un instant sans oser bouger, puis des sanglots incontrolable me déchirèrent la poitrine. Je n'en pouvais plus, je n'arrivais plus à respirer, je la voyais, ses yeux si verts comme les miens, qui ne brillleraient plus jamais.
Merci de me dire ce que vous en pensez, pour me motiver et m'aider à continuer. Merci .
