CORRECTION : 12 juillet 2017.
Ce que j'aimais bien quand j'ai écris, c'était la manière un peu enfantine de raconter. « Stiles il a.. » je trouve ça indubitablement enfantin et j'ai directement accrochée au contraste que ça formait avec le contexte de texte. Je trouvais ça originale et étrangement attirant. Je sais que c'est risqué comme manœuvre car tout le monde ne va pas forcement accrocher. Malgré tout je reste plutôt fière du résultat, même si j'ai conscience que je peux encore m'améliorer. Surtout n'hésitez pas à me faire savoir ce que vous en pensez, je suis preneuse de tous conseils :)
Ratings : M (contenu sombre, un poils sanglant. Mention de suicide et de mutilation).
Stiles il souffre d'un TDAH, ce qui le rend énervant auprès des autres car il fait tout à cent à l'heure. Alors les autres ça les énervent, mais moi je pense qu'ils sont jaloux.
Stiles il aide tout le temps tout le monde mais personne lui dit jamais merci. Il demande jamais rien mais on l'accable toujours de reproches. Alors il est triste parce qu'il a l'impression d'exister que quand les autres ont besoin de lui. Il a aidé des centaines de fois ses '' amis '' , il a menti tout autant de fois à son père alors qu'il ne lui reste plus que lui. Tout ça pour eux.
Stiles il est beaucoup trop gentille avec ceux qui lui font du mal. Il essait de se convaincre que c'est faux, que ce sont ses amis. Mais ça ne sert à rien.
Stiles il se rend pas compte qu'il protège ses bourreaux. Il se dresse courageusement vers le danger, sans se rendre compte que le vrai danger est derrière lui. Alors ils profitent de sa naïveté pour le poignarder dans le dos. Ils le lui déchiquettent en lui disant : « on est amis, hein Stiles ? Tu peux pas nous abandonner. ». Stiles on s'en sert comme bouclier humain. Il prend tous les dégâts et à la fin du combat on le jette comme s'il n'était rien d'autre qu'un encombrant.
Il n'en peux désormais plus. Stiles, qui est d'ordinaire si dynamique et enjoué, est aujourd'hui.. vide.
Il a cherché de l'aide vous savez, il a désespérément demandé à ce qu'on l'aide. Mais personne ne l'écoute jamais. Parce qu'au fond, même si Stiles parle tout le temps, peu de personne l'écoute. Il y avait sa mère, la belle et douce Claudia. Mais aujourd'hui elle n'est plus là. Il s'est tourné vers l'assistante social de l'école, mais encore une fois personne ne l'a prit au sérieux. Alors, dans un ultime espoir, Stiles s'est décidé à en parler à son père. Il était près à tout lui dire mais quelques instants après avoir commencé son récit, son père lui a rit au nez. Il lui a dit qu'il le prenait pour un idiot, qu'il lui avait suffisamment mentit ainsi. Cela lui fit un énorme déchirement au cœur mais il ne dit rien.
Stiles il commence à avoir peur, parce qu'il sent qu'il est entrain de sombrer. Il arrive pas à s'accrocher, à garder la tête hors de l'eau. Stiles il est entrain de couler. Et il n'est même pas sûr de vouloir résister.
Son père s'est mit à l'ignorer, pareil pour la meute mais cela n'a rien de nouveau. Stiles est tout seul et ces pensées sombres l'envahissent. Il n'a plus tellement faim, dort de moins en moins. Il est entrain de se défaire, et personne ne voit rien. Il maigrit et ça fait vraiment peur.
Et lors d'une soirée plus sombre que les autres, Stiles fait un choix qui changera tout. Il compte mettre un terme à toute cette mascarade et il ne voit pas 20 manières de le faire.
Il monte là où on voit toute la ville, au sommet du plus haut point de Beacon Hills. Il n'a pas peur, n'a aucun doute. Stiles est sûr de lui et rien de l'arrêtera. Il lève les yeux au ciel, regarde la lune qui est à la moitié de son cycle. Il n'est pas assez stupide pour faire une telle chose un soir de pleine lune, quand tous les loups sont de sortie, les sens plus aiguisés que jamais. Ils le retrouveraient bien trop facilement pour le ramener en enfer.
Il se rapproche du vide et tombe à genoux à quelques centimètres du bord. Il sort un vieux rasoir à son père, un de ceux avec lesquels on se coupe toujours, que seuls les barbiers maîtrise. Il prend bien le manche en main et plaque la lame froide sur sa peau étonnamment chaude.
Stiles ne sourit plus depuis bien longtemps. Alors, pour que ceux qui le retrouverons voient à quel point il est heureux de partir, il s'entaille les joues, traçant d'une main tremblante un sourire bancale. C'est horrible à voir mais Stiles en est fière. Il a une lueur étrange dans les yeux, qui lui donne un air complètement fou. Il enlève sa veste qu'il jette dans le vide. Le sang qui coule de son visage s'égare dans son cou, colorant sa peau horriblement pâle. Ses cheveux sont collé à son front à cause de la sueur, le col de son t-shirt est déformé à force d'avoir trop tiré dessus.
Il a fait un effort pour s'habiller, voulant être présentable pour revoir sa mère. Un t-shirt noir, un slim kaki foncé déchiré au genoux et ses jordan noir. Sauf que maintenant son pantalon et son haut sont imbibés de sang.
Il regarde ses avant-bras, et trace une longue et profonde entaille verticale, du coude au poignet sur le gauche. Ses yeux sont hypnotisés par le spectacle qui s'offre à lui. Le sang coule et rapidement sa tête commence à légèrement tourner. Il reproduit la même chose sur l'avant bras droit. Stiles trouve ça joli, tout ce sang. Dans un effort ultime, utilisant ses dernières forces, il lève le bras et pose la lame sous son oreille. Il regarde la lune, murmurant une phrase que personne n'entendra jamais. Il appuis de toutes ses forces et s'ouvre la gorge, rejoignant son autre oreille.
Je t'emmerde, salope.
Sa main lâche la lame, et son corps bascule dans le vide.
Ce premier chapitre a été écrit en novembre 2016. Et une longue période d'inactivité a suivie. Mais je suis de retour avec la suite de ce supposé OS (que j'ai pris bien soin de corriger malgré les quelques erreurs qui persistent) en espérant qu'elle vous plaise !
