Salut, voilà, c'est ma première fic! Je vous conseille de continuer à lire après le chapitre 1, je le trouve plutôt moyen. Les autres sont plus différents. ¨Ca fait 1 an que j'écris cette fic, mais je n'avais jamais eu le courage de la mettre sur le net, alors c'est prévu avant le tome 5. J'espère avoir de vos nouvelles (Reviews) :p BONNE LECTURE!!!!

la vie du passé, l'espoir du futur

Chapitre 1 : Précipitation

Il y avait longtemps que Harry n'avait pas dormi aussi bien. Il était 7h30 du matin et il avait passé une nuit calme et sans cauchemar, ce qui était plutôt rare. Chaque nuit, depuis la fin de l'année, avait été pour lui un supplice lui faisant revivre toute l'horrible aventure qu'il avait vécue avec Voldemort. Il regardait le soleil se lever en pensant à ses amis, qui lui avaient fait parvenir beaucoup de cadeaux pour sa fête. En effet, il venait d'avoir 15 ans. Son ami Ron lui avait envoyé une glace à ennemi. Il avait été extrêmement surpris, en ouvrant son cadeau, de découvrir le magnifique miroir avec quelques runes de gravées. Son ami n'avait pas voulu lui dire comment il se l'était procuré mais Harry se doutait que les jumeaux Weasley avaient leurs mots à dire à ce sujet. L'argent qu'il leur avait donné à la fin de l'année passée avait certainement contribué à l'achat de ce cadeau. Ron lui avait également dit qu'il avait reçu une nouvelle robe de soirée de ses frères. Harry aurait bien aimé être présent pour voir sa réaction. Pour ce qui est de Hermione, elle y était allée un peu plus sobrement en lui offrant un livre sur les sorts de tout genre. Il voyait que son amie n'avait pas changé, n'oubliant aucunement la menace qui pesait sur lui. Il appréciait l'attention qu'elle avait pour lui, essayant de l'aider le plus possible à surmonter cette épreuve. Il la soupçonnait de se sentir coupable de ne pouvoir en faire plus pour lui mais il estimait que personne ne pouvait rien y faire. Son destin était déjà écrit, personne, pas même lui, ne pouvait le changer. Rubeus Hagrid, quant à lui, lui a envoyé de petites roches brillantes de plusieurs couleurs. C'était réellement magnifique et cela le surprit de recevoir un tel cadeau de son professeur. Peut-être que Mme Maxime avait une influence sur lui. Ils étaient partis ensemble pour une mystérieuse mission, qui, à son avis, devait être de rallier les géants au côté de Dumbledore. Mais pour ce qui est de Sirius, il n'avait pas de nouvelle depuis longtemps. Certes, il s'inquiétait, mais il se disait que cela n'allait pas tarder. Il avait une mission à accomplir pour Dumbledore. Le temps devait lui manquer. Il commencerait à s'inquiéter à la rentrer, pas avant.

Harry s'étira longuement, profitant du petit temps qui lui restait avant de devoir aller préparer le maigre déjeuné prévu pour les Dursley. Dudley n'avait toujours pas terminé son régime, bien que Pétunia ne cessait de dire qu'il avait perdu 3 livres durant tout ce temps. Ça, c'était ce que Pétunia disait, mais Harry était convaincu qu'il avait engraissé. Dudley s'arrangeait toujours pour emmener le plus de biscuit possible dans sa chambre dès que sa mère avait le dos tournée. Heureusement pour lui, ses parents ne s'en étaient jamais rendus compte, trop occupé à surveiller Harry pour qu'il ne fasse pas de magie contre eux. Tout allait de plus en plus mal entre Harry et ses parents adoptifs. Vernon ne cessait de lui crier après et Pétunia n'était pas mieux. Elle lui donnait tellement de tâches pour qu'il ne pense pas à faire de magie qu'il était totalement épuisé le soir et ne pouvait faire ses nombreux devoirs d'école. Et ce n'est certainement pas Rogue qui lui laisserait du temps supplémentaire. Heureusement, il y avait un bon côté à ce malheur. Il n'avait pas le temps de penser à ce qui l'attendait cette année et à ce qui c'était passé avant. Les Weasley avaient bien essayé de le faire venir chez eux pour la fin des vacances, mais Dumbledore avait été sévère sur ce point. Il devait rester chez les Dursley jusqu'à la fin de l'été. Dans le monde moldu, avait dit son directeur, il était davantage protégé que près des sorciers. Harry doutait de cela, comment les Dursley pouvaient-ils être plus sécuritaire que des sorcier? Mais c'est ainsi que Harry devait passer le reste de son été, avec les Dursley après lui.

Un cri de Pétunia lui fit comprendre qu'il avait perdu un peu trop de temps dans ses pensées et il se leva rapidement, enfilant un grand chandail et des shorts. Il descendit et se dépêcha à préparer et mangé son déjeuner avant de voir Dudley. Il était devenu insupportable pour Harry d'être dans la même pièce que lui plus longtemps que cinq minutes. Après ce laps de temps, comme s'il avait tout calculer, Dudley se mettait à l'injurier et a vouloir le frapper. Cependant, grâce à ces séance de forces, Harry avait gagné quelques muscles, que son corps avait très bien pris. Il commençait tout juste à accepter sa cicatrice, se disant qu'elle faisait parti de lui. Ses yeux verts lui donnaient un côté mystérieux et il les avait toujours aimé. On pouvait dire qu'il avait du charme et même qu'il était beau. Mais Harry était bien trop humble pour s'en rendre compte seul.

Après son déjeuné, Pétunia lui assigna plusieurs tâches de jardinage. Se résignant, Harry alla chercher tout ce dont il avait besoin et sorti. Il allait commencer à sarcler le jardin, quand un hibou vint se poser près de lui. Intrigué par le fauve au plumage brun et noir, il prit la lettre et le regarda partir. Il reconnut le sceau de poudlard. Il la prit nonchalamment se disant que c'était probablement la lettre officielle de la rentrée et des fournitures scolaires. Il l'ouvrit et reconnu l'écriture de son directeur. Mais ce n'était aucunement la lettre dont il s'attendait.

Cher Harry,

Je suis désolé de coupé cour à ton été, mais tu dois absolument regagner poudlard le plus rapidement possible. Je ne peux t'en dire davantage. Je m'en excuse. Hagrid ira te chercher chez toi aujourd'hui vers la fin de l'avant-midi. Sois prêt et ne lui pose pas trop de question, il est très occupé et dois te ramener rapidement. Au plaisir de te revoir bientôt et de pouvoir t'expliquer.

Dumbledore

Dé balancé, Harry ne réagit pas immédiatement. Ce fut le cri de sa tante Pétunia qui avait vu le hibou qui le tira de son immobilité. Aussi vite qu'il le put, il se leva et alla faire ses valises pour poudlard. Plusieurs questions se bousculaient dans sa tête, mais ne trouvant pas les réponses il renonça à y penser. À 11h00 il était prêt et attendait sur le pas de la porte. Il n'avait pas donné d'explication au Dursley autre qu'il partait et ne reviendrait pas avant l'année prochaine. Trop abasourdi par la nouvelle, ils ne pensèrent pas à réagir et le regardèrent s'affairer dans sa chambre.

Cela faisait maintenant 10 minutes que Harry attendait Hagrid, sa valise d'un côté, Hedwige de l'autre et son balais sur lui. Il était anxieux et se demandait réellement ce que son directeur avait pu apprendre ou découvrir pour le faire venir aussi vite à l'école. Il n'était cependant pas malheureux de quitter les Dursley. Il ne restait que 2 semaines avant la rentrée et il se dit qu'il pourrait en profiter pour voler sur son balais et reprendre le retard qu'il avait prit dans ses devoirs. Il laissa ses pensées vagabonder vers ses amis. Il repensa également à Cho. La belle Cho de ses rêves. Enfin, c'est ce qu'il croyait l'année dernière, mais plus il y repensait, plus il se disait que cela n'avait pas de bon sens. Elle était amoureuse de Diggory et il était mort, par sa faute. Il ne pourrait plus jamais l'approcher, ni lui parler comme avant. Certes, il avait encore quelques sentiments pour elle, mais pas aussi fort que ce que c'était. Enfin, il n'en savait rien, il ne l'avait pas revu depuis l'année dernière. Des bruits de pas sur le gravier le firent sursauter.

- Hé, salut Harry! S'écria Hagrid en l'apercevant.

Harry releva la tête et fut surpris de voir un changement chez son professeur. Bien que sa barbe cache une bonne partie de sa figure, il avait l'aire épuisé. Bien sur, son ton démentait toute fatigue, mais Harry pouvait voir que l'esprit de son professeur n'était pas au repos. Il répondit par un sourire, très heureux de partir.

-Salut Hagrid! Ça va?

- Oh tu sais, je suis très occupé ces temps-ci, mais te revoir en pleine forme me fait plaisir. Au dirait que tu as grandi, toi! S'exclama-t-il lorsque Harry se leva.

En effet, Harry avait également pris quelques pouces durant l'été. Évidemment, il restait un peu petit pour son âge, mais en plus de sa nouvelle musculature, sa grandeur était un bel avantage pour lui.

-Donne-moi ta valise, dit Hagrid, voyant que tout était sur le point de tomber, même Harry.

Hagrid lui prit sa valise avec une facilité de géant (trouvé le lien) et Harry put enfin respirer. Avant même que Harry n'ait pu lui posé la question qui le préoccupait, Hagrid lui répondit : -Je suis venu avec un portauloin. Nous irons à Poudlard par ce moyen. Suis-moi, allons dans le parc, c'est plus tranquille pour partir.

Et sur ce, ils se mirent en route. Heureusement que le parc n'était pas loin parce que même si Harry n'était pas très chargé, il avait tout de même quelques difficultés à avancer. L'idée de partir avec un portauloin ne l'enchantait pas du tout. Cela lui rappelait un peu trop les évènements précédents. En chemin, Harry essaya de se faire confirmer ses doutes sur la mission de Hagrid.

- Allons Hagrid, dis-moi pourquoi tu es parti avec Mme Maxime cet été! Allez!

- Non! Harry n'essaie pas, je ne te le dirai pas. Tu dois tout de même t'en douter, tu n'es pas idiot mais Dumbledore a dit que c'était top secret et si Dumbledore le dit...

-Tu ne peux rien me dire, compléta Harry, connaissant suffisamment son professeur et ami.

-Exactement. Tu vois, tu comprends.

-Ouais, ouais, bougonna Harry.

Ils restèrent en silence jusqu'au parc. Rendu sur place, Hagrid emmena Harry derrière une grande haie. Elle était grande, mais pas assez pour Hagrid et il dut se pencher pour ne pas se faire remarquer. Il sortit un papier de barre de chocolat moldu à l'air complètement anodin.

-Tu sais comment t'en servir, je crois, dit Hagrid.

- Oui, je sais, répondit-il sombrement.

Il toucha le papier et Hagrid compta le temps qui restait avant le décolage.

- 3...2...1...

Et tout recommença. Il se sentit agrippé par le nombril et attiré vers le centre. Tout tournait, mais en moins de deux ils atterrirent durement sur le sol. Ils étaient arrivés dans le parc de Poudlard, près du lac. Harry regarda autour de lui, ne croyant pas à sa chance d'être de retour si vite « chez lui ». Voyant son air émerveillé et joyeux, Hagrid ne put s'empêcher de sourire pour ce garçon à l'existence si difficile.

-Alors, content d'être de retour, même plus vite que prévu? Demanda Hagrid, se doutant déjà de la réponse. -Tu ne peux même pas t'imaginé, répondit Harry, tournant sur lui-même.

-Allez, assez contemplé comme sa, il est temps de rentrer et d'aller voir Dumbledore.

D'un coup, Harry perdit son sourire. Il venait de revenir à la réalité. La dure réalité. Bien que cela dure depuis bientôt 5 ans, il ne pouvait s'habituer à cette menace constante et maintenant plus présente que jamais. La joie du retour fit place au désespoir. Déjà, la multitude de question qu'ils se posaient avant d'arriver l'assaillir. Pourquoi revenir à l'école si vite? Que c'était-il passé? Ses amis étaient-ils en danger? Et lui, était-il en danger plus gros?

Hagrid mit fin à ses réflexions en reprenant sa valise. Harry prit son balai et Hedwige, que le voyage avait secoué et qui ne cessait de crier. Il ouvrit la cage et la regarda s'envoler vers la volière. Il suivit Hagrid jusqu'au château. Rendu dans l'immense hall, qui impressionnait toujours Harry, même après toutes ces années, Hagrid le quitta, lui disant d'aller s'installer dans son dortoir. Il lui donna le mot de passe et parti, lui disant aurevoir et de faire attention à lui. Avant que Harry n'est pu ajouter un mot, il était déjà parti. Plus seul que jamais dans le grand hall trop silencieux, il commença sa montée laborieuse vers son dortoir. À peine avait-il grimpé les premières marches, qu'une dizaines d'elfes de maison vinrent l'aider à transporter son lourd fardeau. Une voix le fit sursauter.

-C'est monsieur Harry Potter ! Monsieur Harry Potter se souvient de Dobby?, demanda le Dobby en question, habillé d'un petit chandail rouge et blanc trop grand pour lui et d'une chaussette brune, l'autre jaune.

-Dobby! S'exclama Harry. Comment t'oublier? Ça va bien?

-Monsieur demande à Dobby s'il va bien. Monsieur Harry Potter est un gentil homme. Dobby ne va pas trop bien monsieur, dit-il en baissant la tête, un air triste sur le visage.

-Pourquoi, que se passe-t-il?

- Les temps sont durs monsieur. Il se passe beaucoup de choses dehors. Pas belles choses. Dobby a peur pour Monsieur Harry Potter. Très peur. On raconte beaucoup de choses dans le château. Beaucoup de professeurs partis dehors.

Et tout d'un coup, Dobby se mit à se frapper la tête contre la rampe en gémissant quelques choses comme sa : -Dumbledore....pas content...dire trop de choses... méchant... Dobby....

Harry le prit et le souleva, l'empêchant de se faire mal davantage.

-Allons Dobby, tu sais très bien que Dumbledore ne voudrait pas que tu te fasses du mal. Arrête un peu ça.

- Oui, Monsieur Harry Potter a raison.

Pendant tout ce temps, ils avaient avancés et ils étaient déjà rendu devant le portrait de la grosse dame. Harry dit le mot de passe (cabotin) et tous entrèrent dans la salle commune de Gryffondor. Harry prit le temps de regarder son « chez-soi » et d'apprécier le fait d'être enfin rentré. Les elfes avaient montés sa valise et son balai dans son dortoir et redescendaient. Avant de partir, Dobby lui dit une chose qui le laissa perplexe.

- Le passé, le présent et l'avenir ne font qu'un Monsieur Harry Potter. Ne l'oubliez pas.

Et sur ce, il partit. Harry resta un long moment plongé dans une réflexion. Il ne comprenait pas trop ce que Dobby voulait dire, et où il était allé cherché une phrase pareille, mais il se dit que cela ne devait pas avoir trop d'importance. Il alla défaire sa valise et redescendit dans la salle commune. Tout cela avait pris une heure et il était maintenant temps d'aller dîner. Son ventre gargouillait douloureusement et il se dépêcha à descendre dans la grande salle. En chemin, il se demanda à quoi pouvait ressembler un repas sans tous les élèves et l'habituel vacarme. Il était vrai qu'il avait déjà prit des repas de noël avec très peu de personnes, mais ce n'était pas pareil. Ses amis n'étaient pas avec lui. En parlant de ses amis, il faudrait qu'il leur écrive pour leur dire qu'il était ici et non chez les Dursley. Et leur dire aussi qu'il ne prendrait pas le Poudlard Express. Tout d'un coup, il se rendit compte à quel point ses amis lui manquaient. Il ne les avaient pas vus depuis longtemps et il se demandait s'il les verrait sur le chemin de la traverse. Car il devrait inévitablement y aller, il n'avait pas ses fournitures scolaires.

Quand il arriva dans la grande salle, elle était presque vide. Il y avait seulement les professeurs McGonagall et Dumbledore. Ils parlaient tranquillement à la seule table de la salle. Ils levèrent la tête d'un même mouvement en apercevant Harry. Dumbledore lui fit un grand sourire et McGonagal le regarda tristement, mais esquissa tout de même un sourire.

- Ah, te voilà enfin! S'exclama le directeur. Je me demandais si tu allais venir dîner. Vient t'asseoir avec nous.

-Bonjour, M.Potter. Heureuse de vous revoir. Mc Gonagall resterait toujours égale à elle-même.

- Bonjour! Fit Harry, d'un ton faussement enjoué.

Il alla les rejoindre, s'assit et se servit une portion généreuse de quiche.

-Alors, Harry comment se sont passé tes vacances, demanda joyeusement Dumbledore.

Malgré le ton joyeux de la question, Harry voyait bien que son directeur était inquiet et épuisé. Des rides s'étaient ajoutées près de la bouche et des yeux. Son regard était moins pétillant qu'à l'habitude et sa posture laissait voir une profonde lassitude. Il comprenait parfaitement la cause de cet état. Le retour de Voldemort n'était pas de tout repos.

- Aussi bien qu'elles peuvent l'être, répondit-il.

- Bien heureux de l'entendre!

Il y eut un petit silence et McGonagall s'excusa et les quitta d'un pas rapide et nerveux. Elle non plus n'avait pas du se reposer durant les vacances.

- Quand tu auras fini de manger, viens me rejoindre dans mon bureau, j'ai quelques petites choses à t'expliquer, je crois.

Harry le regarda s'éloigner à son tour. Il termina de manger le plus rapidement possible, se leva et prit la direction du bureau de Dumbledore. En arrivant devant la gargouille, il émit un juron, ne sachant pas le mot de passe. Il allait partir quand la porte s'ouvrit d'elle-même, laissant passer la tête blanche du directeur.

-Ah, Harry! Tu as fais vite. J'allais te dire le mot de passe puisque je suis assez étourdis pour avoir oublié de te le dire tantôt, lui dit-il avec un grand sourire.

Il s'effaça pour le laisser passer et Harry gravit les escaliers qui menaient au mystérieux bureau. Quand il entra, il prit le temps de tout regarder, comme si c'était la première fois qu'il y entrait. Il s'assit et Fumseck vint prendre place sur son bras comme s'il le connaissait depuis toujours. Il le flatta tranquillement et oublia pendant un instant la gravité du moment. Ce fut un toussotement qui l'obligea à revenir au présent.

- Harry, tu dois te demander la raison de ta présence ici, lui dit Dumbledore, en le regardant par-dessus ses lunettes en demi-lune, et sans lui laisser le temps de répondre, il continua. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, ni tourner autour du pot. Voldemort est de retour et tu le sais mieux que quiconque. Le ministre de la magie, M. Fudge, ne veut toujours pas croire en son retour puisqu'il ne s'est pas encore montré. Effectivement, c'est assez bizarre et même inquiétant que Voldemort n'est rien tenté encore, mais je n'en suis pas davantage rassuré. Si je t'ai fait venir ici plus rapidement, c'est que je crois qu'il est temps pour toi de t'avancer dans ton apprentissage de la magie. Tu devras travailler très fort cette année et je crois que ce ne sera pas de tout repos non plus. Comme je le disais plus tôt, Voldemort ne s'est pas encore manifesté publiquement, mais je ne suis pas resté sans nouvelle. Ce n'est pas encore certain, mais je crois que j'ai reçu une lettre de lui. Je crois qu'il est en mon devoir de te la faire lire puisqu'elle parle de toi. Prends bien le temps d'essayer de tout comprendre.

Il lui tendit un parchemin roulé et attaché avec une ficelle. Harry le prit précautionneusement et le déroula. Elle était écrit à l'encre verte. Cela de faisait aucun doute dans l'esprit de Harry. C'était Voldemort.

Ton règne s'achève, ta vie s'écoule. Ton sang coulera, il sera à moi. Surtout n'oublie pas, Lorsque la cloche sonnera, Pour lui, pour chacun, Le passé, le présent et l'avenir ne feront qu'un

Harry cessa de lire. C'était la phrase que Dobby avait dite. Cela était déconcertant. Il avait de la difficulté à se concentrer, à assimiler tout cela, à le décortiquer. De qui parlait-il pour le sang? Dumbledore. La lettre lui était adressée. Pas directement, mais c'était lui qui l'avait reçu. Non, il ne fallait pas. Et le « lui », était-ce de lui dont on parlait? Il ne comprenait pas. Il décida tout de même de continuer sa lecture.

J'espère que tout est clair

Ce ne sera que le temps d'un éclair

Ce n'est pas bien long, Mais c'est assez pour le don.

Elle était finie. La lettre se finissait ainsi, sans plus d'explication. Harry leva des yeux remplit d'incompréhension vers Dumbledore qui le regardait attentivement. Un silence lourd planait dans la pièce. Seul Fumseck se permit de venir briser le silence en laissant un couler chant.