Voici un nouvel OS (séparé en 2 partie) dédié à Glee et à mon couple préféré le Klaine !

Une petite mise au point s'impose.
Oui, cet écrit est d'une certaine manière semblable à mon premier OS Klaine posté (A mille lieux de toi). Mais il est à mes yeux assez différent puisque totalement inspiré cette fois-ci des évènements survenus dans la saison 4 ( donc gros spoil sur l'épisode 4 ! )

Sur ce, bonne lecture !


- Kurt tes valises sont prêtes ? Le taxi doit arriver dans moins de 5 minutes ! cria Rachel depuis l'autre bout du couloir.

Le jeune homme ne répondit pas, les yeux toujours fixés sur la pochette du dvd.

Blaine et Kurt avaient passé noël dernier ensemble. D'abord chez les Hummel-Hudson où Blaine avait été gracieusement invité. Puis chez ce dernier alors que ses parents n'étaient pas là. Seuls, ils s'étaient installés devant un film : twilight 3 pour être précis et ils s'étaient payés de la tête du scénario tout en se rinçant l'œil, Kurt sur Jacob et Blaine sur Edward. Un jeu entre eux qui duraient depuis bien longtemps.

Ainsi était venu à Kurt l'idée d'instaurer une tradition. A chaque Noël, ils devraient regarder un film pourri ensemble avec de préférence un mec, voire deux, bien foutu dedans, avait-il rajouté plus bas (ses joues devenant rouge vif).

En vérité, cependant, il n'avait pas imaginé à ce moment-là que l'année suivante, ils ne seraient plus ensemble. Il avait juste continué à parler. Contrairement à Blaine, Kurt en était maintenant persuadé, qui y avait probablement songé, mais qui n'avait rien dit.

Bien après, l'ancien warbler l'avait trompé et c'était Kurt qui s'était tu.

Un silence de trois mois. Ni parole, ni texto, ni e-mail. Juste des fleurs partant de l'Ohio pour New-York et ne revenant jamais.

Mais alors que Kurt se préparait à rentrer à Lima, il ne pouvait détacher les yeux du dvd posé sur son lit. A vrai dire, il ignorait comment la première partie de Révelation avait atterri sur son lit, mais il fallait avouer que le destin se foutait de sa gueule.

- Kurt si tu ne te pointes pas dans la minute qui suit tu rentres à la maison à pied ! Et je te rappelle qu'il y a 394km ! Hurla une Rachel de plus en plus hystérique.

La menace sembla faire son effet car Kurt prit le dvd, le fourra dans son sac et fila vers le salon, sa dernière valise en main.

/

Lima, deux jours plus tard.

La première chose que vit Kurt lorsque Blaine lui ouvrit la porte fut une pomme verte. Que Blaine lui recracha à moitié dessus lorsqu'il le reconnu. Heureusement, Kurt, par un instinct de survi vestimentaire bien connu, réussi à esquiver.

- Excuse...

Kurt en profita pour le regarder attentivement. Blaine portait, chose étonnante, un jean forme slim qui, oh mon dieu, lui allait sublimement bien... Cela accompagné d'un simple pull marron parfaitement assorti à ses yeux et en dessous duquel il avait enfilé son incontournable chemise à carreaux digne de . Au moins, pensa Kurt, il avait évité le veston.

Blaine fini de s'étouffer avant de rajouter complètement à bout de souffle.

- ...moi.

Kurt s'efforça de cacher son rire sans vraiment y parvenir.

- Désolé, c'était vraiment drôle, dit-il d'une voix rendu aigue par son hilarité.

Il se racla la gorge pour retrouver une tonalité normale.

- Je peux rentrer ? J'ai apporté du popcorn et un film.

Puis il sembla prit d'un doute et rajouta moins sûr de lui :

- Tu es seul au moins ? Je ne voudrais pas déranger...

Blaine s'écarta du passage pour le laisser entrer.

- Aussi seul que si j'avais décidé de gravir le mont Everest. Enfin,... si on excepte mon voisinage et la ville tout autour bien sûr.

Kurt pénétra dans la maison avec anxiété. Il était peu à peu en train de réaliser ce qu'il faisait. Et il fallait l'admettre c'était fichtrement bizarre...

Blaine l'invita à s'assoir sur le canapé tandis qu'il partait faire chauffer le popcorn à la poele. Lorsqu'il revient, Kurt avait déjà inséré le dvd dans le lecteur.

- Alors tu nous as choisis quoi ?

Kurt sentit ses joues s'empourprer.

- Je n'avais toujours pas vu le dernier twilight alors...

Un éclair traversa les yeux de son hôte alors qu'il répondait simplement.

- Génial, je ne l'ai pas vu non plus.

Chacun installé à une des extrémités du canapé, lumière enfin éteinte et popcorn disposé sur la petite table, le film fut lancé.

/

C'était officiel Blaine n'arrivait pas à se concentrer sur le film. Même le magnifique corps de Robert Pattinson ne lui faisait pas oublier celui de Kurt à moins d'un mètre de lui.

De plus, la situation était absolument surréaliste. Lui qui s'attendait à passer le vingt-quatre décembre seul, comme à son habitude, à déprimer sur sa vie en général et donc à penser à Kurt voyait apparaître l'objet de toutes ses pensées sur le palier de la porte. Avec un film. Comme si tout était normal. Enfin pas trop non plus, car la gêne ambiante était assez apparente.

Il faut bien l'admettre il était pétrifié. Effrayé de n'avoir que rêvé la situation. Mais surtout terrifié à l'idée que Kurt ne s'en rende compte et s'enfuit.

Alors qu'il sentait ses jambes s'engourdir, Blaine décida de les secouer un peu. Ce qu'il n'avait pas vu c'est que, comme lui, Kurt était de biais et jambe tendue. Lorsque leurs pieds nus se rencontrèrent, une décharge électrique les traversa tout deux et Kurt retourna brusquement sa tête vers lui.

Comme pour noyer le poisson Blaine s'exclama :

- Mon dieu ! Mais tu aurais dû me dire que tu avais si froid ! Tes pieds sont gelés...

Empêchant Kurt de parler, il rajouta :

- Mais non c'est moi qui suis bête. On est en décembre bien sûr qu'il nous faut une couverture...

Et toujours sans laisser intervenir Kurt, il quitta la pièce en trombe pour chercher la dite couverture.

Kurt, resté dans le salon, se remettait de son émotion. Il n'aurait jamais pu imaginé qu'un contact aussi bénin que celui-ci pourrait lui faire autant d'effet. Mais l'abstinence n'est jamais conseillée à 19 ans. Et il avait oublié à quel point Blaine avait toujours les pieds chauds. En témoignaient ses pantalons trop courts en hiver...

Avant que ses pensées ait eut le temps de dériver, Blaine revient (pour une raison inconnue essoufflé) avec la couverture promise. Kurt ne sut pas vraiment s'il l'avait fait exprès, si Blaine l'avait fait exprès ou seulement si le destin ne comptait pas les laisser en paix mais cette fois-ci, ce furent leurs mains qui se rencontrèrent dans une douce caresse.

Kurt murmura un simple merci avant d'étendre la couverture sur lui tandis que Blaine attrapait la télécommande pour rembobiner un peu le film, tout deux n'ayant pas suivi les cinq dernières minutes. Mais alors que ce dernier allait se replacer dans son coin de canapé, Kurt lui fit signe de prendre place à ses côté en indicant :

- La couverture n'ira jamais jusque là-bas et je refuse qu'elle quitte mes pieds.

- Tu sais, dit Blaine tout gêné de sentir sa hanche se coller à celle de son ami, je peux aller te chercher des chaussettes si …

Kurt le coupa

- Arrête de bouger, tais-toi et regarde un peu le film.

Tel un automate, Blaine s'exécuta aux pieds de la lettre. A l'exception près qu'il fixait la télé mais n'arrivait pas à se concentrer. Ce corps à demi pressé contre le sien, c'était décidément de la torture.

Dix minutes passèrent avant que Kurt ne rompe le silence :

- Pourquoi est-ce que je trouve que la couverture est de trop maintenant ?

Et alors que Blaine s'apprêtait à répondre quelque chose de sérieux et surement très scientifique, Kurt l'en empêcha en collant ses lèvres sur les siennes.

C'est à peu près à ce moment-là que les choses dérapèrent vraiment.

Pour commencer, leur baiser n'eut rien de romantique. Très vite, comme si la vieille routine se remettait en place Kurt quémanda l'accès à la bouche du brun qui la lui offrit. Le ballet devient effréné et leurs corps tout entier en manque. Un manque de présence humaine tout simplement.

C'est Blaine qui, surprit par l'audace de son invité, s'écarter le premier. Sans même s'en rendre compte, et sans vraiment savoir comment, Kurt s'était retrouvé à califourchon sur lui, son front collé au sien, la respiration saccadé et les joues en flamme. Et, oh bouddha, ça ne faisait que l'exciter plus encore.

Mais au-delà de cela... Même si pour un adolescent de dix-huit ans il est dur de passer outre… Kurt était beau. Vraiment. Magnifique. Son teint parfait d'une pâleur surnaturelle. Ces yeux à la fois si doux et perçants. Et puis son corps tout entier, dont il avait si honte, mais dont Blaine raffolait tant.

Lorsqu'il eut repris sa respiration, Kurt fit mine de parler. Mais une fois encore, Blaine le stoppa avant qu'il commence, par un second baiser. Plus chaste. Plus eux. Et qui finalement amenait autant de papillons dans son ventre. Mais cette fois ce fut Kurt qui mit fin à l'échange.

Alors que l'ancien Warbler sentait son cœur arrêter de battre avant que la sentence ne tombe, Kurt sembla se raviser car il ne pipa pas un mot et se contenta de le regarder droit dans les yeux. Et alors que de nombreuses questions l'avaient bousculée depuis ce jour maudit, il ne dit rien. En fait il se rendit compte qu'il ne voulait pas savoir. Parce qu'il n'y avait pas de doute, Blaine l'aimait. Et quoi qu'il ait pu se passer entre le fameux Eli et lui, que ce soit un baiser, un flirt avancé, ou même s'ils avaient couché ensemble, cela ne signifiait rien. Car Blaine allait lui faire l'amour comme il le faisait à lui seul.

Décidé, Kurt qui avait entamé des mouvements de hanche qui faisait déjà gémir son partenaire, lui glissa à l'oreille : « déshabille-moi ».

Blaine du lutter contre son instinct primaire pour ne pas répondre tout de suite à ses attentes mais il devait tout de même savoir.

- Tu ne crois pas qu'on devrait parler un peu avant…

Kurt posa un doigt sur ses lèvres afin qu'il se taise. Mais il se décida à répondre quand même :

- Mon père m'a appris qu'il faut toujours terminer ce qu'on commence et je crois que nous l'avons déjà bien entamé… pas sûr qu'il pensait à ça par contre…

Blaine ignora la menace et, pour toute réponse, plongea le nez dans son cou et vint déposer de nombreux baisers appuyés sur sa carotide.

- Evite de parler de ton père ça pourrait faire chuter la température bien trop vite, lui murmura-t-il de sa voix devenue légèrement plus rauque à l'oreille.

Pour toute réponse Kurt grogna de contentement.

Et franchement, à ce moment-là, tous deux se moquèrent de ceux qui avaient dit que se réconcilier sur l'oreiller n'était vraiment pas romantique…


"Trop de guimauve tue la guimauve" ou "Vive la Guimauve !" Qui m'aime me dis ^^

Pour l'anecdote : Pourquoi twilight ? Parce que Kurt semble avoir un délire avec Taylor Lautner. Du coup en m'inspirant de team Jacod et team Edward j'ai pensé que je pouvais faire quelque chose de drôle.